Environnement: La guerre mondiale comme nouvel argument

Le site Canoë rapporte qu’un nouveau rapport d’experts, publié par le Conseil sur le changement climatique allemand, prévoit que le changement climatique provoquera une guerre civile mondiale. L’article, signé par Virginie Roy, cite divers experts qui abondent dans ce sens.

C’est évident que le manque d’accès à l’eau potable dans certaines régions du monde risque de provoquer des mouvements de masse de population, et d’éventuellement allumer des conflits. C’est le cas depuis que le monde est monde. Mais encore une fois, et je sens que je me répète sans cesse, ce n’est pas avec des plans d’actions climatiques, si ambitieux soient-ils, que l’on va changer quoi que ce soit, bien au contraire. À voir la façon dont toute l’affaire des changements climatiques est conduite, des guerres prendront naissance avant même que les changements climatiques ne fassent de vrais ravages! Les gens vont découvrir la vérité, un jour ou l’autre, et à ce moment-là, les environnementalistes rejoindront les autres charlatans qui nous ont promis la fin du monde depuis que le monde existe.

Et cette vérité, elle est bien simple. C’est que rien ni personne ne peut empêcher les changements climatiques. Si l’on recule d’environ 1000 ans, les Vikings cultivaient la terre et élevaient du bétail… au Groenland! Aujourd’hui, c’est de la glace mur-à-mur! Il y a plus ou moins 12,000 ans prenait fin une période glaciaire qui a permis à la glace du pôle nord de descendre jusqu’aux environs de New York en été, et à la limite des Carolines en hiver! J’aimerais bien que les environnementalistes m’expliquent par quoi ont été causés les changements climatiques qui ont modifié l’environnement lors de ces deux événements puisqu’il n’y avait pas de voitures, ni d’usines, à ces deux époques.

J’ai de plus en plus tendance à croire que toute cette polémique environnementale est conduite dans le seul but de faire de l’Organisation des nations unies (ONU) un gouvernement totalitaire mondial auquel serait soumis tous les pays de la planète. C’est d’ailleurs le rêve latent de l’ONU depuis sa fondation, en 1945. Cette organisation s’est toujours portée au front lors de diverses crises de panique mondiale, dans le seul but – inavoué publiquement – d’établir une autorité unique, et le réchauffement climatique n’est qu’une cause parmi tant d’autre. À la fin du dernier siècle, grâce entre autres à l’ONU, tous les pays du monde avait la tremblotte devant l’éventualité du fameux « Bogue de l’an 2000 », alors que dans les faits, il ne s’est rien passé de majeur. En 1976, l’ONU, encore une fois appuyée par des scientifiques de renom, mettait le monde en panique à nouveau, cette fois avec le refroidissement de la planète!

À mes yeux, le mieux que l’Organisation des nations unies puisse faire, c’est de cesser de jouer avec le thermostat de la tolérance des gens.

Le projet de loi de Béchard: Vous y croyez, vous?

Une des dispositions contenues dans le projet de loi 41, présentement à l’étude à l’Assemblée nationale, permettrait au ministre des ressources naturelles de fixer lui-même, pour une période donnée, les prix de l’essence et du carburant diesel, dans certaines circonstances, en cas d’abus des pétrolières, par exemple.

Vous y croyez, vous? Dans l’ensemble, le projet de loi du ministre Claude Béchard lui aidera plutôt à faire plus de millage… politique, pour paraphraser Michel Van de Walle, du Journal de Montréal, dans sa chronique d’aujourd’hui. Je lui donne raison sur ce point. En avisant les pétrolières de justifier la hausse de l’essence par l’entremise d’un questionnaire doté de choix de réponses, celles-ci seraient bien folles de tenter de trouver des raisons supplémentaires, puisque le gouvernement lui en donne certaines toutes prêtes.

Selon moi, ce projet de loi est une autre répétition de la tactique libérale en trois étapes, que l’on commence à bien connaître; 1- Il se produit un événement qui dérange les gens, 2- La population se plaint, à travers les lignes ouvertes, les sondages, etc., et 3- Les libéraux récupèrent l’affaire en déposant un projet de loi qui vient mettre un bandage sur le bobo. mais qui ne règle rien à plus long terme. Le pire, c’est que les libéraux croient qu’ils vont remporter les prochaines élections avec un tel comportement, ce qui est loin d’être garanti. Parlez-en à Bernard Landry.

La « nouvelle » rue Notre-Dame: Comment dépenser 750 millions$ afin de changer quatre « trente sous » pour une piastre

Ce matin, grande annonce du maire de Montréal, Gérald Tremblay, accompagné de plusieurs membres du gratin gouvernemental, dont la ministre responsable du MTQ, Julie Boulet. Le réaménagement de la rue Notre-Dame en boulevard urbain se mettra en branle en août 2008, et les travaux se poursuivront jusqu’en 2014.

Évidemment, on ne peut pas être contre la vertu. Le maire Tremblay a toujours tenu à un boulevard urbain comparativement à une autoroute proprement dite, et le temps lui aura permis de gagner sa cause. Je ne suis pas devin, mais je gage un vieux « trente sous », pour la forme, que le problème de circulation récurrent de la rue Notre-Dame ne sera pas réglé pour autant. Sur 7000 camions par jour, qui empruntent cette voie, il y en a entre 2000 et 3000 qui passent par le Port de Montréal. Si les feux de circulation sont maintenus au vert pendant les heures de pointe, que feront les camions pendant ce temps? La population du quartier Hochelaga-Maisonneuve, au moment où ils voudront quitter vers la rive-sud, ou ailleurs en-dehors de l’île, ils seront confinés aux artères locales? Selon ce que j’ai vu, le seul carrefour étagé sera au niveau du boulevard Pie-IX. Est-ce à dire qu’il sera toujours bloqué aux heures de pointe? Plein de questions de ce genre restent à résoudre. Ça coutera donc près d’un milliard$ – inflation gouvernementale oblige – pour démontrer au maire Tremblay que « sa » solution est merdique, et qu’il faudra tôt ou tard construire une autoroute.

Mais bon, on verra en 2014. Si les travaux seront effectivement terminés, à ce moment-là. Cela sous-entend « si on parvient à les commencer, cette fois-ci ». Bref, je deviens de plus en plus incrédule, quand il est question de la ville de Montréal.

Vote de grève des chauffeurs de la STM: La mafia en consultation

LCN nous apprend que les quelques 3750 membres du syndicat des chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro et employés des services connexes au transport de la Société de transport de Montréal se prononceront, entre 10 heures ce matin et 19h30, afin de déterminer s’ils donnent le mandat à leur exécutif syndical de déclencher la grève générale illimitée « au moment jugé opportun ».

Pour ma part, je gage un vieux « trente sous », pour la forme, que le « moment jugé opportun » aura lieu un matin où les usagers seront dans la « slush » par-dessus la cheville, à moins que ce soit par un matin où le thermomètre descendra sous les -15°C. Si une telle façon de faire ne s’appelle pas « prendre la population en otage », dites-moi donc comment cela s’appelle? D’ailleurs, je suis convaincu du « courage » dont va faire preuve le maire de Montréal, Gérald Tremblay. Il sera probablement identique à celui qu’il a déployé devant les employés d’entretien de la même société, c’est à dire d’abord quelques déclarations courageuses devant les médias, pour finalement se coucher au pied des mafiosi du transport en commun. Voilà maintenant que l’autre groupe de mafiosi y vont de leur ensemble de menaces envers les usagers.

Il est clair de constater que la très grande majorité des syndicats d’employés du secteur public en général, et à la ville de Montréal en particulier, utilisent des techniques dignes de la mafia pour faire plier les genoux des pouvoirs publics. La question que je pose face à cela est la suivante: Existe-t-il une façon de se débarasser de cette racaille qui dévalisent les fonds publics pour se permettre des salaires qui ne représentent en rien la valeur de leur travail? C’est un peu comme le syndicat des cols bleus de la ville, avec leur affichettes apposées sur les véhicules, sur lesquelles on peut lire « Citoyens, citoyennes, ensemble, reconstruisons Montréal ». Les cols bleus, du fait qu’ils utilisent les mêmes façons de faire que les autres syndicats, ont coûté tellement cher aux contribuables que c’est en très grande partie de leur faute si la ville est dans un état de décrépitude aussi avancé. Et ils ont le culot de demander aux « citoyens, citoyennes » de Montréal d’y travailler ensemble. C’est un peu comme si un pyromane mettait le feu à votre maison, et allait vous demander de le payer pour la reconstruire.

Je regarde aller tout cela, et j’ai l’impression que le politicien suffisamment courageux pour mettre fin à ces manoeuvres mafieuses n’est pas encore né. Nous n’avons pas fini de souffrir…

Pont Arthur-Sauvé: Le MTQ en connaît-il d’autres, comme celle-là?

Un article du Journal de Montréal, que l’on retrouve aussi sur le site Canoë, révèle que les problèmes qui entraîneront la démolition et la reconstruction du pont Arthur-Sauvé, à Saint-Eustache, étaient connus du MTQ depuis 10 ans.

Ma question au MTQ: En connaissez-vous d’autres, des problèmes qui sont là depuis plusieurs années, qui condamnent les structures sous votre juridiction, et que vous ne révélerez que sous la torture?

Je sais bien que le Journal de Montréal est passé maître dans l’art de donner la frousse à ses lecteurs, mais il reste que le MTQ cache beaucoup de choses à la population. C’est à tout le moins l’impression que ça laisse. Pourtant, après 6 millions$ dépensés pour que la commission Johnson lui mette le problème en pleine face, il semble que le MTQ prend encore la sécurité des usagers de la route à la légère. Faut-il rappeler que les usagers de la route se font déplumer de toutes parts, que ce soit par des taxes directes et indirectes, ou encore par des frais d’entretien et de réparation de véhicule plus élevés que la normale, causés par les routes en mauvais état. Avec les sommes faramineuses que déboursent les automobilistes et propriétaires de flottes de véhicules en frais de toutes sortes, ce serait la moindre des choses que le MTQ maintienne les routes dans un état décent, à défaut d’être acceptable.

Tout cela me fait penser à un jeu vidéo, appelé SimCity 2000, dans lequel on devait construire une ville, puis veiller à son entretien et à son développement. Parmi les ressources disponibles, on pouvait contrôler les postes budgétaires (police, pompiers, éducation, et bien sûr, les transports) en cliquant sur la photo de la personne responsable du poste. Apparaissait alors une bulle résumant les propos de la personne responsable, genre « Your city needs more firefighters. » (Votre ville nécessite plus de pompiers), ou encore « I’m proud to declare the crime rate very low. » (Je suis fier de déclarer que le taux de criminalité est très bas.). Mais aussitôt que l’on voulait toucher au niveau de financement des transports, et quand je dis toucher, ça veut dire l’amener en-decà de 100%, le message affiché était plutôt catégorique; « DON’T CUT BACK IN FUNDING, YOU WILL REGRET THIS! » (NE COUPEZ PAS DANS LES FONDS, VOUS LE REGRETTEREZ!), écrit en lettres majuscules. Et effectivement, des bouts de route, et de chemins de fer, disparaîssaient en très peu de temps, laissant place à des ruines.

Quand je regarde le réseau routier, je me dis que « c’est là qu’on est rendus ». Il faut se demander si le MTQ est capable d’entretenir un réseau routier digne d’un état développé. S’il ne l’est pas, il faut tout balancer au plus offrant!