Stéphane Laporte n’aime pas les combats extrêmes: Pôv’ ti-pit!

Hier, 17 novembre, fut ce que l’on pourrait appeler un dimanche mou; je reste en robe de chambre, et je ne fous rien d’autre que de lambiner devant mon écran d’ordinateur.  C’est comme ça que je suis tombé sur une entrée du blogue de Stéphane Laporte, sur le site web de La Presse, intitulée “Regardez de quoi a l’air GSP”.  On y voit bien sûr le visage de Georges St-Pierre, qui porte les séquelles de son combat de championnat du monde des mi-moyens contre Johny Hendricks, pièce de résistance de la carte UFC 167, combat qu’il a remporté de justesse, sur décision partagée des juges.  Le chroniqueur a mis un lien, vers son article, sur Facebook; je n’ai pas pris le temps de lire les quelque 750 commentaires déjà inscrits, mais j’ai mis le mien, à la suite des autres.  Le voici.

Bon, c’est vrai que GSP en a mangé une maudite, comme dirait l’autre. Mais voyez-vous, s’il avait choisi d’être vendeur d’assurances, ou chroniqueur dans La Presse, il serait probablement pas mal moins magané! Mais il ne ferait pas ce qu’il aime!

Ce gars s’entraîne pour un sport extrême, que même pas 1% des gens voudraient pratiquer. Je serais curieux de voir si Stéphane Laporte serait prêt à un seul round dans l’octogone, face à Georges St-Pierre. C’est sûr que sous les réflecteurs, lors de son point de presse, ça ressortait encore plus, mais dans les deux ou trois prochains jours, il fera vraiment peur à voir. Par contre, tout comme Stéphane Laporte, il aime ce qu’il fait. Et le jour où il n’aimera plus ça, il aura la liberté d’accrocher ses gants, et de laisser sa ceinture à un autre. À Johny Hendricks, qui sait?

Ce gars-là n’est pas un dieu, loin de là. Mais il est connu, et respecté, dans le monde entier. GSP fait ce qu’il aime, pas nécessairement ce que vous aimez! Vivre, et laisser vivre, vous connaissez? Dire que GSP et Hendricks se sont agressés, c’est comme sortir du centre Bell en déclarant « Pourquoi les joueurs de hockey courent tous après une maudite rondelle; donnez-leur en chacun une, le caoutchouc n’est pas si cher! » C’est comme sortir d’une pièce de théâtre en disant « C’est même pas vrai, ce qu’ils racontent! » Bref, c’est refuser les règles du jeu!

Si vous n’aimez pas le hockey, si vous n’aimez pas le théâtre, c’est simple; vous n’y allez pas! Si vous n’aimez pas les combats extrêmes, vous ne les regardez pas! Mais dans un cas comme dans l’autre, vous ne tentez pas de les faire interdire! En 2013, on n’accepte pas les combats extrêmes – ni les combats tout court – dans la rue, où tout le monde circule, et c’est correct. Mais Georges St-Pierre et Johny Hendricks n’étaient pas dans la rue; ils étaient au MGM Grand, de Las Vegas, dans un affrontement organisé, avec des règles à respecter (oui oui, il y a des règles à respecter là-dedans aussi!), et des spectateurs qui n’ont pas tous aimé le résultat, malgré le prix qu’ils ont déboursé!

Dans tous les sports, il y a des gagnants, et des perdants. En décriant le sport lui-même, personne ne gagne. Et si Stéphane Laporte n’aime pas les combats extrêmes, qu’il change de canal! Je n’aime pas toutes ses chroniques, et je ne l’empêche pas d’écrire pour autant!

Et c’est ça, le fond de l’histoire!  Le pauvre petit Stéphane qui n’aime pas la vue de quelques cicatrices!  Pôv’ ti-pit!  Va-t-il demander à Julie Snyder – il la connaît bien! – de faire pression sur “ma tante Pauline” Marois pour faire interdire ce sport trop violent?  Et si c’était quelqu’un d’autre qui avait déboulé dans l’escalier menant à l’appartement d’un de ses amis, et qui se ramassait avec le visage tout aussi tuméfié que celui de GSP, il dénoncerait les deuxièmes étages, je suppose?  Comme beaucoup de chroniqueurs, il a probablement dénoncé, lui aussi, les agents du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) parce que quelques manifestants avaient reçu deux ou trois coups de matraque, au printemps 2012.

J’ai déjà identifié Stéphane Laporte à notre belle “gauche-caviar” québécoise, et il nous en donne ici une autre belle preuve.  Vous allez me demander ce que vient faire le clivage gauche-droite dans cette affaire, et je vais vous le donner en mille; le gars de droite qui n’aime pas les combats extrêmes ne les regarde pas, alors que le gars de gauche qui ne les aime pas va les dénoncer, profiter de sa notoriété pour amener les gens à partager son opinion, et éventuellement tenter de les faire interdire.  Les gens de gauche se targuent de “vivre et laisser vivre”, alors que dans les faits, ils veulent faire interdire tout ce qui les dérangent.  Et au Québec, ils y parviennent assez régulièrement!

C’est sûr que ça me fait drôle de raconter tout ça; samedi soir, j’ai assisté aux cinq combats de la carte de la soirée (pas à Vegas!  Vous me prenez pour qui?  Ruth Ellen Brosseau?  Non, j’y ai assisté par le truchement des écrans géants d’un établissement licencié de ma région!), et c’était ma première soirée UFC (ça tient pour Ultimate Fighting Championship) à vie.  Non, c’est sûr que ce n’est pas le genre de sport que l’on montre à son enfant en bas âge, mais il y a des bagarres de rue – ou de bar – qui sont plus violentes que ça!  Je me répète, mais je suis d’avis que Stéphane Laporte, avec son billet de blogue, joue – encore – le jeu de la go-gauche effarouchée!

C’est comme pour ses chroniques dans La Presse; si certaines font vraiment réfléchir, les autres constituent le prix à payer pour la liberté d’expression.

Combien de temps passez-vous avec vos enfants?

« Je serais curieuse que les gens prennent un moment juste pour calculer combien de temps ils ont pris à chercher et acheter leurs cadeaux, par rapport au temps qu’ils passent avec leurs proches.  Je ne dis pas qu’il ne faut pas acheter de cadeaux. C’est aussi ça, Noël. Mais on se met un stress énorme à trouver LE cadeau. Mais, finalement, ce qui est important pour les enfants, c’est le temps passé ensemble, le plaisir. »

Ces paroles sont celles d’Isabelle Gaston, médecin-urgentologue à l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme.  Peut-être que son nom ne vous dit rien, comme ça, mais c’est celle qui a perdu ses deux enfants, Anne-Sophie, 3 ans, et Olivier, 5 ans, présumément assassinés par son ex-conjoint, le cardiologue Guy Turcotte.  Elle s’apprête à vivre son premier Noël sans ses enfants.  Marc Pigeon, du Journal de Montréal, a écrit une série d’articles (premier, deuxième, troisième) sur la réalité que vit cette femme, depuis le drame de Piedmont, qui a secoué tout le Québec, en février dernier.

Je ne vais pas faire l’apologie de cette dame, ni tenter de me faire l’avocat de son ex, ici.  Si je prends cet exemple, c’est seulement pour vous poser la question suivante; combien de temps passez-vous avec vos enfants?

Si vous croyez que cette question ne vous concerne pas, tout simplement parce que vous n’avez pas d’enfants, vous pouvez vous la poser en remplaçant « vos enfants » par « votre conjoint », « vos parents », ou tout simplement « vos proches ».  Nous avons tous, quelque part, des gens qui tiennent à nous, à ce que nous sommes, et trop souvent, dans notre monde où tout va trop vite, nous ne prenons pas toujours le temps d’être là, d’être présents, et de partager des moments de qualité avec ces gens qui nous aiment, et que nous aimons.  Moi le premier, je ne visite pas assez souvent ma mère, qui aura bientôt 81 ans, ni les autres membres de ma famille.

Le temps des fêtes nous apporte une occasion rêvée de nous rapprocher de ces gens qui ont fait – et souvent font toujours – de nous ce que nous sommes, au quotidien comme dans les grandes occasions.  Mais il ne faut pas se limiter au temps des fêtes, ni non plus à quelques personnes.  Madame Gaston parle, dans l’un des articles, de « donner au suivant », d’offrir du temps à d’autres, à ses voisins, même s’ils sont parfois encore des inconnus.  Cela peut se traduire de bien des façons; déneiger les marches de l’escalier de son voisin, pendant qu’on est dehors, aider à installer les décorations de Noël, ou ne serait-ce que de tenir la porte à une personne qui a les bras chargés.  Bref, prendre le temps de faire un petit quelque chose, qui ne nous enlève rien, et qui fait plaisir.

Et pour revenir aux enfants, pour ceux qui ont la joie d’en avoir, je rejoins les mots de madame Gaston.  À quoi cela sert de passer des jours – ou des semaines – à leur acheter un cadeau énorme, et hors de prix, si l’on ne prend pas le temps de s’amuser avec eux, avec… la boîte du cadeau?  Les enfants demandent bien peu de choses, mais raffolent du temps que vous passez avec eux.  Si vous avez des enfants, dites-moi, êtes-vous capables de les regarder dans les yeux, quand vous leurs dites que vous n’avez pas le temps?  Pourquoi ais-je moi-même droit à d’énormes sourires venant d’enfants – qui me sont totalement étrangers – à qui je n’offre qu’un simple regard?

Évidemment, certains diront que ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité des moments passés ensemble qui sont importants.  Je veux bien le croire, mais encore faudrait-il qu’il y en ait, de ces moments, non?  Pour établir une complicité, avec vos enfants, vous devez être en mesure d’échanger, avec eux, et pour cela, vous devez être présents, et passer du temps, avec eux.  Pourquoi ne pas en faire une priorité?

A-35: Les premières images

Cela fait quelques temps que l’on parle du parachèvement de l’A-35, entre Saint-Jean-sur-Richelieu et la frontière du Vermont.  Nous avons tous lu, sur le site web du MTQ, que les travaux avaient commencé cet hiver, entre Saint-Alexandre et Saint-Sébastien.  Je suis allé jeter un oeil aux sites potentiels, et les seuls que j’ai vu sont situés à Saint-Alexandre.  Le tout n’est qu’un début, mais ça commence bien.

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Quand je vais voir un chantier, je cherche toujours à en mesurer l’ampleur, en parcourant les chemins du secteur, et il m’arrive de dénicher de véritables petits bijoux, comme ce pont couvert, sur la rivière aux Brochets, à Notre-Dame-de-Stanbridge, que l’on voit ici depuis son extrémité est,…

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…et ici, à son entrée ouest, tel qu’on le voit lorsque l’on arrive par le chemin des Rivières.

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Les gens de la place ont eu l’idée d’afficher quelques données techniques du pont.

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Revenons au chantier entamé cette année.  Nous sommes au coin du rang des Dussault, et du rang Saint-Joachim, et l’A-35 suivra, dans ce secteur, à tout le moins, le petit cours d’eau que l’on voit ici.

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Voici le début du premier chantier du prolongement de l’autoroute 35, la toute première borne,…

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…et voilà toutes les autres, qui s’additionnent, en direction de la frontière du Vermont.

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On prend bien soin de l’environnement, comme ici, lors du détournement de ce cours d’eau, qui fut probablement effectué avant la fonte des neiges.

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Avec le zoom, on se rend compte que l’on voit des poteaux, au loin.  Allons-y voir de plus près.  Je ne suis pas certain, mais je crois que la montagne, au loin, est le mont Sutton.

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La blogue-mobile est stationnée tout près des poteaux que l’on voyait, sur la photo précédente.  Il s’agit de l’intersection de la montée de la Station, et de la Montée Lacroix, toujours à Saint-Alexandre.  Et de ce point, nous voyons ici les installations temporaires de l’entreprise qui réalise les travaux, Neilson Inc.

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Avant de se rendre près des installations de l’entreprise, faisons un petit tour d’horizon des lieux.  À droite, c’est la montée Lacroix,…

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…et je vais me tourner vers la gauche, un peu plus à chaque fois,…

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…afin de vous montrer une vue globale des lieux.  Encore un peu,…

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…et voilà la blogue-mobile, qui est « dans les jambes »!  Qu’à cela ne tienne,…

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…nous allons la contourner, et continuer notre tour d’horizon.

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Cette fois, à gauche, c’est la montée de la Station.  C’est facile, de prendre de telles photos, surtout quand l’appareil-photo est monté sur un trépied.

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On voit la ligne des arbres, avec la clôture à neige, de couleur orange.  C’est la limite de l’emprise de l’autoroute.  Tournons encore vers la gauche,…

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…afin de voir de l’autre côté de la montée de la Station, une partie de la machinerie utilisée par l’entrepreneur.

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Voilà le lampadaire de tantôt, et l’autre limite de l’emprise, à gauche du tas de branches.  Rendons-nous maintenant près des installations de Neilson Inc., pour tenter de voir la suite du chantier.

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Les installations sont accessibles par un chemin de pierre, qui se rend le long de l’emprise, qui tourne vers le sud, à cet endroit, et qui longe, à quelques dizaines de mètres de distance, la montée Lacroix.  Ici, c’est la fin du chemin de pierre, et aussi la fin de ma visite.  À voir l’état du terrain, je ne risquerai rien; d’abord parce que la blogue-mobile est un 4×4, et non pas un sous-marin, ensuite parce que j’aime bien vous montrer des images de chantier, mais je ne veux rien détruire dans mon sillage.  Alors c’est clair que je n’irai pas « labourer » dans la boue, franchement trop juteuse, au bout de ce chemin.  Je reviendrai une autre fois.  Mais au loin, on peut voir…

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…qu’il y a une grue, en train d’installer quelque chose.  J’irai voir quand le site sera, disons, plus accessible.

Après avoir bouclé le tour du chantier, j’ai constaté qu’il n’y a que deux accès, numérotés 5 et 6.  C’est donc dire que le chantier se prolongera en direction sud, vers la grue que l’on voit, sur la dernière photo, et probablement tout près du village de Saint-Sébastien.  Selon le site web du MTQ, ce premier chantier de l’A-35 doit s’étirer sur 14,7 kilomètres, et comprendra deux échangeurs, soit celui sur la route 227, à Saint-Alexandre, et celui de la route 133, à Saint-Sébastien, ces deux échangeurs constituant les limites du chantier.  Ce chantier devrait être complété à l’automne de 2012, alors que l’A-35 devrait être ouverte à la circulation sur toute sa longueur en 2014.

SUR LE CHEMIN DU RETOUR,…

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…j’ai profité de mon passage sur l’A-35 pour prendre une pose, d’un angle plutôt inusité, du pont Félix-Gabriel-Marchand, qui relie les secteurs Saint-Jean et Iberville, de la nouvelle ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.  Ce pont fut rénové, dernièrement.  Pour prendre cette photo, je me trouvais au haut d’un escalier, qui conduit à une salle d’entretien, à même la culée est du pont, dont on voit l’extrémité, complètement à droite.

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De retour vers la blogue-mobile, je vois ce lampadaire, situé tout juste à côté de la culée est du pont de l’A-35.  Quelqu’un peut-il me dire ce qu’un lampadaire peut bien faire là, au milieu de rien?

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Ce gros plan du lampadaire nous permet de voir que le béton de la culée a été peint.  Serait-ce pour offrir un fini protecteur, suite à une injection de béton dans des fissures, ou bien simplement pour donner l’impression que le béton est tout neuf, alors qu’il ne s’agit que d’une opération de camouflage?  Je suis curieux…