Accident à Vallée-Jonction: Le gouvernement parmi les responsables

Ce mercredi, 18 décembre dernier, un accident est survenu à l’intersection des routes 173 et 112, à Vallée-Jonction, dans la région de la Beauce. Un camionneur aurait perdu le contrôle de son poids lourd, en voulant tourner à l’intersection, et le camion-remorque s’est renversé sur une voiture, ne laissant aucune chance à sa conductrice, Alexandra Poulin, 26 ans, de Saint-Joseph-de-Beauce.

Cette intersection est connue, et reconnue, dans la région; l’édifice où loge la boucherie, située près de l’intersection, fut dans le passé un restaurant, qui était placé plus près de l’intersection, et qui a été partiellement démoli par un camion ayant passé tout droit au bout de la pente.

Deux fois.

On peut parler du dossier de l’entreprise de transport qui opérait le poids lourd, on peut parler du conducteur,… on peut parler de bien des choses. Mais je crois qu’il faut parler aussi de la signalisation routière; elle était abondante, puisque la pente de la route du Cap (route 112) est interdite aux véhicules de 15 tonnes et plus, et c’est annoncé depuis l’autoroute 73. Elle était aussi bien visible, puisque plusieurs de ces panneaux sont munis de feux clignotants. Mais l’ensemble de cette signalisation a un défaut, qui est très important, selon moi; elle est seulement en français.

Le Québec veut sauver la langue française; grand bien lui en fasse. Mais je suis convaincu qu’en laissant toute la signalisation routière exclusivement en français, il y a un grand pourcentage de conducteurs, de véhicules lourds, entre autres, qui n’y comprennent rien. Comprenez-moi bien; il y a suffisamment de pictogrammes sur la signalisation québécoise pour permettre à un klingon de se démerder au Québec. Il demeure toutefois que tous les panneaux montrant du texte sont unilingues français, ce qui cause un handicap à tous ceux et celles – parce qu’il y a de plus en plus de femmes qui conduisent des camions lourds – qui ne comprennent pas le français.

Ce ne sont pas tous les camionneurs qui sont bilingues; beaucoup, provenant d’ailleurs – et même de nombreux provenant du grand Montréal, sont unilingues anglais. Je crois que pour des raisons de sécurité, les panneaux signalant des dangers (panneaux sur fond jaune), et les obligations légales (sur fond blanc), en plus des panneaux de chantiers routiers (sur fond orange), devraient obligatoirement être bilingues français/anglais.

Le Québec représente un peuple de quelque 9 millions de personnes, pratiquement noyé dans une mer de quelque 375 millions d’anglophones et d’allophones; qui doit s’adapter à l’autre? Poser la question, c’est y répondre. Je ne dis pas d’angliciser tous les panneaux; seulement ceux qui peuvent éviter les accidents. Ici, chez-nous, j’ai juste l’impression que le gouvernement, dans son intention de “sauver le français”, a poussé le bouchon un peu trop loin; lors de la reconstruction de la route 138, sur le territoire Mohawk de Kahnawake, entre Châteauguay et le pont Honoré-Mercier, dans les années 2000, ou 2010, une voie réservée pour les autobus fut ajoutée. Devinez quoi? Les panneaux, pour la voie réservée, qui furent installés, alternaient; un en français, un en langue Mohawk, un en français, un en Mohawk… mais aucun en anglais.

Cela ne date pas d’hier; à l’époque du premier gouvernement de René Lévesque, de 1976 à 1981, le MTQ a fait caviarder tous les panneaux bilingues, pour les rendre unilingues français. Mais le pire, à mes yeux, concerne les panneaux orange, qui sont utilisés pour signaler les chantiers routiers; au début, on y voyait le mot “construction”, mot utilisé dans les deux langues, pour indiquer le début d’un chantier. Puis, après quelques années, tous les panneaux marqués “construction” ont été remplacés par des panneaux marqués “travaux”; voulait-on intentionnellement rendre le texte incompréhensible pour les anglophones?

Comme disent les journalistes politiques depuis quelques jours, “ça commence à être fort en café”.

On me dira sûrement qu’il n’y a pas plus déterminé qu’un camionneur qui décide de ne pas tenir compte de la signalisation, ou encore qu’un chauffeur qui conduit le nez collé sur l’écran de son GPS; le nombre de poids lourds qui s’écrabouillent sur les ponts d’étagement des Parkway newyorkaises le démontre assez bien. Mais si le fait de mettre le texte de certains panneaux routiers dans les deux langues, au Québec, permettait de sauver quelques vies, comme celle d’Alexandra Poulin, cela ferait au moins ça de pris.

La route 1: (2) Sherbrooke – Thetford Mines – Québec

Dans la première partie, nous avons vu l’itinéraire de la route 1, entre Longueuil et Sherbrooke, telle qu’il était en 1950.  Du moins, je le présume; je n’étais pas né, encore!  Enfin, voyons la suite, maintenant.  Nous partirons de Sherbrooke, et nous nous rendrons au coeur du vieux Québec.  Allons-y!

Plusieurs kilomètres plus loin, à la sortie est de la ville de Sherbrooke, l’intersection en pointe, modifiée, du chemin Bibeau, laisse présager un ancien alignement de la route 1.  La route se termine à moins de 200 mètres à l’est de l’intersection de l’actuelle route 112 et de l’autoroute 610, et s’aligne presque parfaitement avec le chemin Alfred-Champigny.  Mais je n’en suis pas sûr.  La route 1 traverse à nouveau la rivière Saint-François, cette fois à la hauteur du village d’Ascot Corner.  À l’entrée du village, vous verrez, à votre droite, la rue Blouin; cette rue est probablement un ancien alignement de la route 1, puisque celle-ci s’aligne avec la rue Principale, dont l’intersection se trouve juste avant le pont de la rivière Saint-François.  À 2,8 kilomètres de là, une courbe a été corrigée par un nouvel alignement, ce qui a donné le chemin Pageau.

En arrivant à East Angus, la route 112 contourne la ville, à la faveur d’une voie de contournement par l’ouest, qui n’existait pas, en 1950.  La route 1 entrait donc dans la ville par la rue Angus Sud (route 214), passant par l’intersection de la route 27 (route 253), en gravier, dans le temps, vers Cookshire-Eaton.  La rue Angus Sud traverse la rivière Saint-François tout juste après l’avenue Warner, puis après l’intersection de l’avenue Saint-François (route 214 est), devient la rue Angus Nord.  Elle se raccorde à la route 112 actuelle environ 3 kilomètres plus au nord, à une intersection avec le chemin Gosford Est.  La route 1 traverse ensuite les municipalités de Dudswell, et de Weedon, pour arriver à la route 34 sud (route 161 sud), qui mène à Stratford.  Tournez à droite, et à une vingtaine de mètres, vous verrez la rue de la Carrière.  Tournez à gauche, sur cette rue, et vous roulerez sur l’ancienne route 1, pour environ 5 kilomètres, cette rue devenant, un peu plus loin, le chemin Aylmer.  Environ 8 kilomètres après l’intersection de la route 34 sud, vous arriverez à Beaulac-Garthby, où se trouve l’intersection de la route 34 nord (route 161 nord), vers Saints-Martyrs-Canadiens, et Victoriaville.  À noter que la route 34, dans les deux directions, était en gravier.  À quelque 400 mètres après l’intersection, vous verrez une pointe.  À droite, c’est la rue Saint-François, ancien alignement de la route 1.

À plus ou moins 6 kilomètres du village de Beaulac, la route 1 (route 112) devient la rue Sherbrooke, puis la rue Saint-Joseph Ouest; vous arrivez à Disraeli.  Après le pont, tournez à droite, sur l’avenue Champlain.  Une fois passé la pointe nord du lac Aylmer, vous devrez négocier quelques longues courbes, et la route prendra le nom d’avenue Saint-Patrick, ce qui marquera votre entrée dans le village de Coleraine.  À environ 2 kilomètres du village, l’avenue Saint-Patrick entame une courbe vers la gauche, et devient l’avenue Roy.  À partir de là, vous verrez d’immenses tas de gravats, et après deux autres kilomètres, il sera impossible de déterminer à quel endroit passait réellement la route 1; la route 112 elle-même a changé de place à plusieurs reprises, pour permettre l’exploitation de l’une des plus grandes mines d’amiante à ciel ouvert, la mine de Black Lake.  Vous êtes sur le boulevard Frontenac Ouest, puisque Black Lake fait désormais partie de la ville de Thetford Mines.  Dans le périmètre urbain de Black Lake, la rue Saint-Désiré était la route 49 (route 165), en gravier, qui reliait Black Lake à Saint-Ferdinand, et Plessisville.

Il existe deux alignements, pour traverser la ville de Thetford Mines.  Le premier, celui de la route 112 actuelle, via le boulevard Frontenac Ouest, qui devient Frontenac Est à l’intersection de la rue Saint-Alphonse Nord, et qui est le plus simple.  L’autre passe par une intersection en pointe, vers la rue Caouette Ouest, jusqu’à la rue Saint-Alphonse Nord, à droite sur celle-ci, pour un peu moins de 500 mètres, puis à gauche, sur la rue Notre-Dame Est, jusqu’à une autre intersection, autrefois en pointe, mais modifiée depuis, avec le boulevard Frontenac Est, et la rue Flintkote.  Ma carte est plutôt floue, et imprécise, mais j’ai tendance à croire que le second alignement serait le bon.  Mais cela reste à vérifier.  Par contre, à Robertsonville, petite ville qui fait désormais partie de la ville de Thetford Mines, l’alignement de la route 1 quittait l’actuel boulevard Frontenac Est pour tourner à droite, sur la rue Saint-Georges (route 269), pour environ 3 kilomètres, et prenait ensuite vers la gauche, sur le 8e Rang, en direction du petit village de Sacré-Coeur-de-Marie.  L’itinéraire de la route 1 suivait le 8e Rang Nord, et à environ 4 kilomètres, au-delà du village, bifurquait vers la gauche pour prendre le chemin de Sacré-Coeur qui, une fois passé le hameau de Broughton Station, à la limite des municipalités actuelles de Saint-Pierre de Broughton, d’Adstock, et de Sacré-Coeur-de-Jésus, change de nom pour s’appeler l’ancienne route 1, tout simplement.  Avant de rejoindre l’alignement de l’actuelle route 112, la route portera ce nom sur pas moins de 10 kilomètres, sauf dans la ville de East Broughton, où elle deviendra la rue Principale.

Puis survient un changement de juridiction; de nos jours, on passe de la MRC de l’Amiante à la MRC Robert-Cliche.  À l’époque, on devait également changer de comté, et selon la carte de 1950, la route 1 changeait aussi de revêtement.  En effet, c’est sur le gravier que se poursuivait la route 1, qui prend le nom de rue Notre-Dame, au passage de Tring-Jonction, avant de devenir la route 112, à Saint-Frédéric, et de prendre le nom – et l’alignement – du rang Saint-Antoine, jusqu’à Vallée-Jonction, ou elle prendra tour à tour l’appellation route 112, et rue du Pont, alors que les automobilistes pouvaient apprécier le retour de l’asphalte.  Au bout de cette rue, la route 1 tournera à gauche, pour prendre l’alignement de la rue Principale, et des routes 23 et 28 (route 173).  Moins d’un kilomètre plus loin, l’intersection du boulevard du Cap marquera la fin définitive de l’alignement de la route 1 et de l’actuelle route 112; la route 1 suivra plutôt l’alignement de la rivière Chaudière, et celui de l’actuelle route du Président-Kennedy (route 173), et ce jusqu’à Scott, sauf à Sainte-Marie, où la route 1 suivra la rue Notre-Dame.

Une fois à Scott, la route 1 abandonnera les routes 23 et 28 (route 173), et prendra vers la gauche, pour emprunter la rue du Pont (route 171), qui deviendra ensuite le rang Bord-de-l’Eau, jusqu’à Saint-Lambert-de-Lévis, où la route deviendra la rue Bellevue.  À partir de la limite de la ville de Lévis, la route 1 s’appellera tantôt route Saint-André, tantôt chemin Sainte-Anne Est, avant de traverser le pont de la rivière Beaurivage, et de prendre vers la droite, sur la rue Principale de ce qui était la ville de Saint-Étienne-de-Lauzon, et partager l’emprise de la route 5 (route 116).  Dans le secteur de Saint-Rédempteur, la rue Principale deviendra la 1ère Avenue, puis la route du Pont, alors que la route 9 (autoroute 20) joindra son emprise aux routes 1 et 5.  Moins de 3 kilomètres plus loin, la route du Pont, en plus de supporter les routes 1, 5 et 9, sera aussi la route 3 (route 132), sur environ un kilomètre, avant de s’aligner vers le pont de Québec (route 175).  Débarqué sur la rive nord du fleuve, les routes 1, 5 et 9 suivent le boulevard Laurier (route 175), ou probablement un ancien tronçon du boulevard Laurier, qui s’appelle aujourd’hui avenue des Hôtels, le chemin Saint-Louis, puis la Grande Allée, pour finalement se terminer sur la rue Saint-Louis, dans le vieux Québec.

Voilà qui fait le tour, pour la route 1.

A-73, en Beauce: Encore d’autres victimes des super-2

Le journal web www.editionbeauce.com indiquait en ses pages, le 4 septembre dernier, que le député local, Maxime Bernier, avait annoncé un investissement de 75 millions$ afin de doubler l’autoroute 73, entre Sainte-Marie et Saint-Joseph, soit sur une distance d’environ 23 kilomètres.  Il déclarait, entre autres, que « Ce financement permettra non seulement de favoriser le développement économique de la région de la Beauce, mais aussi de sauver des vies et d’accroître l’efficacité du réseau routier du Québec, ainsi que du réseau routier pan-canadien dans son ensemble. »

Malheureusement, cet investissement viendra définitivement trop tard pour une dame de 68 ans, Marcelle Daulon, de Saint-Odilon-de-Cranbourne, qui a perdu la vie sur l’A-73, à la hauteur du kilomètre 81, à Vallée-Jonction.  Le face-à-face est survenu vers 18h00, dimanche soir, selon ce que rapporte l’hedbomadaire Beauce-Média, dans son édition web.  La même nouvelle a aussi été rapportée par la Presse canadienne, et reprise par le site Canoë, ainsi que sur le site EnBeauce.com.

Encore une fois, les économies de bouts de chandelles du MTQ ont démontré leur efficacité; madame Daulon est la troisième personne à perdre la vie, sur l’A-73, depuis une semaine.  Trois morts, dans trois incidents différents, mais tous survenus le long de la section en super-2 de cette autoroute.  Il faudra définitivement que la ministre des transports, Julie Boulet, se décide à passer à l’action, dans le dossier des dangereuses super-2, et ce avant que le gouvernement fédéral entreprenne de faire autre chose, avec les fonds annoncés.

A-73: La colonne vertébrale de la Beauce

L’autoroute 73, d’un point de vue global, date d’un sacré bout.  Par contre, si l’on remonte aussi loin que 1963, sur la rive nord du fleuve, avec la construction de l’autoroute Henri-IV, il faudra attendre jusqu’en 1970 pour le pont Pierre-Laporte, puis en 1977 pour l’ouverture du premier tronçon de l’autoroute Robert-Cliche, qui pénètre dans les montagnes de la Beauce, tronçon qui s’étend de l’A-20 jusqu’à la route 171, à Scott.  Par la suite, d’autres tronçons furent ouverts; en 1978, jusqu’à la route Cameron, à Sainte-Marie, mais c’est seulement en 1983 qu’elle atteindra la route Carter, dans la même ville, et encore, sur une seule chaussée!  En 1989, l’A-73 se rend jusqu’à Vallée-Jonction (QC-112), à Saint-Joseph-de-Beauce (QC-276) en 1992, et finalement, quinze ans plus tard, à Beauceville (chemin du Golf), sur deux chaussées, en novembre 2007.

Comme pour la plupart des autoroutes construites en régions montagneuses, l’A-73 comporte certaines particularités.

Ici, avant la sortie vers la route Cameron, on avise les conducteurs de camions de 15 tonnes et plus d’utiliser cette sortie pour atteindre Vallée-Jonction, la côte à descendre, à cet endroit, étant trop abrupte.

Le point de raccordement des deux chaussées de l’A-73 en une seule, au kilomètre 94, juste au nord de la rivière Chassé, et au sud de la sortie de la route Cameron.

Les conducteurs de camions de 15 tonnes et plus, qui n’ont pas sorti à la route Cameron, une fois rendus à la sortie de Vallée-Jonction, se feront diriger, par l’entremise de ce panneau, vers la sortie 72, à Saint-Joseph-de-Beauce.

La forte densité des nuages, ainsi que les arbres matures, situés assez près de la chaussée, ont créé un contrejour important, sur cette photo.  C’est à cet endroit que l’A-73 se terminait, avant l’automne dernier; la sortie 72, vers la route 276, à Saint-Joseph-de-Beauce.  Le tout nouveau tronçon s’étend à partir de ce point, vers le sud.

Un panneau avertissant de la possible présence d’orignaux n’a rien de bien original, sauf que de tels panneaux, munis de feux clignotants, sont plutôt rares, au Québec.  Ils sont courants sur la route US-201, dans le Maine, la route qui se rattache à la QC-173, à la hauteur de la frontière américaine.

Une fois que l’on a traversé la rivière Calway, l’A-73 se redivise en deux chaussées, plus précisément au kilomètre 65,4.

Ici, on indique que l’A-73 se terminera dans 2 kilomètres.  Nous sommes à Beauceville.

Voici les deux ponts de la rivière des Plante, à Beauceville, à environ un kilomètre de la fin de l’autoroute.

L’échangeur du chemin du Golf, à Beauceville, avec l’amorce de la suite, vers Saint-Georges.

À la fin de l’A-73, il faut prendre le chemin du Golf, pour aller rejoindre la route 173.  Comme il y a une pente assez longue, il a fallu aménager une aire de vérification des freins, pour les camions lourds.

Ce fut plutôt compliqué de prendre l’intersection de la QC-173 et du chemin du Golf en photo.  Il n’y a pas vraiment d’espace pour stationner la blogue-mobile de façon sécuritaire, et j’étais derrière deux camions-remorques.  L’opération a donc donné ceci.

Les larges accotements m’ont toutefois permis de prendre en image une vue plus impressionnante des ponts de la rivière des Plante, cette fois en direction nord.

Je fus un peu déçu, parce que l’A-73 s’arrète au chemin du Golf, à Beauceville, puis que passé ce point, plus rien.  Pas de travaux.  Je vous reviendrai là-dessus, d’autant plus que Patrick Lessard, auteur d’un site web dédié à l’autoroute 73, m’a communiqué de précieuses informations sur cette autoroute, ainsi que sur les tergiversations concernant la poursuite des travaux.  C’est donc à suivre.