A-50 (2011): Ce qu’il y a après le chemin Avoca

Dans mon dernier billet, je vous ai montré que l’A-50 se rendait jusqu’au chemin Avoca.

En fait, cette photo aurait dû se trouver dans le précédent billet.  Mais qu’importe; elle nous servira de point de départ pour la prochaine étape, à savoir ce qu’il y a après le chemin Avoca, à Pointe-au-Chêne, hameau qui fait maintenant partie de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge.

Dans les communiqués de presse, émis par les divers intervenants gouvernementaux, on parlait de l’ouverture de 18 kilomètres d’autoroute, alors qu’il n’y a que 14 km entre le chemin Scotch et le chemin Avoca.

Parmi les 4 kilomètres restants, il y a le point où l’A-50 est le plus près de la route 148, ce que l’on voit très bien sur cette image.  C’est à environ deux kilomètres à l’ouest de Pointe-au-Chêne.

Prise depuis le même endroit, mais avec le zoom, on constate la faible distance qui sépare les deux axes routiers.

Si l’on fait plus ou moins deux autres kilomètres vers l’ouest, sur la route 148, on arrive à la montée Boucher, qui se trouve à la limite des régions des Laurentides et de l’Outaouais.  Et lorsque l’on regarde vers l’est, depuis le viaduc de la montée Boucher, on voit la fin de la partie terminée, côté Laurentides,…

…alors que du côté de l’Outaouais, disons qu’on y arrive, peu à peu.  Cette partie, entre la montée Boucher et la montée Fassett, fut la toute première section dont le terrassement fut complété, mais elle n’était pas prête lors de l’ouverture de l’A-50 jusqu’au chemin Avoca.

Au moment de mon passage, soit au lendemain de l’ouverture de la toute dernière section, on faisait encore de l’asphalte, à deux kilomètres de la sortie de Fassett.  On voit, sur cette photo, que les fabricants du panneau ne se sont pas trop forcé sur l’alignement des caractères.  C’est d’ailleurs une caractéristique de la plupart des panneaux de supersignalisation installés dans l’Outaouais, le long de l’A-50.

On le voit également sur celui-ci, installé sur la montée Fassett.  Ce panneau fait plutôt « cheap », si on le compare aux panneaux habituellement installés à l’approche des bretelles d’entrée d’une autoroute.

Ensuite, je me suis rendu au viaduc suivant, pour prendre des images de ce qui se passe au-delà de Fassett.  Mais je me suis fait prendre… par une averse.  Je suis donc resté sagement dans ma bagnole, en attendant que ça se passe.

Le bruit de fond incessant, qui camoufle la musique, est une gracieuseté de mon système de ventilation, qui me permettait de voir dehors pendant l’averse.  Comme la caméra était tout près du pare-brise, c’est la soufflerie que l’on entend, davantage que le bruit du moteur.

On voit que le temps s’éclaircit un peu, mais ce n’est pas encore fini.  J’espère seulement que l’on ne me fera pas d’emmerdes parce que l’on entend « Nothing Else Matters », de Metallica.  Dans le pire des cas, ils n’auront qu’à retirer la trame sonore!

Voilà, c’est presque terminé, maintenant.  Les dernières gouttes se font prier pour atteindre le sol.  Vous avez même un début d’arc-en-ciel en prime!  Avec le Blogue de Richard3, on ne lésine pas sur les petites attentions!

Mais comme il y a déjà pas mal de matériel, dans ce billet, je vais arrêter ça ici, et vous montrerai la suite quand le paysage aura séché un peu!  Je vais faire rapidement.  Promis!

A-50 (2011): On vient de gagner quelques kilomètres!

Le 19 août dernier, quelques élus, dont le premier ministre, Jean Charest, se sont rendus à Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides, pour couper un ruban.  En effet, l’autoroute 50 vient de gagner quelques kilomètres, et est maintenant complétée (en super-2, faut-il le préciser) dans la région des Laurentides.

Vous avez déjà vu cet endroit; l’image sert ici de référence, pour vous montrer que lorsque l’on roule en direction ouest, on roule sous les viaducs en passant à gauche.  Nous y reviendrons.

Ici, on se rend compte que le panneau de la sortie 239 a changé; avant, on pouvait également y lire « Gatineau », mais plus maintenant.  Le rapiéçage a été retiré, et l’on ne voit plus maintenant que les destinations réelles de cette sortie, soit le village de Grenville, et la ville ontarienne de Hawkesbury.

Avant le 19 août, il y avait des balises, plantées à même l’asphalte, à cet endroit.  Plus tôt, cette année, on les avait remplacées par des cônes orange.  Et maintenant, plus rien; une nouvelle section de l’A-50 est désormais ouverte!

Comme c’est le cas du côté de l’Outaouais, l’A-50 se fraie un chemin, entre les montagnes, à l’ouest du chemin Scotch.  Ici, c’est juste avant d’arriver au chemin Kilmar.

Cette fois, nous sommes dans le musoir de la sortie 233, au chemin Kilmar.  Allez savoir pourquoi, à cet endroit, lorsque nous roulons en direction ouest, contrairement à la photo du début, nous passons à droite, sous le viaduc.

Après avoir traversé le pont de la rivière Rouge, que les gens de la place, qui connaissent bien les rapides de ce lieu, ont commencé à surnommer “le pont des sept soeurs”, nous arrivons près de la fin de ce nouveau tronçon.  Cela peut sembler court,…

…mais au niveau de la sortie 226, au chemin Avoca, vous aurez parcouru la bagatelle de 14 kilomètres de plus, environ, depuis l’A-15, comparativement à l’ancienne fin, au chemin Scotch.  Vous remarquerez qu’aucune balise n’a été plantée, pour délimiter la fin de la route, et diriger les usagers vers la sortie; c’est que la suite de l’A-50 devrait ouvrir dans très peu de temps.  J’y reviendrai dans un autre billet.

Sur le chemin Avoca, depuis la route 148, vers le nord, vous remarquez que le panneau est recouvert d’une simple toile, qui camoufle les indications vers l’ouest.  On devrait voir ces indications avant longtemps.  Au loin, vous verrez que l’on a implanté un arrêt obligatoire, à l’intersection du chemin Avoca et de la bretelle d’entrée de l’A-50 est.

À l’intersection du chemin Avoca, et de la route 148, un arrêt obligatoire a aussi été implanté dans toutes les directions, question de permettre à tout le monde de circuler.

Nous pouvons constater, sur cette photo, prise dans le hameau de Pointe-au-Chêne, que sur la route 148, l’arrêt a été implanté…

…le 18 août dernier, soit la veille de l’ouverture de la nouvelle section de l’A-50.

Selon ce que l’on pouvait lire, sur le site du MTQ, les sections de l’A-50, qui devaient être ouvertes à la circulation cette année, devaient l’être en deux temps; la section du chemin Scotch à la montée Fassett d’abord, puis de là jusqu’à la route 323, à la hauteur de Montebello.  Or, le fait de procéder à une première ouverture, entre les chemins Scotch et Avoca, permettra aux politiciens, et autres notables, de procéder à pas moins de trois coupes de ruban, en 2011, puisque l’état d’avancement des travaux, entre le Chemin Avoca et la route 323, varie passablement d’un endroit à l’autre.  Nous verrons cela dans un prochain billet.

Aussi, si vous avez jeté un oeil au communiqué du MTQ, concernant l’ouverture de ce tronçon, on y indique que l’on profite de 18 kilomètres de plus, alors qu’il y a environ 14 kilomètres, entre les chemins Scotch et Avoca.  C’est parce que lors de cette coupe de ruban, on inaugurait tout le tronçon faisant partie de la région des Laurentides, qui s’étend en fait jusqu’à la montée Boucher.  Mais comme il n’y a pas d’échangeur, à la hauteur de cette route, il reste donc 4 kilomètres de route complétée, mais pas encore ouverte à la circulation.  Je vous montrerai tout cela dans le prochain billet.

A-25 (2011): Signalisation, et autres trucs

Juste au cas où vous ne seriez pas déjà au courant, la nouvelle section de l’autoroute 25, incluant le nouveau pont à haubans, sur la rivière des Prairies, accueillera ses premiers véhicules le vendredi 20 mai prochain.  Samedi dernier, le 14 mai, la compagnie Concession A25 (il s’agit du partenaire privé impliqué dans le projet) organisait une journée portes ouvertes, au cours de laquelle le public était invité à marcher sur le pont, et à voir de plus près cet ouvrage d’envergure.  Un prochain billet sera consacré à cette visite que j’ai également faite.  Mais d’abord, jetons un coup d’oeil à la signalisation, installée plus ou moins récemment.

C’est sous la pluie que s’est déroulée la journée de samedi, alors j’ai dû prendre plusieurs photos depuis l’intérieur de la bagnole.  Nous voyons ici le panneau de direction, avec le graphique illustrant l’échangeur.  Même si le panneau est caviardé (merci pour le mot, monsieur Bastarache!), on devine qu’il indique l’A-25 sud, à gauche, et l’A-440, à droite, avec la flèche qui indique d’aller tout droit.

Celui-là comporte un peu plus de technologie.  Les inscriptions “TST1”, que l’on voit ici, sur les deux indicateurs, seront remplacées par le coût du passage, qui variera en fonction de l’heure de la journée.  Lors de l’ouverture, le tarif sera de 1,80$ hors pointe, et de 2,40$ en période de pointe.  Nous savons qu’il y a deux périodes de pointe par jour; l’application du tarif de pointe se fera de 6h00 à 9h00 le matin, et de 15h30 à 18h30, en fin d’après-midi, seulement lors des jours ouvrables.

Nous avons ici une vue d’ensemble des panneaux installés à l’échangeur A-25/A-440, lorsque l’on approche depuis l’A-25 sud.  Ils seront probablement tous libérés de leur caviardage à temps pour l’ouverture de ce que j’ai déjà appelé “le chaînon manquant” de l’autoroute 25.

Il ne reste que ces deux blocs de béton, pour fermer la bretelle menant à la nouvelle A-25 sud; il y a quelques jours à peine, il y avait un véritable mur, de type New Jersey, qui longeait la bretelle menant à l’A-440.  C’était comme ça pour toutes les bretelles qui conduisent à, ou qui arrivent de l’A-25 sud.  Il faut spécifier ici que la section de l’A-25 située entre la sortie du boulevard Pie-IX et celle de la montée Masson devient donc ce qu’elle aurait toujours due être, soit une section de l’A-440, alors que l’autre section de l’actuelle A-25, allant du pont Pie-IX, à Montréal, à l’A-440, devient une section de la route 125.  Bref, voici à quoi la carte routière ressemble…

…actuellement, et ce jusqu’à vendredi qui vient, puis…

…ce à quoi elle ressemblera à compter du 20 mai prochain.

Je me suis collé sur le bas-côté, juste à côté du viaduc de l’A-440, qui passe au-dessus du rang du Bas-Saint-François, pour prendre cette photo de ce que j’ai déjà appelé « le monstre ».  Au-dessus, c’est la montée Masson, et tout juste à gauche de l’image, il y a une intersection.  En-dessous de tout cela, il y a les bretelles qui relient l’A-440 et l’A-25 sud.

Au fil du temps, plusieurs m’ont demandé si la supersignalisation allait avoir une couleur différente, comme à l’époque des anciennes autoroutes à péage.  Comme nous pouvons le voir, la réponse est non.  Ces panneaux ne sont pas caviardés; ils sont sur le tronçon de l’A-25 qui n’est pas encore ouvert à la circulation.  J’ai pris cette photo depuis la nouvelle avenue Roger-Lortie.  On voit les indications, à savoir “PONT À PÉAGE”, avec le pictogramme, sur le panneau de gauche, et “DERNIÈRE SORTIE AVANT PÉAGE”, sur celui de droite.

Les fabricants de panneaux ne sont pas à l’abri des erreurs; Maurice Duplessis doit sûrement se retourner dans son cerceuil, sachant que l’on a écrit le nom de son boulevard avec un “d” minuscule.  À moins que ce soit un complot, ourdi par d’insolents révisionnistes, qui tentent de rabaisser le personnage!

Bon, allez, les théoriciens du complot, vous pouvez vous rhabiller; contrairement au précédent, ce panneau-là n’a pas de faute.  Les deux dernières photos furent prises pendant ma visite sur le nouveau pont; c’est pour cela qu’il y a beaucoup de piétons, partout.  Je consacrerai un billet spécialement à cette visite.

Sur le réseau routier, il y a bien quelques panneaux qui n’ont pas été caviardés, comme celui-ci, au centre du portail, qui fut installé tout récemment, à l’approche de l’échangeur Anjou.  Tous les panneaux aux environs de l’échangeur, indiquant l’A-25 nord, furent aussi remplacés.

Celui-là, c’est le panneau indiquant la sortie vers le boulevard Lévesque, à Laval.  Le panneau se trouve tout juste devant les portails de détection, qui vont enregistrer le passage des véhicules, et déduire le péage du compte de l’automobiliste.  Je vous montrerai aussi cela, dans ce prochain billet, où il sera question plus particulièrement du pont.

A-40: L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vous accueille!

Je vous ai parlé, il y a de cela quelques temps, déjà, de la “nouvelle” halte routière, sur l’autoroute 40, en direction est, à la hauteur de Maskinongé, et des tracasseries administratives qui n’en finissaient plus.  Eh ben voilà; toute bonne chose – et toute mauvaise aussi, à la rigueur – a une fin, et depuis environ deux mois, l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé accueille les automobilistes dans ses installations tout à fait modernes.

Voici le premier coup d’oeil, quand on emprunte la bretelle de sortie vers l’aire de services.

C’est lorsque l’on arrive dans le stationnement que l’on prend conscience de l’ampleur des installations.

On y retrouve des allées de service au volant pour deux des trois restaurants.

Le point d’interrogation signifie que vous vous questionnez, là.  Vous vous demandez si vous êtes encore un enfant; si oui, vous pouvez vous amuser dans ce parc.  Non, ça va, je blague!  En fait, vous pouvez jeter un oeil à vos enfants depuis…

…les vitrines, que l’on voit à droite de l’entrée principale; ce sont celles de la salle à manger commune pour les trois restaurants.

La firme Immostar, partenaire privé du MTQ dans le nouveau réseau d’aires de services, prend le service à la clientèle très au sérieux; dans chaque vestibule, on retrouve la photo, le nom, et le numéro de téléphone de la personne responsable en devoir.  Lors de mon passage, il s’agissait de Murielle Armstrong, une personne fort gentille, d’ailleurs.

Voici le corridor, qui sert de lien à tous les services.  J’ai pris cette pose depuis le fond; l’entrée principale se trouve donc au dernier plan, sur la photo.  À chaque bannière, on retrouve les services correspondants, à savoir, depuis le fond, le dépanneur Couche-Tard, les deux entrées de la salle à manger commune aux trois restaurants, le bureau d’informations touristiques, et les toilettes.  Je vous parlais de madame Armstrong; elle est tellement avenante qu’elle m’a même demandé si les panneaux de plancher glissant qu’elle utilisait allaient nuire à ma photo!  Bien sûr que non, madame!  En passant, vous faites de l’excellent travail; tout brille, là-dedans!

Ici, c’est la prison, où l’on enferme les gamins qui sont trop casse-pieds.  Mais non, n’appelez pas la police, là; je déconne!  C’est l’emplacement qui sera occupé par le restaurant A&W, le seul à ne pas encore être ouvert; les deux autres, à savoir le Tim Horton’s, et le Valentine, sont ouverts et fonctionnels, de même que le dépanneur et la station d’essence.

Depuis la salle à manger, voici les oeuvres d’art de la halte.  Il est d’usage que le gouvernement du Québec mette 1% de la valeur d’un investissement immobilier dans des oeuvres d’art, et l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé ne fait pas exception.  Voici donc l’ensemble des oeuvres, que j’ai photographié depuis la salle à manger.  Je vous les montrerai, plus en détails, un peu plus loin.  Vous noterez que je n’ai pas pris de pose de la salle à manger comme tel, et voici pourquoi; quand je suis en train de manger, et que quelqu’un arrive en disant “Ça ne vous dérange pas, je vais prendre une photo?”, je suis désolé, mais ça me les hache menu, comme dirait l’un de mes potes français.  C’est pourquoi je n’ai pas voulu casser les pieds des gens présents.

Voici la vitrine du bureau d’informations touristiques de la MRC de Maskinongé, qui était fermé, lors de mon passage.  En principe, il devrait ouvrir ses portes au printemps de 2011.  De l’autre côté, on a pris soin…

…de placer une décoration qui rappelle le temps des fêtes.  À voir la position du Père Noël, tout porte à croire qu’il avait le nez aussi rouge que son principal renne!  Chez les humains, nous ne sommes pas aussi chanceux; il arrive à certains de mourir…  Petite allusion pour préciser que si vous buvez, ne prenez pas le volant!

Voici donc les oeuvres d’art que l’on trouve à la halte.  De gauche à droite, voici la première, de Francine Laurin et de Jasmin Lavoie, deux artistes de la MRC de Maskinongé, oeuvre réalisée en 2010, et intitulée Ondulation.

Au centre, celle-ci est signée Jasmin Lavoie.  Aussi réalisée en 2010, elle s’intitule Espace.

Nous complétons le tableau avec Trompette, autre oeuvre signée Francine Laurin et Jasmin Lavoie, réalisée en 2010 aussi.

À défaut de renseignements touristiques, pour cause de bureau fermé, on peut toujours utiliser la carte de la région.

L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé est aussi dotée d’une station d’essence, qui offre tous les grades d’essence, ainsi que le carburant diesel.  À l’origine du projet, la halte de Maskinongé était l’une des deux, si ma mémoire m’est fidèle, sur les sept de l’ensemble du partenariat public-privé, qui ne devait pas avoir de station d’essence, mais force est de constater que l’on a révisé les plans.

La porte secondaire, à l’autre bout du corridor, débouche sur le stationnement des grands véhicules.  Il y a de la place pour les camions-remorques, les autocars, les maisons motorisées, et même les trains routiers.

En cas de neige abondante, pas de problème; l’équipement de déneigement est déjà sur place!

Et voici le pourquoi du comment; le nom de l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vient du fait que celle-ci se trouve pratiquement dans la baie.  D’ailleurs, en ce temps de l’année, on peut observer la baie d’une façon différente, du fait que les feuilles des arbres ne nous cachent plus le paysage.

C’est donc après des mois de tergiversations que l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé fut inaugurée le 25 octobre dernier, en présence de plusieurs personnalités, dont la ministre responsable de la région de la Mauricie, et autrefois ministre des Transports, Julie Boulet, le préfet de la MRC de Maskinongé, Robert Lalonde, le président d’Immostar, la firme privée partenaire du MTQ, André Pelchat, le maire suppléant de Maskinongé, Roger Michaud, et le président de la Corporation touristique de la MRC de Maskinongé, Jean-Louis Deschamps.  Le quotidien régional Le Nouvelliste en a parlé, sous la plume de Martin Lafrenière.

Échangeur Turcot: Préparez-vous au pire!

Depuis quelques semaines, on entendait moins parler du projet de reconstruction du complexe Turcot.  Mais maintenant, préparez-vous à en voir – et à en lire – des vertes et des pas mûres!  Le projet, revu et corrigé par le MTQ, qui soit dit en passant, paiera la facture à 100%, doit être dévoilé au public mardi, alors que les membres du conseil exécutif, et les chefs des partis d’opposition, de la ville de Montréal, ont eu droit à une avant-première, cet après-midi.

De ce que l’on en sait (vous avez accès à pas moins d’une vingtaine d’articles, en cliquant ici), le nombre de structures en hauteur passerait de presque rien à 40%, réduisant substantiellement le nombre de celles préalablement prévues en remblais, et le nombre d’expropriations, qui se situait d’abord à 160 unités de logement, serait également réduit.  Par contre, sans même en savoir davantage, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a décidé de ne pas être solidaire du conseil exécutif de la ville de Montréal.  Il avait même menacé de quitter cette instance, si la nouvelle mouture du projet ne lui convenait pas.  Devant la situation, le maire, Gérald Tremblay, a décidé de prendre les devants, et de montrer la porte du conseil exécutif à Bergeron.  Celui-ci, en conférence de presse, aujourd’hui, promettait une bataille de tous les instants, maintenant qu’il a retrouvé, disait-il, son droit de parole.

Mon point de vue, là-dessus, est qu’il faudrait d’abord, avant d’avancer quoi que ce soit, prendre connaissance du projet en tant que tel, ce que les élus ont fait aujourd’hui même.  Je m’attends donc à du déchirage de chemise de la part de Richard Bergeron, disant qu’il avait bien raison de vouloir démissionner.  Ensuite, une fois cette étape franchie, ainsi que celle du dévoilement public, mardi prochain, il faudra procéder rapidement.  Parce que, voyez-vous, l’échangeur Turcot, pour le bénéfice de l’information de ceux qui n’y sont jamais passé, est en train de tomber en ruines.  Et le mot est faible!  Pour assurer l’unique surveillance de l’infrastructure, question de pouvoir déceler la moindre défectuosité susceptible de causer des dangers, autant à ceux qui roulent dessus qu’à ceux qui vivent en-dessous, il en coûte annuellement, au MTQ, la modique somme de 10 millions$, que se partagent pas moins de trois firmes de génie-conseil.  Et ce montant ne comprend pas la réparation du moindre nid-de-poule!

Quant à ceux qui sont curieux, allez prendre une marche dans les rues qui bordent l’échangeur, de façon à le voir d’en-dessous.  Lorsque vous aurez tout vu, vous viendrez me dire si vous avez confiance que l’échangeur actuel va durer jusqu’en 2017, ou 2018, moment prévu où les nouvelles infrastructures seront complétées.  Et ça, bien sûr, c’est à condition que tout tourne rondement, sur le chantier.  Pour ma part, quoique je roule encore sur les bretelles de l’échangeur quand il le faut, même en camion, j’ai l’impression qu’une section de l’échangeur va s’effondrer au sol bien avant que les travaux soient complétés, et le nouvel échangeur ouvert au public.  C’est que, voyez-vous, je crois que j’aurai le temps de mourir de vieillesse avant que le nouvel échangeur Turcot soit complété.