A-50 (2011): Partie 1 – À la route 321

Veuillez noter que le présent billet a été divisé en deux parties, compte tenu d’un nombre élevé de photos.  La division a été faite selon deux contrats de construction distincts, et non pas pour obtenir un nombre égal de photos.

Après avoir survécu aux dangers du secteur du chemin Saint-Hyacinthe, je me suis dirigé vers la route 321, afin de voir l’avancement des travaux, à cet endroit.  Et effectivement, les travaux sont plutôt avancés.

L’A-50 vers l’est, depuis le viaduc de l’échangeur.  À cause de l’aspect montagneux du paysage, on a construit l’échangeur de la route 321 sur une espèce d’extension du chemin de la côte des Cascades.  Au premier coup d’oeil, le tout peut sembler bizarre, mais lorsque l’autoroute sera ouverte, et que l’on verra toute la signalisation, tout deviendra simple.

Ici, c’est l’A-50 vers l’ouest, toujours depuis le même viaduc.  Comme on peut le voir, c’est presque complété; les glissières de sécurité sont en place, les deux types de signalisation aussi, de même que l’asphalte, à tout le moins la couche de base.

Ça, c’est le viaduc de la route 321, vu du dessus.  On voit bien le panneau, muni de feux clignotants, qui signale que le « deux-dans-un » est – ou plutôt sera – à 1 kilomètre du pont.  Sur l’A-50, nous regardons vers l’est.  Si vous vous demandez pourquoi la signature de la photo n’est pas en bordure, regardez un peu au-dessus de celle-ci (cliquez dessus, pour la voir en grand format), et vous verrez l’infâme intimidateur, envoyé par les gens de la place, pour épier tous mes gestes.  Pour fins d’identification, ainsi que pour simplifier le texte, nous l’appellerons « le chien ».

Nous voyons maintenant la route 321, vers le nord, depuis le viaduc de l’A-50,…

…alors que nous voyons la même route, mais cette fois vers le sud.

Nous avions beau n’être que le 29 octobre, mais il n’en demeure pas moins que ce jour-là, il ne faisait vraiment pas chaud.  À preuve, cette formation de glace, qui persistait, même en fin d’après-midi, à 15h50.

Bon, alors vous savez maintenant que la sortie, vers la route 321, qui mène à Papineauville, et Saint-André-Avellin, est la sortie 203.

Voilà donc encore cet intimidateur qui me devance continuellement.  Dès que je voulais l’approcher, il se poussait, et restait à peu près à cette distance.  Ce qui n’était pas mauvais en soi, car malgré qu’il portait un foulard au cou, il avait toutes les apparences d’un véritable sac à puces!  Je préfère qu’il reste à distance, finalement.

Je vous le dis, pas moyen d’avancer (j’allais vers l’est, à ce moment) sans que le chien soit devant moi!  Heureusement qu’il gardait ses distances!

Je ne sais pas quelle est la firme de construction qui a réalisé ce tronçon de l’A-50, mais elle a un moyen bien à elle de signaler les limites de son chantier; deux panneaux à damier, installés dos-à-dos, tout près de la limite des travaux qu’elle a complété.  Vue vers l’est,…

…et vue vers l’ouest.

Et au kilomètre 204, c’est fini.  On change de contrat, et on change aussi de partie.

Je me suis rendu un peu plus loin, vers l’est, dans la partie qui en était encore à l’étape du terrassement.  Je vous montrerai les images dans la deuxième partie de ce billet, bientôt disponible à vos yeux.

Boutique Le Marcheur: PAJU va-t-il finir par comprendre?

Pour faire changement, ce samedi après-midi, des manifestants du regroupement Palestiniens et Juifs unis (PAJU) se sont donné rendez-vous devant la boutique Le Marcheur, sur la rue Saint-Denis, à Montréal, dans le but de soi-disant lutter contre le soi-disant “apartheid” dont seraient victimes des palestiniens, dans leurs relations avec l’état d’Israël.  Sauf que cette fois-ci, le commerçant a aussi reçu la visite de trois personnes bien particulières.

En effet, les députés François Bonnardel, de l’ADQ, Martin Lemay, du PQ, et Lawrence Bergman, du PLQ, sont allés remettre au propriétaire de la boutique, Yves Archambault, une copie encadrée de la motion qui fut présentée à l’Assemblée nationale, le 9 février dernier, en appui au commerce de chaussures, qui doit composer avec les manifestants de PAJU depuis aussi loin qu’octobre dernier.  Cette motion n’a pu être adoptée, puisque le seul député de Québec solidaire, le bon docteur Amir Khadir, a voté contre la motion, bloquant ainsi son adoption à l’unanimité.  Devant cela, les quelques manifestants de PAJU ont jeté leur dévolu sur un autre commerce de chaussures de la rue Saint-Denis, la boutique NAOT, qui vend aussi des produits israéliens.

C’est ce que raconte cet article de l’agence QMI, publié hier sur le site web Canoë.

J’en viens à me demander quoi faire pour que ce cirque cesse; il est clair que PAJU est borné – c’est le moins que l’on puisse dire – dans ses intentions, et que peu importe si sa cause est réelle ou non, l’organisme n’a manifestement pas l’intention de changer de méthode, même s’il n’a obtenu aucun résultat concret de la manifestation semblable, qu’il tient devant la boutique Indigo, au coin de Sainte-Catherine et de McGill College, tous les vendredis, de midi à 13h00, et ce… depuis six ans!  Il faudra donc trouver une manière de rendre la vie plus compliquée à l’organisme, afin qu’il comprenne que sa méthode n’est pas la bonne, et qu’elle n’aidera jamais personne là-bas, en plus de nuire aux honnêtes commerçants d’ici qui, faut-il le rappeler, ne font absolument rien d’illégal!

Il m’est venu une idée complètement folle; comme PAJU veut faire de la rue Saint-Denis une soi-disant “zone libre de l’apartheid israélien”, pourquoi les commerçants de la rue Saint-Denis n’en profiteraient-ils pas pour afficher leur solidarité… avec leurs clients?  Les commerçants devraient se passer le mot afin de faire en sorte, rapidement, que chaque commerce offre un produit, ou une ligne de produits, fabriqué en Israël; de cette façon, leur “vigile” n’aura d’autre choix que de se transformer en course contre la montre, le nombre de manifestants étant moindre que le nombre de boutiques, sur la rue Saint-Denis.

Mais bon, si l’on regarde du côté de la cause, il est clair que ce ne sont pas des propriétaires de petits commerces, aussi gentils – ou influents – puissent-ils être, qui vont changer quoi que ce soit en Israël.  Ainsi, si PAJU veut faire changer les politiques israéliennes, envers les palestiniens, il doit s’adresser à l’ambassade, ou au consulat israélien, et pas ailleurs.  De telles boycotts ne changent rien à rien, que ce soit en Israël, ou en Afrique du Sud, quoiqu’en disent les membres de PAJU.

A-50, entre Lachute et Mirabel: La meilleure solution demeure le doublement!

En jetant un oeil sur le site Canoë, je suis tombé sur cet article, signé Stéphane Sinclair, de l’agence QMI, qui mentionne que le MTQ chercherait une solution pour améliorer la sécurité sur le tronçon de l’autoroute 50, entre Lachute et l’aéroport de Mirabel.  Nous savons tous que ce tronçon est à une seule chaussée, sur laquelle se rencontrent deux voies de circulation, une dans chaque direction.

Parmi les solutions étudiées, l’article parle d’un muret, que l’on voudrait ériger entre l’aéroport de Mirabel, et la sortie de Saint-Canut.  Cette proposition aurait été dévoilée par l’agence QMI, au début de novembre, et un tollé de protestations aurait suivi, de la part de travailleurs des diverses entreprises ayant pignon sur rue à l’aéroport.  Les pauvres; ils auraient à faire un détour de, tenez-vous bien, huit kilomètres, pour se rendre et revenir de leur travail.  Que feront ces gens, le jour où l’A-50 sera doublée, et que les intersections actuelles n’existeront plus?  Ils vont lâcher leur job?  De toute façon, si le MTQ est capable d’accommoder les cultivateurs, en leur construisant des voies d’accès, lors de la construction d’autres autoroutes, il sera sûrement capable de s’entendre, avec Aéroports de Montréal, pour aménager une voie d’accès à la zone industrielle de l’aéroport, à partir du chemin Saint-Simon.

Car si le MTQ dépense des milliers – des millions? – de dollars de vos impôts et taxes, pour trouver une solution à l’A-50, je leur soumettrai que puisqu’il faut dépenser de l’argent, la meilleure solution demeure le doublement des voies.  Les viaducs sont construits en fonction d’une éventuelle seconde chaussée, et si l’on se fie aux chiffres de l’Atlas des transports du MTQ, particulièrement des débits journaliers moyens annuels (DJMA) sur les tronçons de l’A-50, entre Lachute et Mirabel, le moment d’aller de l’avant, avec cette seconde chaussée, est venu.  En effet, dans un reportage diffusé à la SRC-Ottawa-Gatineau, l’hiver dernier, on mentionnait qu’il fallait considérer un DJMA de plus de 10,000 véhicules par jour pour envisager le doublement d’une autoroute; dans le reportage, il s’agissait d’un autre tronçon de l’A-50, cette fois celui reliant le secteur Masson-Angers, de la ville de Gatineau, à Lochaber, au nord de Thurso, dont une grande partie fut ouvert à la circulation en 2008.

Les chiffres du tronçon de Lachute à Mirabel ne trompent pas; à part la partie entre les sorties 272 et 279, dont les données ne sont pas répertoriées en 2008, et celle entre les sorties 260 et 272, avant 2004, tous les tronçons répertoriés entre Lachute et Mirabel dépassent les 10,000 véhicules par jour!  Celui entre l’aéroport et la sortie 279 dépassait même les 15,000 véhicules, en 2008!  Mis à part la baisse marquée de 21,500 à 15,800 véhicules, sur la section entre l’aéroport et l’A-15, déjà construite à chaussées séparées, et une autre, beaucoup plus légère, sur la partie située entre les sorties 272 et 279, baisses causées par la cessation des vols passagers à l’aéroport de Mirabel, tous les autres chiffres sont soit stables, soit en hausse, d’une période de dénombrement à une autre.

Comme tout porte à croire que ces chiffres seront en hausse, à mesure que d’autres tronçons de l’A-50 vont laisser passer la circulation, le MTQ devrait laisser tomber les diverses recherches de solutions trop faciles pour être vraies, et quitte à investir davantage, opter pour la meilleure solution, afin d’améliorer la sécurité, sur cette autoroute.  Et cette solution, c’est définitivement le doublement.

Fleuve Saint-Laurent: On en parle à nouveau

Depuis quelques semaines, les interventions des journalistes, sur le niveau précaire du fleuve Saint-Laurent, “pleuvent” littéralement, autant sur le web que dans les médias conventionnels.  Cette fois, c’est Lise Millette, de la Presse Canadienne, qui en fait mention, dans cet article, aussi paru sur le site Canoë.  Elle parle de la situation avec la présidente du groupe écologique Eau Secours, Martine Chatelain.

Elle déplore l’état des choses, bien sûr, et met les changements climatiques parmi les causes de la situation actuelle.  Je ne m’attendais pas à moins de la présidente d’un organisme écolo.  Par contre, j’avoue que sa position m’a surpris, quand elle mentionne que l’état actuel du fleuve n’est pas lié à l’intervention humaine; si elle avait effectué quelques recherches, elle saurait que si le niveau du fleuve est si bas, et ce de plus en plus souvent, c’est entre autres parce que lors de la construction de la voie maritime du Saint-Laurent, divers endroits, le long du fleuve, dont le lac Saint-Pierre, ont été dragués.  Et nous savons que si l’on creuse un canal plus profond, celui-ci va accélérer la descente des eaux des grands lacs.  Cela ne semble pas évident, sur le coup, mais au fil des années, il est clair, selon moi, que le niveau des grands lacs se serait maintenu plus élevé, n’eut été de ce dragage.

À mes yeux, le salut ne passe surtout pas par le remplissage du canal dragué dans le lac Saint-Pierre, mais dans une solution qui, bien qu’étant dérangeante, saura régler la situation pour des années à venir.  Eh oui, je parle encore de la solution du barrage.  Je sais bien que c’est peine perdue, pour cette année, mais si l’on veut éviter que la situation se répète, il faut agir maintenant, et se préparer à un grand chantier.  Une telle solution fait d’ailleurs partie des choses à faire pour s’adapter aux changements climatiques, et malgré les coûts très élevés d’une telle construction, cette solution demeure une aubaine, comparativement à tous les plans théoriques foireux proposés par les environnementalistes.

A-20, près de Rimouski: Pas de mort, cette fois!

L’agence QMI rapporte que ce lundi matin, 8 février, un accident est survenu sur une section en super-2 de l’autoroute 20, à la hauteur de Saint-Anaclet-de-Lessard, près de Rimouski.

Dans le présent cas, c’est une voiture, conduite par une dame de 50 ans, qui est allé percuter une dépanneuse, qui venait en sens inverse.  La dame, dont le nom n’est pas cité dans l’article, était accompagnée de sa fille, âgée d’une dizaine d’années.  Après avoir été extirpées de la voiture, à l’aide des pinces de désincarcération, les deux occupantes ont été conduites au Centre hospitalier de Rimouski, afin d’être traitées pour des blessures graves.

Évidemment, on peut remercier le ciel (ou la vie, c’est selon), parce que cet accident n’a pas fait de mort.  On dira que les conditions climatiques sont en cause, dans cet accident, puisque selon le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Ross, une légère neige tombait, au moment de la collision.  Celui-ci a même déclaré: “Encore une fois, c’est une triste histoire de conduite non adaptée aux conditions hivernales”.  L’article n’en dit pas plus sur les circonstances de l’accident; est-ce la dépanneuse, qui débordait légèrement de sa voie, ou plutôt la dame qui aurait fait une fausse manoeuvre?

D’un autre côté, avec un Débit journalier moyen annuel (DJMA) de 5400 véhicules, à l’ouest de la route qui conduit à Saint-Anaclet, et de 4800 à l’est de celle-ci, ce n’est pas demain, la veille du jour où l’on doublera l’A-20, à cet endroit.  Mais puisque l’on sait, maintenant, que les bandes rugueuses médianes ne règlent pas tout, il faudrait peut-être envisager d’autres solutions, comme une barrière de type Jersey, par exemple.  Bref, il faudrait trouver un moyen de faire des routes plus sécuritaires, avec les actuelles super-2.  En attendant de les doubler, bien sûr.