Eh bien voici l’épisode final, en ce qui concerne les dessous de l’autoroute Métropolitaine, soit le secteur entre la rue Saint-Hubert, et un peu à l’ouest du boulevard Saint-Laurent. Il y a bien une autre section, qui s’étend sur environ deux kilomètres, entre les échangeurs Décarie et Côte-de-Liesse, mais j’en ai comme soupé de vous repasser toujours les mêmes choses, comme vous pourrez les voir ici, encore une fois.
On voit ici le raccord de la sortie Papineau, bien dégoulinant, en cette journée pluvieuse.
Un bout de grillage, sur le coin de la rampe de la sortie Papineau, installé d’une façon qui fait penser à un rembourrage improvisé, pour éviter de se cogner contre un coin trop proéminent.
Encore un joint de béton effrité, avec du styromousse qui en ressort.
Non, il ne s’agit pas de vandales, mais plutôt d’un type – ils étaient deux – qui ramasse les déchets, par terre, afin de maintenir l’endroit propre. Excellente initiative.
Ça n’est pas au point de dire que la Métropolitaine va s’écraser par terre, mais force est d’admettre que les piliers s’enfoncent dans le sol.
Comme on peut le voir, même le Fonds de solidarité de la FTQ loue des espaces de stationnement, sous la Métropolitaine. Il faut mentionner que les deux tours à bureaux de la centrale syndicale sont à quelques dizaines de mètres de là, sur le boulevard Crémazie.
Un autre pilier effrité, quelque part entre les rues Basile-Routhier et Lajeunesse.
Un autre, au coin de la rue Lajeunesse, qui a plus mauvaise mine, encore.
Encore du béton effrité, dans le joint, entre deux dalles.
Et quelques bouts de grillage, cette fois au-dessus de l’avenue Casgrain.
Même dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent, le béton des piliers s’est effrité. Mais il y a quelque chose de coincé, le long du tuyau. Voyons voir de plus près.
Il y a bien quelque chose, dans cette bouteille, mais ne me demandez surtout pas de le boire.
Encore un joint de dalles effrité, cette fois dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent.
Le « plafond » est beaucoup plus bas, ici. C’est normal. Nous sommes à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, et au fond, c’est la fin de la partie surélevée de l’autoroute Métropolitaine.
Même si cet endroit est en légère pente, cela n’empêche pas la formation de stalactites, depuis le joint central, entre les deux chaussées.
Et derrière ces grilles, il y a quoi? Des déchets, lancés là par, euhhh… par n’importe qui, finalement.
Et voilà. Il aura fallu cinq épisodes, répartis sur presque un an (le premier date du 22 mars 2008), pour vous montrer que l’autoroute Métropolitaine est dans un sale état. Il y a plusieurs années, en 2000, en fait, quand le ministre des transports du temps, Guy Chevrette, avait présenté le projet d’autoroute, pour remplacer la rue Notre-Dame, dans l’est, le site web du MTQ disait que cette nouvelle autoroute servirait de solution de rechange, lors de la reconstruction de la Métropolitaine, qui devait commencer en… 2005! Or, nous sommes en 2009, et les travaux de la réfection de Notre-Dame débutent à peine. Et encore là, on ne parle même plus d’une autoroute! C’est donc dire que la reconstruction de l’A-40 est dûe depuis longtemps, et qu’on tentera de lui faire tenir le coup pour encore quelques années. J’espère seulement que d’ici-là, aucune section surélevée de cette voie rapide, qui n’a plus de rapide que le nom, ne nous tombe sur la tête.















