Les canadiens ne veulent pas de gouvernement minoritaire? Qu’on liquide le bloc!

Sarah-Maude Lefebvre, de l’agence QMI, rapporte, dans un article repris par le site Canoë, que 4 canadiens sur 5 ne veulent plus d’un gouvernement minoritaire.  En fait, elle commente les résultats d’un sondage, effectué auprès d’environ 1000 canadiens par la firme Nanos, pour le compte de l’Institut de recherches en politiques publiques (IRPP).  Les canadiens disent également, dans une proportion de trois sur quatre, ne pas vouloir d’élections cet automne.  Madame Lefebvre explique que les résultats complets du sondage seront publiés dans le numéro d’octobre d’Options publiques, la revue de l’IRPP.

La recette, afin d’éviter d’obtenir des gouvernements minoritaires à répétition, n’est pourtant pas compliquée.  Il suffit de liquider le bloc québécois.

Je vois déjà nos chers ultranationalistes monter sur leurs ergots.  Rassurez-vous; si c’est facile à dire, c’est beaucoup moins évident à faire.

D’abord, une chose.  Quand le bloc prétend « défendre les intérêts du Québec » à Ottawa, parle-t-il des intérêts de tous les québécois, ou seulement de ceux des souverainistes?  Poser la question, c’est y répondre.  Le bloc québécois représente rien de plus qu’un vote de protestation, contre le rejet de l’Accord du lac Meech, en 1990, soit il y a presque 20 ans, maintenant.  Depuis ce temps, le bloc parvient à s’accrocher à ses sièges en sautant à pieds joints sur la moindre parcelle de décision potentiellement négative, en provenance d’Ottawa, et ce peu importe le parti au pouvoir.  Or, qu’elles soient véridiques ou non, si les attaques du bloc, tantôt contre les libéraux, tantôt contre les conservateurs, font de beaux slogans, et de beaux clips de 8 secondes, il faut se rappeler une chose tout à fait primordiale, à savoir que le bloc québécois ne remportera JAMAIS le pouvoir.  Il ne le peut pas, mathématiquement parlant.  D’ailleurs, il n’en veut même pas; on le lui a offert en partage, sur un plateau d’argent, à l’automne de l’an dernier, lorsque les partis d’opposition ont jonglé avec l’idée de former une coalition pour chasser les conservateurs, minoritaires, du pouvoir.  Le bloc a refusé de se mouiller.  Résultat; on parlait de la coalition des libéraux et du NPD, avec l’accord du bloc québécois, et non pas d’une véritable coalition PLC-NPD-BQ, qui aurait pu être majoritaire.  Aussi, à quoi sert-il de voter pour des députés qui ne pourront jamais réaliser leurs promesses, puisqu’ils n’ont même pas l’intention de gouverner?

Parlant de promesses, rappelons que le bloc québécois présente un programme électoral, comme un parti normal, fait des promesses, comme un parti normal, et sollicite dons et votes, comme un parti normal.  Pourquoi alors ne se comporte-t-il pas comme un parti normal?  Un parti normal présente des candidats en nombre suffisant pour espérer remporter le pouvoir; Québec solidaire le fait, au niveau provincial, et ce même si ses chances de remporter le pouvoir sont à toutes fins pratiques nulles.  Un parti normal envoie son chef participer aux éventuels débat des chefs dans le but de « vendre » son programme, et de démontrer ce que fera son gouvernement, si son parti est élu.  Gilles Duceppe participe aux débats des chefs en ne faisant que répéter ad nauseam qu’il défend les intérêts du Québec, alors qu’en réalité, il ne défend que les intérêts des souverainistes.  Et encore!  En y réfléchissant bien, le bloc ne sert pas à grand chose; comme je l’ai déjà dit, ses députés déchirent leur chemise à la Chambre des communes, voyagent à travers le monde sur le bras des contribuables, et après 8 ans d’ancienneté aux Communes, ramassent une belle pension à vie, dont le chèque est orné de la feuille d’érable avec laquelle ils n’hésitent pourtant pas à se torcher.

Tout bien calculé, on se rend compte que le bloc québécois est une vraie farce!  Il empêche le Canada de fonctionner normalement, en court-circuitant systématiquement toute tentative des canadiens – dont beaucoup de québécois – d’élire un gouvernement majoritaire.  Certains diront que Jean Chrétien a pourtant fait élire trois de ces gouvernements majoritaires, avant de quitter la politique active.  Oui, je l’admet, mais c’était avant que les conservateurs reviennent en force à Ottawa, donc à l’époque où les libéraux fédéraux représentaient le seul parti en mesure de prendre le pouvoir.  Mais maintenant que deux partis peuvent aspirer à former le gouvernement, le bloc n’est devenu rien de plus qu’un empêcheur de tourner en rond, et un metteur de bâtons dans les roues du pays.

Maintenant que l’on a vu pourquoi il faut liquider le bloc québécois, attardons-nous sur le comment.

De ce côté, il n’y a que très peu d’options possibles. Le moindre changement aux lois électorales, qui ferait en sorte de remettre en question l’existence du bloc, à tout le moins dans sa forme actuelle, serait aussitôt interprété comme une attaque en règle envers le Québec, alors que dans les faits, l’attaque serait tout simplement contre une formation qui exploite, entre autres financièrement, de façon malhonnête, le système politique d’un pays dont il ne respecte même pas les fondements.  Et cette exploitation saute aux yeux; le bloc reçoit des subventions, au prorata des votes reçus lors du dernier scrutin général, comme la plupart des autres partis politiques nationaux, subventions qu’il peut dépenser, sous forme de publicité, ou autrement, en dehors d’une campagne électorale, parce que les dépenses d’élections comme tel sont réglementées.  Mais comme il recueille beaucoup de votes dans une seule province, il investit donc la totalité de ces subventions seulement au Québec, lui donnant un avantage déloyal face aux autres formations, qui doivent répartir leurs subventions – et ce faisant, leur publicité – à travers tout le Canada.  Le résultat est donc le même que lorsque l’on écoute une station de radio francophone; les québécois se font inonder de propagande du bloc, alors que le message des autres partis est très dilué.

Le changement le plus facile à réaliser serait de faire en sorte que lors d’un débat des chefs, les échanges devraient se faire entre des participants qui veulent construire le pays, et non pas le détruire.  Pour ce faire, les partis représentés, en plus d’avoir déjà, disons au moins cinq députés élus – et non pas des vire-capot élus sous d’autres couleurs – à la Chambre des communes, devraient présenter des candidats dans un minimum de 7 provinces, et ce en nombre suffisant pour représenter, s’ils étaient tous élus, au moins 50% de la population du Canada.  Devant cet état de fait, le bloc québécois serait dans l’obligation de présenter des candidats dans d’autres provinces, ou alors de renoncer au débat des chefs.  Évidemment, cela ne garantira pas la liquidation du bloc québécois.  Au contraire; il en profiterait pour faire la guerre au reste du Canada, en montrant que l’on veut délibérément chasser le bloc du débat des chefs.  L’expérience récente a démontré que devant des situations semblables, le bloc sait mobiliser ses partisans, et faire passer son message, même s’il s’agit d’une propagande qui a très peu à voir avec la vérité.

La seule véritable façon, en fait, de liquider le bloc québécois, serait de ne pas voter en faveur de ses candidats, lors de la prochaine élection générale.  Si tous les candidats bloquistes se retrouvent en deuxième, voire même en troisième position, au prochain scrutin, il se rendront bien compte que les québécois ne veulent plus d’une simple opposition systématique, qui s’oppose pour s’opposer, et veulent enfin partager le pouvoir.  Ce pouvoir, dont les québécois, majoritairement, sont privés depuis bientôt 20 ans, dans ce pays, le Canada, qui malgré ce qu’on veut leur faire croire, est encore et toujours le leur.

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Développement urbain: Un psychiatre s’en mêle!

Habituellement, quand il est question de développement urbain, on retrouve, parmi les gens qui prennent part au débat, des urbanistes, dont la science est de plus en plus respectée, des politiciens, qui veulent faire avancer les choses (ou accumuler des votes, ou retourner l’ascenseur à leurs ti-z-amis, ou plusieurs de ces réponses, c’est selon), et de plus en plus, les gens de la place, ceux et celles qui vivent dans le secteur à développer, et qui apportent leur point de vue, plus sentimental que scientifique, à l’affaire.  Mais voilà que maintenant, dans le dossier d’un édifice à bureaux, sur le boulevard Saint-Laurent, à côté du Monument national, un autre intervenant vient s’ajouter au débat, et pas le moindre; un psychiatre!

Bon, d’abord, ne tirons pas de conclusions trop rapidement; le docteur Jean-Dominique Leccia, psychiatre de sa profession, habite le boulevard Saint-Laurent, dans ce qui devient de plus en plus le Quartier des spectacles, depuis trois ans, ce qui en fait, en quelque sorte, un résident de la place, lui aussi.  Sauf que si j’insiste sur sa profession, c’est que ses commentaires, recueillis par Reine Côté, de l’agence QMI, sont directement appuyés par le fait qu’il soit psychiatre.  En fait, il s’oppose à la construction de la tour à bureaux de 12 étages, proposée par la Société de développement Angus (SDA).  Parmi les citations que l’on retrouve dans l’article, reproduit sur le site Canoë, le docteur Leccia estime que “Ce projet va à l’encontre du rythme biologique du quartier. Il va non seulement dénaturer le boulevard Saint-Laurent mais l’asphyxier. Saint-Laurent est un quartier qui vit le jour et surtout la nuit. Une tour à bureaux, c’est l’immobilisation du mouvement.”  Est-ce à dire que le Quartier des spectacles entend vouloir dormir plus tard, le matin, et que l’activité reliée à une tour à bureaux va en empêcher les résidents du quartier?  Plus loin, il avance qu’il faut repenser le projet. Construire un immeuble résidentiel ou encore un hôtel constituerait une solution de remplacement plus acceptable, toujours selon l’article.  Je ne vois pas la différence entre 12 étages de bureaux, et 12 étages d’appartements, ou de chambres d’hôtel; un building, ça reste un building, et son mouvement demeure plutôt immobile.  Non?

Mais sa meilleure parole, c’est celle-ci; “Les personnes qu’on ramasse aux urgences actuellement sont aussi le fait de catastrophes urbanistiques qui opèrent des exclusions, qui coupent les racines et déstabilisent considérablement les gens.”  Si le fait, selon moi, de construire un édifice de 12 étages déstabilisait les gens à ce point, des études auraient été conduites, et il ne se construirait plus d’édifices en hauteur, et ce quelque soit l’endroit dans le monde.  Or, une telle étude, si ça existait, on l’aurait, comme disait la pub.  Je crois seulement que les gens de la place ne veulent pas d’un édifice en hauteur, qui dépasse trop des autres, et qui risque de déranger leurs petites habitudes.  Or, si je me fie au logiciel Google Earth, le Monument national, à côté duquel la SDA veut construire son édifice, se trouve à l’ombre de l’édifice qui abrite le siège social d’Hydro-Québec.  Vous savez, l’édifice avec un gros Q, que l’on a éteint, lors de la crise du verglas, pour ne pas trop déplaire à ceux qui devaient composer avec une panne de courant.  Le building d’Hydro, que je sache, a beaucoup plus que 12 étages, et la construction, tout près, d’une tour à bureaux moins haute que la tour d’Hydro-Québec ne détruira pas vraiment le quartier.  Et de toute façon, s’il fallait ne rien développer, de peur de déstabiliser les gens, nous habiterions tous dans des rez-de-chaussée, et voyagerions encore dans des voitures à chevaux.  Le progrès dérange, nous le savons tous, mais tout développement passe par le progrès.

Bref, certains s’opposent à la construction de cet édifice, comme d’autres s’opposent à celle de l’autoroute 25, entre Montréal et Laval, et d’autres encore sont contre la reconstruction de l’échangeur Turcot.  Quoi que l’on fasse, il y aura toujours des mécontents, et s’il faut tout arrêter parce qu’un locataire va perdre sa vue imprenable sur la ruelle, ou qu’un propriétaire risque de voir la valeur de son immeuble changer, on ne fera jamais rien.  Bon, je ne dis pas qu’il faille tout raser sans rien demander à personne – le “faubourg à’mélasse” en est un cas patent, mais je crois qu’il y a toujours un juste milieu, entre deux extrêmes.  Et que c’est dans des consultations qu’il faut discuter de cela, pas dans les médias.

A-50: Premier accident mortel, près de Thurso

Un lecteur du Blogue m’a fait parvenir un lien vers un article de Louis-Denis Ebacher, du quotidien Le Droit, d’Ottawa, dans lequel on traite du premier accident mortel à survenir sur le nouveau tronçon de l’autoroute 50, près de Thurso.  L’accident, qui a coûté le vie à une dame de 52 ans, serait survenu vers 7h30, le matin du 31 mai dernier.  La dame, pour une raison que l’on ignorait, au moment d’aller sous presse, aurait traversé la ligne médiane pour aller heurter de plein fouet un camion-remorque, qui venait en sens inverse.  Ce sont les pompiers de Lochaber, qui ont eu la délicate tâche d’extirper la conductrice de l’amas de ferraille qu’est devenue sa Toyota Corolla, à l’aide des pinces de désincarcération.

L’article mentionne aussi que des journalistes ont interrogé le ministre responsable de la région de l’Outaouais, Norman MacMillan, qui marchait sur des oeufs, au sujet de l’affaire, puisqu’il n’avait pas encore été informé des détails de l’accident.  Il s’est toutefois dit ouvert à l’idée d’implanter une bande rugueuse, sur la ligne médiane, comme c’est le cas sur l’autre nouveau tronçon, entre Grenville et Lachute, ainsi que sur le premier tronçon de l’A-50 ouvert à contresens, dans les années 1990, entre Lachute et Mirabel.  Parlant de ce premier tronçon, j’ai pu moi-même remarquer, il y a quelques semaines, lors d’une journée de livraisons, dans la région de l’Outaouais, que le marquage n’avait pas encore été refait, en rapport avec la bande rugueuse de la ligne médiane.  Normalement, on trace une ligne jaune continue de chaque côté de la bande rugueuse, ce qui donne une ligne double dont la distance, entre les deux lignes, est plus large que les lignes doubles habituelles.  Certaines des photos, que l’on voit sur ce billet, le montrent d’ailleurs plutôt bien.  Lorsque l’on a implanté la bande rugueuse, sur ce premier tronçon, les lignes tracées furent les mêmes que sur une route sans bande rugueuse médiane.  Imaginez; une ligne pointillée sur une bande rugueuse, faut le faire!  Il n’y a qu’au Québec que vous verrez des conneries semblables.  Lorsque les fonctionnaires se sont rendus compte de l’erreur, ils ont installé des panneaux à message variables, dans le but d’informer les usagers de la route que malgré le lignage existant, tout dépassement était interdit.  Or, ces panneaux n’étaient plus là, lors de mon dernier passage.

Toujours selon l’article d’Ebacher, l’accident se serait produit à un endroit où se trouve une voie de dépassement, mais il semble que ni l’un, ni l’autre véhicule ne dépassait qui que ce soit.  C’est la solution qu’a trouvé le MTQ pour combler la carence de zones où l’on peut dépasser les véhicules plus lents.  À mes yeux, il s’agit d’une solution stupide, puisque les voies de dépassement sont toujours trop courtes; un véhicule lent parvient, plus souvent qu’autrement, à ramasser toute une file de véhicules – et autant de conducteurs impatients – derrière lui.  Or, chacun de ces conducteurs voudra dépasser le véhicule lent, et comme les voies de dépassement n’ont qu’une certaine longueur, seuls les premiers d’entre-eux y parviendront de façon sécuritaire, les autres se retrouvant coincés à nouveau derrière le véhicule qui roule plus lentement que les autres.  Ainsi, il faudra beaucoup de temps, et de distance, afin de libérer toute la file de véhicules de ce conducteur trop lent.  Et comme la file tendra à se rallonger, entre les voies de dépassement, on ne s’en sortira pas.  Les conducteurs les plus impatients – les plus téméraires – tenteront alors des manoeuvres dangereuses, qui se traduiront, rarement pour certains, mais trop souvent, quand même, par des accidents graves.

Bien sûr, on me dira qu’aucune autoroute n’est infaillible, que l’A-15, l’A-20, ou l’A-40, pour ne nommer que celles-ci, portent leur lot de victimes à chaque année, ce qui est malheureusement vrai.  Par contre, pourquoi les gens de l’Outaouais devraient-ils être considérés comme des citoyens de second ordre, et se contenter d’une autoroute bâclée?  Ils méritent une vraie autoroute, avec deux chaussées de deux voies chacune.  Et plus on attend, plus cette autoroute va coûter cher.  Et plus il y aura de morts.

Ponts fédéraux: Ça recommence…

Selon ce qu’on peut lire sur le site web Canoë, ici, et ici, la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, « signale que la Société des ponts fédéraux Limitée, une société d’État canadienne, doit mettre en œuvre dans les meilleurs délais un programme de réfection afin d’éviter un accroissement des risques en matière de sécurité« , pour prendre les mots exacts de l’un des articles.

En fait, je m’attendais à ce que Gilles Duceppe, et les autres bloqueux, déchirent leur chemise en se plaignant que « Har-peur » prive encore le Québec de fonds publics, et met la sécurité des québécois en péril.  J’ai osé imaginer que le bloc québécois allait défendre les intérêts du Québec, dans le présent cas celui des utilisateurs du réseau routier, qui ont droit à des ponts fédéraux sécuritaires.  Mais bizarrement, rien!  Pas un son, de la part du bloc québécois, depuis l’annonce de la vérificatrice générale.  C’est vrai qu’en période difficile, économiquement parlant, si Gilles Duceppe demande de mettre plus d’argent dans les ponts fédéraux, le gouvernement conservateur devrait probablement couper les subventions aux « artisses », ce que ne veut surtout pas le chef du bloc; nous en fumes d’ailleurs tous témoins, lors de la dernière campagne électorale fédérale.  Pour ce parti de « ramasseux de pensions à vie », la culture passe bien avant la sécurité des usagers des ponts; ceux-ci n’ont qu’à laisser leur voiture chez-eux, et à prendre le train de banlieue, ou le métro de Longueuil!

Bizarre, quand même…

A-40: Épisode 5 – Le côté sombre de l’autoroute Métropolitaine

Eh bien voici l’épisode final, en ce qui concerne les dessous de l’autoroute Métropolitaine, soit le secteur entre la rue Saint-Hubert, et un peu à l’ouest du boulevard Saint-Laurent.  Il y a bien une autre section, qui s’étend sur environ deux kilomètres, entre les échangeurs Décarie et Côte-de-Liesse, mais j’en ai comme soupé de vous repasser toujours les mêmes choses, comme vous pourrez les voir ici, encore une fois.

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On voit ici le raccord de la sortie Papineau, bien dégoulinant, en cette journée pluvieuse.

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Un bout de grillage, sur le coin de la rampe de la sortie Papineau, installé d’une façon qui fait penser à un rembourrage improvisé, pour éviter de se cogner contre un coin trop proéminent.

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Encore un joint de béton effrité, avec du styromousse qui en ressort.

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Non, il ne s’agit pas de vandales, mais plutôt d’un type – ils étaient deux – qui ramasse les déchets, par terre, afin de maintenir l’endroit propre.  Excellente initiative.

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Ça n’est pas au point de dire que la Métropolitaine va s’écraser par terre, mais force est d’admettre que les piliers s’enfoncent dans le sol.

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Comme on peut le voir, même le Fonds de solidarité de la FTQ loue des espaces de stationnement, sous la Métropolitaine.  Il faut mentionner que les deux tours à bureaux de la centrale syndicale sont à quelques dizaines de mètres de là, sur le boulevard Crémazie.

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Un autre pilier effrité, quelque part entre les rues Basile-Routhier et Lajeunesse.

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Un autre, au coin de la rue Lajeunesse, qui a plus mauvaise mine, encore.

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Encore du béton effrité, dans le joint, entre deux dalles.

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Et quelques bouts de grillage, cette fois au-dessus de l’avenue Casgrain.

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Même dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent, le béton des piliers s’est effrité.  Mais il y a quelque chose de coincé, le long du tuyau.  Voyons voir de plus près.

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Il y a bien quelque chose, dans cette bouteille, mais ne me demandez surtout pas de le boire.

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Encore un joint de dalles effrité, cette fois dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent.

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Le « plafond » est beaucoup plus bas, ici.  C’est normal.  Nous sommes à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, et au fond, c’est la fin de la partie surélevée de l’autoroute Métropolitaine.

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Même si cet endroit est en légère pente, cela n’empêche pas la formation de stalactites, depuis le joint central, entre les deux chaussées.

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Et derrière ces grilles, il y a quoi?  Des déchets, lancés là par, euhhh… par n’importe qui, finalement.

Et voilà.  Il aura fallu cinq épisodes, répartis sur presque un an (le premier date du 22 mars 2008), pour vous montrer que l’autoroute Métropolitaine est dans un sale état.  Il y a plusieurs années, en 2000, en fait, quand le ministre des transports du temps, Guy Chevrette, avait présenté le projet d’autoroute, pour remplacer la rue Notre-Dame, dans l’est, le site web du MTQ disait que cette nouvelle autoroute servirait de solution de rechange, lors de la reconstruction de la Métropolitaine, qui devait commencer en… 2005!  Or, nous sommes en 2009, et les travaux de la réfection de Notre-Dame débutent à peine.  Et encore là, on ne parle même plus d’une autoroute!  C’est donc dire que la reconstruction de l’A-40 est dûe depuis longtemps, et qu’on tentera de lui faire tenir le coup pour encore quelques années.  J’espère seulement que d’ici-là, aucune section surélevée de cette voie rapide, qui n’a plus de rapide que le nom, ne nous tombe sur la tête.