Futur pont Champlain: Il sera beau, le pont, il sera beau!

Le dossier du futur pont Champlain – enfin, rien n’indique qu’il s’appellera toujours Champlain, à commencer par le ministre Denis Lebel lui-même – avance rondement.  Aujourd’hui, on présentait les premières esquisses du nouveau pont, création de l’architecte danois Poul Ove Jensen.  Jugez-en par vous-même!

 

Selon ce que rapporte Jeanne Corriveau, dans Le Devoir, le pont sera “élégant et simple”, aux dires des architectes qui y ont travaillé.  Monsieur Jensen fut secondé dans le projet par la firme montréalaise Provencher Roy + Associés.  Je dois avouer que les images me satisfont; reste à voir ce que cela deviendra dans le concret.  Après tout, des “projets qui n’ont pas respecté le concept original”, la grande région de Montréal en a vu quelques-uns! À commencer par l’aéroport de Mirabel; on a trafiqué non seulement le concept, mais les normes aéroportuaires, et les données essentielles au choix d’un site pour un aéroport ont changé tout au long du chantier.  Ensuite, pensons au Stade olympique, dont la construction évoluait parfois de façon dangereuse, c’est le moins que l’on puisse dire!

Au-delà de l’esthétique, par contre, qu’arrivera-t-il lors de travaux d’entretien?  Avec trois tabliers distincts, oubliez l’idée de déplacer des voies en changeant les murets de place, comme on peut le faire sur un pont à un seul tablier; il faudra soit fermer des voies sur tout le pont, ou fermer toute une chaussée!  De plus, avec l’espace disponible entre les chaussées, il y avait tout l’espace pour ajouter une quatrième, voire une cinquième voie de circulation pour le trafic automobile, ce qui aurait grandement aidé la circulation, en diminuant la durée des heures de pointe.

Mais bon, laissons la chance au coureur, et voyons voir les prochaines étapes.  D’ici environ un mois, nous devrions connaître les trois consortiums retenus pour l’appel de propositions, parmi les six qui ont répondu à l’appel de qualification.  On devrait pouvoir rouler sur nouveau pont quelque part en 2018.  Si tout va bien, évidemment!

Futur pont Champlain: Va-t-on en revenir, du péage?

Ce matin, Martin Croteau, de La Presse, publie un article à propos d’une étude, réalisée par la firme Steer Davies Gleave, pour le compte d’Infrastructures Canada, portant sur un éventuel péage à appliquer sur le futur pont Champlain, titrant que l’étude est gardée secrète.  Dans les faits, La Presse a obtenu copie du rapport de cette étude, mais la majorité des 214 pages de ce rapport, oh malheur, sont caviardées!  Ainsi, le journaliste ne peut pas s’y fier pour conclure au désastre anticipé par plusieurs suite à l’éventuelle application d’un péage sur la nouvelle structure à construire.

C’est que la grande majorité des intervenants ont conclu que devant l’obligation d’un péage, les automobilistes se lanceront à l’assaut des autres ponts de la rive-sud, afin d’éviter le péage.  Ce que tout ce beau monde refuse d’admettre, toutefois, c’est qu’une telle situation demeure somme toute temporaire, et ne dure au plus que quelques mois.  En effet, lors de l’avènement du péage, les utilisateurs voudront économiser les quelques dollars exigés (j’appréhende entre 2,50$ et 3,00$ le passage), et seront tentés d’aller prendre Victoria, ou Jacques-Cartier, afin de traverser le fleuve.  Puis ceux-ci se rendront bien compte qu’il coûte moins cher de dépenser quelques dollars pour passer sur le nouveau pont que de brûler entre 5 et 10 dollars d’essence supplémentaire dans un bouchon de circulation plus gros, et reviendront sur Champlain.

Je conviens que l’exemple du pont Olivier-Charbonneau, sur l’autoroute 25, n’est pas tout à fait comparable, puisqu’il s’agit d’un pont ajouté à l’offre existante à ce moment-là, mais on peut quand même constater que l’achalandage du nouveau pont ne cesse d’augmenter, au fur et à mesure que le temps passe.  Les usagers de la route se rendent compte qu’il coûte moins cher de payer un passage plus rapide que d’attendre dans le trafic, d’autant plus que le temps gagné compte aussi pour beaucoup.  Selon les chiffres de l’Atlas des transports, de site web du Ministère des transports du Québec (MTQ), entre 2010 et 2012, (le pont Olivier-Charbonneau fut ouvert en 2011), les ponts entre Montréal et Laval, comprenant Médéric-Martin (A-15), Viau (route 335), Papineau-Leblanc (A-19), Pie-IX (route 125) et Charles-de Gaulle (A-40, entre Montréal et Terrebonne) ont vu leur achalandage baisser de 1000 à 14,000 véhicules par jour, en moyenne selon le pont, au profit d’Olivier-Charbonneau.

Tout cela pour dire que même si l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité contre un péage sur le futur pont Champlain, le dernier mot reviendra au gouvernement fédéral, puisque c’est à lui, et à lui seul, qu’appartiendra la nouvelle infrastructure.  Autrement dit, il faudra bien en revenir!  Pour ma part, le fait de ne pas augmenter le nombre de voies sur le futur pont, mises à part les voies réservées au transport en commun, me désole beaucoup plus que la possibilité d’un péage.

Les canards de l’A-30: Le procès est ouvert

Le dimanche 27 juin 2010, une dame a arrêté sa voiture en pleine voie de gauche, sur l’autoroute 30, à la hauteur de Candiac, dans le but de chasser une famille de canards de la chaussée.  Deux motocyclistes, aveuglés par le soleil couchant, n’ont pas eu le temps de réagir lorsqu’ils ont vu la voiture arrêtée; la première moto, occupée par un homme, et sa fille de 16 ans, a embouti l’arrière de la voiture, tuant ses deux occupants.  Sur l’autre, la conjointe de l’homme, et mère de la jeune fille, a survécu à ses blessures.

Au palais de justice de Montréal, ce matin, s’ouvrait le procès de la conductrice de la voiture, Emma Czornobaj, accusée d’avoir causé un accident mortel en arrêtant sa voiture sur l’autoroute.  Cela nous est rapporté par Michael Nguyen, dans le Journal de Montréal.  Un premier témoin, une femme qui a évité de justesse une collision avec la voiture arrêtée, est venue raconter ce qu’elle a vécu.  Selon le témoignage de Martine Tessier, le soleil était aveuglant, à cette heure.  Quand la procureure de la Couronne, Me Annie-Claude Chassé, lui a demandé pourquoi elle a préféré s’arrêter à droite, plutôt qu’à gauche, après avoir évité l’accident, madame Tessier a répondu “Parce que je ne voulais pas me faire rentrer dedans”.

Vous voyez, madame Tessier comprenait le bon sens; on ne s’arrête pas sur une autoroute!  Et surtout pas pour une flopée de canards!

Le procès doit se poursuivre au cours des prochains jours.

MISE À JOUR – 9 juin 2014, à 15h30

Selon ce nouvel article de Michael Nguyen, qui relate le témoignage d’un reconstitutionniste d’accident de la Sûreté du Québec (SQ), Samuel Beaudet, il semble que la moto de la victime roulait entre 113 et 129 km/h avant l’impact, et entre 105 et 121 km/h au moment de celui-ci.  Pour être un utilisateur régulier des autoroutes québécoises, je dirais qu’il s’agit de vitesses courantes, quoique supérieures à la limite.  D’ailleurs, vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui ne dépassent jamais les 100 km/h, sur une autoroute?

Le témoin a aussi souligné que la collision était survenue au kilomètre 98,8 de l’autoroute 30¹, soit dans une ligne droite, mais qui suivait une courbe 600 mètres plus tôt.  Autre point précisé par le policier, le Code de la sécurité routière interdit à quiconque de stopper son véhicule sur une autoroute, à moins d’une nécessité.  Le cas échéant, les feux de détresse doivent être enclenchés, et le véhicule doit être visible à plus de 150 mètres.  Difficile à faire quand les usagers de la route ont le soleil en pleine face!

Le procès, devant juge et jury, se poursuit dans les jours à venir.

¹ Cette section de l’A-30 est désormais l’autoroute 930, et ce depuis l’ouverture du tronçon Jean-Leman de l’A-30, à l’automne de 2011.

MISE À JOUR – 12 juin 2014, à 11h45

Témoignage d’Emma Czornobaj, au Palais de justice de Montréal, en lien avec son procès.  En lisant l’article de Baptiste Zapirain, dans le Journal de Montréal, il est clair que le geste de l’accusée fut irresponsable, et dicté par une grande naïveté.  Il semble bien que tout cela fut une simple erreur de jeunesse; elle voulait ajouter 8 canards aux deux chiens et deux chats qu’elle possédait déjà!  Bref, une petite fille au coeur grand comme ça, qui voulait sauver des animaux!  Mais son geste a coûté deux vies humaines!

MISE À JOUR – 12 juin 2014, à 14h45

Les plaidoiries sont terminées, dans le procès d’Emma Czornobaj, accusée de conduite dangereuse, et de négligence criminelle ayant causé la mort d’André Roy, 50 ans, et de sa fille Jessie, 16 ans.  L’article de Christiane Desjardins, dans La Presse, semble démontrer que la procureure de la Couronne, Me Anne-Claude Chassé, est convaincue de la culpabilité de madame Czornobaj; elle va même jusqu’à dire qu’il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un geste délibéré.  Je n’irais pas jusque là, mais j’avancerai volontiers qu’il s’agit d’un geste irresponsable, qui mérite un verdict de culpabilité.

La juge Éliane Perreault adressera ses directives au jury lundi prochain, après quoi il y aura délibération.

Un tunnel Québec-Lévis? À défaut d’un pont,…

La Chambre de commerce de Lévis lance une campagne d’appui à un troisième lien entre Québec et Lévis, idéalement un tunnel. Elle réclame dans un premier temps une étude de faisabilité complète, convaincue qu’il en coûterait moins cher que la première et dernière estimation de 750 millions $. Les partis politiques provinciaux sont invités à se mouiller.

C’est en ces termes que la journaliste Annie Morin, du quotidien Le Soleil, de la vieille capitale, entame son article, publié hier après-midi sur le site web du journal, et qui paraîtra probablement ce matin dans la version papier.

L’idée d’un tunnel peut s’avérer intéressante, mais comporte aussi des désavantages.  Entre autres, les camions transportant des matières dangereuses ne pourront pas l’emprunter; ceux-ci devront se farcir le détour par le pont Pierre-Laporte.  On me dira que c’est ce qu’ils font présentement, ce qui est tout à fait vrai.  Mais je suis de ceux qui croient que si l’on investit des centaines de millions, voire quelques milliards, pour établir une troisième traversée routière du fleuve Saint-Laurent, il serait préférable que tous les utilisateurs de la route puissent en profiter.  Actuellement, en cas de fermeture complète du pont Pierre-Laporte, les camions-remorques quittant la raffinerie Jean-Gaulin devraient faire un détour par Trois-Rivières, puisque le pont de Québec ne peut pas les supporter.  Un tunnel, devant une telle situation, ne serait d’aucun secours.

Ensuite, contrairement à ce qu’avance le directeur général de la Chambre, Jérôme Gaudreau, un accès à l’île d’Orléans deviendrait pratiquement impossible, compte tenu de la profondeur du fleuve, par rapport à l’altitude de l’île.  Rappelons que l’île d’Orléans est un gros rocher, sis au milieu du fleuve, et qu’en quittant l’actuel pont de l’île, il faut grimper une pente – pas pour rien que la route s’appelle la « Côte du Pont » – afin d’atteindre le sommet de ce rocher, et emprunter le réseau routier local.  Imaginez alors l’échangeur sous-marin qu’il faudrait construire, et la route de desserte qui s’allongerait sur des kilomètres, afin de conserver une pente raisonnable, pour finalement s’arrimer à la route 368.

Finalement, je ne suis pas du tout convaincu qu’un tunnel soit plus économique qu’un pont; de toutes les études de faisabilité que j’ai lues, dont entre autres une sur le remplacement du pont Champlain, à Montréal, et une autre sur un éventuel lien entre l’île de Terre-Neuve et le Labrador, sur une distance beaucoup plus longue, le coût d’un tunnel a toujours été plus élevé que celui d’un pont.  J’ai aussi beaucoup de difficulté à avaler que le coût estimé à 750 millions$, dans une étude réalisée par la firme Tecsult, et datant de 2001, pourrait être ramené à 500 millions$ près de 15 ans plus tard!  Je ne sais pas de qui le président de la Chambre de commerce de Lévis, Jérôme Jolicoeur, a obtenu ces chiffres, mais je ne lui confierai sûrement pas mon rapport d’impôt!  Il faut rappeler qu’il y a entre 2 et 2,5 kilomètres à franchir, et ce de part et d’autre de l’île d’Orléans, ce qui va donner environ 5 kilomètres en longueur totale.  Autre point; dans le passé, on s’est rendu compte que le coût d’un projet d’infrastructure doublait aux 5 ans.  Donc, en prenant tout en considération, j’entrevois des coûts d’au moins 3 milliards$!  Et ce prix ne comprend pas d’accès à l’île!

L’idée d’un pont, que j’avais avancée ici-même, il y a de cela quelques temps déjà, serait à privilégier, à mes yeux.  Un tel ouvrage pourrait être construit en deux temps; d’abord, la partie entre Québec et l’île sur laquelle on pourrait aménager, en plus des voies de circulation et des voies réservées (je propose trois voies de circulation, plus une voie réservée pour les bus et/ou les trains par direction, pour un total de huit), une passerelle permettant le passage des piétons, des cyclistes, et pourquoi pas des véhicules hors-route (motoneiges, quads), en saison, pourrait être construite assez rapidement, et ce dans le but de remplacer le vieux pont de l’Île, qui est déjà condamné à moyen terme.  Un pont à poutres, tout ce qu’il y a de plus simple, avec une ou deux travées plus élevées pour permettre le passage des bateaux de plaisance, ferait l’affaire.  Le tout pourrait se faire pendant l’élaboration du grand pont reliant l’île d’Orléans à Lévis, un pont suffisamment élevé pour permettre le passage des grands bateaux actuels de la marine marchande, et pendant que nous y sommes, de la plupart des grands voiliers, si la chose s’avère possible.  En fait, la hauteur libre, sous ce pont, devrait être de quelques mètres de plus que celle des lignes à haute tension raccordant l’île d’Orléans à la rive-sud, entre la rue de Vitré et le village de Beaumont.

Bref, la Chambre de commerce de Lévis voit aujourd’hui, comme moi il y a déjà cinq ans et demi, qu’une nouvelle traversée du fleuve Saint-Laurent, entre Québec et Lévis, sera nécessaire tôt ou tard, et il vaudra mieux plus tôt que tard!  Par contre, afin d’économiser les coûts d’un pont spécifique pour l’île d’Orléans, il faudrait jumeler les deux projets pour en faire un grand projet structurant pour tous les citoyens, qu’ils soient de Québec, de Lévis, ou de l’île d’Orléans.

Au-delà de l’indignation,… il y a l’action!

Bon, je suis convaincu que vous, comme moi d’ailleurs, êtes indignés de ce que vous entendez à la commission Charbonneau, et particulièrement dans l’épisode des syndicats, et de la relation de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) avec certains membres du gouvernement actuel.

À ce sujet, l’animateur de radio et auteur Éric Duhaime a publié une lettre ouverte sur le site web de La Presse, ce matin, lettre intitulée “Au-delà de l’indignation”.  Il y relate ses états d’âme au sujet de la situation actuelle, de la commission Charbonneau, des liens entre le monde interlope et les grands syndicats.  Il conclut en disant “C’est bien beau et légitime d’être dégoûté par les témoignages de Jean Lavallée ou de Michel Arsenault devant la juge France Charbonneau. Mais il faudra un jour qu’un élu brise la loi du silence et ait le courage de proposer une solution durable au problème endémique de la corruption et de la collusion dans l’industrie de la construction. Sinon, l’actuelle commission d’enquête n’aura été qu’un vaste subterfuge.”  Je respecte Éric Duhaime, et j’ai bien aimé sa lettre ouverte.  Mais il faut aller au-delà de cela.  J’ai soumis à mon tour une lettre ouverte à La Presse, dans le but qu’elle soit publiée sur le site web du quotidien, à défaut de l’être dans ses pages papier.  Juste au cas où l’équipe éditoriale déciderait de ne pas la publier du tout, en voici le texte intégral.

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Au-delà de l’indignation,… il y a l’action!

J’ai du respect pour Éric Duhaime, auteur et animateur de radio, et j’ai bien aimé son texte, intitulé « Au-delà de l’indignation », publié en ces pages. Mais pour aller au-delà de l’indignation, quand on constate que les partis actuels ne font rien, il faut avancer une autre solution politique.

C’est vrai que les chefs des partis actuellement représentés à l’Assemblée nationale sont très timides à avancer des solutions pour régler le problème qui mine la productivité sur les chantiers de construction, et qui fait que les travailleurs sont pratiquement les otages des centrales syndicales. C’est vrai aussi que quarante ans après la commission Cliche, les noms ont changé, mais le système est resté, comme le dit monsieur Duhaime au sujet des rackets entre le crime organisé et les syndicats. Mais une chose est claire; pour changer les lois, il faut d’abord se faire élire à l’Assemblée nationale. Et comme les partis actuels ne sont pas très chauds à faire des changements, il faudra donc créer un autre parti.

À l’été de 2010, une demi-douzaine de militants de droite, dont Éric Duhaime, ont fondé le Réseau Liberté Québec (RLQ), dont l’un des buts était de réseauter les tenants de la droite économique au Québec, et de faire connaître au grand public les idées dites de droite. Nous savons tous que le fait de se dire de droite, ici, relève pratiquement de la maladie honteuse, tant les élites du Québec ont détruit tout l’héritage tiré des années de Maurice Duplessis, époque que l’on n’a pas hésité de qualifier de « Grande noirceur » (comme si l’époque précédente des libéraux Taschereau et Godbout fut d’une grande clarté!), parce qu’il pratiquait le « patronage », comme on disait à l’époque. Loin de moi l’idée de dire que Duplessis était parfait, mais force est de constater que les dirigeants que le Québec a eu depuis la mort de Duplessis, tous partis confondus, sont également très loin de la perfection. La dette qu’ils ont laissé à la province en représente une preuve éloquente.

Donc, nos militants de droite se sont réseautés, et se sont réunis, entre autres, à quatre reprises, lors de meetings à Québec (octobre 2010), Montréal (avril 2011), Lévis (mars 2012), et Trois-Rivières (mars 2013). Nous réservent-ils un autre « rendez-vous » en mars 2014, que nous n’en savons rien pour l’instant; leur site web fait encore la promotion de celui de Trois-Rivières! Mais en bout de ligne, tout ce réseautage, et toutes ces rencontres, se sont soldées par quoi? Quelle fut la suggestion du RLQ lors des dernières élections? Quel parti le RLQ voyait-il alors, et voit-il aujourd’hui, comme le meilleur porteur de ses idées? « Mott, la tombe », comme on disait dans Séraphin, autrefois! Ou comme on dit aujourd’hui, « Zéro, pis une barre »!

Cet exercice, qu’est le RLQ, a-t-il servi à autre chose qu’à échanger entre amis, à prendre une bière ensemble, et à refaire le monde? Pas pour l’instant! Si Éric Duhaime veut vraiment que les choses changent, au Québec, il doit nous montrer le chemin, il doit nous dire quel est le parti qui changera les choses. Quitte à le fonder lui-même!

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Le dernier communiqué de presse, sur la liste des communiqués du site du RLQ, date du 14 février 2013.  Est-ce à croire que le RLQ est mort de sa belle mort, ou encore est-il juste en hibernation?  Il reste que tant et aussi longtemps que les porte-parole de la droite économique se contenteront de quelques apparitions dans certains médias, toujours les mêmes, ils ne feront que prêcher à des convertis.  Il faut que le message traverse les frontières du “déjà vu”, et atterrisse aux heures de grand écoute.  Par quel moyen?  Je l’ignore totalement!  Mais il faudra, d’une façon ou d’une autre, que le cercle fermé de la droite s’ouvre beaucoup plus, et se montre au grand jour.