La route 6 – (2) Des Méchins à Sainte-Anne-des-Monts

Nous nous sommes quittés à l’intersection de la rue Principale et de la route Bellevue Ouest (route 132), à l’entrée des Méchins.  La route 6 se poursuit sur la rue Principale, que nous suivrons sur 500 mètres avant de croiser la rue du Quai, puis au bout de presque 600 mètres supplémentaires, une jonction en Y se dresse devant nous; à gauche, la rue de l’Anse, et à droite, la rue Principale.  Ma question; entre ces deux options, où passait la route 6 en 1950?  Personnellement, j’opte pour la rue Principale, quoique les deux rues se raccordent à la route Bellevue Est (route 132); la rue Principale le fait au bout de quelque 400 mètres.  Par contre, pour sortir des Méchins vers l’est, vous devrez prendre la rue Bernier, puisque la rue Principale est à sens unique vers l’ouest. Après un autre demi-kilomètre, soit de l’autre côté du pont de la rivière Les Méchins, on prendra la rue de la Mer, et on la suivra sur environ 1,3 kilomètres avant de revenir à la route Bellevue Est (route 132).  Nous roulerons sur 2,5 kilomètres pour atteindre le lieu-dit des Petits-Méchins, puis encore 2 kilomètres pour arriver à l’entrée de la région de la Gaspésie, plus précisément dans la MRC La Haute-Gaspésie.  5 kilomètres plus loin, après avoir contourné la baie des Capucins, nous arrivons à l’intersection de la route du Village, à gauche, que nous prendrons.  Sur les quelque 1,8 kilomètres de cette route, la route 6 suivra le littoral du fleuve Saint-Laurent en traversant ce qui a déjà été le village de Capucins, maintenant intégré à la municipalité de Cap-Chat.

Après 2,6 kilomètres, les vestiges d’un ancien alignement de la route 6 peuvent se voir, à tout le moins sur les images du logiciel Google Earth.  Il s’étirait sur quelque 600 mètres avant de se raccorder à la route 132 actuelle, maintenant appelée rue Notre-Dame Ouest, sur laquelle nous roulerons encore 7 kilomètres avant d’entrer dans le village de Cap-Chat proprement dit. En passant, plus ou moins à mi-chemin, sur la droite, parmi les éoliennes modernes, on verra un drôle de poteau, énorme, avec comme des pales, de chaque côté de celui-ci; il s’agit du projet Éole, et c’est la plus haute éolienne à axe vertical au monde. Construite dans les années 1980, et à l’arrêt depuis 1993, on peut accéder au site via le chemin du Cap. Le site a été ouvert du 15 juin au 15 septembre, en 2024, et on s’attend à ce qu’il soit ouvert à chaque été.

Alors que les maisons commencent à se rapprocher les unes des autres, c’est la rue Del Val qui indiquera le début du village de Cap-Chat. 250 mètres plus loin, la rue qui permet d’accéder au parc industriel s’appelle la rue Écoliers. Ensuite, les rues se succèdent sur environ 1,5 kilomètres puis, devant l’église, la route 132 actuelle se sépare de la rue Notre-Dame, question d’accéder au nouveau pont, qui enjambe la rivière Cap-Chat. La rue Notre-Dame, probablement la route 6, en 1950, se termine à la rue des Fonds, sur le site de l’ancien pont, démoli depuis la construction du nouveau. De l’autre côté du pont, la route 6 (route 132) devient la rue Notre-Dame Est, et sur 3 kilomètres, elle aura une vocation plutôt résidentielle, quoique quelques commerces ont aussi pignon-sur-rue, avant de tourner vers la droite, près de la pointe de Cap-Chat. À environ 1,8 kilomètres de la sortie de la courbe, la rue de la Pointe-au-Géomon, qui s’étend sur 1,1 kilomètres, semble être un ancien alignement de la route 6. De retour sur la route 132 actuelle, celle-ci porte le nom de boulevard Sainte-Anne Ouest, ce qui indique que l’on est désormais sur le territoire de la ville de Sainte-Anne-des-Monts. Puis au bout d’environ un kilomètre, la route 6 semble se séparer de la route 132 actuelle, mais cette fois, c’est la nouvelle route qui semble suivre le littoral du fleuve; tout porte à croire que la route 6 passait sur ce qui est aujourd’hui la rue Bellerive, et c’est probablement un ponceau, dans une courbe plus ou moins à l’aveugle, qui a poussé les autorités à faire passer la route 132 actuelle sur le bord de l’eau.

Une fois revenus sur le boulevard Sainte-Anne Ouest, on parcourt environ 1,3 kilomètres pour atteindre la 1ère Avenue Ouest, mais celle-ci ne semble pas être un ancien alignement de la route 6; il faut faire 800 mètres de plus pour trouver ce qui semble être un ancien lien entre le boulevard Sainte-Anne Ouest actuel et la 1ère Avenue Ouest, lien qui n’est plus en service de nos jours, et qui fut remplacé par une courte traverse de 60 mètres tout au plus. Nous prendrons donc cette traverse, puis tournerons à droite sur la 1ère Avenue Ouest, afin d’entrer dans la ville de Sainte-Anne-des-Monts.

La route 6 – (1) De Sainte-Flavie aux Méchins

Puisque la route 6 (route 132) constitue une boucle, qui fait le tour de la Gaspésie, nous allons commencer notre périple à sa jonction avec la route 10 (route 132), à Sainte-Flavie, et allons suivre la route dans le sens horaire.  Depuis l’intersection de la route Flavie-Drapeau, nous prendrons donc la route de la Mer, vers l’est.  La route 6 (route 132) longe le littoral du fleuve Saint-Laurent, et après moins d’un kilomètre, on a quitté le village de Sainte-Flavie.  À moins de 5 kilomètres de là, on délaisse un peu le littoral, question de laisser la place aux installations – et au quai en eaux profondes – de l’Institut Maurice-Lamontagne.  Les images de Google Maps montrent, depuis le ciel, que la courbe fut récemment adoucie.  On fera 2,5 kilomètres avant d’atteindre le chemin Perreault puis, environ 300 mètres plus loin, le pont Arthur-Bergeron, qui surplombe la rivière Mitis; nous entrons à Grand-Métis.

À quelque 800 mètres du pont, on voit l’intersection de la route du Domaine (route 234), qui conduit à Price, point culminant de cette municipalité de moins de 250 habitants.  Toutes les routes de ce secteur sont réalignées, mais c’est difficile à suivre, et surtout à savoir avec précision.  De là, la route 6 (route 132) se poursuit sur 3,8 kilomètres avant d’arriver à l’intersection d’un probable ancien alignement, le chemin de la Pointe-Leggatt, que nous allons prendre.  Ce chemin fait quelque 3,5 kilomètres le long du littoral, avant de se raccorder à nouveau à la route 132 actuelle.  Après 1,3 kilomètres, vous arrivez à la route Lighthouse, qui conduit à quelques vestiges d’anciens alignements de la route 6, et 600 mètres plus loin, vous aurez accès à un autre ancien alignement, le chemin Patton, que vous pouvez suivre sur plus ou moins 650 mètres.  Puis au bout d’environ 900 mètres sur la route 132 actuelle, un autre ancien alignement de la route 6, la rue Beach, entre dans le petit village de Métis-sur-Mer.  Après 250 mètres, on atteint la route McLaren, puis de là, on passe le long de quelques rues résidentielles, puis d’autres, ensuite, pendant 3,9 kilomètres; à l’angle de la rue Rousseau, la route 6 devient la rue Principale d’un ancien village appelé Les Boules.  Les rues se succèdent sur un kilomètre, jusqu’à la route Plourde, et de là, on fera encore 750 mètres avant de revenir à la route 132 actuelle.  Une bretelle longe la route 6 (route 132) sur 110 mètres, pour ceux qui roulent en direction ouest, et respecte aussi l’ancien alignement.

À quelque 1,3 kilomètres de la bretelle des Boules, on peut voir un ancien alignement de la route 6, la rue de la Mer, que l’on peut prendre moins de 300 mètres plus loin.  Cette rue longe le littoral sur 1,6 kilomètres avant d’atteindre la rue Saint-Jean-Baptiste, et le village de Baie-des-Sables, que l’on traversera en un peu plus d’un kilomètre, avant de se rattacher à nouveau à la route 132 actuelle, avec le truc de la bretelle qui respecte l’ancien alignement, sauf que la bretelle est un brin plus courte, cette fois.  On fait un kilomètre de plus, et on arrive à la route 297 (elle devait bien porter un autre nom en 1950, puisqu’elle ne portait pas de numéro, mais bon), qui conduit à Saint-Damase, et 6,8 kilomètres plus loin, on arrive au chemin de la Pointe-Bérubé, un ancien alignement de la route 6 qui s’allonge sur 650 mètres.  À un demi-kilomètre de là, un autre ancien alignement, le chemin de la Pointe-au-Naufrage, fait à peu près 900 mètres.  La route 6 (route 132) continue sur 4,3 kilomètres, puis prend à gauche sur l’avenue Ulric-Tessier; elle se détourne momentanément de la route 132 pour traverser la municipalité de Saint-Ulric.  Après 1,8 kilomètres, on atteint la route Joseph-Roy, qui deviendra la route Centrale, hors du village.  On mettra ensuite quelque 800 mètres pour sortir du village, toujours sur l’avenue Ulric-Tessier, et revenir sur la route 132.  On verra, au bout de 5,6 kilomètres, un ancien alignement de la route 6 que l’on peut prendre, la rue de Matane-sur-Mer.  On fera presque 400 mètres sur cet ancien alignement avant de tomber sur la rue proprement dite, parce que l’on a construit une intersection plus sécuritaire.  De ce point, nous roulerons sur 3,8 kilomètres, en parallèle avec l’avenue du Phare Ouest (route 132) – et non pas l’avenue du Far-West – pour rejoindre la rue du Port, et quelque 700 mètres pour atteindre la voie d’accès au traversier Matane – Baie-Comeau – la traversée Matane-Godbout n’existait pas encore, en 1950.  À droite, à l’intersection, la voie d’accès devient la rue du Parc-Industriel (route 195), et conduit vers Amqui, en passant par Saint-René-de-Goupil, devenu depuis Saint-René-de-Matane.  Depuis la rue du Parc-Industriel, nous ferons encore un kilomètre sur la rue de Matane-sur-Mer avant de se raccorder à la route 132.

Nous roulerons encore sur environ 1,9 kilomètres sur la route 6 (route 132) avant d’arriver à l’avenue Saint-Jérôme; là, ou probablement davantage sur le pont de la rivière Matane, le boulevard du Phare Ouest devient le boulevard du Phare Est, et nous ferons 3,5 kilomètres de plus avant de sortir du périmètre urbain, et que les maisons soient un peu plus clairsemées, puis encore un autre kilomètre et demi pour atteindre un ancien alignement de la route 6, le chemin Ernest-Forbes, une voie sans issue, mais nous pourrons prendre cet alignement 200 mètres plus loin; il s’agit du chemin de la Grève.  Après quelque 1,9 kilomètres, on croise le chemin de la Forge, point culminant de la Petite-Matane, chemin qui devient, au sud de la route 132, la route du Ruisseau-à-la-Loutre.  Après encore 1,9 kilomètres, le chemin se raccorde à la route 132 actuelle, alors qu’une bretelle de près de 200 mètres, en direction ouest, rappelle l’ancien alignement de la route 6, qui se poursuit sur 6,2 kilomètres avant de délaisser encore une fois la route 132 actuelle, et prendre le boulevard Perron.  Nous y roulerons un peu plus de 800 mètres afin de croiser la rue Saint-Joseph, qui correspond au coeur du village de Sainte-Félicité, puis encore un kilomètre pour revenir à la route 132.  À 250 mètres de l’intersection, nous avons un ancien alignement qui ne correspond pas à un village; il s’agit de la route du Moulin-Otis, qui fait quelque 330 mètres.  Puis la route 6 (route 132) se poursuit sur presque 3 kilomètres, alors que se pointe un autre ancien alignement, le chemin Saint-Louis, qui longe le littoral sur environ 700 mètres.  Par la suite, nous ferons 7,7 kilomètres pendant lesquels nous nous éloignerons quelque peu du littoral pour mieux y revenir, à la hauteur de la rue Monseigneur-Ross, que nous prendrons.  Après 700 mètres, nous sommes devant l’église de Grosses-Roches; de là, nous ferons 400 mètres de plus pour revenir se raccorder à la route 132.  Après 7,4 kilomètres, la route 6 (route 132) devient la route Bellevue Ouest; nous poursuivrons sur encore 7,4 kilomètres, puis nous prendrons la rue Principale d’un village qui s’appelle Les Méchins.

La route 3 – (3) De Châteauguay à Boucherville

La dernière fois, nous sommes arrivés sur le boulevard René-Lévesque, à Châteauguay, et sommes tournés à gauche sur la rue Principale.  Après 2,3 kilomètres, on arrive à un carrefour giratoire, et juste après, on traverse la rivière Châteauguay, via le pont Arthur-Laberge.  Dans les 100 premiers mètres, de l’autre côté du pont, il y a les intersections du boulevard Salaberry Sud; d’abord, à gauche, en direction ouest, avec un feu de circulation, puis plus loin, en faveur d’une bifurcation à droite, pour prendre ce même boulevard en direction est.  Mais nous resterons sur la route 3, et qui, depuis le pont, se nomme boulevard d’Anjou, une artère commerciale longue de 2,3 kilomètres, et qui s’étend jusqu’à la route 4 (route 132/138) aussi appelé boulevard St-Jean-Baptiste, sur lequel nous tournerons à gauche; nous nous retrouvons donc en multiplex avec la route 4, pour la suite.

Au bout d’un kilomètre virgule deux, soit à la hauteur du boulevard Saint-Francis, nous entrons dans la réserve de la Première nation de Kahnawake, qui était appelée tout simplement la réserve indienne de Caughnawaga, en 1950.  On roule sur 3,4 kilomètres avant de prendre une courbe vers la droite, où se trouve, environ 400 mètres plus loin, l’intersection de la Blind Lady’s Hill Road, vers la gauche, route que nous allons prendre.  À partir d’ici, par contre, il faudra être très respectueux, parce que les autochtones aiment bien avoir la paix.  Après un kilomètre, à l’intersection de la rue Kirby, la route 3 devient la Church Road, sur environ 700 mètres, après quoi nous garderons la droite, devant une pointe, pour poursuivre notre chemin sur la Old Malone Highway, la Church se poursuivant à gauche.

Depuis cet endroit, on parcourt 1,5 kilomètre avant d’atteindre l’intersection du Veterans Boulevard; on bifurque à gauche pour passer dans un petit tunnel, sous la voie ferrée, après lequel on garde la droite pour continuer sur la Old Malone Highway.  On passera alors sous les bretelles du pont Honoré-Mercier, sur lequel se poursuit la route 4 (route 138), sauf que les accès de l’époque n’existent plus; le pont ayant été surélevé, lors de la construction de la voie maritime du fleuve Saint-Laurent, tout a été réaménagé, et les vieux accès furent détruits.  Les bretelles de 1950 se situent à peu près à 150 mètres de la sortie du petit tunnel; disons que c’est là que le multiplex se termine, et poursuivons sur la Old Malone Highway.  Un kilomètre plus loin, c’est l’endroit où la route 3 se poursuivait de l’autre côté de la voie maritime; nous ferons donc 350 mètres de plus sur l’actuelle Old Malone Highway pour prendre la route 9C (route 132), en tournant à gauche.  L’ancienne Old Malone Highway, puis sa suite, hors du territoire de Kahnawake, qui se trouvent de l’autre côté du canal de la voie maritime, sont visitables à pied ou à vélo, via le Récré-O-Parc de Sainte-Catherine, accessible depuis le boulevard Marie-Victorin, où nous passerons, un peu plus loin.

Après avoir roulé pendant 3,1 kilomètres, sur la route 9C (route 132), nous quittons le territoire de la Première nation de Kahnawake, pour entrer sur celui de la ville de Sainte-Catherine, puis, à 300 mètres de là, on arrive à l’intersection de l’autoroute 730 actuelle, ancien tronçon de l’autoroute 30.  C’est que selon les plans originaux, l’A-30 devait suivre le tracé de la route 9C (route 132), mais de multiples changements ont eu lieu.  Concentrons-nous plutôt sur le retour vers la route 3.  Depuis l’intersection, nous allons parcourir un kilomètre, puis tourner à gauche sur la 1ère Avenue.  Nous passerons dans un parc industriel sur 650 mètres, puis tournerons à droite sur le boulevard Saint-Laurent.  De là, nous roulerons un peu plus de 400 mètres, puis le paysage passera d’un parc industriel à un secteur résidentiel.  Après 450 mètres de plus, nous tournerons à gauche sur la rue Centrale.  Après 650 mètres, la rue Centrale devient le boulevard Marie-Victorin, et longe un beau petit canal, à gauche.  350 mètres plus loin, à la hauteur de la rue du Canal, c’est l’endroit où la route 3 retrouve la terre ferme, après avoir été coupée par la voie maritime, et à 50 mètres de là, c’est l’accès au Récré-O-Parc, officiellement appelé promenade du Pont-Levant.

La route 3 se continue donc sur le boulevard Marie-Victorin, sur une distance de près de 2,6 kilomètres; à cet endroit, nous traversons la rivière de la Tortue, passant ainsi de Sainte-Catherine à Candiac.  800 mètres plus loin, nous voyons une intersection; à droite, c’est le chemin Saint-François-Xavier, et devant, c’est l’avenue d’Iberville.  Nous tournerons à gauche, sur la route 3, qui demeure le boulevard Marie-Victorin.  Au bout de 1,35 kilomètre, nous sortons de Candiac pour entrer à La Prairie, puis à 650 mètres de là, le boulevard Marie-Victorin est raccordé à la rue Salaberry; de ce point, la route 3 (route 132/autoroute 15) devient malheureusement une voie rapide, soit l’autoroute René-Lévesque.  Nous passerons donc sous le viaduc, et tournerons à gauche, pour la suivre.  À 1 kilomètre de là, la sortie vers la rue Saint-Henri, qui remplace l’ancienne intersection du chemin de Saint-Jean, nous mènera vers la route 9A (route 104), qui relie Saint-Jean-sur-Richelieu.  Après 2,9 kilomètres, on traverse la rivière Saint-Jacques, ce qui nous fait passer de La Prairie à Brossard, puis tout de suite après, le boulevard Marie-Victorin emprunte les voies de service, toujours dans l’emprise de la route 3 (route 132/autoroute 15).  Après environ 3,9 kilomètres, nous passons sous le pont Champlain (autoroutes 10, 15, et 20 ouest), puis 600 mètres plus loin, la route 3 quitte la voie rapide (route 132/autoroute 20), à la fin du collecteur sud, pour arriver, après quelque 700 mètres, au point de passage de Brossard à Saint-Lambert, où le boulevard Marie-Victorin devient la rue Riverside, puis, 150 mètres plus loin, à l’intersection de la route 7 (boulevard Simard).

La route 3 suit ainsi la rue Riverside sur 900 mètres, depuis l’intersection de la route 7, puis reviendra longer l’autoroute René-Lévesque (route 132/autoroute 20), passant sous le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (route 112, pont Victoria) à 1,1 kilomètre, avant de s’en distancer à nouveau, à la hauteur de l’avenue Notre-Dame, 1,2 kilomètre plus loin.  La route 3 longera alors, sur sa gauche, un immense parc, sur 1,4 kilomètre, après quoi nous entrerons dans la ville de Longieuil, à la hauteur du chemin Tiffin.  À partir de là, la rue Riverside devient la rue Saint-Charles ouest.  À moins de 600 mètres de là, nous traversons un quartier qui s’est autrefois appelé Montréal-Sud, passant sous le pont Jacques-Cartier (route 134), puis, 750 mètres plus loin, au-dessus du boulevard Taschereau, puis à 300 mètres de là, arrivant à l’intersection de la rue Joliette, porte d’entrée du vieux Longueuil.  Dans ce secteur, où la limite de vitesse descend par endroits à 30 km/h, nous croiserons la route 1 (chemin de Chambly) à environ 1,3 kilomètre de la rue Joliette; la rue Saint-Charles Ouest devient alors la rue Saint-Charles Est.  À 800 mètres de là, à la hauteur de la rue d’Auvergne, la rue Saint-Charles Est devient une route à chaussées séparées, passe sous le viaduc du boulevard Roland-Therrien puis, au niveau de la rue Geoffrion, redevient le boulevard Marie-Victorin, et tout cela sur une distance de 650 mètres, après quoi la route 3 suit à nouveau l’Autoroute René-Lévesque (route 132/autoroute 20) sur une distance de 3,4 kilomètres, avant de contourner l’échangeur vers le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine (route 132/autoroutes 20 et 25), faisant ainsi un détour de 1,3 kilomètre, et revenir longer la voie rapide (route 132) sur encore 1,5 kilomètre, ce faisant en traversant de Longueuil à Boucherville.  Ensuite, la route 3 passe au-dessus de la voie rapide (route 132), puis retourne à son emplacement d’origine, suivant le littoral du fleuve.

La route 3 – (2) De Beauharnois à Châteauguay

La dernière fois, nous étions à l’entrée de l’ancienne ville de Melocheville (qui s’appelait Lac-Saint-Louis avant 1955), désormais un quartier de Beauharnois.  Il faut savoir qu’en 1950, l’actuel canal de Beauharnois était déjà construit. Dès l’intersection de la 1ère Avenue, les maisons sur la gauche, le long de la route 3 (route 132), ou devrait-on dire du boulevard de Melocheville (depuis l’automne de 2013; autrefois le boulevard Edgar-Hébert), s’éloignent de la route.  C’est qu’à un peu plus de 200 mètres de là, on rejoint la 4e Avenue, à gauche, et tout juste derrière le restaurant, on retrouve l’étroite rue Émond, qui semble une ancienne emprise de la route 3.  Difficile à dire si c’est avant ou après 1950, par contre.  Après 260 mètres d’une rue presque droite, on arrive à la 8e Avenue, et la route marque une courbe prononcée vers la droite.  Après la courbe, on fait encore environ 250 mètres, puis on tourne à droite, pour revenir au boulevard de Melocheville (route 132) dans une intersection à angle droit.  L’ancienne emprise elle-même, à cet endroit, laisse place à un petit parc.

De retour sur le boulevard de Melocheville, on parcourt 900 mètres avant de prendre à gauche sur la rue Principale.  La pointe originale fut modifiée, afin de tenter de faire une intersection à angle droit, effet plus ou moins réussi, mais surtout pour la faire coïncider avec la 16e Avenue, à droite.  Encore là, avant ou après 1950?  Mystère et boule de gomme!  Quoi qu’il en soit, nous prendrons la rue Principale.  La première intersection, soit la 18e Avenue, est à moins de 400 mètres, et comme la rue Principale suit plus ou moins le littoral du lac Saint-Louis, les rues sont toutes à droite.  Face à la 19e Avenue, la vue est imprenable sur une partie du lac, sur le barrage qui fait partie du complexe de Beauharnois, et sur un panneau d’Hydro-Québec, qui avertit de ne pas s’aventurer sur “le lit de la rivière asséché”.  Donc, soit que les panneaux sont tous fabriqués en fonction de rivières, soit qu’il y a un lit de rivière au fond du lac.  Continuons notre route.

Face à la 21e Avenue, on voit la barrière qui bloque l’accès au barrage.  Puis, à quelque 160 mètres de là, la première des deux seules rues à gauche, le long de la rue Principale, la rue d’Youville, suivie de la rue Oscar-Murphy, 100 mètres plus loin.  À 350 mètres, on voit la rue Charlebois, à droite, puis on entre dans une courbe.  Au bout de celle-ci, la rue Bourcier, à gauche, continue de suivre le littoral, alors que juste à côté, encore à gauche, une bretelle à sens unique arrive de la rue Principale.  Si l’on continue tout droit, on se retrouve sur la rue Alfred-Haineault.  On tourne donc à gauche, à une cinquantaine de mètres après la bretelle, pour revenir sur la rue Principale.  Cela semble un aménagement très récent, et le tout a un air pour le moins bizarre.  On fait environ 80 mètres pour arriver à l’autre bout de la bretelle, puis encore près de 600 mètres avant d’arriver à une autre intersection; à droite, à moins de 100 mètres, un espèce d’échangeur à niveau qui nous ramène au boulevard de Melocheville (route 132), et à gauche, encore la rue Principale, mais sur environ 260 mètres, après quoi on se heurte à la barrière du site des écluses de Beauharnois.  Par contre, selon les images aériennes, si on trace une ligne droite dans l’axe de la rue Principale, on tombe directement sur les ponts, devant la centrale hydro-électrique de Beauharnois.  Nous prendrons donc à droite, pour rejoindre le boulevard de Melocheville (route 132), et traverser le tunnel de Melocheville, qui passe sous le canal de la voie maritime, là où passent les bateaux de la marine marchande.

À la sortie du tunnel, on se retrouve sur les ponts dont il fut question plus tôt, qui sont au nombre de trois.  Le troisième est un pont suspendu, à la sortie duquel le boulevard de Melocheville devient la rue Saint-Laurent.  Aussi, à gauche, à même le gazon, un authentique drapeau du Québec fut aménagé; le voir du sol n’est pas si évident, mais on du haut des airs, il devient très clair.  À environ 400 mètres de la sortie du dernier pont, on voit la nouvelle route 236, à droite, qui conduit à l’autoroute 30, puis à Saint-Étienne-de-Beauharnois, et Saint-Louis-de-Gonzague.  À 400 mètres de là, la rue de l’Industrie, et 700 mètres plus loin, la rue des Haut-Fournaux, deux rues qui desservent le parc industriel lourd de la ville.  Encore 300 mètres, et on traverse le pont de la rivière Saint-Louis, qui nous conduit au centre-ville de Beauharnois.  Dès la sortie du pont, on tourne à droite, sur le chemin Saint-Louis (ancienne route 236), car la rue Saint-Laurent est à sens unique vers l’ouest.  On remonte donc sur moins de 150 mètres, et on tourne à gauche, sur la rue Ellice, aussi à sens unique, mais vers l’est.  La route 3 traversera ainsi tout le centre-ville de Beauharnois, avec, à 650 mètres, la route 36 (route 205), aussi appelé chemin de la Beauce, qui mène à Sainte-Martine, et à Napierville.  Après 350 mètres, la rue Ellice rejoint le boulevard de Maple Grove (celui-ci devient la rue St-Laurent à l’intersection de la rue de la Kilgour, dans l’autre sens), du nom d’une autre ancienne municipalité qui fut fusionnée à Beauharnois en 2001.

Après 1,5 kilomètre, une autre pointe, encore à gauche, mène vers une ancienne emprise de la route 3, à savoir la rue François-Branchaud.  Après 1,6 kilomètre, on croise la rue Théoret, qui marque l’entrée sur le territoire de la ville de Léry.  La route 3 devient alors le chemin du Lac-Saint-Louis, d’autant plus que la route suit de plus ou moins près le littoral du lac.  On roulera sur 2,7 kilomètres avant d’arriver à la rue de l’Hôtel-de-Ville, puis après 2,2 kilomètres de plus, on tourne à droite, sur la rue Asselin.  À 100 mètres de l’intersection, on atteint le boulevard de Léry (route 132 ouest), puis 50 mètres plus loin, on traverse la voie ferrée de la CSX.  Nous sommes sur le boulevard René-Lévesque.  À 500 mètres de là, alors que le boulevard se sépare en deux chaussées séparées, on peut voir, à gauche, l’ouverture, entre les arbres, de l’ancienne emprise de la route 3. Nous devrons toutefois continuer jusqu’à l’intersection,  et tourner à gauche, sur la rue Principale.  Nous sommes entrés à Châteauguay.

A-40, à Maskinongé: La nouvelle aire de services ne devait pas être ouverte le 1er septembre?

C’est Sylvain Lacroix, un commentateur régulier du Blogue de Richard3, qui me faisait remarquer, liens vers un quotidien local à l’appui, que l’aire de services de Maskinongé, sur l’A-40, entre les sorties 160 et 166, n’était pas encore commencée, alors que selon le calendrier de réalisation du MTQ, elle devait entrer en service le 1er septembre dernier.  J’ai profité d’une journée de congé imprévue pour aller y jeter un oeil.

003aj 006aj

Je me suis stationné à l’autre halte routière, toujours en opération, en direction ouest, et qui restera inchangée, pour l’instant.  J’y ai vu une installation pour le moins bizarre, dans le sens qu’elle ne profite d’aucune protection (lire: glissière de sécurité) contre les sorties de route, et que sa capacité portante n’est que d’une demi-tonne.  Quand on sait qu’une bagnole comme la mienne pèse déjà 900 kilos, la moindre perte de contrôle risque de sérieusement endommager ces installations.  D’ailleurs, parlant d’installations, le petit pylône, que l’on voit sur la première photo, supporte une station météoroutière, construite au coût de 150,000$, avec l’aide du gouvernement fédéral.

012aj

Entre les deux chaussées de l’autoroute, les installations d’épuration des eaux usées, qui servent aux deux haltes routières, sont également modifiées, afin de supporter la demande supplémentaire, générée par la nouvelle aire de services, qui remplacera la halte en direction est.

009aj

Si vous osez descendre dans ce trou d’homme, vous savez ce que vous risquez, maintenant.  Tenez-vous le pour dit.

015aj 018aj

Voici une vue générale de l’endroit où devait se trouver la nouvelle aire de services Baie-de-Maskinongé, et qui devait être ouverte depuis trois semaines, au moment de ma visite.  Les anciens bâtiments de la halte routière, soit le bloc sanitaire et le bureau d’informations touristiques, ne sont pas encore démolis.  L’espèce de truc gris, que l’on voit sur les photos, près de la machinerie lourde, est une pompe, qui sert à assécher…

021aj

…ce trou, dans lequel une armature a été assemblée, et attend d’être bétonnée.  Par la forme, je présume qu’il s’agit d’un réservoir, à être relié au système d’égout, semblable à celui qui ne porte qu’une demi-tonne, de l’autre côté.  Il est situé sensiblement au même endroit, soit entre la chaussée et la voie d’accès à la halte routière,…

024aj

…qui est également retravaillée, afin d’accueillir la nouvelle aire de services.  Sur le site web du MTQ, un dossier, en format PDF, nous montre les fiches des 7 nouvelles aires de services à être aménagées en partenariat public-privé (PPP).  En fait, deux sont déjà existantes, et seront prises en charge par le partenaire privé, alors que les cinq autres sont à construire, dont celle de Maskinongé, qui devrait comprendre deux restaurants, un dépanneur, et un bureau d’informations touristiques.  La fiche de Maskinongé est la sixième, dans le dossier du MTQ.

027aj 030aj

Voici le bâtiment qui renfermait le bureau d’information touristique, dont le revêtement extérieur montre un état de décrépitude avancé, alors que le plancher, à l’intérieur, est littéralement jonché de mouches mortes.

033aj

L’autre bâtiment, qui abritait le bloc sanitaire, semble moins délabré que l’autre, mais c’est seulement parce que le revêtement avait déjà été remplacé par un parement en plastique.  Les deux bâtiments seront rasés au sol, afin de faire place au nouveau bâtiment multifonctionnel.

036aj 045aj

Le terrain, situé tout juste derrière les deux bâtiments, avait été aménagé, à l’époque, avec des bases de béton, auxquelles furent fixées des tables à pique-nique, alors que des arbres, de différentes essences, furent aussi plantés sur le site.  Mais pour l’heure, vue de devant comme de derrière, le tout est dans un état d’abandon total.

039aj 042aj

Si un tel aménagement avait été planifié ces années-ci, et non pas dans les années 1970, lors de la construction de la seconde chaussée de l’A-40, ce remblai, à même la baie de Maskinongé, n’aurait probablement jamais existé.  C’est que la baie de Maskinongé est une zone écologique sensible, qui fait partie de la plaine de débordement du lac Saint-Pierre.  Au printemps, lors de la crue des eaux, la baie prend parfois les airs d’un grand lac, si la crue est forte, et sert de site de frai aux poissons locaux, comme les perchaudes, brochets, dorés et barbottes, alors que le reste de l’année, elle devient un énorme marécage, qui sert de refuge à de très nombreuses espèces d’oiseaux, dont des migrateurs, comme la plupart des espèces de canards.

048aj 051aj

Autre ajout, sur le site; une nouvelle ligne électrique à haute tension fut aménagée, de façon à apporter tout le jus nécessaire, puisqu’il faudra alimenter beaucoup plus, avec la nouvelle aire de services.  Sur la photo de droite, on voit certaines installations électriques souterraines, nécessaires parce que les deux restaurants seront dotés d’un service au volant distinct pour chacun d’eux, entre autres.

057aj 054aj

J’ai pris cette photo, celle de gauche, parce qu’il me semblait bizarre de voir l’affiche qui identifie le lac Saint-Pierre comme étant un site Ramsar, alors que l’on y voit une sortie de ponceau, fraîchement installée.  Est-ce un égout pluvial, ou est-ce le trop-plein d’un réservoir quelconque?  En passant, le lac Saint-Pierre est un site reconnu par la Convention de Ramsar depuis le 27 mai 1998, et le territoire répertorié est d’une superficie de 11,952 hectares.  Le nom Ramsar est celui de la ville de Ramsar, en Iran, où fut adopté le traité, en 1971, traité qui fut négocié tout au long des années 1960, et qui est entré en vigueur en 1975.  Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur la Convention de Ramsar, ainsi que la liste des plus de 1850 sites protégés à travers les cinq continents, en consultant le site web de la Convention de Ramsar.

060aj

Les travaux actuels, qui sont préparatoires à ceux du projet comme tel, sont exécutés par la firme Maskimo Construction Inc., une entreprise sise en Mauricie.

Les liens que Sylvain Lacroix a mis, dans l’un de ses commentaires, mentionnaient que l’aménagement de l’aire de services de Maskinongé avait été retardé principalement pour une histoire de permis, et de schéma d’aménagement.  Bref, de paperasse.  Ce premier article, publié dans le Nouvelliste du 24 avril dernier, faisait état des différentes réglementations de la MRC de Maskinongé, et celles de la municipalité de Maskinongé, et plus particulièrement le plan de gestion du littoral du lac Saint-Pierre, qui fut adopté par la MRC, mais pas par la municipalité, pour cause de discrimination pour les résidents de la zone inondable.  Selon le maire de Maskinongé, Michel Clément, les règlements découlant de ce plan sont discriminatoires pour les quelque 140 contribuables, dont la propriété est sise en zone inondable, puisqu’ils n’auraient pas le droit à certains aménagements, malgré leurs droits acquis, alors qu’ils paient les mêmes taxes municipales que les autres.  Le second article, publié dans l’édition du 16 septembre 2009 du même quotidien, parle du sérieux retard dans la livraison de l’aire de services, alors que le porte-parole du MTQ, Paul-Jean Charest, explique les différentes raisons de ce délai, qui ne devrait pas compromettre la réalisation du projet de 4,9 millions$, piloté par le partenaire privé Immostar.

Tout cela pour dire que parfois, quelques bouts de papier en retard peuvent causer bien des problèmes.