Rapports de Loto-Québec: Bill Clennett cherche quoi, au juste?

Selon ce que rapporte Mélanie Tremblay, du site Canoë, l’activiste Bill Clennett, de l’Association pour la défense des droits sociaux de Gatineau (vous vous souvenez, celui qui a perdu une dent lors d’un duel contre Jean Chrétien, sur la colline parlementaire, à Ottawa), prétend qu’il y a anguille sous roche dans le fait que Loto-Québec ait dévoilé, hier après-midi, 170 rapports sur des incidents survenus aux casinos du Lac-Leamy et de Montréal, alors que Clennett, flanqué de Alain Dubois, de la coalition Éthique pour une modération du jeu, et du procureur Jean-Carole Boucher, devait les dévoiler en conférence de presse aujourd’hui.

Le problème de Clennett, et de ses acolytes, est qu’ils voulaient faire un gros show en dévoilant des rapports faisant état d’incidents survenus dans les casinos de Loto-Québec, afin de taper sur la tête de la société d’état, et de dire que celle-ci tient ces rapports secrets afin de ne pas ameuter la population.  Or, voilà que Loto-Québec leur a fait un beau pied-de-nez en dévoilant publiquement les 170 rapports hier après-midi, et cela enlève donc beaucoup de punch aux effets de manche prévus par les trois protagonistes.

Les fameux rapports traitent d’incidents qui seraient survenus sur le site des casinos de Montréal et du Lac-Leamy, ou qui seraient relatifs à des pertes survenues en jouant dans ces casinos.  Les deux cas les plus significatifs sont ceux de deux hommes s’étant suicidés, l’un s’étant jeté dans les eaux de la rivière Rideau, à Ottawa, en 1999, suite à des pertes financières successives au casino du Lac-Leamy, alors que l’autre, reconnu pour avoir des problèmes de jeu, se serait donné la mort dans le stationnement du casino de Montréal, en 2001.  On retrouve, parmi les autres rapports, des cas de tentatives de suicide ainsi que divers cas de problèmes de santé sur le site des deux casinos.

Je me demande, à part faire un show, qu’est-ce que cherche Bill Clennett, au juste, avec ces rapports?  Essayer de réduire l’offre de jeu dans les casinos parce que certains ne peuvent pas composer avec le fait qu’ils ont perdu?  Des dizaines de personnes se suicident, ou tentent de le faire, alors que d’autres commettent des meurtres, le tout suite à des problèmes amoureux; va-t-on interdire les relations de couples pour autant?  Le fait que deux personnes se soient suicidées depuis près de dix ans ne justifient pas, selon moi, l’interdiction, ni même le ralentissement des activités, des divers casinos au Québec.  Quant à l’aide apportée aux joueurs compulsifs, je ferai remarquer à Bill Clennett que Loto-Québec fait davantage pour les aider que n’importe quelle organisation publique en Amérique du Nord.  En fait, il n’aurait qu’à se souvenir de l’époque où les machines vidéo poker étaient entre les mains du crime organisé; combien d’argent mettaient ces organisations pour venir en aide aux gens ayant des problèmes de jeu?  Je pourrais gager un vieux « trente-sous » que Bill Clennett ne disait pas un mot à ce sujet, dans le temps.

Des incidents dans des maisons de jeu, il y en a eu, et il y en aura d’autres.  Il n’existe aucune activité sur Terre qui n’entraîne aucune possibilité d’incident; même si l’on ne bouge pas de chez soi, on risque l’obésité!  Alors il faut cesser de chercher des problèmes là où il n’y en a pas.

Biocarburants: Bel exemple de « ce qu’on ne voit pas »

Un article publié sur le site Canoë, signé par Virginie Roy, fait mention de résultats de recherches menées par des scientifiques américains sur les effets négatifs des biocarburants (éthanol, biodiésel) sur l’environnement.  Leurs conclusions portent sur les effets nets.  Par exemple, le fait de raser une forêt pour utiliser la terre afin de cultiver des céréales requises pour la fabrication de biocarburants fait en sorte que ladite forêt ne peut plus stocker de dioxyde de carbone, ce qui amène une « dette carbone » au lieu d’une amélioration du bilan environnemental.

Depuis le temps que je tente de convaincre les pro-environnement de considérer ce qu’on ne voit pas, en plus de ce qu’on voit, dans le calcul du bilan environnemental d’une opération, voilà des preuves supplémentaires de ce que j’avance depuis déjà longtemps.  Dans les faits, le rapport entre « ce qu’on voit » et « ce qu’on ne voit pas » est loin d’être une primeur.  Ce thème a fait l’objet d’un pamphlet de l’économiste français Frédéric Bastiat, qui rappelons-le, est décédé en 1850.  Évidemment, son pamphlet traitait surtout d’économie, mais le principe de « ce qu’on voit/ce qu’on ne voit pas » peut s’appliquer à vraiment n’importe quel domaine.  Dans le cas qui nous concerne ici, on s’aperçoit que finalement, les initiatives « écolo » sont plus nuisibles à l’environnement que le statu quo.

Aussi, la prochaine fois que vous écouterez – ou regarderez – Al Gore prêcher sur l’environnement, en vous disant que d’investir des milliards$ sur des protocoles foireux comme Kyoto est la meilleure chose à faire, et que ceux qui prétendent le contraire sont dans l’erreur, pensez-y!  Les environnementalistes aussi peuvent être… dans le champ!

Outremont: L’aréna se transforme en douche!

Après les histoire du maire de l’arrondissement d’Outremont, qui avait droit à son « bar personnel », voici maintenant que c’est l’aréna d’Outremont qui fait parler de lui, encore une fois.  Le Journal de Montréal rapporte, sous la plume de Fabrice de Pierrebourg, que cet aréna a été intégré au nouveau Centre communautaire intergénérationnel (CCI) d’Outremont, construit récemment, et dont les coûts ont littéralement explosé depuis le début des travaux, et que cette fois, c’est le toit de l’aréna qui se serait à toutes fins pratiques transformé en douche, depuis le dernier redoux.

Il y a un truc que je ne comprend pas, dans toutes ces histoires de dépassements de coûts.  Quand il s’agit de travaux réalisés pour le compte d’un gouvernement, dans le cas présent un gouvernement municipal, comment se fait-il que les employés de l’entrepreneur impliqué deviennent automatiquement incompétents?  Seraient-ils passés par le bar de l’ex-monsieur le maire?  Habituellement, lors de travaux réalisés pour un client privé, l’entrepreneur fait le travail de façon professionnelle, et les problèmes sont corrigés sous garantie s’il y a lieu.  Pourquoi est-ce différent lorsque le client se révèle du domaine public?  Les gouvernements ont réellement la poisse lorsqu’il s’agit d’équipements sportifs, surtout les toits!  Parlez-en aux dirigeants de la RIO!

La seule solution qui reste, pour cet aréna, est somme toute simple, et se présente sous la forme d’un choix.  Option 1: Si le reste du bâtiment vaut la peine d’être maintenu, on jette la toiture au complet par terre et on la fait refaire à neuf par un entrepreneur qui est capable de garantir son travail.  Option 2: Si le reste du bâtiment laisse aussi à désirer, on le démolit.  Ensuite, on procède à l’élaboration d’un cahier des charges pour un aréna idéal, en fonction des besoins de la ville, et on demande à une entreprise privée de construire un aréna, que la ville louera par la suite.  Ainsi, la population disposera d’excellentes installations de loisirs, mais celles-ci demeureront la propriété d’un entrepreneur privé, qui veillera évidemment à le maintenir dans un état optimal, dans le but d’en tirer le maximum de profits.

Bien entendu, tenter de convaincre la population que c’est la meilleure chose à faire ne passera pas comme une lettre à la poste; les gens se font casser les oreilles par les centrales syndicales qui leur disent que le privé ne fait que rechercher des profits, et que le domaine public doit d’abord servir ses contribuables, ce qui en fait la meilleure solution.  Dans les faits, le domaine public n’est avantageux que pour les syndicats, dans le sens que le domaine public jouissant d’un monopole, les syndicats peuvent y faire la loi, et ainsi extorquer l’administration avec des conventions collectives aux coûts prohibitifs, et à l’administration littéralement impossible.  Bref, le lobby syndical l’emporte toujours sur le lobby des entrepreneurs privés.  Pour l’instant, à tout le moins, et cela ne risque pas de changer dans un avenir prévisible, parce que le gouvernement qui risque de mettre fin à ce chantage n’est pas prêt de se faire élire.

Environnement: La guerre mondiale comme nouvel argument

Le site Canoë rapporte qu’un nouveau rapport d’experts, publié par le Conseil sur le changement climatique allemand, prévoit que le changement climatique provoquera une guerre civile mondiale. L’article, signé par Virginie Roy, cite divers experts qui abondent dans ce sens.

C’est évident que le manque d’accès à l’eau potable dans certaines régions du monde risque de provoquer des mouvements de masse de population, et d’éventuellement allumer des conflits. C’est le cas depuis que le monde est monde. Mais encore une fois, et je sens que je me répète sans cesse, ce n’est pas avec des plans d’actions climatiques, si ambitieux soient-ils, que l’on va changer quoi que ce soit, bien au contraire. À voir la façon dont toute l’affaire des changements climatiques est conduite, des guerres prendront naissance avant même que les changements climatiques ne fassent de vrais ravages! Les gens vont découvrir la vérité, un jour ou l’autre, et à ce moment-là, les environnementalistes rejoindront les autres charlatans qui nous ont promis la fin du monde depuis que le monde existe.

Et cette vérité, elle est bien simple. C’est que rien ni personne ne peut empêcher les changements climatiques. Si l’on recule d’environ 1000 ans, les Vikings cultivaient la terre et élevaient du bétail… au Groenland! Aujourd’hui, c’est de la glace mur-à-mur! Il y a plus ou moins 12,000 ans prenait fin une période glaciaire qui a permis à la glace du pôle nord de descendre jusqu’aux environs de New York en été, et à la limite des Carolines en hiver! J’aimerais bien que les environnementalistes m’expliquent par quoi ont été causés les changements climatiques qui ont modifié l’environnement lors de ces deux événements puisqu’il n’y avait pas de voitures, ni d’usines, à ces deux époques.

J’ai de plus en plus tendance à croire que toute cette polémique environnementale est conduite dans le seul but de faire de l’Organisation des nations unies (ONU) un gouvernement totalitaire mondial auquel serait soumis tous les pays de la planète. C’est d’ailleurs le rêve latent de l’ONU depuis sa fondation, en 1945. Cette organisation s’est toujours portée au front lors de diverses crises de panique mondiale, dans le seul but – inavoué publiquement – d’établir une autorité unique, et le réchauffement climatique n’est qu’une cause parmi tant d’autre. À la fin du dernier siècle, grâce entre autres à l’ONU, tous les pays du monde avait la tremblotte devant l’éventualité du fameux « Bogue de l’an 2000 », alors que dans les faits, il ne s’est rien passé de majeur. En 1976, l’ONU, encore une fois appuyée par des scientifiques de renom, mettait le monde en panique à nouveau, cette fois avec le refroidissement de la planète!

À mes yeux, le mieux que l’Organisation des nations unies puisse faire, c’est de cesser de jouer avec le thermostat de la tolérance des gens.

Environnement: La journée du climat montre que les activistes ont bien appris leurs leçons

Un article de l’Associated Press fait un résumé de diverses manifestations à travers le monde dans le cadre de la « journée du climat », que les ONG environnementales ont fixé le 8 décembre. Un peu partout, diverses manifestations ont eu lieu, toutes dans le but d’appeler les dirigeants mondiaux à contrer les effets des changements climatiques. Par ailleurs, personne à Montréal ne s’est plaint du réchauffement de la planète, cette semaine. Les environnementalistes devaient sûrement être trop occupés à pelleter, à déneiger leur bagnole, ou à créer des gaz à effet de serre (GeS) pour se dénicher un stationnement dans leur bout de rue!

Un exemple parmi tant d’autres; à Taïpeh, sur l’île de Taïwan, environ 1500 personnes manifestaient, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Non au dioxyde de carbone ». Je prends cette manifestation en exemple parce que l’équipe de l’émission américaine « Penn & Teller: Bullshit! » est parvenue à faire signer une pétition à des milliers de personnes afin de faire interdire… l’eau! Le truc fut des plus simples; ils ont pris la formule chimique de l’eau, et en ont fait un nom, comme « oxyde de bi-hydrogène », ou quelque chose du genre, puis ont envoyé une jeune femme se promener parmi les participants aux manifestations du « jour de la Terre », quelque part aux USA, il y a quelques années, leur demandant de signer la pétition pour bannir ce composant chimique que l’on retrouve un peu partout, comme dans les pesticides, etc., et la très grande majorité des gens ont mordu à l’hameçon! Comme quoi on peut faire dire n’importe quoi à n’importe qui, pour autant que l’on s’organise afin d’y parvenir.

Et cette recette, les environnementalistes l’utilisent à satiété. Ils trouvent d’abord des coupables, parmi un choix abondant (les pétrolières, les grands industriels, Bush, etc.), puis ils leur mettent tous les maux de la Terre sur le dos, comme s’ils avaient intentionnellement commis des crimes. Ensuite, ils monopolisent les médias, qui adorent ce genre de presse, parce qu’elles leur apporte plein de revenus. Et voilà, la propagande est lancée. Par contre, il suffit de prendre quelques minutes et de rechercher sur Internet des statistiques sur les GeS pour se rendre compte que le principal GeS n’est pas le CO2, mais bien… la vapeur d’eau dégagée par les océans! Pour découvrir que le CO2 dégagé par l’activité humaine ne tient que pour moins de 10% de tout le CO2 de la planète! Bref, pour se rendre compte que de demander aux dirigeants mondiaux de combattre les changements climatiques revient exactement au même que de demander à Jean Charest d’empêcher les tempêtes de neige!

Je ne sais pas si les gens, dans la moyenne, sont capables de comprendre ce genre de conclusion sans succomber à la panique, mais je vais le dire quand même. Les changements climatiques sont un ensemble de phénomènes naturels, comme les tempêtes de neige, et rien ni personne ici-bas ne peut les combattre. Peut-être que des changements dans le comportement des gens pourraient modifier les choses, et ici je dis « peut-être » parce que jusqu’à maintenant, aucune preuve formelle n’a été apportée à qui que ce soit, mais même si tous les humains de la Terre cessaient tout agissement, y compris de respirer, plus de 90% du CO2 que l’on retrouve sur Terre continuerait d’etre produit! Alors il faut cesser de paniquer, et se placer les yeux en-face des trous. Quand les économies mondiales auront tout investi, et se seront endettées, pour des protocoles stupides comme Kyoto, ou celui qui se négocie présentement, à Bali, et que les gens se rendront compte que tous ces investissements n’auront rien changé, où prendra-t-on l’argent nécessaire pour réaliser les vraies adaptations aux changements climatiques? Et combien de temps restera-t-il pour agir?

Ceci dit, il ne faut pas cesser non plus de rechercher des solutions moins polluantes, et plus abordables, pour notre vie de tous les jours. Il ne faut pas cesser non plus de se développer, en tant que société, mais de se développer de façon respectueuse pour les autres, et pour son environnement local. Bref, il faut s’adapter aux changement planétaires, et non pas tenter d’adapter la planète à nous.

MISE À JOUR – 9 DÉCEMBRE 2007, 13H55.

Certaines villes se disent prêtes à faire des efforts pour « aider l’environnement », selon un reportage sur LCN. Encore une fois, on tente de sacrifier la qualité de vie des gens pour l’équivalent d’un grain de sable dans le désert du Sahara. Les gens comprendront-ils, un jour?

S’il fallait aller dans ce sens, il faudrait bien détruire toutes les autoroutes du grand Montréal, et les remplacer par des pistes cyclables, un coup parti? Qu’est-ce qu’on ne va pas faire comme conneries?