A-20: À Cacouna, ça progresse!

Voici le premier d’une série de billets pour laquelle je peux compter sur l’assistance d’un collaborateur.  Il commente régulièrement mes billets, sous le pseudonyme de “Marcfp85”, et est également l’auteur du “Blog de tout et de rien”.  Habitant la région de Québec, il s’est rendu sur divers chantiers de son coin, et a eu la brillante idée de me refiler ses photos.  Alors jetons un coup d’oeil sur sa première série d’images, prises sur le chantier de l’A-20, à la hauteur de Cacouna.

On arrive à la fin actuelle de l’A-20, à Cacouna.  À droite de la route, on peut voir les travaux qui se dessinent.  En y regardant de plus près,…

…on aperçoit l’alignement du futur tronçon de l’A-20.  C’est également à cet endroit que l’autoroute deviendra une super-2, c’est à dire une autoroute à une seule chaussée, où les véhicules se rencontrent sur des voies contigües.

Contrairement aux chantiers urbains, qui sont beaucoup plus surveillés, les chantiers situés à la campagne, comme celui-ci, ne montrent qu’une mise en garde, à l’entrée des divers accès.  Mais il faut être prudent, quand même, et garder une bonne distance des travaux, afin de ne pas nuire aux opérations, le tout en considérant sa propre sécurité.

Depuis le même point de vue, un regard vers le sud-est montre que l’on a beaucoup pioché à même le roc pour construire la chaussée.

L’accès à l’A-20, depuis la route 132, se fera par le chemin Moreault, qui longe l’A-20, et qui sera réaménagé, lui aussi, lors du prolongement de l’autoroute.  Ici, on voit la bretelle d’accès vers l’ouest, depuis ce qui sera le nouveau chemin Moreault,…

…alors que de ce côté se profile la bretelle de sortie de l’A-20, toujours en direction ouest.

Vu d’en-haut, le viaduc du futur chemin Moreault.

Le même viaduc, vu cette fois depuis le côté sud.

Depuis le même point de vue, cette fois en regardant vers l’est.  On y voit, de gauche à droite, le futur chemin Moreault, la bretelle de sortie de l’A-20 est, puis la chaussée de l’autoroute.

Sur cette pose, prise à quelques mètres plus au sud, on distingue mieux la bretelle de sortie, qui longera le chemin Moreault.

Pour cette image, Marcfp85 semblait constater que le passage, sous le viaduc, semblait trop étroit pour permettre la construction de deux chaussées, et permettrait tout au plus une seule chaussée à quatre voies, avec un muret central du type « New Jersey », advenant un éventuel doublement de l’A-20.  Pour ma part, je crois que cela demeure possible, compte tenu que les talus, supportant les deux culées, se terminent par des murs droits, et que le regard d’égout semble très près du mur de gauche.  Évidemment, les deux chaussées, le cas échéant, devront être passablement rapprochées.

Les autres billets réalisés en collaboration avec marcfp85 seront publiés dans les prochains jours.

A-5: Un nouveau tronçon de toute beauté

On essaie d’imaginer de quoi aura l’air une infrastructure, lorsque l’on regarde les activités d’un chantier, et on ne parvient pas toujours à en saisir tous les détails.  Dans le cas du nouveau tronçon de l’autoroute 5, au nord de Gatineau, les structures étagées nous donnaient une bonne idée du résultat.  Mais c’est toujours plus beau une fois que tout est terminé.

Vu de très loin, avec le zoom, un panneau indiquant la sortie du chemin de la Rivière, qui était, avant l’ouverture de la nouvelle section, la fin de l’A-5.  On a profité du prolongement pour remplacer les panneaux de cet échangeur, qui commençaient à accuser le poids des années.

Lors de mon dernier passage, à cet endroit, on voyait des tas de roches, derrière le panneau de la sortie 21.  Maintenant, c’est beaucoup plus joli.

Voici l’actuelle fin de l’A-5 nord.  Le virage en coude, à droite, nous mène à un feu de circulation, à l’intersection de la route 105.

Le même endroit, cette fois vu du nord du site de la fin temporaire.  On distingue bien les deux chaussées, à droite, et la route 105, à gauche.  Pour prendre l’A-5 vers le sud, on tourne à droite, au feu de circulation, puis on fait moins de 100 mètres avant de tourner à gauche, sur la nouvelle chaussée.  C’est à partir de ces deux bouts de chaussée que l’on devrait entreprendre la deuxième phase du prolongement de l’A-5, qui se rendra jusqu’au tronçon existant, à environ 6 kilomètres vers le nord,…

…c’est à dire juste derrière moi, tout près de la rivière La Pêche.  Pour l’instant, ces quelques fanions, peints en rouge, sont les seules indications qu’une deuxième phase de travaux est commencée.

En examinant le pont actuel de la route 105, qui traverse la rivière La Pêche, on constate qu’il devait servir, à l’origine, comme pont de la chaussée nord de l’A-5.  Sur cette photo, ainsi que sur la suivante, je vise le sud.  On peut voir l’accotement large, de ce côté du pont, qui correspond à l’accotement de droite d’une autoroute, selon les normes des années 1970,…

…alors que celui-ci, beaucoup plus étroit, représente l’accotement de gauche.  De nos jours, on tend à faire des accotement larges des deux côtés, mais à l’époque où ce pont fut construit, le seul accotement large était à droite.  À l’extrême droite, sur la photo, c’est l’ancien pont de la route 366.  J’y reviendrai dans un autre billet.

Selon le site web du MTQ, les travaux du tronçon 2, entre le ruisseau Meech (fin du nouveau tronçon), à Chelsea, et le secteur Wakefield, à La Pêche, seraient échelonnés de 2009 à 2012.  Or, à part les quelques fanions, près du pont de la rivière La Pêche, il n’y se passait pas grand chose, lors de mon passage à cet endroit.  Peut-être que les travaux à commencer en 2009 consistaient en la préparation du projet, alors que les vrais travaux, sur le terrain, commenceront plus tard, au cours de cet été.  Bref, c’est à suivre.

La route Gérin: (3) De Sainte-Ursule vers Saint-Justin

Nous sommes toujours en 1955, avec la DeLorean, et cette fois, nous repartons de Sainte-Ursule, pour revenir vers Saint-Justin.

On prend la petite rue Voligny, qui mène au rang de la Crête-de-Coq, puis à la fourche, nous prenons à gauche, pour se retrouver sur une ligne droite.

Bon, je sais que ce n’est pas évident, mais imaginez une ligne droite, qui va se courber un tout petit peu pour contourner quelques vallons,…

…et qui va se réaligner avec l’endroit où il n’y a plus de neige, au milieu de la photo.

Pour vous donner une idée de l’endroit où se trouve la route, imaginez une ligne à peu près droite entre le sillon plus profond, à l’avant-plan, et la ligne des arbres, au milieu de la photo.  Je devais me fier à la présence de cailloux dans le sol, afin de m’aligner.  L’exercice devenait plus facile à mesure que je m’approchais des arbres,…

…parce que les cailloux étaient plus gros, jusqu’à devenir…

…assez imposants, comme on peut le voir ici.  Je me demande si l’agriculteur a endommagé sa machinerie, à force de travailler un sol aussi rempli de roches.

Maintenant, on peut très bien définir la route.  À droite, au bout de la rangée d’arbres, on voit bien la rivière Maskinongé.  La descente vers la vallée est déjà commencée,…

…et s’accentue à partir d’ici, alors que l’on aperçoit, tout en bas, une courbe vers la gauche.

La courbe, au bas de la pente, se précise davantage.  Entre les conifères, on peut voir la vallée, du côté de Saint-Justin.

En prenant la courbe, plutôt serrée, on voit le pont, que l’on traversera bientôt.

Nous voyons maintenant qu’à la sortie du pont, il faut tourner abruptement vers la droite.

La remontée de la vallée, du côté de Saint-Justin, se profile entre les arbres.

Ce côté de la vallée se trouvant moins exposé au soleil, on y retrouve encore pas mal de neige.

On atteint maintenant le point le plus abrupt de la pente.  En haut, on doit tourner à droite.

Après la courbe, nous montons toujours la pente, cette fois en ligne droite.  Il y a peut-être encore de la neige, mais en prenant ces photos, je dois faire attention…

…où je mets les pieds, car l’ancienne route, sur le territoire de Saint-Justin, a aussi été léguée à un agriculteur, mais lui s’en sert comme pâture.  Les vaches le remercient donc, comment dire, en « engraissant le terrain ».

Une fois en haut de la pente, le ciel s’est donné des airs de fin du monde, ce qui ne nous empêche pas de bien voir l’emprise de la route, qui monte un vallon, droit devant.

La ligne bien droite se poursuit jusque derrière les maisons de la route Paquin, que l’on voit au loin.  Utilisons le zoom…

…pour constater que les vaches bousent beaucoup plus sur la plaine que dans les pentes abruptes, mais surtout qu’au bout de la ligne droite, les clôtures tendent vers la droite, tout juste derrière cette maison.  C’est là que se trouve la grande courbe, qui s’aligne à la route Paquin.

Ensuite, de là, on emprunte les routes existantes, soit la route Paquin, sur environ 400 mètres, puis à gauche, la route Gérin actuelle, jusqu’au village de Saint-Justin.  J’aimerais bien retrouver d’autres anciennes routes, afin de donner une nouvelle vie à la série des Grands axes d’autrefois.  Qui sait, peut-être que je pourrai dénicher des sites intéressants.

La route Gérin: (2) De Saint-Justin à Sainte-Ursule

Pour les besoins de ce billet, disons que vous êtes parti du village de Saint-Justin, vers l’est, sur la route Gérin.  Puis, comme au volant de la DeLorean de la trilogie Back to the Future, quelques dizaines de mètres à peine passé l’intersection de la route Clément, et ce sans même avoir atteint les 88 miles à l’heure, vous vous retrouvez d’un coup, disons… en 1955, tiens!  Vous arrivez au bout de la route Gérin, et vous tournez à droite sur la route Paquin, afin de poursuivre votre chemin vers Sainte-Ursule.  Je tiens à préciser que les routes de Saint-Justin, à l’époque, ne portaient pas les mêmes noms que maintenant, mais que pour des raisons de compréhension évidentes, j’utiliserai les noms actuels.  Après la grande courbe, vers la gauche,…

…vous vous retrouvez à peu près ici, sur la ligne droite, qui suit les clôtures des terres.

Après avoir passé le petit vallon, vous arrivez près d’une pente.  À votre droite, imaginez un panneau jaune, annonçant une pente raide.

À l’époque où la route était toujours en service, ça ne devait pas être tout à fait comme ça.  Mais maintenant, le conifère semble soutenu par les restes de la clôture.  Mais bon, à part ce détail, on commence à descendre la pente…

…qui nous mène en direction de la rivière Maskinongé.  Ce n’est pas un canyon, mais la vallée est quand même profonde, à cet endroit.  Après la petite courbe vers la gauche,…

…on aperçoit le pont, tout en bas.  C’est à cet endroit que la pente est la plus abrupte.  Et une fois en bas,…

…il faut tourner de 45 degrés vers la gauche pour prendre le pont.  Je sais, ça se voyait mieux sur l’autre photo, mais bon.  Ici, nous sommes à même de remarquer la largeur du pont; c’est clair qu’il était trop étroit pour accommoder la circulation actuelle.

En sortant du pont, encore une courbe serrée, vers la droite, cette fois.  En passant, je viens de retrouver les bouts de tubes d’acier qui servaient de structure aux garde-fou.  Pas vous?  Un indice; examinez la barrière.

On voit bien la courbe, ici.  Nous sommes du côté de Sainte-Ursule, maintenant.

Et après la courbe, une pente.  Bon, il faut bien remonter au sommet de la vallée, après tout.  Et cette pente est un peu moins abrupte que l’autre, du côté de Saint-Justin.

À mesure que l’on monte, ça tourne un peu vers la gauche, en suivant la ligne des arbres.

Après la petite courbe vers la gauche, le route se redresse, tout en gardant une certaine pente ascendante.

Une fois au bout de la ligne des arbres, ça devient compliqué.  C’est que l’agriculteur qui a hérité, en quelque sorte, de l’emprise de l’ancienne route, a tout simplement décidé de labourer, et de semer le tout.  Je dois donc me fier aux cailloux, toujours présents malgré les labours répétés, pour déterminer l’alignement de la route, et ce avec plus ou moins de précision.  Disons que le sillon plus creux que les autres, droit devant, nous donne une bonne indication.  C’est aussi à partir de cet endroit que s’est écrit un autre épisode du roman-feuilleton « J’avais de belles chaussures ».  Parce que j’ai dû marcher dans la terre fraîche sur environ 300 mètres, soit jusqu’à l’actuelle route Gérin, dont l’emprise suit les poteaux électriques que l’on voit, en arrière-plan.

Ici, c’est encore moins évident, de trouver la ligne exacte de la route.  J’ai l’impression qu’elle contournait un petit talus, à droite, avant de se redresser.

Voilà, la route Gérin actuelle est à portée de vue, maintenant.  La structure, au loin, à gauche du premier poteau électrique, sur votre droite, c’est le clocher de l’église de Sainte-Ursule.  À partir de ce point,…

…la vieille route vient croiser la route Gérin actuelle, qui n’existait pas, dans le temps, et longe le cours d’eau que l’on voit, encore rempli de neige, et ce en direction de l’église.  La route ne se rendait pas jusqu’à l’église, toutefois; elle faisait intersection avec l’actuel rang des Chutes (route 348), qui s’est déjà appelé « rang de la Crête-de-Coq ».  Depuis ce point, on gardait la droite, et on entrait dans le village de Sainte-Ursule par la rue Voligny, nom hérité d’un magasin général, qui trônait à l’entrée du village.

Dans le troisième, et dernier billet de cette série, nous ferons le chemin en sens inverse, soit de Sainte-Ursule vers Saint-Justin.  C’est à suivre.

La route Gérin: (1) L’ancien pont

Bon, voici des trucs inhabituels.  Il s’agit d’un billet dans la catégorie des Grands axes d’autrefois qui 1- n’a aucun rapport avec ma vieille carte de 1950 (bien qu’elle y figure; en ce temps-là, comme combien d’autres, elle était en gravier), 2- ne concerne pas une route numérotée (malgré que sa version actuelle supporte autant de circulation que certaines sections des routes 132 et 138), et le plus important, 3- comprend… des photos!

Lorsque je vous ai montré la reconstruction d’un ponceau, sur la route Gérin, à Saint-Justin, l’été dernier, je vous ai glissé un mot sur le pont de l’ancienne route qui reliait Saint-Justin et Sainte-Ursule, pont qui traversait la rivière Maskinongé.  Bon, je sais, j’y ai mis beaucoup de temps, mais mieux vaut tard que jamais.  Alors voici donc ce trésor caché.

Après avoir marché quelques centaines de mètres, le long de la rive est de la Maskinongé, je suis arrivé à ce pont.  Vous avez compris que cette passerelle ne sert que pour les petits véhicules (motoneiges, quads, etc.), afin de traverser un petit cours d’eau, qui se jette dans la rivière Maskinongé.  Le véritable ouvrage d’art que nous recherchons…

…est plutôt celui-ci, tout juste à la droite de l’autre.  À première vue, il ne semble pas trop affecté par le poids des années.  Allons-y voir de plus près.

À part la mousse, en bordure, la surface du tablier semble saine.  Évidemment, il y avait probablement des grillages, attachés aux barres horizontales, faites de section de tubes en acier, afin de constituer de véritables garde-fou.  Ici, on voit la Maskinongé du côté en amont.  L’eau d’une couleur plus boueuse provient du petit cours d’eau que nous avons traversé, via la passerelle du début.

D’un angle différent, nous pouvons voir la passerelle, près des arbres.  Quoi, vous ne la voyez pas?  Attendez un peu.

Bon, vous la voyez, maintenant?  Elle saute aux yeux, à cette distance.  Ce petit cours d’eau passe probablement sous la route Gérin actuelle…

…à cet endroit.  Il permet de drainer les eaux en provenance des terres situées au nord de la route actuelle, terres qui sont…

…en partie submergées, à cause de la fonte rapide des neiges, depuis les trois dernières semaines, alors que les températures furent plus que clémentes.

Voici une autre vue de l’étang printanier improvisé, tout juste au nord de la route Gérin actuelle.

Évidemment, qui dit route actuelle dit aussi détritus, le long de celle-ci.  Et je voudrais dire un merci tout particulier à celui – ou celle – qui a jeté son gobelet de café Tim Horton’s là, sans dérouler le rebord; grâce à cette personne généreuse, je pourrai remplacer la blogue-mobile par l’un des 40 véhicules utilitaires sport Toyota RAV4 attribuées par Tim Horton’s, dans le cadre de son concours printanier.  Mais non, c’est une blague; le rebord était déjà déroulé.  Mais bon, avec tout ça, je me suis égaré; retournons à notre vieux pont.

La rivière Maskinongé, du côté en aval, depuis le vieux pont.  Là aussi, il ne reste que les barres de tuyau, et encore; dans la section la plus à l’ouest,…

…je présume que quelqu’un avait besoin de quelques tubes d’acier, et qu’il s’est servi!

Le béton de cette poutrelle s’est effrité.  Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous.  Mais voilà; il y a des ponts, sur le réseau routier québécois, qui sont toujours en service, et dont le béton est beaucoup plus effrité que celui-ci.  Bon, je dois aussi avouer que je ne suis pas allé voir en-dessous.

À voir la largeur du tablier du pont, ainsi que les courbes, et les pentes abruptes, de l’ancienne route, les autorités du MTQ – probablement le Ministère de la Voirie, à l’époque – ont pris la décision, au début des années 1970, de construire une toute nouvelle route, compte tenu que les techniques de construction du temps permettaient désormais de corriger l’alignement de la route, autant en fonction de la route Gérin existante que de l’accès au village de Sainte-Ursule, par ce qui était autrefois la route Voligny.

Si vous prenez la route Paquin, vers le sud, depuis la route Gérin, après un peu moins de 400 mètres, vous verrez, vers la gauche, l’emprise de l’ancienne route qui mène à Sainte-Ursule, qui décrit une longue courbe, au bout de laquelle on peut deviner la trajectoire suivie par la route, le long de la ligne des terres.  Du côté de Sainte-Ursule, par contre, il est presque impossible de voir, depuis la voie actuelle, l’endroit précis où passait l’ancienne route.  Aussi, j’ai pensé à vous; j’ai pris d’autres photos, et je vais tenter de reconstituer cet ancien chemin, entre la route Gérin actuelle, à Sainte-Ursule, et la route Paquin, à Saint-Justin, soit la partie que l’on ne voit presque plus, quand on passe dans les environs.  Ça commence par ici.