Découragement…

J’arrive d’un échange sur Twitter (@levraiRichard3), et je fus pris d’une vision horrible!

J’imagine que j’ai quitté le Québec, pour un temps (disons a la fin des années 1960, ou au début des années 1970, au moment où le Québec était en pleine effervescence), et que là, aujourd’hui, j’y reviens.  L’image que j’ai est celle du gars qui part, avec son épouse, pour un week-end en amoureux, et qui a osé faire confiance à ses enfants – ados – pour garder la propriété en bonne condition, puis qui revient, le dimanche soir, pour constater que ses enfants ont invité tous leurs amis (et que ceux-ci ont invité les leurs, et ainsi de suite…), pour un party interminable.

Vous savez (je souhaite que ce ne vous soit jamais arrivé, en fait), quand même avant d’entrer, vous sentez des effluves bizarres, mélanges d’alcool et de vomi, et que vous avez peur d’ouvrir la porte.  Une fois celle-ci ouverte (et même pas verrouillée), vous vous retrouvez devant un spectacle d’une désolation incroyable; des verres cassés partout dans le salon, des bouteilles de bière, et d’autres alcools, à moitié renversées sur la moquette, toutes les surfaces de la cuisine remplies de vaisselle qui traine, avec plein de restes de nourriture, que les mouches ont évidemment envahi, et dans leur chambre respective, vos enfants, complètement givrés, qui cuvent leur cuite.  Vous n’osez pas vous rendre à la piscine, de peur d’y découvrir un cadavre!  Vous voyez le genre?  Puis, au milieu de ce constat d’une tristesse inouïe, vous faites une découverte effrayante; parmi les cartons de pizza, vous voyez la carte de crédit platine, que vous conserviez que pour les cas d’urgence, et que vous aviez soigneusement caché!  Bref, vous avez juste le goût de mourir!

C’est à cela que ressemble le Québec, aujourd’hui!

Des hôpitaux où les gens entrent pour soigner une blessure, et où ils meurent après avoir attrapé une infection nosocomiale.  Où les médecins, et les infirmières, se courent comme des diables dans l’eau bénite, mais que la salle d’attente des urgences demeure remplie au-delà de sa capacité.  Où au beau milieu d’une chirurgie, un amas de poussière tombe dans la plaie ouverte d’un patient.

Des écoles qui tombent en ruines, où les élèves les plus studieux sont constamment dérangés par d’autres, dont les capacités réduites empêchent de suivre le cours normalement.  Où les élèves dans la moyenne se retrouvent avec un prof qui, ayant obtenu ce groupe grâce à son ancienneté, et non grâce à ses compétences, n’en sait pas beaucoup plus long qu’eux, ce qui les poussera à sécher ce cours, et éventuellement à décrocher.  Où une nouvelle prof, pourtant passionnée par sa matière, va elle aussi abandonner son job, parce que dépourvue de l’ancienneté qui lui donnerait un groupe, elle sera condamnée à la suppléance.  Où un sombre type se tient, près de la cour de récréation, et offre de la drogue aux élèves.

Des routes rapiécées, qui donnent l’impression d’être sur un champ de bataille, et où les nids-de-poule sont si gros que votre véhicule vous coûtera des milliers de dollars en réparations supplémentaires.  Où de nombreux véhicules sont arrêtés, après avoir éclaté un pneu, ou une roue, sur l’un de ces nids-de-poule, et qui retardent une circulation qui déjà, ne bougeait pas très vite.  Où les cônes orange se comptent désormais par milliers, mais les travailleurs ne se comptent pas, absents qu’ils sont parce que le ministre a cessé les activités, en attendant de reprendre le contrôle des coûts du chantier.  Où le tunnel, dans lequel on s’apprête à entrer, laisse violemment tomber l’une de ses poutres de soutènement.

Devant un tel spectacle, au lieu de mettre en place des mesures d’urgence, dans le but de ramener la situation vers la normale, on voit plutôt les dirigeants nous annoncer que tout va très bien, qu’ils sont tout à fait en contrôle de la situation.  On voit une opposition officielle s’offusquer de la gestion médiocre de nos dirigeants, mais du même souffle s’emploie à nous endormir avec, encore et toujours, le rêve lointain de la souveraineté, rêve que l’on nous promet comme le remède à tous les maux, et que le peuple a déjà refusé par deux fois.

Pire encore, ces deux partis, qui se sont échangés le pouvoir depuis maintenant plus de 40 ans, ont dépensé la marge de crédit jusqu’au dernier cent, et nous demande encore de les soutenir dans leurs plans coûteux, dont nous attendons toujours les premiers effets positifs.

À l’image du gars qui revient chez lui, et qui voit sa maison dévastée par le party de ses enfants, quand je regarde le Québec, moi aussi, j’ai juste envie de mourir.

Et vous?

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La route Gérin: (1) L’ancien pont

Bon, voici des trucs inhabituels.  Il s’agit d’un billet dans la catégorie des Grands axes d’autrefois qui 1- n’a aucun rapport avec ma vieille carte de 1950 (bien qu’elle y figure; en ce temps-là, comme combien d’autres, elle était en gravier), 2- ne concerne pas une route numérotée (malgré que sa version actuelle supporte autant de circulation que certaines sections des routes 132 et 138), et le plus important, 3- comprend… des photos!

Lorsque je vous ai montré la reconstruction d’un ponceau, sur la route Gérin, à Saint-Justin, l’été dernier, je vous ai glissé un mot sur le pont de l’ancienne route qui reliait Saint-Justin et Sainte-Ursule, pont qui traversait la rivière Maskinongé.  Bon, je sais, j’y ai mis beaucoup de temps, mais mieux vaut tard que jamais.  Alors voici donc ce trésor caché.

Après avoir marché quelques centaines de mètres, le long de la rive est de la Maskinongé, je suis arrivé à ce pont.  Vous avez compris que cette passerelle ne sert que pour les petits véhicules (motoneiges, quads, etc.), afin de traverser un petit cours d’eau, qui se jette dans la rivière Maskinongé.  Le véritable ouvrage d’art que nous recherchons…

…est plutôt celui-ci, tout juste à la droite de l’autre.  À première vue, il ne semble pas trop affecté par le poids des années.  Allons-y voir de plus près.

À part la mousse, en bordure, la surface du tablier semble saine.  Évidemment, il y avait probablement des grillages, attachés aux barres horizontales, faites de section de tubes en acier, afin de constituer de véritables garde-fou.  Ici, on voit la Maskinongé du côté en amont.  L’eau d’une couleur plus boueuse provient du petit cours d’eau que nous avons traversé, via la passerelle du début.

D’un angle différent, nous pouvons voir la passerelle, près des arbres.  Quoi, vous ne la voyez pas?  Attendez un peu.

Bon, vous la voyez, maintenant?  Elle saute aux yeux, à cette distance.  Ce petit cours d’eau passe probablement sous la route Gérin actuelle…

…à cet endroit.  Il permet de drainer les eaux en provenance des terres situées au nord de la route actuelle, terres qui sont…

…en partie submergées, à cause de la fonte rapide des neiges, depuis les trois dernières semaines, alors que les températures furent plus que clémentes.

Voici une autre vue de l’étang printanier improvisé, tout juste au nord de la route Gérin actuelle.

Évidemment, qui dit route actuelle dit aussi détritus, le long de celle-ci.  Et je voudrais dire un merci tout particulier à celui – ou celle – qui a jeté son gobelet de café Tim Horton’s là, sans dérouler le rebord; grâce à cette personne généreuse, je pourrai remplacer la blogue-mobile par l’un des 40 véhicules utilitaires sport Toyota RAV4 attribuées par Tim Horton’s, dans le cadre de son concours printanier.  Mais non, c’est une blague; le rebord était déjà déroulé.  Mais bon, avec tout ça, je me suis égaré; retournons à notre vieux pont.

La rivière Maskinongé, du côté en aval, depuis le vieux pont.  Là aussi, il ne reste que les barres de tuyau, et encore; dans la section la plus à l’ouest,…

…je présume que quelqu’un avait besoin de quelques tubes d’acier, et qu’il s’est servi!

Le béton de cette poutrelle s’est effrité.  Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous.  Mais voilà; il y a des ponts, sur le réseau routier québécois, qui sont toujours en service, et dont le béton est beaucoup plus effrité que celui-ci.  Bon, je dois aussi avouer que je ne suis pas allé voir en-dessous.

À voir la largeur du tablier du pont, ainsi que les courbes, et les pentes abruptes, de l’ancienne route, les autorités du MTQ – probablement le Ministère de la Voirie, à l’époque – ont pris la décision, au début des années 1970, de construire une toute nouvelle route, compte tenu que les techniques de construction du temps permettaient désormais de corriger l’alignement de la route, autant en fonction de la route Gérin existante que de l’accès au village de Sainte-Ursule, par ce qui était autrefois la route Voligny.

Si vous prenez la route Paquin, vers le sud, depuis la route Gérin, après un peu moins de 400 mètres, vous verrez, vers la gauche, l’emprise de l’ancienne route qui mène à Sainte-Ursule, qui décrit une longue courbe, au bout de laquelle on peut deviner la trajectoire suivie par la route, le long de la ligne des terres.  Du côté de Sainte-Ursule, par contre, il est presque impossible de voir, depuis la voie actuelle, l’endroit précis où passait l’ancienne route.  Aussi, j’ai pensé à vous; j’ai pris d’autres photos, et je vais tenter de reconstituer cet ancien chemin, entre la route Gérin actuelle, à Sainte-Ursule, et la route Paquin, à Saint-Justin, soit la partie que l’on ne voit presque plus, quand on passe dans les environs.  Ça commence par ici.

Retour de la F1 à Montréal: Red Bull s’annonce

Ne vous en faites pas, le Blogue ne va pas tomber dans le domaine du sport.  Je n’ai aucune, mais alors là, AUCUNE expertise dans le domaine.

Par contre, les gens de chez Red Bull ont souligné le retour du Grand Prix du Canada de façon, comment dire,… ils ont été fidèles à eux-mêmes.  C’est La Presse qui a souligné l’événement; samedi dernier (16 janvier), le pilote Sébastien Buemi, de l’écurie Toro Rosso, devait rouler, devant public, sur la glace du bassin olympique, avec une monoplace de l’écurie.  Mais les conditions météo, surtout la température trop douce, a fait en sorte que la fête fut annulée, les risques étant trop grands.  On lui a bien permis de faire quelques tours, sur le circuit Gilles-Villeneuve, à une vitesse pas très excitante, mais Buemi voulait rouler sur la glace, avec sa F1.  Alors que faire?

Une solution; aller plus au nord.

L’équipe a débarqué à Saint-Alexis-des-Monts, en Mauricie, au lac à l’Eau-Claire.  La glace était juste à point; l’épaisseur permettait de supporter aisément le poids de la machine, et la surface était lisse au point où le pilote suisse a pu se payer toute une rigolade.  Juste au cas où l’article de La Presse venait à disparaître, voici le lien de la vidéo promotionnelle, qui fut montée par Red Bull, suite à cette partie de plaisir.

Mirabel: Un aéroport… en quarantaine

Lors de son ouverture, et même avant, quand les politiciens ont « vendu » le projet à la population, l’aéroport de Mirabel devait devenir l’exemple à suivre par le monde entier, en ce qui concerne les terminaux aériens évolutifs.  Encore chanceux que le monde n’ait pas suivi cet exemple.  Le site est pratiquement à l’abandon, l’hôtel et l’aérogare sont vides, l’herbe pousse dans les fissures des stationnements, bref, c’est presque totalement désert.

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Depuis ce qui est désormais le boulevard Henri-Fabre, le complexe aéroportuaire, au loin.  À remarquer, la forme particulière des lampadaires, qui me font penser à ces espèces de cornets stupides, que l’on met à un animal qui sort du chez le vétérinaire, et qui l’empêche de se gratter.

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La tour de contrôle, où plus personne en travaille depuis plusieurs mois déjà; tout le trafic est contrôlé depuis l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, autrefois connu – et toujours identifié par les gens – comme l’aéroport de Dorval.

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Quand je dis que c’est désert, en fait, ça ne l’est pas tout à fait; les restes d’une bouteille de bière montrent qu’il y a eu présence humaine, dernièrement.

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L’herbe pousse allègrement dans les multiples stationnements, qui sont barricadés, en grande majorité.

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L’aérogare déserté, le long du boulevard Henri-Fabre, sur lequel il passe tout de même une voiture, de temps en temps.

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L’entrée, barricadée, d’un autre stationnement.

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Quand on regarde à l’intérieur du stationnement étagé, qui se trouve entre l’aérogare et le boulevard Henri-Fabre, on y voit des tuyaux qui tombent en ruines.

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Ici, c’est le bâtiment administratif de l’aéroport Montréal-Mirabel, dont les surfaces, entre les fenêtres, ont été décolorées par l’action du soleil, et dont les bureaux sont probablement tous, ou presque, désaffectés.  À noter, la présence d’un seul drapeau, malgré que l’on compte quatre mâts, devant l’édifice.

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La passerelle, ici au-dessus du boulevard Henri-Fabre, qui permet aux gens (malgré l’absence de ceux-ci) de relier l’aérogare, le stationnement étagé, l’hôtel et l’édifice administratif, le tout à l’abri des intempéries.

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Bienvenue à l’hôtel « Le Château de l’Aéroport Mirabel ».  Avec une affiche semblable, vous ne trouvez pas que ça fait un peu « république de bananes »?

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Pendant que je suis sous la passerelle, je vous montre, juste en-face de l’hôtel, l’entrée, elle aussi barricadée, du stationnement de l’aire des voitures de location.  Certaines des compagnies affichées là-dessus existent-elles encore?

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Voici la sortie du débarcadère de l’hôtel.  Un peu comme c’était le cas à l’entrée de celui-ci, certaines parties du plafond du débarcadère brillent par leur absence, tout comme des lettres de l’affichage; il ne reste plus que le « t », au mot « hôtel ».

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Un peu partout, le long du boulevard Henri-Fabre, et ailleurs, sur le site de l’aéroport, on voit des bouches d’aération, comme celles-ci.  C’est parce qu’il devait y avoir, en fait, un terminal ferroviaire sous le complexe, afin de relier rapidement celui-ci au centre-ville de Montréal, terminal qui n’a jamais été complété, entre autres parce que le financement de la ligne ferroviaire n’a jamais été bouclé.  Ces bouches servaient probablement à assurer une ventilation efficace de la gare.

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Voici l’ancêtre des panneaux à messages variables, que l’on trouve sur nos routes.  On peut voir des afficheurs comme celui-ci à quelques endroits, sur le site.

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Quand je regarde la devanture de l’hôtel, j’ai l’impression d’être dans un autre monde; comme dans un film de série B, ou pire encore, dans les Sentinelles de l’air (Thunderbirds), cette émission de marionnettes d’une époque révolue.

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Retour sur le stationnement étagé, pour constater que les coudes des tuyaux d’évacuation de l’eau de l’étage supérieur ont été débranchés, et rattachés à la conduite.  Probablement que ce démontage se voulait temporaire.

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Voici le panneau qui vous saute aux yeux quand vous quittez le stationnement de l’hôtel, l’un des seuls à ne pas être barricadé.  À l’origine, le panneau n’affichait aucun badge d’autoroute; ceux-ci ont probablement été ajoutés vers la fin des années 1980, lorsque le gouvernement fédéral a remis la route d’accès au gouvernement québécois, sauf celui dans le coin supérieur droit, qui est nettement plus récent que les deux autres, et qui fut possiblement ajouté suite aux travaux à l’échangeur A-15/A-50, il y a de cela quelques années seulement, ce qui explique que la partie en rouge soit beaucoup moins décolorée.  D’ailleurs, on n’a pas cru nécessaire de remplacer l’inscription « Hull – Ottawa » par « Ottawa – Gatineau », comme ce fut fait sur tout le reste de la supersignalisation routière du grand Montréal.

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Regardez bien ce panneau, car vous n’en verrez vraiment pas souvent, au Québec.  Ce type de panneau, qui encourageait les usagers de la route à ralentir, était courant, dans ma jeunesse, mais a littéralement disparu avec l’accession au pouvoir du premier gouvernement péquiste de René Lévesque, en 1976.  Celui-ci se trouve toujours là parce qu’il fut installé alors que le site était encore sous contrôle fédéral, tout comme la supersignalisation bilingue.

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Un peu à l’ouest de l’aéroport, le long de l’A-50, l’entrée du site de quarantaine de l’aéroport, qui semble abandonné depuis de nombreuses années.

À voir l’état des lieux, il est possible de croire que l’aéroport de Mirabel, à tout le moins sous la forme d’un aéroport international, ne rouvrira plus jamais ses portes, tellement tout le site de l’aérogare semble abandonné.  D’ailleurs, le tarmac est maquillé en piste de karting, l’une des pistes d’atterrissage est transformée en piste de courses, qui sert entre autres de circuit d’entraînement pour la conduite d’ambulances, alors que les usagers de l’autre piste d’atterrissage sont soit des pilotes de F-18 américains, qui se rendent à une base d’entretien, située sur le site, et qui atterrissent à l’aide d’un fil de fer, en travers de la piste, comme sur les porte-avions, soit des pilotes de chez Bell Helicopter, qui font parfois des manoeuvres à reculons, soit des pilotes de la firme Bombardier, qui essaient les CRJ-900, dont l’assemblage est fraîchement terminé, en simulant tous les problèmes imaginables, ou encore des techniciens de Pratt & Whitney, qui se rendent sur les pistes pour tester des moteurs, et tout ce beau monde doit composer avec les pilotes d’avions cargo, dont les bases sont toujours sur le site, et ceux qui font affaire chez Hélibellule, qui a construit une aérogare de 5 millions$, récemment.  Le tout sans contrôleurs aériens sur place, puisque tout est dirigé depuis Dorval, et le fait que l’usine d’assemblage d’avions de Bombardier Aéronautique fut érigée sur le site de l’une des cinq aérogare supplémentaire, prévues aux plans, au lieu d’être construite dans la zone industrielle.

Encore une fois, un grand projet québécois (mais au départ, canadien, cette fois-ci) qui n’aura finalement pas respecté le concept original.

A-25: Le viaduc du boulevard Moody prend forme

Quand on pense à l’autoroute 25, la première chose qui nous vient en tête est le prolongement, entre Montréal et Laval, et sa pièce de résistance, soit le pont à haubans de la rivière des Prairies.  Mais entre le tunnel L.-H.-Lafontaine et l’autoroute 640, il y a plein de chantiers d’importance, que ce soit la rénovation du viaduc de la rue Sherbrooke, la reconstruction de celui du boulevard Yves-Prévost, ou encore la réfection de la surface de roulement de la chaussée nord.  N’oublions pas non plus la reconstruction de plusieurs viaducs de l’échangeur Anjou.  Et ça, ce n’est qu’à Montréal!  Aux limites de Laval et de Terrebonne, on reconstruit le pont Lepage, en plus des viaducs du boulevard Moody.  Le premier viaduc, celui de la chaussée vers le nord, est terminé, et supporte les quatre voies de circulation, deux par direction, pendant que l’on construit le viaduc de la chaussée vers le sud.

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Les monticules de sable, et de gravier, sont imposants, le long du chemin du Côteau.

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L’intersection du chemin du Côteau, et du boulevard Moody, avec le viaduc nord terminé, et les fondations du viaduc sud, en construction.

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Quelques degrés vers la droite, on voit ici la bretelle d’entrée vers l’A-25 sud, à l’angle du boulevard Moody.

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Vu de l’autre côté, le viaduc nord, qui fut complété l’automne dernier, au-dessus du boulevard Moody.

Ce chantier, qui comprend aussi la reconstruction du pont Lepage, au-dessus de la rivière des Mille-Îles, devrait se poursuivre jusqu’en 2010.