Les autoroutes de type « super-2 »: De véritables dangers publics!

De tous temps, dans notre civilisation moderne, le passage d’une nouvelle autoroute dans une région a été chaudement applaudi. Mais de nos jours, les applaudissements se font un peu moins « chauds »; évidemment, les environnementalistes y sont pour beaucoup. Ceux-ci crient à qui veut les entendre que les automobilistes ne sont que d’ignobles pollueurs, mais ne proposent aucune solution économiquement viable; toutes leurs suggestions requièrent de nouvelles taxes, afin que ceux-ci se fassent « transporter » sur le bras de la princesse.

Pendant ce temps, les gouvernements tentent de répondre un tant-soit-peu aux demandes des régions, qui demandent une meilleure desserte routière. Compte tenu qu’une autoroute conventionnelle, à quatre voies réparties sur deux chaussées distinctes, coûte terriblement cher à construire, le gouvernement du Québec, en ce qui nous concerne, tente de sauver la chèvre et le chou en construisant des autoroutes à deux voies, sur une seule chaussée, communément appelées « super-2 », dans le sens que ces autoroutes, même s’il s’agit de routes sur lesquelles les véhiculent se rencontrent sur la même chaussée, sont habituellement construites avec des intersections étagées, comprenant des bretelles d’entrée et de sortie, afin de réduire les risques de collisions aux intersections.

Or, les « super-2 » sont des « autoroutes » au sens de la loi, sur lesquelles on fixe habituellement la vitesse entre 60 km/h au minimum, et 100 km/h au maximum. Le problème, avec les super-2, c’est que les dépassements y sont aussi risqués que sur les routes conventionnelles. À l’origine, les super-2 devaient être construites là où le nombre d’utilisateurs permettaient des dépassements relativement faciles, afin qu’elles puissent demeurer plus sécuritaires que les routes conventionnelles. Sauf que présentement, avec la négligence généralisée que l’on connaît au Québec depuis une vingtaine d’années (entretien déficient, coûts gonflés à bloc, manque de volonté de régler les problèmes, etc.), les niveaux d’utilisation des super-2 actuellement en service chez nous font de celles-ci de véritables dangers publics. Il devient par moments impossible de dépasser, tellement la circulation y est dense. La majorité des super-2 québécoises devraient être complétées en autoroutes conventionnelles, et ce afin d’éviter des hécatombes comme celles de l’A-55 (autrefois l’A-51), entre Drummondville et Sherbrooke.

Combien y a-t-il de super-2 au Québec? On en compte encore pas mal. Il y a la section de l’A-20, entre Le Bic et Luceville, qui sera prolongée bientôt jusqu’à Mont-Joli. Cette section devrait un jour, en principe, se rattacher à l’A-20 actuelle, mais cela prendra beaucoup, beaucoup de temps. Également, une section de l’A-30, construite à Salaberry-de-Valleyfield dans les années 1970, et qui devrait devenir une autoroute conventionnelle, l’A-530, dans le cadre des travaux de l’A-30 entre l’échangeur A-20/A-540, à Vaudreuil-Dorion, et Candiac. Il y a deux sections de l’A-50 actuellement construites en super-2, soit celle ouverte en 2005 entre le secteur Masson, dans la ville de Gatineau, et la route 309, à l’Ange-Gardien, qui fait office de voie de contournement du périmètre urbain de Buckingham, et celle entre Lachute et Mirabel. On retrouve aussi une section de l’A-55, entre Bécancour et l’échangeur A-20/A-55/A-955, à Sainte-Eulalie, une section de l’A-73, entre Sainte-Marie et Beauceville, les derniers kilomètres de l’A-610 (autrefois l’A-10), soit entre la route 216, au nord de Sherbrooke, et la route 112, dans le secteur Fleurimont, et finalement l’A-955, entre l’échangeur A-20/A-55/A-955, à Sainte-Eulalie et l’ancienne route 122, à Saint-Albert-de-Warwick.

Certaines de celles-ci, comme l’A-50, à Mirabel, pour certains services connexes à l’aéroport, l’A-55, entre le boulevard des Acadiens, à Bécancour, et la route 226, à Saint-Célestin, et l’A-955, sur toute sa longueur, ont des intersections à niveau, munis ou non de feux de circulation. Sur le tronçon de l’A-30, à Salaberry-de-Valleyfield, il y a même des arrêts obligatoires! Pas mal, pour une autoroute! Or, il est régulièrement question d’accidents mortels sur l’A-50, entre Lachute et Mirabel, comme ce fut le cas pour l’A-55, avant qu’elle ne soit complétée en autoroute conventionnelle, entre Drummondville et Sherbrooke. Des accidents, souvent avec blessés, sont également chose courante à l’intersection de l’A-55 et du boulevard des Acadiens, à Bécancour. J’avais d’ailleurs écrit au MTQ, à l’époque de la construction de la section de l’A-55 située entre la route 226 et l’A-20, afin de savoir si on allait construire des échangeurs sur la section entre le boulevard des Acadiens et la 226, et on m’a fait pour toute réponse que ce n’était pas dans les budgets. Alors si votre vie a un prix, ce n’est certainement pas aux yeux du MTQ!

Il y a aussi certaines routes principales, au Québec, qui sont surchargées, mais dont les autoroutes devant prendre la relève prendront tellement de temps à être construites que je me demande si je vivrai suffisamment vieux pour rouler dessus. Par exemple, la route 185, entre Saint-Antonin et la frontière du Nouveau-Brunswick, qui deviendra un jour l’autoroute 85, mais cela se fera en combien de temps? La route 132, entre la fin actuelle de l’A-20, à Gros-Cacouna, et Le Bic, où commence la section en super-2 de cette même A-20, se retrouve régulièrement surchargée, entre autres périodes en été, pendant les grandes vacances. Quant à la route 158, entre Saint-Esprit et Joliette, elle devait en principe être une section de l’A-50, mais savez-vous ce que le MTQ a fait des terrains qu’il possédait, en vue d’en faire une autoroute? Il les a vendus! Imaginez le coût d’un rachat, maintenant! Et quiconque a utilisé cette section de route récemment sait très bien que la construction d’une autoroute conventionnelle ne ferait pas de tort, là non plus.

Et maintenant que l’on sait que les super-2 ne sont pas plus sécuritaires – ou si peu- que des routes ordinaires, attachez votre tuque avec de la broche: La nouvelle autoroute 50, qui devrait en principe s’ouvrir par sections à partir de l’an prochain (Buckingham/Thurso et Grenville-sur-la-Rouge/Lachute en 2008, Montebello/Grenville-sur-la-Rouge en 2009, et Thurso/Montebello en 2010), sur une longueur totale de 90 kilomètres, sera… une autre super-2! Amenez-en, des « face-à-face », dans les années à venir! Déjà que la section Lachute/Mirabel est pas mal meurtrière, ce ne sera que la suite des choses. Tout cela pour sauver environ le quart du coût total de la construction, et le reporter à plus tard, sachant que le taux d’inflation dans le domaine de la construction routière équivaut à environ trois fois le taux général, ou, autrement dit, que le coût de construction double environ aux cinq ans. Bref, on ne sauve rien; on multiplie les dépenses!

Mais ce n’est pas grave; c’est bon, des bouts d’asphalte, pour les prochaines élections!

A-50: J’avais dit que j’y retournerais

Lors de ma première visite sur le chantier de l’A-50, j’ai pris des photos de la section entre Grenville-sur-la-Rouge et Lachute. Ensuite, un deuxième passage en Outaouais m’a permis de vous montrer des images de l’autre bout du chantier, soit entre Buckingham et la montée Laurin, images sur lesquelles il était évident que je m’étais fait prendre par le coucher du soleil. Cette fois, je vous propose des clichés de ce qui se trouve entre les deux, soit la section de Fassett, ainsi que ce qui se trouve entre Thurso et la montée Laurin. Encore une fois, le soleil m’a joué des tours, mais les clichés sont mieux rendus que lors de ma dernière tentative. Voyez par vous-mêmes…

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Sur cette image, prise depuis la montée Boucher, à la limite est de la municipalité de Fassett, on voit que le chantier est fermé pour cette année. D’ailleurs, des préposés s’affairaient à clôturer les lieux. C’est quand même bizarre de voir que le fond de la route est encore sur le sable, mais que la supersignalisation est déjà installée.

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La montée Fassett a maintenant fière allure. On voit au loin l’échangeur, et le viaduc de l’A-50.

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Ici, on peut voir que vers l’ouest, la section de Fassett s’arrête « drette là », comme dirait l’autre. En effet, quand on regarde sur une carte, on se rend vite compte que cette section de l’A-50 fut construite à l’intérieur des limites de la municipalité de Fassett. Est-ce que le maire de la place est un « bon ami » des libéraux au pouvoir?

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Nous ne savons pas combien de matériau il manque avant l’asphalte, mais nous savons désormais que la sortie de Fassett est la sortie 216.

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Un peu à contrejour, mais on distingue bien le panneau indiquant le traversier de Fassett à Lefaivre, en Ontario.

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À contrejour aussi, le panneau de sortie de Fassett.

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À Thurso, les travaux sont plus imposants. On a dynamité le roc pour faire place à l’autoroute, comme le montre bien cette image de ce qui deviendra l’intersection des bretelles de sortie/d’entrée de l’A-50 ouest et du 6e Rang, qui est parallèle à l’A-50.

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L’A-50 est et la bretelle de sortie vers la route 317,…

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…et tout juste à côté, la bretelle d’entrée de l’A-50 ouest.

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En haut de ce massif de roc, on peut voir les garde-fou de béton qui délimitent la route 317 temporaire, ce qui donne une bonne indication de la profondeur de la tranchée dynamitée dans le roc. L’excavation doit bien avoir une bonne dizaine de mètres. Ce massif disparaîtra après l’ouverture du viaduc de la route 317, pour laisser place au passage de l’A-50. Au sol, c’est la fondation de la chaussée de l’A-50 qui s’arrête sec devant le massif.

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Le foutu soleil ne m’a pas permis de prendre ce cliché sans y voir mon ombre de photographe pourri. Quoi qu’il en soit, il s’agit de la bretelle d’entrée de l’A-50 est, et au loin, la fin de l’A-50 vers l’est.

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Pourquoi avoir photographié un simple poteau de bois? Pour démontrer la hauteur du rehaussement des bretelles de sortie/d’entrée de l’A-50 est. Sur un poteau comme celui-ci, on retrouve normalement, de haut en bas, les lignes de haute tension, habituellement 14,400 volts, ici au nombre de trois, pour une ligne triphasée, puis la ligne de basse tension, sur laquelle on branche les entrées électriques, résidentielles ou autres, et finalement les circuits de télécommunication (téléphone, câble). Aussi, debout sur la surface – non-finie – de la bretelle, mes yeux arrivaient un peu au-dessus de la ligne de basse tension, que l’on peut voir au niveau de la ligne formée par la base des arbres, là où ils rejoignent le sol. Bref, c’est haut! Imaginez que les bretelles du côté sud de l’autoroute sont rehaussées d’une dizaine de mètres, alors que l’autoroute comme tel et les bretelles situées au nord de celle-ci sont dynamitées à une profondeur de 10 à 12 mètres dans le roc. Il devient donc évident que l’on a passé l’autoroute en pleine falaise.

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La route 317 temporaire, qui passe sur le massif de roc que vous avez vu tantôt. Voyez le rehaussement de pierres qui a été fait pour diminuer l’angle de la pente.

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L’emprise de la route 317. Au loin, on aperçoit les véhicules qui prennent la route temporaire.

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Une autre vue de la route 317 temporaire, que l’on a fait de dimension juste suffisante pour permettre à deux véhicules de se rencontrer.

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Belle vue en plongée, prise depuis la route temporaire. On y voit d’abord le viaduc de la route 317, en construction, le pont de la rivière Blanche, aussi en construction, et au loin, le viaduc de la montée Parent, pratiquement complété.

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Ici, on voit le massif de roc situé au nord-ouest du viaduc de la route 317, qui dépasse un peu celui-ci en hauteur, ce qui donne une autre idée de la profondeur de l’excavation au fond de laquelle passera l’A-50.

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Depuis le massif de la route temporaire, dont on voit les garde-fou de béton, la fin de l’A-50 vers l’est, et les deux massifs séparant l’autoroute et les bretelles de sortie/d’entrée.

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J’ai pris cette photo debout sur la fondation de la chaussée de l’A-50, sous le viaduc de la montée Parent. Juste devant, le chemin de détour de la montée Parent, sinueux comme ce n’est pas possible, et au loin, le pont de la rivière Blanche et le viaduc de la route 317.

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Ici, c’est le viaduc de l’A-50 au-dessus de la montée Ranger, dans la municipalité de Lochaber-Partie-Ouest. Voyez la hauteur des massifs de roc, tout autour.

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Le soleil bas m’a joué des tours, encore une fois, mais on constate la hauteur impressionnante des massifs alors que l’on passe sous le viaduc.

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Cette fois, on voit un peu mieux. C’est l’intersection de la montée Parent, au fond, et d’une petite route locale. J’espère que les tempêtes hivernales ne vont pas carrément remplir ces tranchées.

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Cette fois, la photo est un peu plus claire que celle que j’ai prise lors de ma dernière visite. C’est l’A-50, tout juste à l’extrémité est du viaduc de la montée Laurin, à Lochaber-Partie-Ouest. Voici ce que l’on voit vers l’est,…

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…et ce que l’on voit vers l’ouest, au même point. Ce que j’aurais aimé y faire un tour. Je devrai sûrement soudoyer un responsable du MTQ pour ce faire, parce que les accès sont très bien protégés. Cette petite clôture à neige n’est qu’une illusion; je suis appuyé sur des garde-fous de béton.

Ma question: Pourquoi avoir devancé la terminaison de cette section s’il est impossible d’y accéder tant que l’autre, de la montée Laurin jusqu’à Thurso, n’est pas terminée? Encore une histoire de promesses d’élections, je présume…

Alors voilà. Je crois que j’ai fait le tour du projet, à tout le moins pour cette année. Je ne crois pas que d’autres parties de l’A-50 se mettent en chantier avant l’an prochain, compte tenu que nous en sommes déjà à la mi-novembre.

A-30: Ça bouge,… un peu

Ma dernière visite du chantier de l’échangeur A-30/A-15, à Candiac, date de l’été dernier. Quand je dis à Candiac, c’est pour faire plus court, parce que, encore une fois, le gouvernement a encore eu la main heureuse avec l’emplacement de cet échangeur, puisqu’il chevauche trois municipalités, soit Candiac, Delson et Saint-Constant. Sur place, même si je m’attendais à plus d’avancement dans les travaux, je dois avouer que ça progresse. Lentement, mais ça progresse. À ce rythme, nous devrions rouler sur cette partie de l’A-30 avant que je meure de vieillesse.

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Sur l’A-15 sud, après le passage inférieur de la voie ferrée du CN, qui est en reconstruction, lui aussi, c’est ce que l’on peut voir de la nouvelle A-30 quand on regarde vers la droite,…

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…et quand on regarde vers la gauche. Les chaussées de l’A-30 ne sont pas complétées à droite, et pas encore commencées à gauche, au bout de la deuxième paire de viaducs, mais on distingue bien celle de la bretelle menant de l’A-15 nord vers l’A-30 ouest.

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Vu du haut d’un immense tas de roches, les chaussées de l’A-30, avec, à droite, la bretelle vers l’A-15, qui se sépare vers les directions nord et sud.

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On voit ici les viaducs de l’A-30, au-dessus de l’A-15, vus depuis la bretelle de l’A-30 est vers l’A-15 nord. Les bretelles que l’on voit ici sont temporaires, et devraient disparaître au cours des travaux.

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La bretelle de l’A-30 est vers l’A-15 nord, maintenant rendue à l’étape de la finition.

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En contrejour, la deuxième paire de viaducs de l’A-30, soit ceux qui passent au-dessus de la bretelle de l’A-30 est vers l’A-15 nord, prise en sens inverse de la circulation. Je veux dire que quand la circulation y aura accès, elle viendra de sous les viaducs. Enfin bref, vous avez très bien compris ce que je veux dire…

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La bretelle de l’A-15 nord vers l’A-30 ouest, vue de l’autre bretelle, celle sur laquelle je me trouve depuis un bon bout.

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Le point de séparation de la bretelle, vers l’A-15 nord à gauche, et vers l’A-15 sud à droite. Avec en prime ce que l’on retrouve sur tout bon chantier qui se respecte, soit une « Johnny-on-the-spot ». Une toilette de chantier, si vous préférez…

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Les routiers en provenance des USA sont quand même chanceux, par les temps qui courent. Le premier poste de pesée est inutilisable, et le second, celui que l’on voit ici, est fermé parce qu’il sert de base au chantier de l’échangeur A-30/A-15.

J’essaie seulement d’imaginer ce qui risquerait d’arriver si le gouvernement libéral minoritaire de Jean Charest était renversé, puis que les péquistes de Pauline 1ère prenaient le pouvoir, eux qui ont soutenu bec et ongles la construction de l’A-30 sur le tracé de la R-132 actuelle. Je doute fort que cet échangeur soit démoli et les terrains retournés à leur état original. Avouez que cela donnerait un échangeur haut de gamme pour les habitants du rang Saint-François-Xavier, et pour les utilisateurs du parc industriel de Delson. D’un autre côté, si la ministre Julie Boulet a raison quand elle dit que les partenariats public-privé font gagner du temps, je crois que l’on devrait même leur confier le remplissage des nids-de-poule, tellement ce chantier avance à pas de tortue. On dirait que le MTQ ne veut pas aller trop vite, de peur d’avoir à défaire, dans quelques années. Nous pouvons conclure que la ministre avance beaucoup plus vite – sur la route – que ne progresse ce chantier.

Pour ma part, j’en suis rendu à dire « Passez-la dans le champ, passez-la sur la 132, mais tabouère, passez-la! »

Le pont de la 25: Il est temps d’avancer

C’est le slogan qu’on pouvait lire sur les panneaux de la coalition pour le pont de l’A-25, dirigée par le maire de Laval, Gilles Vaillancourt. Eh bien effectivement, ça commence à avancer, comme on peut le voir sur ces quelques clichés.

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Vue du chantier du passage inférieur de l’A-25 sous le chemin de fer du CN, au nord du boulevard Henri-Bourassa, du côté de Montréal.

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Une section temporaire de chemin de fer a été construite pour les travaux. Vue vers l’est.

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Vers l’ouest, maintenant. Le chemin de fer normal est fermé, et les trains passent sur la section temporaire, à gauche.

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L’excavation creusée pour créer le passage inférieur.

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La machinerie, à l’arrêt pour l’instant.

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Du côté de Laval, l’avancée est encore plus évidente. Ici, c’est la nouvelle bretelle de sortie vers la montée Masson, le rang Saint-François et le boulevard Marcel-Villeneuve, sur l’A-25 nord actuelle, qui deviendra l’A-440 est lors de l’ouverture du nouveau pont. Au loin, les panneaux indiquant l’ancienne sortie sont toujours là.

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L’intersection des bretelles de sortie/d’entrée de l’A-25 nord, avec la montée Masson, vue de l’entrée de la polyvalente Leblanc.

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La nouvelle montée Masson, dont la mise en forme est terminée. Il ne reste qu’à l’asphalter. Vue vers le sud.

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La montée Masson, vers le nord, cette fois, avec l’intersection du rang du Bas-Saint-François et de la voie réservée aux autobus, sise sur le dessus de ce que j’appelle « le monstre ».

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Une vue latérale de la montée Masson, vers le nord, qui montre un meilleur aperçu du monstre.

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Le voilà donc, ce monstre. Ici-bas, le passage des deux bretelles, soit celle de l’A-25 nord vers l’A-440 ouest à gauche, et à droite, celle de l’A-440 est vers l’A-25 sud, et sur le dessus, l’intersection de la montée Masson, du rang du Bas-Saint-François, et de la voie réservée aux autobus en site propre. J’essaie seulement d’imaginer le bordel quand viendra le temps des rénovations.

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L’ancien panneau de directions, qui sera retiré à un moment donné lors de l’avancement du chantier. On peut voir que le nom « Av. M.-Villeneuve » a été ajouté sur le panneau. Auparavant, cette route s’appelait le boulevard 440, tout simplement parce qu’il est construit dans l’emprise de la future A-440 vers l’est. C’est le cas pour quelques autres voies de circulation, à Laval, dont l’avenue des Bois, construite sur celle de la future A-440 vers l’ouest, la route 335, au nord du boulevard Dagenais, qui devrait laisser place à l’A-19 avant longtemps, et l’avenue Roger-Lortie, qui sera déplacée pour laisser place à la nouvelle section de l’A-25.

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Parlant de l’avenue Marcel-Villeneuve, la voici, droit devant. L’intersection réunit à droite, la nouvelle avenue Roger-Lortie, et finalement la montée Masson, à gauche, ainsi que derrière l’endroit où je me trouve pour prendre ce cliché.

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Ici, on voit la nouvelle avenue Roger-Lortie, vers le sud, presque terminée, et toujours fermée à la circulation. L’embranchement vers la droite est temporaire, et permet le lien avec l’actuelle avenue Roger-Lortie.

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Cette fois, la nouvelle avenue Roger-Lortie vers le nord, à partir du point d’intersection des bretelles de sortie/d’entrée de l’A-25 nord vers le boulevard Lévesque. Au loin, le passage à niveau du chemin de fer Québec-Gatineau.

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Pas facile à distinguer, les poteaux, au beau milieu d’un champ, mais ce sont les signaux du passage à niveau du chemin de fer Québec-Gatineau sur la nouvelle avenue Roger-Lortie. La photo fut prise de l’actuelle avenue Roger-Lortie, qui deviendra la chaussée de l’A-25 vers le nord.

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Une vue de l’avenue Marcel-Villeneuve vers l’est, avec au loin la nouvelle intersection Marcel-Villeneuve/Roger-Lortie/montée Masson.

Les travaux que l’on voit ici sont ceux réalisés de façon conventionnelle par le MTQ, via un sous-traitant privé. Ceux de la partie du projet réalisée en partenariat public-privé, avec le consortium Concession A25, devraient en principe commencer au début de 2008, dont ceux du pont de la rivière des Prairies, qui devraient se mettre en branle dès mai prochain.