La CLAC justifie la casse à Toronto: Bla, bla, bla…

Autre survol des titres, ce soir, sur le site web Canoë.  Que vois-je?  Un article signé Reine Côté, de l’agence QMI, justement intitulé La CLAC justifie la casse à Toronto.  Les deux porte-parole de l’organisation, qui dans les faits s’appelle la Convergence des luttes anti-capitalistes (CLAC), Mathieu Francoeur et Diane Royer, probablement deux “gosses de riches” qui n’ont jamais eu de véritable emploi de leur vie, ont pris la parole, justement, lors d’un point de presse, devant une cinquantaine de supporteurs gagnés à l’avance, ainsi que quelques journalistes, afin de nous faire croire que leurs actes, commis lors du sommet du G20, à Toronto, le week-end dernier, étaient justifiés.

Ils ont entre autres mentionné s’en être effectivement pris à des véhicules de police, et à des vitrines de commerces, afin d’attaquer ce qu’ils qualifient de “symboles capitalistes”.  Et Francoeur d’ajouter, en parlant de la casse, que “c’est une façon de s’exprimer pour beaucoup de gens, pas seulement pour les casseurs”.  Je rappelle ici à Francoeur que les gens qui s’expriment en cassant tout sur leur passage, d’abord correspondent fort bien à la définition d’un casseur, et ensuite commettent un crime, qui s’appelle la voie de fait, et qu’il y a un prix à payer, soit via une amende, et/ou de la prison, pour ceux et celles qui s’expriment de cette façon.  Si vous voulez vous exprimer ainsi, de surcroit devant des policiers, attendez-vous à vous faire arrêter, et à être traduit en justice.

Quant à madame Royer, elle a avancé qu’à la CLAC, “On s’inquiète. Si on n’est plus capables de sortir dans la rue pour exprimer notre mécontentement, qu’est-ce qui nous attend.”  À madame Royer, je dirai que si elle, et les autres membres de la CLAC, s’étaient contentés d’exprimer leur mécontentement en scandant des slogans, et en agitant des pancartes, personne, parmi eux, n’aurait été arrêté.  Si la seule forme d’expression de votre organisation, madame, est la voie de fait, vous méritez d’aller passer quelques temps à l’ombre, derrière les barreaux, en tant que porte-parole de celle-ci.

La CLAC dit dénoncer des gestes capitalistes.  Faudrait-il rappeler aux porte-parole de la CLAC que s’ils peuvent s’habiller convenablement, pour organiser un point de presse, et éviter de s’y présenter flambant nus, c’est justement grâce au capitalisme.  Il faudrait également rappeler aux membres de la CLAC que s’ils ont pu se rendre à Toronto, dans de beaux autobus jaunes, c’est aussi grâce au capitalisme.  Si les parents des casseurs arrêtés ont pu payer une caution, afin de permettre à leur progéniture de sortir de taule, en attendant la suite des procédures, c’est également grâce au capitalisme.

La vérité, vue d’ici, c’est que des jeunes casseurs ont juste voulu se payer une bonne joute de tapes sur la gueule, avec les forces de l’ordre, et que les membres de la CLAC ont voulu faire parler d’eux.  Les images de la casse, puis des affrontements avec les policiers chargés de la sécurité, ayant fait le tour du monde, la CLAC a remporté cette portion de leur pari.  Par contre, s’ils veulent maintenant se faire passer pour de pauvres victimes de violence policière injustifiée, avec moi, ça ne prendra pas.  Ces gens ont tout simplement couru après leurs problèmes, et ils n’ont plus, maintenant, qu’à faire face aux conséquences de leurs gestes.  Bref, qu’ils aillent “sécher” en-dedans!

A-30: Deux morts, et une blessée grave, pour sauver… des canards!

Les médias, dont l’agence QMI, dans l’énumération des décès du week-end, sur les routes du Québec, mentionnent un accident survenu sur l’autoroute 30, à l’intersection de l’A-15, à Candiac.  Vers 19h20, ce dimanche, une dame, qui conduisait sa voiture sur la voie de gauche de l’autoroute, aurait immobilisé sa voiture, ce qui aurait amené les deux motos qui suivaient la voiture de la dame à percuter la voiture en question.  Résultat; les deux occupants de la première moto, un homme de 50 ans, et sa fille de 16 ans, sont décédés.  La conjointe de l’homme, et mère de la fille, qui roulait sur une autre moto, a survécu à ses blessures.  La conductrice de la voiture aurait immobilisé celle-ci pour laisser passer… des canards!

Des canards!  Pas un orignal, des canards!

Depuis des décennies que l’A-30 est ouverte, au-dessus de l’A-15, quelqu’un a-t-il vu des canards traverser l’A-30?  Cela fait des années que je roule sur les autoroutes du grand Montréal, et je n’ai jamais vu l’ombre d’un canard traverser une autoroute.  Un canard, on le contourne, on passe dessus, au pire (ce n’est pas pire que de passer sur une grenouille, ou sur une marmotte, et beaucoup moins malodorant que de passer sur une mouffette), mais on ne fout pas les freins pour des canards!  Et surtout pas sur une autoroute!  Dans la voie de gauche, en plus!

La conductrice de la voiture pourrait faire face à deux accusations de négligence criminelle causant la mort, selon cet article de l’agence QMI, qui stipule que le dossier est maintenant entre les mains du procureur de la couronne, qui décidera si des accusations seront portées contre la dame.

À la survivante de l’accident, qui a perdu son conjoint, et sa fille, ainsi qu’à leurs familles, je voudrais faire part de mes plus sincères condoléances.  Et à la dame, qui conduisait la voiture, je propose un sérieux examen de conscience; des canards, peu importe leur nombre, valaient-ils la vie de deux usagers de la route?

A-50, en 2010: (4) Dans la Petite-Nation

Un peu plus à l’est, cette fois, sur le territoire de Plaisance, dans la Petite-Nation.

Il me fut impossible de m’approcher davantage du chantier du pont de la rivière de la Petite-Nation.  Il faudra que j’y retourne.  Nous voyons quand même, depuis le chemin Malo, la flèche de la grue, qui dépasse la cime des arbres, à gauche, le chantier comme tel, à droite, avec des poutres d’acier, destinées au pont, et à l’avant-plan, un panneau que l’on ne voit plus, sur les routes du Québec, depuis longtemps.  Les panneaux de ce genre ont tous été remplacés par d’autres, où l’on voit un camion descendant une pente, ainsi que le pourcentage d’accélération.

À l’intersection de la montée Papineau, et du rang des Cascades, on a nettoyé les abords de l’intersection.  Probablement que celle-ci sera améliorée,…

…parce que de l’autre côté de la petite pente, on retrouvera un échangeur de l’A-50.  Si l’on regarde de plus près,…

…nous verrons les bretelles d’entrée et de sortie vers l’est, au niveau du rouleau compacteur, la chaussée de l’A-50 à la hauteur des camions arrêtés, et les bretelles vers l’ouest, en avant-plan, juste à droite de l’extrémité de la boîte aux lettres.

Sur la montée Saint-François, toujours à Plaisance, la chaussée a été excavée, pour faire place à l’A-50, alors que le trafic lourd croise le chemin de déviation.

Du côté de la municipalité de Papineauville, les choses sont plus avancées, à tout le moins au niveau de la côte Saint-Charles,…

…alors que le long de la côte des Cascades, là où donnera l’échangeur de la route 321 (côte Saint-Amédée), les choses avancent rondement, là aussi.  Le viaduc de la côte des Cascades est en construction, près du cap rocheux, au fond.

Pendant ce temps, sur la route 321, les travaux semblent presque complétés.  Je vise en direction sud.

L’aménagement de ce secteur peut sembler compliqué, et pour simplifier les choses, j’utiliserai à nouveau une carte.

Sur cette carte, issue de l’édition 2005 de l’Atlas routier du Québec, produit par MapArt, nous voyons, plus ou moins, la côte des Cascades qui aboutit directement au point où l’échangeur devrait être construit.

Compte tenu du l’escarpement des lieux, l’échangeur sera plutôt aménagé sur la côte des Cascades, tout près de la route 321.

Si vous regardez cette dernière image en gros plan, vous verrez que la ligne bleue, représentant l’A-50, est séparée par une petite ligne blanche, à la toute droite, comme si l’autoroute était construite sur deux chaussées.  Ce n’est pas une erreur.  En effet, l’A-50, à la hauteur de l’échangeur de la route 323, au nord de Montebello, sera construite sur deux chaussées, sur une distance d’environ un kilomètre.  Cet échangeur représente la fin d’un tronçon à ouvrir en 2011, alors que la section que l’on vient de voir n’ouvrira qu’en 2012.

A-19: Le MTQ va de l’avant!

En jetant un oeil sur le site web Canoë, cet après-midi, les deux bras m’ont tombé à terre!  Je les ai ramassés, afin de pouvoir écrire ce billet (ne me demandez pas comment j’ai fait, d’accord?), et ainsi vous annoncer la bonne nouvelle.  Eh oui!  Croyez-le ou non, l’autoroute Papineau (A-19) ira finalement se connecter à l’A-640, au cours des prochaines années.

Selon l’article paru sur Canoë, le premier ministre, Jean Charest, accompagné de la ministre des transports, Julie Boulet, a annoncé, ce matin, “le début des études d’avant-projet, et d’impact sur l’environnement, en vue du parachèvement de l’autoroute 19”.  Toujours selon le papier de l’agence QMI, la nouvelle autoroute comptera trois voies par direction, dont une réservée aux transports en commun.  Les travaux, sur le terrain, devraient débuter en 2014, se compléter en 2015, et coûter entre 310 et 320 millions$.  On y retrouvera des échangeurs au niveau des intersections actuelles de la route 335, situées à Laval, du sud au nord, au boulevard Dagenais est, à la rue Saint-Saëns, et dans l’axe du boulevard des Mille-Îles et du boulevard des Laurentides, ainsi qu’à Bois-des-Filion, au boulevard Adolphe-Chapleau (route 344).  Quant à la terrasse Brissette, tout près du pont Athanase-David, à Laval, elle sera probablement raccordée au boulevard des Mille-Îles.

J’ai voulu en savoir davantage, mais le site du MTQ n’avait pas encore rapporté la nouvelle, à tout le moins sur sa page d’accueil.  Par contre, on y trouvait un communiqué de presse, qui avait probablement servi de canevas à l’article de l’agence QMI.  On y précisait que le boulevard Adolphe-Chapleau (route 344) sera également réaménagée, de part et d’autre de la future autoroute, question de diminuer le problème d’embouteillages constants, vécus par les résidents de Bois-des-Filion, aux environs de cette intersection.  On mentionne aussi, dans le communiqué de presse, que les quatre ponts d’étagement de l’A-19, déjà construits au-dessus de l’A-640, seront utilisés, dont un sera réservé aux véhicules hors-route.  Le communiqué ajoute que d’autres aménagements feront partie du projet, dont des stationnements incitatifs.

Le truc qui m’intrigue, au sujet de cette annonce, se situe au niveau des études d’impact sur l’environnement, annoncées par monsieur Charest.  Voyez-vous, l’actuelle avenue Papineau (route 335), entre le boulevard Dagenais et le boulevard des Mille-Îles, fut construit il y a plus ou moins dix ans.  On ne viendra pas me faire avaler qu’il y a des écosystèmes sensibles qui se sont développés pendant cette période, et qui demanderont des études poussées; qu’on prenne les études faites à cette époque, et qu’on les révise, c’est tout.  Deux ou trois semaines de travail, et le tour est joué!  Restera ensuite aux in-gné-nieurs du MTQ à mettre à jour les plans préliminaires du projet de l’époque (le projet initial, pour lequel les quatre viaducs furent construits, au-dessus de l’A-640, faisait partie du plan directeur des années 1950-60, du Ministère de la voirie du Québec, ancêtre du MTQ), en fonction des éléments actuels.  Tout ça ne devrait quand même pas prendre 4 ans!  Selon les termes utilisés dans l’article de l’agence QMI, on semble faire table rase, et tout reprendre à partir de rien.  C’est stupide!

Mais bon, concentrons-nous sur le positif; je devrais pouvoir rouler sur l’A-19 avant de toucher ma pension de vieillesse.

Quelles sont vos tendances politiques?

Vous le savez, nous sommes ici, entre autres choses, pour parler de politique.  Et il existe sûrement autant de façons de parler de politique qu’il existe d’individus.  Par contre, la façon d’identifier les tendances politiques des individus, si on veut la traduire de façon graphique, se base, historiquement, sur une simple ligne. Soit que l’on se retrouve à gauche, ou à droite de la ligne, selon ses différentes tendances.  On identifie alors, à tout le moins en Amérique du Nord, ceux à gauche comme étant des « libéraux », et ceux à droite comme étant « conservateurs ».  Or, qu’en est-il des « autres »?  Où place-t-on les libertariens, les centristes, les étatistes?

L’organisme Advocates for Self Government, basé aux USA, a créé un quiz, The World Smallest Political Quiz.  Tout en étant très simple, ce quiz permet de s’identifier de façon beaucoup plus précise que sur un simple axe gauche-droite.  Ce quiz comporte deux parties, soit un graphique, qui regroupe les différentes tendances politiques, et dix affirmations, réparties selon les deux thèmes qui motivent à peu près toutes les actions politiques, à savoir le social et l’économie.  Si vous maîtrisez la langue de Shakespeare, vous pouvez en savoir plus sur le quiz en allant au www.theadvocates.org/quiz.  Pour les autres, je vais tenter de vous permettre d’essayer le quiz, vous aussi.  J’ai traduit les affirmations, et vous fournit la façon de vous situer, dans le graphique.  Commençons d’abord par les affirmations.

Affirmations à caractère social

1-     Le gouvernement ne devrait pas censurer la parole, la presse, les médias, et Internet.

2-     Le service militaire devrait être volontaire, et ne faire l’objet d’aucun recrutement.

3-     Il ne devrait exister aucune loi concernant les rapports sexuels entre adultes consentants.

4-     Il faudrait abroger toutes les lois interdisant la possession et l’usage de drogues, par des adultes.

5-     Il ne devrait exister aucune carte d’identité nationale.

Affirmations à caractère économique

1-     Il faudrait abolir le « BS corporatif », ainsi que toute forme d’aide gouvernementale aux entreprises.

2-     Il faudrait abolir toutes les barrières au libre-échange international.

3-     Il faudrait laisser les gens contrôler leur propre retraite, et privatiser les pensions de vieillesse.

4-     Il faudrait remplacer l’aide gouvernementale par des organismes de charité privés.

5-     Il faudrait couper les taxes, et les dépenses gouvernementales, de 50% ou plus.

Pour chacune des affirmations à caractère social, accordez-vous 20 points si vous êtes en accord avec l’affirmation, et aucun point si vous êtes en désaccord avec celle-ci.  Si votre point de vue n’est pas définitif, bref, si vous vous dites « peut-être », face à l’affirmation, accordez-vous 10 points.  Faites de même pour les affirmations à caractère économique.

Ensuite, placez un point, dans le graphique qui suit, à l’endroit correspondant à votre pointage, selon les thèmes sociaux et les thèmes économiques.  Si le point touche à la ligne qui borde la zone « Centriste », vous pouvez vous considérer comme étant centriste.

Voici maintenant la description des tendances politiques, que j’ai traduites, toujours selon « The World Smallest Political Quiz ».

Gauche (libéral)

Les libéraux épousent habituellement la liberté de choix pour les thèmes sociaux, mais tendent à soutenir une forte intervention gouvernementale dans l’économie.  Ils supportent généralement un « filet de sécurité sociale » financé par le gouvernement, et imposent des normes strictes aux entreprises.  Les libéraux ont tendance à favoriser les réglementations environnementales, à défendre les libertés civiles et la liberté d’expression, à supporter les actions gouvernementales qui promouvoient l’égalité, et à tolérer différents styles de vie.

Libertarien

Les libertariens supportent un maximum de liberté, et ce autant dans les thèmes sociaux que dans les questions économiques.  Ils promouvoient un gouvernement beaucoup plus restreint, qui se contentera de protéger les individus de la contrainte, et de la violence.  Les libertariens encouragent la responsabilité individuelle, s’opposent aux taxes, et à la bureaucratie gouvernementale, soutiennent les organismes de charité privés, tolèrent différents styles de vie, supportent le libre-marché, et défendent les libertés civiles.

Centriste

Les centristes épousent un « juste milieu », concernant le contrôle gouvernemental de l’économie, et les libertés personnelles.  Selon la problématique concernée, ils favoriseront tantôt l’intervention gouvernementale, tantôt la liberté de choix individuelle.  Les centristes se targuent de conserver une constante ouverture d’esprit, s’opposent aux « extrêmes » politiques, et privilégient ce qu’ils qualifient de solutions « pratiques » aux problèmes.

Droite (conservateur)

Les conservateurs tendent à favoriser la liberté économique, mais soutiennent régulièrement des lois qui restreignent les libertés personnelles, particulièrement celles qui transgressent les « valeurs traditionnelles ».  Ils s’opposent à un contrôle gouvernemental excessif des affaires, tout en supportant les gestes d’état qui défendent la moralité, et la structure traditionnelle de la famille.  Les conservateurs appuient habituellement une forte puissance militaire, s’opposent aux taxes élevées, et à la bureaucratie gouvernementale, favorisent un libre-marché économique, et endossent une forte application de la loi.

Étatiste (gros gouvernement)

Les étatistes veulent un grand pouvoir gouvernemental, et ce autant en économie qu’au niveau des libertés individuelles.  Ils doutent régulièrement que les libertés, économiques comme personnelles, soient des solutions pratiques, dans le monde d’aujourd’hui.  Les étatistes tendent à se méfier du libre-marché, soutiennent les taxes élevées, et la planification centralisée de l’économie, s’opposent aux différents styles de vie, et remettent en question la pertinence des libertés civiles.