A-50 (2011): On vient de gagner quelques kilomètres!

Le 19 août dernier, quelques élus, dont le premier ministre, Jean Charest, se sont rendus à Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides, pour couper un ruban.  En effet, l’autoroute 50 vient de gagner quelques kilomètres, et est maintenant complétée (en super-2, faut-il le préciser) dans la région des Laurentides.

Vous avez déjà vu cet endroit; l’image sert ici de référence, pour vous montrer que lorsque l’on roule en direction ouest, on roule sous les viaducs en passant à gauche.  Nous y reviendrons.

Ici, on se rend compte que le panneau de la sortie 239 a changé; avant, on pouvait également y lire « Gatineau », mais plus maintenant.  Le rapiéçage a été retiré, et l’on ne voit plus maintenant que les destinations réelles de cette sortie, soit le village de Grenville, et la ville ontarienne de Hawkesbury.

Avant le 19 août, il y avait des balises, plantées à même l’asphalte, à cet endroit.  Plus tôt, cette année, on les avait remplacées par des cônes orange.  Et maintenant, plus rien; une nouvelle section de l’A-50 est désormais ouverte!

Comme c’est le cas du côté de l’Outaouais, l’A-50 se fraie un chemin, entre les montagnes, à l’ouest du chemin Scotch.  Ici, c’est juste avant d’arriver au chemin Kilmar.

Cette fois, nous sommes dans le musoir de la sortie 233, au chemin Kilmar.  Allez savoir pourquoi, à cet endroit, lorsque nous roulons en direction ouest, contrairement à la photo du début, nous passons à droite, sous le viaduc.

Après avoir traversé le pont de la rivière Rouge, que les gens de la place, qui connaissent bien les rapides de ce lieu, ont commencé à surnommer “le pont des sept soeurs”, nous arrivons près de la fin de ce nouveau tronçon.  Cela peut sembler court,…

…mais au niveau de la sortie 226, au chemin Avoca, vous aurez parcouru la bagatelle de 14 kilomètres de plus, environ, depuis l’A-15, comparativement à l’ancienne fin, au chemin Scotch.  Vous remarquerez qu’aucune balise n’a été plantée, pour délimiter la fin de la route, et diriger les usagers vers la sortie; c’est que la suite de l’A-50 devrait ouvrir dans très peu de temps.  J’y reviendrai dans un autre billet.

Sur le chemin Avoca, depuis la route 148, vers le nord, vous remarquez que le panneau est recouvert d’une simple toile, qui camoufle les indications vers l’ouest.  On devrait voir ces indications avant longtemps.  Au loin, vous verrez que l’on a implanté un arrêt obligatoire, à l’intersection du chemin Avoca et de la bretelle d’entrée de l’A-50 est.

À l’intersection du chemin Avoca, et de la route 148, un arrêt obligatoire a aussi été implanté dans toutes les directions, question de permettre à tout le monde de circuler.

Nous pouvons constater, sur cette photo, prise dans le hameau de Pointe-au-Chêne, que sur la route 148, l’arrêt a été implanté…

…le 18 août dernier, soit la veille de l’ouverture de la nouvelle section de l’A-50.

Selon ce que l’on pouvait lire, sur le site du MTQ, les sections de l’A-50, qui devaient être ouvertes à la circulation cette année, devaient l’être en deux temps; la section du chemin Scotch à la montée Fassett d’abord, puis de là jusqu’à la route 323, à la hauteur de Montebello.  Or, le fait de procéder à une première ouverture, entre les chemins Scotch et Avoca, permettra aux politiciens, et autres notables, de procéder à pas moins de trois coupes de ruban, en 2011, puisque l’état d’avancement des travaux, entre le Chemin Avoca et la route 323, varie passablement d’un endroit à l’autre.  Nous verrons cela dans un prochain billet.

Aussi, si vous avez jeté un oeil au communiqué du MTQ, concernant l’ouverture de ce tronçon, on y indique que l’on profite de 18 kilomètres de plus, alors qu’il y a environ 14 kilomètres, entre les chemins Scotch et Avoca.  C’est parce que lors de cette coupe de ruban, on inaugurait tout le tronçon faisant partie de la région des Laurentides, qui s’étend en fait jusqu’à la montée Boucher.  Mais comme il n’y a pas d’échangeur, à la hauteur de cette route, il reste donc 4 kilomètres de route complétée, mais pas encore ouverte à la circulation.  Je vous montrerai tout cela dans le prochain billet.

A-40: L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vous accueille!

Je vous ai parlé, il y a de cela quelques temps, déjà, de la “nouvelle” halte routière, sur l’autoroute 40, en direction est, à la hauteur de Maskinongé, et des tracasseries administratives qui n’en finissaient plus.  Eh ben voilà; toute bonne chose – et toute mauvaise aussi, à la rigueur – a une fin, et depuis environ deux mois, l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé accueille les automobilistes dans ses installations tout à fait modernes.

Voici le premier coup d’oeil, quand on emprunte la bretelle de sortie vers l’aire de services.

C’est lorsque l’on arrive dans le stationnement que l’on prend conscience de l’ampleur des installations.

On y retrouve des allées de service au volant pour deux des trois restaurants.

Le point d’interrogation signifie que vous vous questionnez, là.  Vous vous demandez si vous êtes encore un enfant; si oui, vous pouvez vous amuser dans ce parc.  Non, ça va, je blague!  En fait, vous pouvez jeter un oeil à vos enfants depuis…

…les vitrines, que l’on voit à droite de l’entrée principale; ce sont celles de la salle à manger commune pour les trois restaurants.

La firme Immostar, partenaire privé du MTQ dans le nouveau réseau d’aires de services, prend le service à la clientèle très au sérieux; dans chaque vestibule, on retrouve la photo, le nom, et le numéro de téléphone de la personne responsable en devoir.  Lors de mon passage, il s’agissait de Murielle Armstrong, une personne fort gentille, d’ailleurs.

Voici le corridor, qui sert de lien à tous les services.  J’ai pris cette pose depuis le fond; l’entrée principale se trouve donc au dernier plan, sur la photo.  À chaque bannière, on retrouve les services correspondants, à savoir, depuis le fond, le dépanneur Couche-Tard, les deux entrées de la salle à manger commune aux trois restaurants, le bureau d’informations touristiques, et les toilettes.  Je vous parlais de madame Armstrong; elle est tellement avenante qu’elle m’a même demandé si les panneaux de plancher glissant qu’elle utilisait allaient nuire à ma photo!  Bien sûr que non, madame!  En passant, vous faites de l’excellent travail; tout brille, là-dedans!

Ici, c’est la prison, où l’on enferme les gamins qui sont trop casse-pieds.  Mais non, n’appelez pas la police, là; je déconne!  C’est l’emplacement qui sera occupé par le restaurant A&W, le seul à ne pas encore être ouvert; les deux autres, à savoir le Tim Horton’s, et le Valentine, sont ouverts et fonctionnels, de même que le dépanneur et la station d’essence.

Depuis la salle à manger, voici les oeuvres d’art de la halte.  Il est d’usage que le gouvernement du Québec mette 1% de la valeur d’un investissement immobilier dans des oeuvres d’art, et l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé ne fait pas exception.  Voici donc l’ensemble des oeuvres, que j’ai photographié depuis la salle à manger.  Je vous les montrerai, plus en détails, un peu plus loin.  Vous noterez que je n’ai pas pris de pose de la salle à manger comme tel, et voici pourquoi; quand je suis en train de manger, et que quelqu’un arrive en disant “Ça ne vous dérange pas, je vais prendre une photo?”, je suis désolé, mais ça me les hache menu, comme dirait l’un de mes potes français.  C’est pourquoi je n’ai pas voulu casser les pieds des gens présents.

Voici la vitrine du bureau d’informations touristiques de la MRC de Maskinongé, qui était fermé, lors de mon passage.  En principe, il devrait ouvrir ses portes au printemps de 2011.  De l’autre côté, on a pris soin…

…de placer une décoration qui rappelle le temps des fêtes.  À voir la position du Père Noël, tout porte à croire qu’il avait le nez aussi rouge que son principal renne!  Chez les humains, nous ne sommes pas aussi chanceux; il arrive à certains de mourir…  Petite allusion pour préciser que si vous buvez, ne prenez pas le volant!

Voici donc les oeuvres d’art que l’on trouve à la halte.  De gauche à droite, voici la première, de Francine Laurin et de Jasmin Lavoie, deux artistes de la MRC de Maskinongé, oeuvre réalisée en 2010, et intitulée Ondulation.

Au centre, celle-ci est signée Jasmin Lavoie.  Aussi réalisée en 2010, elle s’intitule Espace.

Nous complétons le tableau avec Trompette, autre oeuvre signée Francine Laurin et Jasmin Lavoie, réalisée en 2010 aussi.

À défaut de renseignements touristiques, pour cause de bureau fermé, on peut toujours utiliser la carte de la région.

L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé est aussi dotée d’une station d’essence, qui offre tous les grades d’essence, ainsi que le carburant diesel.  À l’origine du projet, la halte de Maskinongé était l’une des deux, si ma mémoire m’est fidèle, sur les sept de l’ensemble du partenariat public-privé, qui ne devait pas avoir de station d’essence, mais force est de constater que l’on a révisé les plans.

La porte secondaire, à l’autre bout du corridor, débouche sur le stationnement des grands véhicules.  Il y a de la place pour les camions-remorques, les autocars, les maisons motorisées, et même les trains routiers.

En cas de neige abondante, pas de problème; l’équipement de déneigement est déjà sur place!

Et voici le pourquoi du comment; le nom de l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vient du fait que celle-ci se trouve pratiquement dans la baie.  D’ailleurs, en ce temps de l’année, on peut observer la baie d’une façon différente, du fait que les feuilles des arbres ne nous cachent plus le paysage.

C’est donc après des mois de tergiversations que l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé fut inaugurée le 25 octobre dernier, en présence de plusieurs personnalités, dont la ministre responsable de la région de la Mauricie, et autrefois ministre des Transports, Julie Boulet, le préfet de la MRC de Maskinongé, Robert Lalonde, le président d’Immostar, la firme privée partenaire du MTQ, André Pelchat, le maire suppléant de Maskinongé, Roger Michaud, et le président de la Corporation touristique de la MRC de Maskinongé, Jean-Louis Deschamps.  Le quotidien régional Le Nouvelliste en a parlé, sous la plume de Martin Lafrenière.

A-20: À l’Isle-Verte, il y a aussi de l’action!

L’été dernier, mon collaborateur MarcFP85 m’a envoyé tout plein de photos de visites de chantiers, autour de la région de Québec.  Je vous ai montré déjà celles du chantier de l’A-20 à Cacouna.  Il nous emmène un peu plus loin, cette fois, à la fin du premier prolongement vers Trois-Pistoles, à savoir dans le secteur du chemin du Côteau-des-Érables, à l’Isle-Verte.

Ici, depuis la route 132, nous voyons le nouveau chemin du Côteau-des-Érables.  Celui-ci est déplacé vers l’est, de quelques dizaines de mètres, afin de créer un ensemble de voies plus harmonieux, et plus sécuritaire.  Il faut spécifier aussi que ce chemin constituera le lien entre la fin de l’A-20 et la route 132; il se doit donc d’être revu et corrigé, afin de pouvoir supporter toute cette circulation, qui comprend de nombreux poids lourds.

Cette image a été prise depuis l’actuel chemin du Côteau-des-Érables, et montre le chantier, en direction ouest.

Comme ce fut le cas à Cacouna, le viaduc du nouveau chemin du Côteau-des-Érables, du moins à première vue, ne semble pas être suffisamment large pour accommoder deux chaussées.  Il est à noter que ce tronçon de l’A-20 est construit en super-2.

Nous voyons maintenant la bretelle d’accès à l’A-20 ouest.

Cette fois, c’est le nouveau chemin du Côteau-des-Érables, que l’on voit en direction nord.

Pour la dernière photo, notre collaborateur a changé de site.  Il a fait le tour du chantier, puis est revenu par le chemin du Côteau-du-Tuf, pour nous offrir cette vue d’ensemble du chantier de l’A-20, à l’Isle-Verte.

MarcFP85 m’a également fourni des photos de deux chantiers, sur l’A-73, au nord de Québec.  Je les mettrai ici bientôt.

A-20: À Cacouna, ça progresse!

Voici le premier d’une série de billets pour laquelle je peux compter sur l’assistance d’un collaborateur.  Il commente régulièrement mes billets, sous le pseudonyme de “Marcfp85”, et est également l’auteur du “Blog de tout et de rien”.  Habitant la région de Québec, il s’est rendu sur divers chantiers de son coin, et a eu la brillante idée de me refiler ses photos.  Alors jetons un coup d’oeil sur sa première série d’images, prises sur le chantier de l’A-20, à la hauteur de Cacouna.

On arrive à la fin actuelle de l’A-20, à Cacouna.  À droite de la route, on peut voir les travaux qui se dessinent.  En y regardant de plus près,…

…on aperçoit l’alignement du futur tronçon de l’A-20.  C’est également à cet endroit que l’autoroute deviendra une super-2, c’est à dire une autoroute à une seule chaussée, où les véhicules se rencontrent sur des voies contigües.

Contrairement aux chantiers urbains, qui sont beaucoup plus surveillés, les chantiers situés à la campagne, comme celui-ci, ne montrent qu’une mise en garde, à l’entrée des divers accès.  Mais il faut être prudent, quand même, et garder une bonne distance des travaux, afin de ne pas nuire aux opérations, le tout en considérant sa propre sécurité.

Depuis le même point de vue, un regard vers le sud-est montre que l’on a beaucoup pioché à même le roc pour construire la chaussée.

L’accès à l’A-20, depuis la route 132, se fera par le chemin Moreault, qui longe l’A-20, et qui sera réaménagé, lui aussi, lors du prolongement de l’autoroute.  Ici, on voit la bretelle d’accès vers l’ouest, depuis ce qui sera le nouveau chemin Moreault,…

…alors que de ce côté se profile la bretelle de sortie de l’A-20, toujours en direction ouest.

Vu d’en-haut, le viaduc du futur chemin Moreault.

Le même viaduc, vu cette fois depuis le côté sud.

Depuis le même point de vue, cette fois en regardant vers l’est.  On y voit, de gauche à droite, le futur chemin Moreault, la bretelle de sortie de l’A-20 est, puis la chaussée de l’autoroute.

Sur cette pose, prise à quelques mètres plus au sud, on distingue mieux la bretelle de sortie, qui longera le chemin Moreault.

Pour cette image, Marcfp85 semblait constater que le passage, sous le viaduc, semblait trop étroit pour permettre la construction de deux chaussées, et permettrait tout au plus une seule chaussée à quatre voies, avec un muret central du type « New Jersey », advenant un éventuel doublement de l’A-20.  Pour ma part, je crois que cela demeure possible, compte tenu que les talus, supportant les deux culées, se terminent par des murs droits, et que le regard d’égout semble très près du mur de gauche.  Évidemment, les deux chaussées, le cas échéant, devront être passablement rapprochées.

Les autres billets réalisés en collaboration avec marcfp85 seront publiés dans les prochains jours.

A-35, en 2010: Lentement, mais sûrement

Parmi les grands projets du MTQ, qui se déroulent un peu partout au Québec, il y a celui de l’autoroute 35, dans la vallée de la rivière Richelieu.  On pourrait qualifier cette autoroute à construire de « chaînon manquant » de l’axe Montréal-Boston, puisque sur les quelque 500 kilomètres qui séparent ces deux villes, presque toute la distance se fait sur de belles autoroutes.  Bon, d’accord, belles lorsqu’elles sont en bon état, évidemment.  Il manquait environ 38 kilomètres à compléter, et comme c’est la cas habituellement, ce chaînon manquant se trouvait au Québec.  Le MTQ a pris la décision de remplacer le chaînon manquant par un tout nouveau tronçon d’autoroute à quatre voies, sur deux chaussées séparées.

Preuve irréfutable que le projet est bien en marche, la supersignalisation est complètement remplacée sur le tronçon existant de l’A-35, et les sorties sont totalement renumérotées, en tenant compte de la nouvelle réalité.  C’est pourquoi…

…des feuillards furent appliqués sur des panneaux tout neufs.  Avec l’angle, on voit très bien celui des numéros de sortie, comprenant l’ancien, biffé, et le nouveau, ainsi que celui sur lequel figure Cowansville.  Ces deux feuillards seront retirés plus tard; celui des numéros de sortie dans quelques mois, lorsque les utilisateurs se seront habitués aux nouveaux numéros de sorties, et l’autre lors de l’ouverture de la toute dernière section de l’A-35, prévue pour 2016.  À la place du feuillard « Cowansville », nous verrons plutôt Farnham.  Pourquoi?  Probablement parce qu’une fois l’A-35 ouverte, on dirigera les utilisateurs voulant aller à Cowansville vers la route 133 sud, puis vers la route 202 est, qui mène directement à Cowansville.

Voici le début du premier tronçon à être construit.  Mais selon le plan de réalisation du parachèvement de l’A-35, il s’agit en fait du segment 2.  C’est que le projet est divisé en quatre segments.  Celui-ci débute à la route 227, à Saint-Alexandre, et se rend jusqu’à la route 133, à la hauteur de Saint-Sébastien.  Je vous le montre ici depuis le bord de la route 227,…

…alors que maintenant, je me trouve au point de rencontre des deux chaussées.  Ce tronçon fut mis en chantier l’an dernier, et devrait être terminé cet automne.

Si l’on regarde de l’autre côté de la route 227, nous n’en sommes qu’à l’étape de l’arpentage.  Ce tronçon – le segment 1, qui se rendra jusqu’à la fin actuelle de l’A-35, dans le secteur Iberville de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, sera mis en chantier au cours de cet été.  L’échangeur de la route 227, qui fait partie du segment 2, et qui reliera ces deux tronçons, sera quant à lui mis en chantier cet automne.  Vous ne voyez pas très bien les fanions des arpenteurs?  Attendez un peu…

…voilà, c’est mieux comme ça, n’est-ce pas?  Merci à la technologie du zoom.

Cette fois, je suis au sommet d’une butte, à la hauteur de la montée de la Station, toujours à Saint-Alexandre, ce qui donne une idée plus précise des deux chaussées de ce futur tronçon de l’A-35.  Vous la voyez ici en direction nord,…

…et maintenant, en direction sud.  Le réseau routier local sera réaménagé, mais pour l’instant, je ne puis dire, avec certitude, de quelle façon; en fait, je me demande si la montée de la Station, en bas, sera coupée en deux, ou si l’on construira un passage inférieur.  La montée Lacroix, par contre, longera la butte que l’on voit, par la gauche, et sera raccordée à la partie de la montée de la Station qui se rend au village de Saint-Alexandre.  Les chaussées de l’A-35 entreront dans une courbe, à cet endroit, et iront rejoindre une autre ligne droite, derrière les arbres, au loin, à droite.

De toute façon, si vous ne comprenez pas mes explications, vous pouvez vous fier sur la signalisation locale de Saint-Alexandre; tout y est!

Cette fois, nous sommes à Saint-Sébastien, et devant, c’est la route 133, et la bretelle vers l’A-35 nord.  Ce point représente la fin du segment 2.

Depuis l’une des buttes de terre que l’on voit sur la photo précédente, voici la ligne droite dont je parlais plus tôt.  Enfin, presque droite; à part une petite courbe de quelques degrés, à la hauteur des arbres, que l’on voit au loin, elle s’étend de la route 133 jusqu’à la grande courbe, près de la montée de la Station.  Tout ce que l’on a vu jusqu’à maintenant, soit les segments 1 (pas encore commencé) et 2, représente le tronçon qui laissera passer ses premiers véhicules en 2013.

Au sud de la route 133, rien n’est encore commencé.  L’échangeur de la route 133, qui reste à aménager, représente la fin du segment 2.  La suite, en direction sud, soit les segments 3 et 4, ne seront ouverts qu’en 2016.  C’est donc dire que les premiers coups de pelle mécanique ne sont pas pour demain.

C’est donc lentement, mais sûrement, que la construction de l’A-35 se poursuit, et ce pour les prochaines années.