Vous bouffez de l’histoire politique? Voici un bon « tuyau »!

Vous vous demandez quel parti a gagné une élection partielle dans votre circonscription, il y a 30 ans? Vous cherchez qui était le premier ministre lors de votre naissance? Ou encore combien de députés comptait votre parti préféré lors de la dernière élection générale? Vous allez probablement trouver les réponses à toutes ces questions, et à combien d’autres, sur le site Québec politique.

Je me suis retrouvé sur ce site presque par hasard, au gré d’une autre de mes « promenades » sur le net, et j’ai pris le temps de fouiller un peu. Ce site est une véritable mine d’informations sur la politique québécoise, et ce depuis la fin des années 1700! On y apprend entre autres que les accusations de « manoeuvres électorales frauduleuses » existaient bien avant la loi sur le financement des partis politiques de René Lévesque, et nombreuses furent les élections annulées suite à de telles accusations.

Bref, une foule de renseignements pertinents sur la politique québécoise, ainsi que sur les interactions du Québec avec le gouvernement fédéral, et même le gouvernement britannique. Je vous le recommande.

Venezuela: Le nouveau Bolivar n’est-il qu’une illusion?

Avec le passage de la nouvelle année, le Venezuela lance une nouvelle monnaie, le bolivar fort, selon un article publié sur le site ARGENT.  L’article dit que le gouvernement de Hugo Chavez a décidé d’enlever trois zéros à la devise nationale dans le but de simplifier les transactions et de redonner confiance envers une monnaie affaiblie par un taux d’inflation élevé.

Je me demande si la nouvelle monnaie nationale, vers laquelle la transition se complètera au cours des six prochains mois, permettra aux gens de se procurer des produits de première nécessité, comme du lait, denrée raréfiée depuis plusieurs mois, selon un article paru dans La Presse le 18 décembre dernier.  En effet, le gouvernement Chavez a instauré un contrôle des prix afin de lutter contre l’inflation galopante à travers le pays.  Mais qui dit contrôle des prix dit forcément intervention dans la loi de l’offre et de la demande.  Le litre de lait, normalement vendu 2500 bolivars, ne se trouve maintenant que sur le marché noir, à 10,000 bolivars le litre.  En fait, depuis que Chavez a nationalisé la production du pétrole au Venezuela, les prix ont grimpé en flèche.  Bref, Hugo Chavez est en train de réussir la même chose que son idole, Fidel Castro; il est en voie de diriger son pays de main de maître, mais de le mener vers un état de pauvreté totale, malgré sa richesse pétrolière, et ce sans l’embargo américain qui fait mal à La Havane depuis les années 1960.  Il faut le faire, quand même!

Je crois que si tous les tenants de la go-gauche québécoise savaient réellement ce qui se passe au Venezuela, ils seraient beaucoup moins partisans de Hugo Chavez.

Où vont les transports en commun? Chez l’diable, monsieur!

Lu sur Le Devoir.com, ce jeudi 27 décembre, une lettre d’opinion écrite par monsieur Luc Cloutier, dont je reproduis le texte ici (en espérant que Le Devoir ne me fasse pas d’emmerdes), ce qui vous permettra, comme à moi, d’y réagir, ce qu’il est impossible de faire sur le site du journal, à tout le moins pour ce genre d’article. Voici donc le texte de la lettre.

« Il y a près de 11 ans que je demeure à Montréal et mes seuls et uniques moyens de transport sont l’autobus et le métro.

Je n’ai jamais vu de ma vie une telle détérioration du service de la STM. Ces deux dernières semaines ont été extrêmement éprouvantes tant pour moi que pour un nombre considérable d’usagers. Le ras-le-bol est atteint, et j’ai bien peur que la STM ne soit plus capable de renverser le cours des choses. Les usagers n’en peuvent plus… J’ai vu cette semaine de l’agressivité des usagers, des gestes inquiétants de chauffeurs exténués par l’état de la situation. Un chauffeur a même arrêté complètement son autobus (pas d’éclairage ni chauffage) au coin de Saint-Michel et Rosemont parce qu’un usager manifestait verbalement haut et fort son écoeurement profond à cause de la piètre qualité du service de la STM. Je crois que le problème est rendu tel — et ce n’est pas une question de tempêtes de neige — qu’une intervention des politiciens et des médias s’avère nécessaire afin d’apporter des solutions véritables et non accessoires. Il y a présentement à Montréal une population silencieuse prise en otage devant la détérioration inquiétante des transports en commun. »

Cher monsieur Cloutier.

Il est facile de constater que le transport en commun, sur le territoire de la STM, s’en va chez l’diable, pour prendre une expression populaire. À cause, entre autres mais sans s’y limiter, des conventions collectives de plus en plus coûteuses à appliquer, les coûts d’exploitation de la STM deviennent exhorbitants. Or, comme on ne peut pas demander une augmentation, si minime soit-elle, sans provoquer une levée de boucliers de la part de tous les groupuscules le moindrement organisés (c’est à dire dont les membres n’ont supposément pas les moyens d’absorber une hausse de 1,25$ de la passe mensuelle, mais qui ont tout l’argent qu’il faut pour noliser des autobus afin d’aller manifester), la STM, qui peut ainsi difficilement hausser ses revenus, se tourne donc de l’autre côté et coupe où elle le peut. Évidemment, à la longue, elle en est rendue à couper là où ça fait mal, c’est à dire dans la base même des services aux usagers.

Excusez-moi, monsieur Cloutier, si cette affirmation remet en question vos croyances les plus profondes, mais je peux vous affirmer qu’une intervention, qu’elle provienne des médias, ou de quelque politicien que ce soit, ne changera malheureusement rien à la situation qui prévaut à la STM. Le problème de cette société de transport est beaucoup plus profond. Il est dans les racines mêmes du système. Voyez-vous, monsieur Cloutier, la STM, comme la plupart des services gouvernementaux, profite d’une situation de monopole, c’est à dire que la STM n’a pas de concurrence. Ce que vous vivez présentement représente les effets nocifs de ce même monopole; quand il n’y a aucune concurrence, on se fout royalement que les clients soient satisfaits, puisque ceux-ci n’ont aucune solution de rechange possible. La STM peut donc se permettre d’offrir un service pourri, tout en faisant fi des critiques le temps que les clients s’y habituent. Si la loi permettait à une autre compagnie – ou à plusieurs autres – d’offrir un service de transport en commun indépendant de celui de la STM sur le territoire de l’île de Montréal, autrement dit si la concurrence était légale dans ce domaine, la STM n’aurait pas d’autre choix que de trouver des solutions qui plaisent à la clientèle, sinon elle roulerait constamment des autobus vides. Autre point, de par le fait que la STM soit une société que l’on pourrait qualifier de « gouvernementale », elle peut accumuler des déficits annuels sans trop de problèmes, puisqu’elle pourra toujours se tourner vers les villes, ou encore vers le gouvernement québécois, pour les éponger, ce que ne pourrait faire une entreprise privée.

Savez-vous, monsieur Cloutier, que le titre qui vous permet de prendre le métro et l’autobus ne paie qu’environ 30% des coûts du transport en commun? Je ne dis pas cela pour vous culpabiliser, mais les usagers du transport en commun montréalais sont parmi ceux qui paient la plus petite part de ce que coûte réellement le transport en commun. Une part équivalente, soit un autre 30%, est payée par les automobilistes, à raison de 30$, prélevés annuellement par la SAAQ, pour chaque immatriculation d’un véhicule de promenade, plus 1,5 cents prélevés sur chaque litre d’essence vendu dans le grand Montréal. La plupart de ces automobilistes paient autant que vous, globalement, mais ne mettent jamais les pieds dans les autobus ou dans le métro. Il s’agit là d’une injustice, parce que contrairement à vous, les automobilistes n’ont pas choisi de payer ces sommes; on les prend directement dans leurs poches. Si vous et moi tentions de faire pareil, on nous accuserait de vol, mais comme c’est gouvernemental, cela devient une contribution volontaire, et personne n’a plus rien à dire. Les 40% restants des coûts du transport en commun sont versés par les villes, à même leur budget, c’est à dire par vous et moi, que l’on soit propriétaire (via le compte de taxes municipales) ou locataire (via le loyer, parce qu’une partie de celui-ci sert évidemment à payer les taxes). Ainsi, si les usagers devaient financer eux-mêmes le coût entier du service qu’ils utilisent, ou autrement dit, si l’on appliquait ce que l’on appelle le principe de l’utilisateur-payeur au transport en commun, la passe mensuelle régulière coûterait environ 220$, au lieu des 66,25$ qui seront exigés à compter du 1er janvier 2008.

Comme vous pouvez le voir, monsieur Cloutier, la frustration que vous vivez, comme de nombreux autres usagers, commence à rejoindre celle des automobilistes qui voient les impôts et taxes qu’ils paient régulièrement aller vers les transports en commun au lieu d’être affectés à la réfection de routes existantes, ou à la construction de nouvelles. Le réseau routier supérieur (les voies rapides) connaît un retard de plus ou moins 25 ans dans son développement, et ce sont les automobilistes qui en paient chaque jour le prix. Mais sur ce point, les automobilistes ne sont pas les seuls à souffrir. L’industrie et le commerce – qui emploie la plupart des gens – essuie des pertes annuelles de revenus d’environ un milliard de dollars à cause des bouchons de circulation, et ces pertes augmentent de 10 à 20% à chaque année. À long terme, cette situation risque de provoquer un exode des entreprises, non pas vers les banlieues de Montréal, mais vers d’autres grands centres, comme Calgary, Toronto ou Vancouver, ou encore vers les USA ou d’autres pays à travers le monde. Il s’agira là de pertes nettes d’emplois, donc de revenus pour les gouvernements, qu’ils soient municipal, provincial ou fédéral. Et qui dit pertes de revenus gouvernementales dit forcément coupures dans les services, y compris celui du transport en commun. Ainsi, l’attitude des environnementalistes, qui vise à s’opposer à tout développement du réseau routier, devient une nouvelle épée de Damoclès pour l’économie du grand Montréal en général, et pour les utilisateurs du transport en commun en particulier.

Donc, monsieur Cloutier, si vous voulez que la STM offre de meilleurs services, il vous faudra communiquer avec tous vos représentants politiques, que ce soit votre conseiller municipal, votre maire, ainsi que vos députés, provincial et fédéral, et leur demander de libéraliser l’économie, afin de permettre à plus de gens de se lancer en affaires, d’éliminer toutes les situations de monopole, et de faire en sorte que la saine concurrence permette à de nombreuses entreprises d’offrir des services de qualité au meilleur prix possible.

Bali: Le Canada tient une position intelligente

Selon une manchette de la Presse canadienne, le Canada, par la voix de son ministre de l’environnement, John Baird, a décidé de maintenir une position plus intelligente que celle prise par les libéraux fédéraux lors des négociations de l’accord de Kyoto. En effet, il a déclaré que le Canada n’allait pas signer d’accord de limitation d’émission de gaz à effet de serre (GeS) si les USA n’en faisaient pas partie.

Selon le ministre, ce serait peut-être plus noble, mais pas très intelligent, si le Canada s’imposait un plafond des émissions de GeS, qui imposerait à son tour aux entreprises des investissements très importants, réduisant d’autant leurs marges de profit, alors que nos voisins du Sud refuseraient de se soumettre à de telles obligations. Cela équivaudrait, dans notre économie nord-américaine, à se mettre soi-même des bâtons dans les roues, alors que la concurrence entre les deux pays, à l’image de la concurrence mondiale, est très forte. Évidemment, les environnementalistes ne voient que le côté noble de la médaille, quand ils disent à qui veut les entendre qu’il faut se doter d’urgence de plafonds d’émissions de GeS, mais choisissent délibérément de ne pas regarder l’autre côté de la médaille, soit la possibilité de milliers de pertes d’emplois. C’est parce que les entreprises multinationales qui auront à choisir quelles usines fermer, advenant une restructuration, n’hésiteront pas à fermer les usines canadiennes d’abord, puisque les usines américaines ne seraient pas soumises à de tels plafonds d’émissions. Dans ce geste, il ne faut pas conclure que les entreprises multinationales prennent plaisir à polluer, mais plutôt qu’elles veulent, à l’image de monsieur et madame Tout-le-monde, obtenir plus de leurs efforts.

C’est ce genre de position de fermeté qui manque, au Québec. La gouvernance « par les sondages », que l’on connaît depuis les années Bourassa, amène l’adoption de politiques qui tentent de faire plaisir à tout le monde et à son père en même temps, ce qui donne comme résultat… que personne n’est content! Mais malheureusement, aucun parti politique sérieux n’est prêt à faire preuve d’une telle fermeté. D’abord, l’actuel gouvernement libéral de Jean Charest est minoritaire, et il n’a montré aucun signe de fermeté, malgré ses engagement électoraux en ce sens, pendant ses quatre années de gouvernement majoritaire. Si l’on ajoute la performance pour le moins discutable de l’opposition officielle de l’ADQ de Mario Dumont, et la frustration latente de l’autre groupe d’opposition, composé de Pauline 1ère et de son PQ, je me demande bien pour qui je vais voter aux prochaines élections, tellement aucun parti n’est digne de confiance.

Si ce n’était pas des multiples obligations – dont financières – découlant de la loi électorale en vigueur chez nous, je serais bien tenté de me présenter moi-même. Le travail le plus ardu serait toutefois de trouver 124 autres personnes – une par circonscription – qui pensent dans le même sens que moi. Parce qu’il est là, le problème; pour gueuler contre les politiciens actuels, pratiquement tout le monde est au rendez-vous, mais quand vient le temps de demander aux gens ce qu’ils sont prêts à faire pour que ça change, c’est drôle, mais je me sens bien seul, tout à coup…

MISE À JOUR – 11 DÉCEMBRE, 00:25

Un texte de Virginie Roy, sur le site Canoë, explique que le Canada va dans la direction que je propose, soit celle de l’adaptation aux changements climatiques. Je me sens un peu moins seul, finalement.

MISE À JOUR – 12 DÉCEMBRE, 23:30

Le secrétaine général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appuyé le Canada dans sa position d’assouplir les objectifs de réduction des émissions de GeS, en marge de la réunion de Bali. C’est bizarre, parce que lorsque le Journal de Montréal traitait l’information disant que le Canada n’allait pas signer une entente dans laquelle les principaux pollueurs, dont les USA, ne s’impliqueraient pas, dans le sens que le Canada ne prenait pas la bonne décision, et maintenant que le Canada reçoit l’appui de Ban Ki-moon, le site Canoë met plutôt un article de l’Associated Press, qui traite la nouvelle avec beaucoup plus de neutralité envers le Canada, qu’un papier du JdeM.

Neige: Ça prendra deux semaines, finalement

Sur le site de nouvelles LCN, on indique que 50% du territoire de la ville de Montréal est déneigé. Les premiers pronostics parlaient pourtant d’un déneigement complet quelque part comme hier ou aujourd’hui. Alors faisons le calcul, afin de savoir à quel moment la ville sera totalement déneigée.

La tempête ayant eu lieu lundi, et le ramassage ayant commencé mardi, nous pouvons dire, aujourd’hui samedi, que cela fait quatre jours que le déneigement est en marche. Si 50 pour cent de la ville a été déneigée en 4 jours, il en faudra donc quatre de plus pour terminer le travail. Or, LCN nous dit que l’opération fera relâche pendant toute une journée pour permettre aux chauffeurs des camions de prendre leur repos obligatoire, parce que la loi les oblige à prendre certaines périodes de repos. Ce n’est donc pas quatre, mais bien cinq jours de plus qu’il faudra pour ramasser toute la neige des rues, ce qui nous mène à mercredi soir, et non mardi, comme l’indique le site de nouvelles. Et ça, c’est si l’on tient compte de la journée de samedi comme une journée complète à faire, et non déjà faite.

Constatant cela, je me demande à quel niveau toute cette opération a foiré. Il est vrai que mardi dernier, La Presse titrait que cette tempête était la plus importante depuis 60 ans, et ce pour un début de décembre. LCN dit que c’est la plus importante avant Noël depuis 28 ans. Il n’en fallait pas plus pour cela serve d’excuse à tous les responsables du déneigement. Mais le prix de l’excuse la plus loufoque revient au maire Gérald Tremblay lui-même, lorsqu’il a mis la responsabilité des retards au déneigement aux automobilistes qui roulent avec des pneus de type « quatre-saisons ». Entendu à la radio, il prétendait qu’une voiture munie de tels pneus, qui tentait de gravir une côte, perdait beaucoup de temps à patiner avant de réussir à monter, et ce quand il y parvenait, ce qui « condamnait » la côte pour beaucoup de temps. Avec une telle théorie, je commence à m’ennuyer de Julie Boulet, moi! La ministre des transports n’aura pas gardé son record de l’excuse la plus stupide très longtemps.

Je vais vous la donner, moi, la vraie raison pour les ratés du déneigement. C’est le manque de camions, pour le transport de la neige. Je travaille sur la route, et hier, je faisais mes livraisons sur le territoire de la ville de Montréal. J’ai ainsi pu constater de mes yeux que de nombreuses équipes de déneigeurs attendaient désespérément des camions à remplir. Au point où je me demande si la ville est trop « chiche » auprès des camionneurs-propriétaires. À moins que ceux-ci aient d’autres offres plus payantes, parce qu’il reste pas mal de chantiers toujours en marche, malgré la neige. Et les camions « 10 roues » de la ville, où sont-ils, depuis le début de la semaine? De toute la journée d’hier, je n’en ai pas vu un seul! Au lieu de garder des cols bleus au chaud, à jouer aux cartes, en attendant que le téléphone sonne, on aurait pu les envoyer prêter main-forte aux camionneurs. À moins qu’ils n’y soient pas autorisés, de par leur convention collective, au nom du monopole syndicalo-étatique que nous connaissons trop bien.

Certains se sont même demandé s’il serait préférable de faire comme dans certaines villes ailleurs dans le monde, soit de tout fermer et de donner un congé payé lors des jours de tempête. Ici, à Montréal, même par tempête, la ville ne ferme pas. Par contre, elle demeure engourdie pendant quinze jours!