Salmigondis d’un mardi à la maison

Maintenant que j’ai atteint la soixantaine, il m’arrive de rester à la maison, quand c’est plus tranquille au travail, et que je peux me le permettre. Je vais en profiter pour faire un petit tour d’horizon de ce qui me chatouille les oreilles dans l’actualité.

Le conflit Israël/Gaza

Depuis quelques semaines, d’aucuns déchirent leur chemise sur le sort des Gazaouis, coincés qu’ils sont sous le feu des armes israéliennes. Faut dire que depuis le 7 octobre dernier, les israéliens sont très nerveux, parce que le Hamas les a attaqués subitement, commettant les pires atrocités sur des enfants, des vieillards, et des civils en général. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré qu’il allait anéantir le Hamas, reconnu comme groupe terroriste par plusieurs pays dans le monde.

Le problème, c’est que le Hamas a le contrôle de la bande de Gaza, un territoire qui est à peu près grand comme les trois-quarts de l’île de Montréal, et que plus de deux millions de personnes y vivent, population dont l’âge médian est de 18 ans; il ne semble donc pas y avoir de problème de dénatalité, là-bas. Le Hamas, bref, comme toute organisation terroriste qui se respecte, accumule un arsenal d’armes en tous genres, qu’il planque un peu partout, mais surtout là où se trouve la population civile; sous les hôpitaux, les écoles, enfin là où, si l’armée israélienne frappe, fera un grand nombre de “pertes collatérales”, comme diraient les américains. Et des pertes collatérales, il y en a.

Les plus anciens d’entre nous se souviendront de la Crise d’Oka, en 1990. Les Mohawks de Kanesatake avaient affronté des policiers de la Sûreté du Québec, et la situation avait dégénéré, les autorités civiles finissant par envoyer l’Armée canadienne sur les lieux. Vous rappelez-vous de ce que faisaient les mohawks lorsque les choses se corsaient? Eh oui, ils mettaient les femmes et les enfants devant eux, question qu’ils deviennent des boucliers humains si jamais les forces armées osaient tirer en leur direction. C’est exactement ce que fait le Hamas.

Compte tenu de l’engagement d’Israël à garantir la sécurité de sa population, c’est clair que l’armée israélienne ne quittera pas la bande de Gaza avant d’avoir anéanti les installations – et l’arsenal – du Hamas, à tout le moins en très grande partie. C’est donc dire que, malgré les protestations de plusieurs pays, il y aura d’autres pertes collatérales. Comprenez-moi bien; je ne dis pas que Israël est blanc comme neige. Plusieurs démonstrations d’atrocités ont été provoquées, et aucune des deux parties en présence ne peut se targuer de représenter le bien absolu. Ce que je dis, c’est que Israël s’est donné des objectifs, face au Hamas, et qu’il va travailler à les atteindre, peu importe les conséquences.

Les négociations du secteur public

Depuis quelques jours, des mouvements de grève ont commencé, parmi le personnel du gouvernement du Québec, et va aller en s’intensifiant dans les prochaines semaines. Là-dedans, j’ai une impression de déjà vu; les syndicats se crêpent le chignon face au gouvernement, les membres sont gonflés à bloc par leurs représentants syndicaux, et des grèves ont eu, et auront lieu.

Cette fois-ci, je trouve que le gouvernement a très mal géré la situation globale. D’abord, en se votant une augmentation salariale de 30% juste avant de commencer les négociations. Évidemment, on parle de 125 personnes, ce qui aura un impact beaucoup moindre, sur les finances, que pour les quelque 700,000 fonctionnaires des secteurs public et para-public. Mais il n’en demeure pas moins que le gouvernement s’est peinturé dans le coin avec cette augmentation. Ensuite, les annonces, comme celles de l’implantation de la firme Northvolt, où les gouvernements promettent des milliards de dollars, sous la forme de divers engagements, subventions et autres, donnent encore une fois l’impression que les coffres de l’État sont pleins à craquer. Il n’en faut pas plus pour que les centrales syndicales – car c’est bien de cela qu’il s’agit – veulent leur part du gâteau, part qui, comme le reste, sera faite en très grande partie d’argent… emprunté.

Tout ce que je peux faire, à titre d’observateur extérieur qui n’a aucune idée de ce qui va se produire, c’est de faire quelques prédictions, un peu comme au hockey; j’imagine que quelques jours de grève supplémentaires vont finir par faire fléchir l’appui aux syndiqués, surtout si la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) va de l’avant avec sa grève générale illimitée à compter de la semaine prochaine, et que suite à cela, les négos vont reprendre avec un peu plus de sérieux, afin d’aboutir à une entente aux environs des Fêtes. Une entente “bien en-deça des demandes syndicales”, diront les dirigeants des centrales, mais qui n’empêcheront pas la très grande majorité des salariés des secteurs public et para-public de continuer à payer leur hypothèque, à se payer de beaux jouets, ainsi que des vacances dans le Sud.

Catherine Dorion et son nouveau livre

J’ai gardé un peu de piment pour la fin. En effet, la flamboyante Catherine Dorion, ancienne députée de Québec solidaire (QS), issue de la mouvance d’Option nationale, comme Sol Zanetti, vient de lancer un livre, où elle parle de son traumatisme subi à la suite de son passage à l’Assemblée nationale, et à Québec solidaire. Elle profite de son oeuvre pour régler ses comptes avec Gabriel Nadeau-Dubois, avec d’autres membres de la direction de QS, avec les médias, et avec tout ce qui l’a dérangé ces dernières années.

Comme il fallait s’y attendre, les réactions sont venues; elles furent nombreuses, et diverses. Si Gabriel Nadeau-Dubois a été somme toute beau joueur, d’autres n’y sont pas allés avec le dos de la main morte, comme dirait l’autre. Bref, madame Dorion a eu droit à plein de commentaires, et elle ne les a pas tous apprécié. Fidèle à son habitude, elle ne semble pas apprécier le fait que l’on ne pense pas tous comme elle. Mais je crois qu’elle devra s’y faire. En passant, je ne sais pas si elle possède encore cette Subaru XV Crosstrek, qu’elle avait acquis d’occasion alors qu’elle n’avait que quelques mois d’expérience comme députée.

Suite à tout cela, je ne lirai pas “Les têtes brûlées; carnets d’espoir punk”. À mes yeux, le passage de Catherine Dorion à l’Assemblée nationale a été, somme toute, divertissant, et son retour sur les planches la ravira probablement davantage que l’ensemble de sa carrière politique. En deux mots,… “pôôô’ti’crotte! »

Route 138 sur la Côte-Nord: On vise quoi, au juste?

Il m’est arrivé de parler de la route 138, entre disons Havre-Saint-Pierre et Blanc-Sablon, dans la région de la Côte-Nord.  Ces derniers jours, je me suis rendu moi-même au bout de la route 138, à Kegaska, pour voir de mes yeux la route en question.  Évidemment, le temps et le budget m’ont empêché de m’attarder plus longtemps – et de prendre des photos – dans le secteur, mais j’ai pu constater de visu que le prolongement de la route 138, à tout le moins jusqu’à maintenant, ne suit aucun plan établi à l’avance.  On se contente de raccorder les villages les uns aux autres, sommairement, puis on reporte les améliorations à plus tard.

Si l’on souhaitait vraiment une route capable de supporter le développement de la région, et éventuellement son raccordement au réseau routier de la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador, on y aurait mis beaucoup plus de sérieux.  Je dois spécifier qu’à plusieurs endroits, mises à part quelques courbes prononcées dues aux difficultés du terrain, la route 138, à l’est de Sept-Îles, est en général une route plutôt rapide, que l’on améliore au fil des besoins.  Mais que s’est-il passé entre Aguanish et Natashquan?  Une véritable “trail à vaches” où les courbes à 75, 65, voire 55 km/h se succèdent à qui mieux mieux, alors qu’à l’est de la patrie de Gilles Vigneault, si l’on exclut la courbe à 35 km/h à l’entrée de Nutashkuan (la réserve autochtone que l’on appelle encore Pointe-Parent), la route 138, dont les 45 derniers kilomètres sont en gravier, est large et dégagée, et les courbes y sont longues et prévisibles.  C’est à croire que sur ces 25 kilomètres de route, entre Aguanish et Natashquan, on s’est contenté de mettre de l’asphalte sur une piste de quad.  D’autant plus que la route n’a pas l’air très solide.

Le MTQ devrait établir un plan de travail dans lequel on considère la route 138, pourquoi pas, comme un éventuel nouveau tronçon de l’autoroute 40 en devenir.  On réalise ensuite les tronçons en fonction des endroits à relier, puis on y raccorde les villages.  Parce que tel que c’est présentement, le jour où Terre-Neuve-et-Labrador décide de relier l’île de Terre-Neuve au continent par un lien fixe, ce qui pourrait se réaliser à travers un grand projet financé par le gouvernement fédéral, le Québec devra recommencer sa route 138.  Parce que, comme je le disais, si certains tronçons de la route sont très bien, d’autres ne tiendront jamais le coup.

A-40: L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vous accueille!

Je vous ai parlé, il y a de cela quelques temps, déjà, de la “nouvelle” halte routière, sur l’autoroute 40, en direction est, à la hauteur de Maskinongé, et des tracasseries administratives qui n’en finissaient plus.  Eh ben voilà; toute bonne chose – et toute mauvaise aussi, à la rigueur – a une fin, et depuis environ deux mois, l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé accueille les automobilistes dans ses installations tout à fait modernes.

Voici le premier coup d’oeil, quand on emprunte la bretelle de sortie vers l’aire de services.

C’est lorsque l’on arrive dans le stationnement que l’on prend conscience de l’ampleur des installations.

On y retrouve des allées de service au volant pour deux des trois restaurants.

Le point d’interrogation signifie que vous vous questionnez, là.  Vous vous demandez si vous êtes encore un enfant; si oui, vous pouvez vous amuser dans ce parc.  Non, ça va, je blague!  En fait, vous pouvez jeter un oeil à vos enfants depuis…

…les vitrines, que l’on voit à droite de l’entrée principale; ce sont celles de la salle à manger commune pour les trois restaurants.

La firme Immostar, partenaire privé du MTQ dans le nouveau réseau d’aires de services, prend le service à la clientèle très au sérieux; dans chaque vestibule, on retrouve la photo, le nom, et le numéro de téléphone de la personne responsable en devoir.  Lors de mon passage, il s’agissait de Murielle Armstrong, une personne fort gentille, d’ailleurs.

Voici le corridor, qui sert de lien à tous les services.  J’ai pris cette pose depuis le fond; l’entrée principale se trouve donc au dernier plan, sur la photo.  À chaque bannière, on retrouve les services correspondants, à savoir, depuis le fond, le dépanneur Couche-Tard, les deux entrées de la salle à manger commune aux trois restaurants, le bureau d’informations touristiques, et les toilettes.  Je vous parlais de madame Armstrong; elle est tellement avenante qu’elle m’a même demandé si les panneaux de plancher glissant qu’elle utilisait allaient nuire à ma photo!  Bien sûr que non, madame!  En passant, vous faites de l’excellent travail; tout brille, là-dedans!

Ici, c’est la prison, où l’on enferme les gamins qui sont trop casse-pieds.  Mais non, n’appelez pas la police, là; je déconne!  C’est l’emplacement qui sera occupé par le restaurant A&W, le seul à ne pas encore être ouvert; les deux autres, à savoir le Tim Horton’s, et le Valentine, sont ouverts et fonctionnels, de même que le dépanneur et la station d’essence.

Depuis la salle à manger, voici les oeuvres d’art de la halte.  Il est d’usage que le gouvernement du Québec mette 1% de la valeur d’un investissement immobilier dans des oeuvres d’art, et l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé ne fait pas exception.  Voici donc l’ensemble des oeuvres, que j’ai photographié depuis la salle à manger.  Je vous les montrerai, plus en détails, un peu plus loin.  Vous noterez que je n’ai pas pris de pose de la salle à manger comme tel, et voici pourquoi; quand je suis en train de manger, et que quelqu’un arrive en disant “Ça ne vous dérange pas, je vais prendre une photo?”, je suis désolé, mais ça me les hache menu, comme dirait l’un de mes potes français.  C’est pourquoi je n’ai pas voulu casser les pieds des gens présents.

Voici la vitrine du bureau d’informations touristiques de la MRC de Maskinongé, qui était fermé, lors de mon passage.  En principe, il devrait ouvrir ses portes au printemps de 2011.  De l’autre côté, on a pris soin…

…de placer une décoration qui rappelle le temps des fêtes.  À voir la position du Père Noël, tout porte à croire qu’il avait le nez aussi rouge que son principal renne!  Chez les humains, nous ne sommes pas aussi chanceux; il arrive à certains de mourir…  Petite allusion pour préciser que si vous buvez, ne prenez pas le volant!

Voici donc les oeuvres d’art que l’on trouve à la halte.  De gauche à droite, voici la première, de Francine Laurin et de Jasmin Lavoie, deux artistes de la MRC de Maskinongé, oeuvre réalisée en 2010, et intitulée Ondulation.

Au centre, celle-ci est signée Jasmin Lavoie.  Aussi réalisée en 2010, elle s’intitule Espace.

Nous complétons le tableau avec Trompette, autre oeuvre signée Francine Laurin et Jasmin Lavoie, réalisée en 2010 aussi.

À défaut de renseignements touristiques, pour cause de bureau fermé, on peut toujours utiliser la carte de la région.

L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé est aussi dotée d’une station d’essence, qui offre tous les grades d’essence, ainsi que le carburant diesel.  À l’origine du projet, la halte de Maskinongé était l’une des deux, si ma mémoire m’est fidèle, sur les sept de l’ensemble du partenariat public-privé, qui ne devait pas avoir de station d’essence, mais force est de constater que l’on a révisé les plans.

La porte secondaire, à l’autre bout du corridor, débouche sur le stationnement des grands véhicules.  Il y a de la place pour les camions-remorques, les autocars, les maisons motorisées, et même les trains routiers.

En cas de neige abondante, pas de problème; l’équipement de déneigement est déjà sur place!

Et voici le pourquoi du comment; le nom de l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vient du fait que celle-ci se trouve pratiquement dans la baie.  D’ailleurs, en ce temps de l’année, on peut observer la baie d’une façon différente, du fait que les feuilles des arbres ne nous cachent plus le paysage.

C’est donc après des mois de tergiversations que l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé fut inaugurée le 25 octobre dernier, en présence de plusieurs personnalités, dont la ministre responsable de la région de la Mauricie, et autrefois ministre des Transports, Julie Boulet, le préfet de la MRC de Maskinongé, Robert Lalonde, le président d’Immostar, la firme privée partenaire du MTQ, André Pelchat, le maire suppléant de Maskinongé, Roger Michaud, et le président de la Corporation touristique de la MRC de Maskinongé, Jean-Louis Deschamps.  Le quotidien régional Le Nouvelliste en a parlé, sous la plume de Martin Lafrenière.

A-30: Deux morts, et une blessée grave, pour sauver… des canards!

Les médias, dont l’agence QMI, dans l’énumération des décès du week-end, sur les routes du Québec, mentionnent un accident survenu sur l’autoroute 30, à l’intersection de l’A-15, à Candiac.  Vers 19h20, ce dimanche, une dame, qui conduisait sa voiture sur la voie de gauche de l’autoroute, aurait immobilisé sa voiture, ce qui aurait amené les deux motos qui suivaient la voiture de la dame à percuter la voiture en question.  Résultat; les deux occupants de la première moto, un homme de 50 ans, et sa fille de 16 ans, sont décédés.  La conjointe de l’homme, et mère de la fille, qui roulait sur une autre moto, a survécu à ses blessures.  La conductrice de la voiture aurait immobilisé celle-ci pour laisser passer… des canards!

Des canards!  Pas un orignal, des canards!

Depuis des décennies que l’A-30 est ouverte, au-dessus de l’A-15, quelqu’un a-t-il vu des canards traverser l’A-30?  Cela fait des années que je roule sur les autoroutes du grand Montréal, et je n’ai jamais vu l’ombre d’un canard traverser une autoroute.  Un canard, on le contourne, on passe dessus, au pire (ce n’est pas pire que de passer sur une grenouille, ou sur une marmotte, et beaucoup moins malodorant que de passer sur une mouffette), mais on ne fout pas les freins pour des canards!  Et surtout pas sur une autoroute!  Dans la voie de gauche, en plus!

La conductrice de la voiture pourrait faire face à deux accusations de négligence criminelle causant la mort, selon cet article de l’agence QMI, qui stipule que le dossier est maintenant entre les mains du procureur de la couronne, qui décidera si des accusations seront portées contre la dame.

À la survivante de l’accident, qui a perdu son conjoint, et sa fille, ainsi qu’à leurs familles, je voudrais faire part de mes plus sincères condoléances.  Et à la dame, qui conduisait la voiture, je propose un sérieux examen de conscience; des canards, peu importe leur nombre, valaient-ils la vie de deux usagers de la route?

La « victoire morale » de Projet Montréal: Comme celle de l’ADQ?

Plus j’écoutais les manchettes, à la radio, ce matin, et plus je lisais les titres, entre autres sur le site Canoë, plus je me disais que la « victoire morale » de Richard Bergeron, et de son parti, Projet Montréal, soutenu principalement par Québec Solidaire, ressemble à la « victoire morale » de Mario Dumont, en 2007, lorsque l’ADQ est devenue l’opposition officielle, suite à l’élection d’un gouvernement libéral minoritaire, à Québec.

Je vois, dans cet article de l’agence QMI, des parallèles entre la montée en force de Projet Montréal et celle de l’Action démocratique du Québec.  « Une progression fulgurante » par rapport à la dernière élection.  Le chef Bergeron qui mentionne « On va poursuivre notre courbe de progression ».  Des propos qui ressemblent beaucoup à ceux qui furent dits lorsque l’ADQ a récolté suffisamment de voies pour reléguer le parti québécois au rang de « deuxième parti d’opposition ».  Or, nous connaissons la suite de l’histoire; la performance de l’ADQ à l’opposition fut très ordinaire, Jean Charest a appelé les électeurs à lui redonner le volant, les partis ont repris leur place traditionnelle, et Mario Dumont, le soir même du scrutin, a remis les clés du parti qu’il a tenu à bout de bras pendant des années, incapable qu’il fut d’accepter une telle débandade.  Un an plus tard, l’ADQ s’entredéchire, suite à une course au leadership qui a rapidement pris une tournure de règlements de comptes, d’abord en disqualifiant manu militari Jean-François Plante, puis entre les deux principaux candidats, alors que les tensions, toujours présentes, risquent de mener le parti à un schisme.

Évidemment, je ne souhaite pas un tel cheminement à Projet Montréal, ni à son chef, Richard Bergeron.  J’espère toutefois que cette « victoire morale » lui apportera suffisamment de maturité pour proposer un programme sérieux, lors du prochain scrutin, prévu pour le premier dimanche de novembre 2013.  Car comme ce fut aussi le cas pour l’ADQ, il est loin d’être garanti que les « conditions gagnantes » dont jouissait Projet Montréal, hier, vont se reproduire à nouveau.