Droits de l’homme: Ceux qui « sacrent », serez-vous les prochains à être poursuivis pour « manifestation religieuse »?

Je viens de tomber sur une dépêche, de la Presse canadienne, et reprise par le site web Canoë, qui dit que c’est au tour des postiers de la ville de Cornwall, en Ontario, de ne plus avoir le droit de dire une phrase aussi courte que « Merci, Seigneur, pour la belle journée« , entre eux, dans l’intimité de leur succursale, avant de prendre la route pour aller distribuer le courrier, et ce même de façon sarcastique, quand la température est mauvaise.

L’un des 45 facteurs de l’endroit, Orvel Murphy, a même reçu un avertissement, pour avoir utilisé l’expression après que l’interdit fut décrété, l’utilisation de celle-ci constituant, aux yeux de la direction, une « manifestation religieuse sur les lieux de travail ».  Comme quoi il n’est pas facile d’abolir une tradition vieille de 25 ans, comme c’était le cas pour les postiers de Cornwall.  À son avis, s’il recommence, il risque même une suspension.  À ses yeux, la majorité de ses collègues croient que la direction pousse trop loin la rectitude politique.

J’en suis rendu à me demander si, un jour où tout va mal, le fait de lâcher un « tabarnak », pour exprimer sa frustration, ne va pas se traduire par une plainte pour « manifestation religieuse ».  Que ceux qui ont la mauvaise habitude de sacrer considèrent ceci comme un avertissement; ils risquent probablement de devenir les prochaines victimes de « politically correctness ».

Mais où tout cela va-t-il donc s’arrêter?  J’ai un collègue de travail de religion musulmane; devrais-je porter plainte pour « manifestation religieuse sur les lieux de travail » parce qu’il pratique le Ramadan?  Bien sûr que non!  Évidemment, puisqu’il ne mange, ni ne boit, du lever au coucher du soleil, au cours de cette période d’environ un mois, il arrive qu’il puisse devenir un peu plus irritable, devant des problèmes, mais bon, outre ce petit détail, cela demeure une pratique personnelle de sa part, et ne dérange en rien les opérations de l’entreprise.  Alors pourquoi cet acharnement à vouloir tout bannir ce qui touche, de près ou de loin, à un signe, si petit soit-il, de la religion chrétienne, et particulièrement au Québec, la religion catholique?

Il faudrait faire comprendre aux « ayatollahs de la laïcité » que le fait d’imposer celle-ci est également une « manifestation religieuse », puisque après tout, ils tentent « religieusement » d’interdire la manifestation de tout signe se rattachant, parfois si peu, à une religion.

Déneigement: Anjou arnaque ses citoyens! — DOSSIER RÉGLÉ!

DOSSIER RÉGLÉVoir ce billet.

Il m’en est arrivé une bonne.  Je vous raconte.

Hier (lundi) après-midi, j’arrive du travail, et les affichettes de stationnement interdit, que l’on plante dans le banc de neige, afin de signifier que l’on va nettoyer la rue, sont installées.  Alors je déneige ma bagnole, qui est stationnée en bordure de la rue, et je la mets dans le stationnement municipal, situé juste en face de chez moi.  En descendant de la bagnole, je constate que les feux clignotants du stationnement, qui signifient que le stationnement y est interdit, parce que l’on va le nettoyer, sont en fonction eux aussi!

Normalement, l’arrondissement laisse un délai de 24 heures, entre le déneigement de la rue et celui du stationnement, afin de permettre, entre autres aux travailleurs, de stationner leurs véhicules au bon endroit, de façon à ne pas nuire aux opérations de déneigement. Mais cette fois-ci, tout est mis en oeuvre pour que l’on nettoie les deux le même jour!

Je décide donc d’appeler à la mairie d’arrondissement.  La dame qui me répond ne semble pas trop comprendre mes interrogations (elle doit sûrement habiter dans une belle grande maison, munie d’un garage double).  Après un certain temps, on dirait qu’elle commence enfin à saisir que je ne peux pas aller travailler avec mes deux véhicules en même temps.  Comme elle juge qu’elle ne peut me répondre de façon satisfaisante, elle me transfère aux département des travaux publics.  Là, je tombe sur une boîte vocale.  Je laisse un message, expliquant mon problème, et demandant une solution, avec mon numéro de téléphone, afin que l’on me fournisse des réponses.  J’attends toujours le retour d’appel, au moment où je tape ces lignes.

Devant la situation, je quitte pour le travail, ce matin, avec la blogue-mobile, laissant la bagnole dans le stationnement.  À mon retour, ce soir, je retrouve ma bagnole dans le stationnement, mais déplacée, avec, sous l’essuie-glace, un constat d’infraction de 82$.  Le problème est que si je l’avais laissée dans la rue, l’arrondissement l’aurait fait déplacer, et aurait mis un constat d’infraction sous l’essuie-glace.  Je me promets bien de communiquer, à nouveau, avec la mairie d’arrondissement, afin de connaître quelle était la façon de faire qui m’aurait empêché d’avoir ce constat.  Car à moins d’une explication bien précise, et tout à fait logique, il est clair, dans mon esprit, que cette façon de faire n’est rien d’autre qu’une arnaque, afin de pouvoir gratifier plusieurs citoyens de constats d’infraction à payer.  Et à 82$ pièce, ce sera donc des centaines, sinon des milliers de dollars qui entreront dans les coffres de l’arrondissement Anjou.  Et si je n’obtiens pas cette explication, je me rendrai à la prochaine séance du conseil, prévue, selon le site web de l’arrondissement, pour le 3 février prochain, à 19h00.

Une chose est cependant certaine; l’arrondissement Anjou n’aura pas un sou de ma part!

Recyclage: Ça sert à quoi, au juste?

Beaucoup de scribes pro-environnement, de Virginie Roy à Vivian Song, au Québec comme ailleurs, vantent les bienfaits du recyclage depuis des années.  C’est sûr que ce type d’industrie a des avantages, en théorie.  Mais toute la question est là; les avantages ne sont nombreux qu’en théorie.

En pratique, c’est une toute autre histoire.  Surtout lorsque l’on apprend que les matières récupérées, à grands coûts, principalement par les municipalités, vont se retrouver… au dépotoir!

C’est une dépêche du site web de LCN, parue hier, qui m’a mis la puce à l’oreille, et qui confirme ce que je prétends depuis pas mal de temps.  Je prétends que le recyclage est une perte de temps, et d’argent.  Et là, voilà que les matières récupérées, dont le carton, ne trouvent plus preneur, et s’entassent dans des entrepôts, en attendant de retourner aux poubelles.  L’article fait mention de pertes d’emplois, bien sûr, mais il faut d’abord comprendre que l’industrie du recyclage fut bâtie sur, devinez quoi?  Des théories environnementalistes!

Si, par exemple, le prix du bois de pulpe baisse, en raison de la baisse de la demande en papier, il est évident que le prix du carton recyclé, qui sert aussi de base à la fabrication du papier, va baisser à son tour.  À un point tel que celui-ci ne couvrira même pas les frais de la récupération du carton, et de sa mise en ballot.  Selon la dépêche, le prix du carton recyclé est passé, de septembre dernier à ce mois-ci, de 150$ la tonne à… 30$.  Mais il semble que la baisse de la demande en papier ne soit pas la cause de l’effondrement des prix.  On parle plutôt de la qualité de la matière.  La dépêche de LCN précise que les asiatiques, qui appréciaient notre carton recyclé, n’en veulent plus, maintenant, le jugeant de trop mauvaise qualité.

Et maintenant, je gage que les scribes pro-environnement, dans un élan de « solidarité verte », vont unir leurs voix à celle des entreprises en recyclage, pour demander des subventions aux gouvernements, dans le but de maintenir les emplois, dans le domaine du recyclage, domaine qui, faut-il le mentionner, a été mis en place à grands coups… de subventions!  En deux mots, c’est doublement payé avec vos impôts.

Bye Bye 2008: Pas de quoi téléphoner à sa mère!

Après les nombreuses visites, les commentaires (encore merci!), et tout ce qui s’est dit, à propos du Bye Bye 2008, je me suis donné la peine de le visionner en entier.  Vous pouvez le faire, vous aussi, question de revoir des bouts que vous auriez manqué, ou comme moi, pour savoir si les gens avaient raison de critiquer, en vous rendant sur le site de Radio-Canada, plus particulièrement sur la page web du Bye Bye.  On dit que l’on pourra visionner l’émission pendant tout le mois de janvier, mais cela reste à confirmer.

N’étant pas un amateur de ces spectacles où l’on entremêle variétés et rétrospective de l’année, j’ai donc trouvé cette émission plutôt ordinaire.  Pas qu’il n’y ait pas de talents, mais plutôt parce que l’on passe de l’un à l’autre, sans ligne conductrice.  Évidemment, tout est une question de goût; j’ai bien aimé celui de Daniel Lemire, il y a 10 ans, où tout fut mis sur la rétrospective de l’année, et je fus probablement l’un des seuls à l’aimer, tant la critique fut unanime à le trouver très mauvais.  En fait, je ne m’attarderai pas à chacun des numéros de l’émission, parce que suffisamment de gens l’ont déjà fait.

Par contre, en ce qui concerne les blagues sur Nathalie Simard, je vais m’inscrire en faux, face à ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on s’en prenne à elle, à cause qu’elle fut victime de ce que l’on sait.  Il faut bien comprendre que madame Simard a fait beaucoup parler d’elle, en 2008.  D’abord, elle a lancé une tournée de spectacles, qui fut interrompue soudainement, pour des raisons encore nébuleuses.  Puis, se disant fatiguée de toute la pression médiatique, elle prit l’exil, vers la République Dominicaine, et ce, en compagnie du mari de celle qui finançait ladite tournée interrompue, celui-ci plaquant sa femme pour fuir vers le sud, en compagnie de Nathalie.  Pour couronner le tout, une fois là-bas, probablement pour se reposer de la pression des médias, elle a donné des entrevues à divers magazines de potins artistiques québécois.  À mes yeux, c’est bien suffisant pour se mériter une place de choix dans un Bye Bye.

Encore faut-il rappeler que Guy Cloutier n’a rien eu à voir avec tout ce que l’on a rapporté au sujet de Nathalie Simard, au cours de l’année 2008.  Elle fut sa victime pendant des années, je veux bien le croire.  Celui qui en a abusé est le père de Véronique Cloutier, c’est vrai aussi.  Par contre, ni Véronique Cloutier, ni Louis Morissette, ni aucun des auteurs du Bye Bye n’a été relié, de près ou de loin, à ce qu’a commis Guy Cloutier envers Nathalie Simard.  Aussi, il faut bien dissocier les deux époques; elle fut victime de Cloutier, pendant des années, et je n’efface pas les conséquences des gestes du bonhomme du revers de la main.  Par contre, Nathalie Simard, de par ses propres faits et gestes de l’année 2008, a bel et bien méritée sa place parmi les victimes du Bye Bye.  Bon, peut-être que l’histoire des hyper-flatulences fut-elle de trop.  Mais venant de celui qui se baptise lui-même « le gros cave », il fallait s’y attendre un peu.

Donc, en gros, le Bye Bye 2008 du couple Cloutier-Morissette était un Bye Bye parmi tant d’autres.  Il n’y avait là pas de quoi téléphoner à sa mère.

Parc des Laurentides: Vivement le doublement des voies!

Comme c’est le cas à chaque hiver, la Réserve faunique des Laurentides est le théâtre d’accidents violents, souvent mortels.  Ce fut encore le cas, ce mardi, en après-midi, au kilomètre 168, selon ce que rapporte la Presse Canadienne, dans une dépêche qui fut reprise par le site web Canoë.

Cette fois, la collision frontale a fait deux victimes, un homme de 18 ans, de la Montérégie, et une femme de 20 ans, de l’Outaouais, qui prenaient place dans une voiture, qui roulait vers le sud, et qui, pour une raison que l’on ignore, s’est retrouvée sur la voie en sens opposé, pour heurter de plein fouet une minifourgonnette occupée par quatre personnes, soit un homme, une femme et deux enfants, dont une fillette de 7 ans, dont on a craint pour la vie, mais qui est maintenant hors de danger.

Les noms des victimes n’étaient pas révélés, dans la dépêche, mais je compatise, bien sûr, avec les proches des victimes de l’accident, comme c’est d’ailleurs le cas pour toutes les victimes d’accidents.  Mais sur un plan plus politique, j’espère que ces morts ne seront qu’une motivation de plus, pour le MTQ, pour pousser davantage la machine, et compléter au plus tôt le doublement de la route 175, dans ce qu’on appelle communément le Parc des Laurentides.  La route 175, au kilomètre 168, soit juste au nord de l’intersection de la route 169, n’est pas encore doublée, et ne devrait l’être qu’en 2010; le cas échéant, les deux jeunes n’auraient probablement été victimes que d’une sortie de route, sans trop de conséquences.  Mais ces deux automobilistes, tout comme ceux de la minifourgonnette, qui roulait vers le Saguenay, n’ont pas eu cette chance.  Les quatre occupants de la minifourgonnette ont été blessés, et les deux jeunes, qui prenaient place dans la voiture, sont morts.

Ce sont de tels événements qui m’amènent à continuer à écrire ce blogue, et à faire des pressions sur le MTQ, malgré que j’ai bien peu de moyens, pour ce faire, afin de procéder au doublement de certaines autoroutes, au Québec, en plus de la route 175, parce que ces routes sont trop souvent le théâtre d’accidents tragiques.