Julie Couillard: Ça ne s’arrange pas, on dirait

Cette semaine, je vais de surprises en surprises! D’abord, après une baisse du nombre de visites sur mon blogue, plusieurs jours après la publication d’un billet qui a littéralement fait exploser tous les records, voilà que le nombre de visites augmente à nouveau! Et on recherche quoi? Encore Julie Couillard! De mon côté, un arrêt dans un dépanneur, pour acheter de quoi me désaltérer, pendant ma journée de travail, m’a montré que rien ne semble s’arranger pour la belle lavaloise.

Vous vous souvenez peut-être de ce que j’appréhendais, quand j’ai vu que Julie Couillard faisait la une du magazine 7 jours, la semaine dernière. Eh bien la spirale n’a pas mis de temps à se mettre en branle. La voici donc à la une du prodigieux (…faites-moi rire!) Photo-Police. Si je me fie à la teneur du texte, il semble plutôt évident que Julie Couillard n’a pas autorisé une telle publication, à tout le moins pas ces derniers jours. L’article, sur trois pages, raconte l’arrestation musclée qu’a vécue madame Couillard, du temps où elle partageait sa vie avec « le caïd Gilles Giguère », arrestation au cours de laquelle elle s’est retrouvée nue, puisque les policiers avaient tiré les draps du lit pour les dévoiler, tous les deux.

Évidemment, ce détail a permis au journal judiciaire (dans lequel, curieusement, on retrouve plus de pages de jeux que d’articles) de titrer « Julie Couillard, FLAMBANT NUE, fut tirée du lit et humiliée par la SQ! » Un tel titre permettra sûrement à cette feuille de chou (j’aurais utilisé un autre terme, mais je resterai poli) de vendre beaucoup de papier. Et à 2,59$ l’exemplaire, plus taxes, ça revient plutôt cher, pour un « copier-coller » d’un article de 1996.

J’imaginais la pauvre femme tourner mal, en posant dans les pages du magazine masculin Summum. Mais devant ce que je viens de lire, j’irais jusqu’à croire que le traitement de Summum serait nettement meilleur que celui de Photo-Police.

L’entrevue de Julie Couillard: Trop drôle!

Je viens de visionner l’entrevue accordée au journaliste Paul Larocque par Julie Couillard, l’ex de l’ex-ministre des affaires extérieures, Maxime Bernier.  Si vous ne l’avez pas vue, vous pouvez le faire, vous aussi, sur le site canoe.tv.

À mes yeux, cette entrevue pue le sensationnalisme à plein nez.  Du vrai TVA!

Mon opinion rejoint, à peu de choses près, celle de Richard Martineau, qu’il exprimait dans sa colonne du Journal de Montréal de ce matin; « Elle s’est rendu compte que son nouveau milieu était aussi coupe-gorge que son ancien ».  En effet, il y a peu de différences entre le milieu du crime organisé, et celui de la politique.  L’un utilise les armes à feu, alors que l’autre se sert d’enregistrements, ou d’autres formes de documents.  La blessure est différente, certes, mais l’effet dissuasif demeure le même; dans les deux cas, on apprend à marcher « les fesses serrées ».

Or, Max Bernier, comme beaucoup de beaucerons, est plutôt du genre à aimer épater ses « chums », ce qui le pousse parfois à en mettre plus que le client en demande.  Demandez aux militaires canadiens s’ils ont apprécié leurs « Jos Louis », un excellent produit de la Beauce.  Mais de là à prétendre qu’il s’est servi de l’image de madame Couillard pour « se donner de l’exposure médiatique », pour utiliser le terme de la dame, c’est d’étirer la sauce un peu trop, tant et si bien qu’elle ne goûte plus grand chose.  Maxime Bernier n’avait pas du tout besoin de Julie Couillard pour avoir de l’exposure dans la presse; ses nombreuses gaffes lui en ont donné beaucoup plus qu’il n’en aurait voulu.

Facile aussi, pour madame Couillard, de dire que « C’est lui, le politicien, c’est lui qui connaît les games en politique », et que « C’était son monde à lui, pas le mien. »  Je regrette, mais quand on se mouille dans un monde, au point de rencontrer George W. Bush en personne, de prendre le souper avec le premier ministre du pays, ou encore de se rendre à Paris lors d’un voyage officiel, cela devient aussi son propre monde, qu’on le veuille ou non.  Quand on se présente au bras d’un ministre lors de son assermentation, c’est que l’on a des entrées privilégiées, que le commun des citoyens n’ont pas.  Ce faisant, et quoi qu’elle en dise, ce monde est ainsi devenu celui de Julie Couillard.

C’est comme lorsqu’elle mentionne que dans le monde des motards criminalisés, « je me sentais beaucoup plus en sécurité qu’au cours des trois dernières semaines ».  Dans ce monde, très peu de choses sortent dans le domaine public, ou dans les médias, si ce n’est les arrestations faites par la police, ou les derniers cadavres découverts.  Et quand « on en sait trop », on ne donne pas d’entrevue à la télé.  On disparaît, mystérieusement.  Si, dans le monde des motards, elle se sentait respectée, et en sécurité, c’est de deux choses l’une; soit qu’elle en savait bien peu, ou encore qu’elle tenait des personnes très influentes « par les couilles ».  Maintenant qu’elle est connue dans les médias, l’avenir nous dira bien laquelle de ces deux options s’appliquait dans son cas.

Par contre, une chose est sûre; le fait de s’amouracher de Julie Couillard n’aura pas été le seul manque de jugement de Max Bernier.  Il travaillait au ministère des affaires extérieures de la même façon, probablement, qu’il le faisait du temps qu’il était président de l’Institut Économique de Montréal (IEDM), c’est à dire en garantissant très peu ses arrières.  Sauf que ce n’est pas vraiment nécessaire de le faire, à l’IEDM.  La bosse de Max Bernier se situait dans le domaine de l’économie, pas dans celui de la diplomatie, et il en a fait la preuve à plusieurs occasions.  Maintenant que Stephen Harper a pris toute la dimension de son propre manque de jugement, et que Maxime Bernier est devenu un « backbencher », le pays ne s’en portera que mieux.

Et pour la dignité de Julie Couillard, c’est le temps, beaucoup plus que cette fameuse entrevue, qui la rétablira.

A-50: Une solution temporaire, en attendant de faire mieux

Par un vendredi soir ennuyeux, je suis allé voir les communiqués de presse du ministère des transports du Québec (MTQ), à la recherche de quelque chose d’intéressant. Je suis tombé sur ce communiqué, qui date de la mi-mars, et qui fait mention d’une solution, temporaire certes, mais somme toute intéressante, dans le but d’augmenter la sécurité de l’A-50.

Il s’agit de constituer une bande rugueuse le long de la ligne médiane, dans les zones de dépassement interdit, le long de la partie en super-2, entre Lachute et Mirabel. Une bande rugueuse, pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce terme, c’est une série d’encavures creusées à même l’asphalte, comme on en retrouve souvent le long des accotements, sur les autoroutes. Le fait de rouler sur cette bande entraîne des vibrations, vivement ressenties par le conducteur du véhicule, et l’amène à réagir promptement. Le communiqué révèle qu’une étude commandée en 2003 par l’Insurance Institute of Highway Safety (IIHS) a démontré une réduction du taux de collision frontale de l’ordre de 21%. C’est pas le Pérou, mais c’est mieux que rien. On y traite aussi de négociations avec Aéroports de Montréal (ADM), afin d’éliminer les accès aux rues Helen-Bristol et Louis-Bisson, ainsi qu’au chemin d’accès à l’unité de quarantaine. Finalement, il est aussi question, dans ce communiqué, de relancer les études des besoins et d’opportunité pour la construction de la deuxième chaussée, toujours entre Lachute et Mirabel.

Ces changements ne ramèneront probablement pas les conducteurs insouciants dans le droit chemin, mais ils représenteront toutefois des solutions à appliquer afin de réduire le nombre d’accidents, mortels et autres, sur cette autoroute. D’abord les bandes rugueuses, parce qu’elles peuvent être réalisées en quelques jours seulement, puis la deuxième chaussée, parce qu’elle demeure la meilleure solution pour rendre l’A-50 sécuritaire.

« À quoi servent les riches? »: Alain Dubuc nous sert une belle leçon de calcul

Sur le site Cyberpresse.ca (ben ouais, je lis autre chose que le Journal de Montréal, parfois!), Alain Dubuc nous sert un texte qui devrait faire réfléchir les tenants de notre chère go-gauche nationale.  Il explique, en termes simples, et avec chiffres à l’appui, la proportion de la participation des riches aux revenus de l’état.  Il compare les données québécoises avec celles de l’Ontario et de l’Alberta, et démontre que le Québec ne compte pas suffisamment de riches.

Les chiffres démontrent que même si la go-gauche exige de « faire payer les riches », ceux-ci paient déjà plus que leur part.  Notre problème, au Québec, c’est que nos derniers gouvernements – surtout les péquistes – ont tout fait pour faire fuir les riches, et que maintenant, ce sont les autres qui doivent payer, à savoir la classe moyenne, et les gagne-petit.  Cela me fait penser à un texte, que j’ai glané au magazine web « Le québécois libre », il y a de cela quelques années déjà, et qui concernait les baisses d’impôt.  Je l’ai pris en anglais, et je l’ai traduit.  Je vous le partage aujourd’hui, pour votre plaisir.

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Une fable… imposée

(Auteur inconnu, traduit de l’anglais)

 

Voici une très simple façon de comprendre les lois de l’impôt.  Lisez, ça devrait vous faire réfléchir.

 

Mettons les impôts dans des termes que tout le monde peut comprendre.  Supposons qu’à chaque soir, dix hommes sortent pour aller souper au restaurant.  La facture totale s’élève à 100$.  S’ils paient la facture de la même façon que nous payons nos impôts, ça donnerait quelque chose comme ceci:

 

·          Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien;

·          Le cinquième paierait 1$;

·          Le sixième paierait 3$;

·          Le septième paierait 7$;

·          Le huitième paierait 12$;

·          Le neuvième paierait 18$, et;

·          Le dixième, le plus riche, paierait 59$.

 

C’est ce qu’ils ont décidé de faire.  Les dix hommes allaient souper au restaurant à chaque soir, et semblaient heureux de cet arrangement – jusqu’au jour où le restaurateur leur a proposé un rabais (en termes d’impôts, appelons cela une baisse d’impôts).

 

« Puisque vous êtes de bons consommateurs, » dit-il, « je vais réduire le coût de votre repas quotidien de 20$.  Ainsi, votre souper à dix ne vous coûtera que 80$. »

 

Le groupe voulait continuer à payer la facture de la façon dont nous payons nos impôts.  Donc, les quatre premiers ne furent pas affectés.  Ils continuèrent à manger gratuitement.  Mais que vont faire les six autres – les consommateurs qui paient?  Comment pourront-ils se séparer ce rabais de 20$ de façon à ce que chacun en retire une « part équitable »?

 

Les six hommes ont réalisé que 20$ divisé en six parts égales donnerait 3,33$ à chacun d’eux.  Mais si l’on soustrait ce montant de la contribution de chacun, le cinquième et le sixième hommes se retrouveraient à être PAYÉS pour manger leur repas.  Alors le restaurateur leur a suggéré qu’il semblerait équitable de réduire la facture de chacun de la même façon qu’ils la paient, et il a commencé à travailler sur la part que chacun devrait payer.

 

·          Comme autrefois, les quatre premiers ne paieraient rien;

·          Maintenant, le cinquième ne paiera rien non plus;

·          Le sixième paiera 2$;

·          Le septième paiera 5$;

·          Le huitième paiera 9$;

·          Le neuvième paiera 12$, et;

·          Le dixième se retrouvera avec une facture de 52$ au lieu de 59$.

 

Ainsi, chacun des six payeurs se retrouvent mieux qu’avant.  Et les quatre premiers continueront de manger gratuitement.

 

Mais une fois à l’extérieur du restaurant, les hommes commencèrent à comparer leurs économies.  « J’ai eu un seul dollar sur 20$ de rabais, » dit le sixième homme et, en pointant du doigt le dixième, continua « mais lui, il a eu 7$! »  « Ouais, c’est vrai, » s’exclama le cinquième, « j’ai aussi sauvé un seul dollar; ce n’est pas juste qu’il obtienne sept fois plus que moi. »

 

« C’est vrai », cria le septième homme, « pourquoi il aurait 7$ de rabais alors que je n’en ai que deux? »  Le riche recevait tous les blâmes.  « Attendez, une minute, » ragèrent les quatre premiers à l’unisson.  « Nous n’avons rien eu du tout.  Le système exploite les pauvres! »

 

Et les neuf hommes sautèrent sur le dixième, et lui donnèrent une raclée.  Le soir suivant, le dixième homme ne s’étant pas présenté, les neuf autres prirent le souper sans lui.  Mais quand est venu le temps de payer la facture, ils réalisèrent, un peu trop tard, ce qui était le plus important.  Ils étaient maintenant à court de 52$ pour payer la facture du souper collectif.  Vous imaginez!

 

Et c’est ainsi, messieurs, dames, journalistes, étudiants et enseignants, que fonctionne la loi des impôts,  Les gens qui en paient le plus bénéficient des plus importantes baisses d’impôts.  Taxez-les trop, attaquez-les pour leur richesse, et ils pourraient bien ne plus se présenter à la table.

 

Et où se retrouveront les autres?  Malheureusement, la plupart des gouvernements d’un peu partout ne semblent pas avoir de solution à cette implacable logique.

Virginie Roy: C’est Fidel qui avait raison; il a dû s’inspirer d’Elgrably!

Quel merveilleux remède au manque d’inspiration que cette brillante scribe du site Canoë, et j’ai nommé Virginie Roy. Elle y va, aujourd’hui, dans sa chronique, sur le fait que Fidel Castro avait écrit, dès le 28 mars 2007, une longue réflexion intitulée Plus de 3 milliards d’êtres humains dans le monde condamnés à une mort de faim et de soif prématurée, un autre pied-de-nez à George W. Bush, prédisant du même coup la crise alimentaire mondiale qui sévit dans près de 40 pays, surtout concentrés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Le problème, c’est que malgré toute l’estime qu’elle démontre pour l’ancien Lider Maximo, en faisant état de sa clairvoyance, il faut mentionner que l’ami Fidel n’a pas pensé à cela dans un éclair de génie, pas plus que Bush n’a lui-même pondu l’idée de subventionner la production d’éthanol de maïs. Ici, aussi tôt que le 22 juin 2006, Nathalie Elgrably, entre autres chroniqueuse au Journal de Montréal, disait déjà que l’utilisation du maïs pour faire de l’éthanol, au lieu d’en faire des aliments, représentait une solution douteuse. Mais elle non plus, comme Fidel Castro, on ne l’a pas écoutée.

Par contre, madame Roy écrit que « Pour une des rares fois, les organismes environnementaux ont admis avoir fait une erreur. » J’aimerais bien qu’elle donne des noms! Elle est sûrement plus au fait de l’actualité que je ne le suis, mais je n’ai ni lu, ni entendu une nouvelle disant que quelque organisme que ce soit, et encore moins les Al Gore et David Suzuki de ce monde, n’aient avoué quoi que ce soit. Au contraire! On s’est dépéché à remplacer, à l’éthanol de maïs, l’étiquette « biocarburant » par une autre, « agrocarburant », question de culpabiliser un peu plus les agriculteurs, et à réserver désormais l’étiquette « bio » pour d’autres plantes, comme le panic érigé, ou encore d’autres végétaux, comme les résidus de coupe de bois. Ils ont ensuite vilipendé les gouvernements qui ont osé suivre la direction dans laquelle les environnementalistes eux-mêmes ont pointé! Et comme il a fallu beaucoup de temps aux gouvernements à se mettre en marche, il faudra donc s’attendre à ce qu’ils mettent plusieurs années à réaliser la bourde qu’ils ont commis, et à faire marche arrière.

Virginie Roy traite ensuite de l’autre erreur de l’ancien Lider Maximo, celle des ampoules fluorescentes. Car s’il est vrai qu’elles consomment moins d’énergie, ces ampoules nous pénalisent de deux façons; d’abord, elles contiennent du mercure, ce qui les classe comme des déchets dangereux, sans compter qu’elles requièrent d’énormes précautions si l’on a le malheur d’en briser une, et ensuite, l’économie d’énergie réalisée par le fait qu’elles développent moins de chaleur que les ampoules incandescentes sera consommée en chauffage supplémentaire, en hiver, puisque la chaleur développée par les ampoules incandescentes permettaient de réduire l’effort du système de chauffage, ce qui se traduira par davantage de pollution, et de gaz à effet de serre, dans le cas d’un chauffage au gaz, ou au mazout.

Madame Roy souhaite ardemment la naissance d’un prochain Einstein qui viendra sauver notre planète. Pour le bénéfice de son information, ce prochain génie est probablement déjà dans un laboratoire, en train de réaliser des expériences, en collaboration avec d’autres génies. Et qu’est-ce qui leur permettra d’avancer plus rapidement dans leurs recherches? Vous l’avez deviné; la hausse continuelle du prix du pétrole! Si le prix de l’or noir continue d’augmenter, les pressions se feront plus fortes – et les budgets plus volumineux – sur les chercheurs, afin qu’ils trouvent des solutions de remplacement, qui nous permettront de réduire notre dépendance au pétrole. À terme, le pétrole deviendra une source d’énergie marginale, comme l’est devenu le charbon, il y a des décennies.

Bref, je dois me rendre à l’évidence; Virginie Roy avance dans la bonne direction, et plus vite que je ne le croyais possible. Tant mieux pour elle,… et pour nous!