Circulation: C’est bouché, à Montréal, et NAVTEQ l’a vu!

Selon un article de Canoë.ca, l’autoroute 15 serait l’un des segments de route les plus congestionnés en Amérique du Nord; l’article prend ses données d’une compilation publiée lundi dernier (22 novembre) par l’agence NAVTEQ, une agence basée à Chicago, qui fournit des données cartographiques aussi variées que la densité de circulation, les routes fermées, ou encore la hauteur libre sous les ponts et viaducs.  En fait, la plupart des véhicules équipés de GPS reçoivent leurs données de l’agence NAVTEQ, et c’est aussi le cas de la majorité des services cartographiques sur téléphones mobiles et sur internet.  Cette compilation, publiée juste avant le Thanksgiving américain, montre aussi qu’à l’exception de New York, la seule ville à revenir deux fois dans le top 10 est nulle autre que… Montréal!

Quand on prend le temps de regarder la description faite dans l’article de Canoë.ca, on se rend toutefois compte qu’il ne s’agit pas vraiment de l’autoroute 15 comme tel; l’article décrit la route en question comme étant “le tronçon est de l’autoroute 15, située entre les boulevards Décarie et L’Acadie”.  En fait, si l’on comprend bien la description faite, il s’agit plutôt de la Métropolitaine, vers l’est, soit la section que l’on appelle communément “entre les deux 15”.  Ce tronçon de route se situe au troisième rang des routes les plus congestionnées sur le continent, derrière le Brooklyn-Battery Tunnel, vers le nord, ainsi que le George-Washington Bridge, en direction est, respectivement première et deuxième, les deux étant situées à New York.  On peut aussi voir que le George-Washington Bridge, dans l’autre direction, arrive au sixième rang du top 10, alors que la Métropolitaine, vers l’ouest, n’y figure pas; elle doit probablement arriver au 11e, ou au 12e rang!  L’autre route congestionnée de Montréal, qui se retrouve au 5e rang du palmarès, est la route 138, en direction ouest.  Nous pouvons présumer qu’il s’agit du tronçon du pont Mercier.

À voir l’ampleur de la tâche de l’agence NAVTEQ, qui célèbre ses 25 ans, cette année, on peut bien leur pardonner leurs petites erreurs de précision; ses quelques 400 experts surveillent la circulation dans 113 marchés différents, dont plusieurs sont suivis 24 heures par jour, 7 jours par semaine.  Dans le communiqué de NAVTEQ, sur lequel Canoë.ca a basé son article, on peut lire que “le personnel de l’agence compile plus de 45 millions d’incidents de circulation par jour, et qu’à moins de garder les gens à la maison, il n’y aura pas vraiment moyen d’échapper à la foule; les aéroports seront remplis, devant composer avec 24 millions de passagers, alors que les routes populaires de trains et d’autocars n’auront plus que des places debout à offrir.  Et tout cela mis ensemble n’accommodera que 15% des gens qui se déplaceront pour le souper du Thanksgiving; les 85% restants vont prendre la route, et plus de la moitié d’entre-eux s’attendent à faire un voyage de plus de 60 milles (96 kilomètres).” (Traduction libre)

Alors à l’avenir, quand vous regarderez votre GPS, vous saurez que beaucoup de gens travaillent derrière le petit écran.  Et que Montréal est, après New York, la ville la plus congestionnée en Amérique du Nord.  Et dire qu’il y en a qui ne veulent pas augmenter la capacité de Turcot!

Politique: On se fait crosser à deux mains!

En tant que personne appartenant au peuple, on se surprend toujours des nouvelles inventions du gouvernement, en termes de formules linguistiques, dans le but de nous faire avaler la pilule.  Merci à Twitter, je suis tombé sur une chronique de David Descôteaux, publiée sur son blogue, bien sûr, mais aussi dans le journal Métro.  Son texte s’appelle “Mensonges et subventions”.  Voici un extrait plutôt éloquent.

Chaque jour qui passe me rappelle à quel point le gouvernement nous prend pour des idiots – en jouant avec les mots.

Dans une récente chronique, je mentionnais que le gouvernement accorde maintenant des « prêts non remboursables » (ça ne s’invente pas!) à des entreprises. Traduction : vous « prêtez » des millions de vos impôts à IBM ou Warner Brothers, mais ces entreprises n’ont pas l’obligation de vous rembourser.

De qu’ossé?  Des “prêts non-remboursables”?

Vous en connaissez combien, des banques, qui vont vous avancer votre hypothèque sous forme de prêts non-remboursables, vous?  Moi, je n’en connais pas; si vous en connaissez, contactez-moi, ça presse!

Pour reprendre une expression jadis chère à Jean-Luc Mongrain, le gouvernement “prend les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages”!  Non, mais franchement; des prêts non-remboursables!  Ce n’est pas comme ça, que ça s’appelle; ça s’appelle des octrois, des subventions, des pots-de-vin, des bakchich, des rançons, des cadeaux, des retours d’ascenseur, mais PAS DES PRÊTS!  Un prêt, ça se rembourse!

Encore faut-il que nos gouvernements s’occupent de se faire rembourser.  Voici un autre extrait de l’article de David Descôteaux.

Mais il y a pire. Une étude du Frontier Centre, un centre de recherche de Winnipeg, révèle que même l’argent que vous donnez aux multinationales sous forme de prêts « remboursables »… n’est pas remboursé!

Depuis 1982, Industrie Canada a prêté plus de 18 milliards de vos impôts – l’équivalent de 360 000 années de dur labeur au salaire annuel de 50 000 $ – à des centaines d’entreprises. Celles-ci sont habituellement bien connectées politiquement, ou situées dans des comtés où le gouvernement veut acheter des votes. Rien de grave direz-vous. Ce sont des prêts. L’argent nous reviendra, non?

Non.

En 28 ans, les entreprises canadiennes ont remboursé seulement 1,9 milliard des 18 milliards prêtés – à peine 10 % du total. Gardons en tête que ces prêts sont souvent accordés sans intérêt. Nous sacrifions donc collectivement des millions de dollars que nous aurions pu gagner en investissant cet argent ailleurs.

Pire : comme notre gouvernement est endetté, il doit emprunter sur les marchés – à environ 4% – pour trouver cet argent. La facture totale pour les contribuables dépasse donc de loin les 18 milliards « prêtés ».

Qu’est-ce que vous en pensez, de celle-là?

Depuis 1982, c’est pas juste la faute à Harper, ça!  Pendant ce temps-là, on s’arrache les cheveux de la tête, et on déchire nos chemises, sur les questionnaires de recensement.  Bravo!

Quand est-ce qu’un gouvernement mettra l’honnêteté, dans l’article 1 de son programme?  J’ai bien peur que ce ne soit pas demain la veille!

En attendant, je vais tâcher de me dépomper…

A-30: (4) La montée de la Saline et le chemin Saint-Ignace

Pour le bénéfice de votre information, je signale que la construction de l’A-30, entre Kahnawake et l’A-15, fut attribuée en deux lots de construction distincts.

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Après le rang Saint-Pierre (route 209), les chaussées de l’A-30 se poursuivent sur plus ou moins un kilomètre, jusqu’aux environs du site de neiges usées de la ville de Saint-Constant.  À partir de ce point, la construction de l’A-30 fait l’objet d’un autre contrat, celui-là accordé à la compagnie G. T. S., et qui en est déjà rendu à réaliser les chaussées, et pas n’importe comment; en béton, s’il-vous-plaît!  Les phares sont ceux de la voiture du surveillant de chantier, qui est venu simplement me dire que je ne pouvais pas entrer sur le chantier comme tel, mais que pour prendre des photos, je pouvais aller de l’autre côté.  Ce que je fis,…

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…afin de prendre une photo de cette partie de l’A-30, avec des chaussées en béton.  Je suis grimpé dans un échafaudage, utilisé par les travailleurs pour atteindre le niveau du tablier de l’énorme viaduc qui enjambe la montée de la Saline et le chemin Saint-Ignace.  Le surveillant avait bien raison; d’ici, on voit très bien les chaussées.  Celle vers l’ouest est déjà bétonnée, et l’autre est en préparation, alors que la petite tache, tout au fond, sur la chaussée,…

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…c’est la voiture du surveillant de chantier.  Merci au puissant zoom de mon appareil-photo.

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Vu de cet angle, il est premièrement facile à voir que je suis dans un échafaudage, et ensuite que ce viaduc, dont on se prépare à fabriquer l’armature du tablier, est immense.  C’est que les deux chaussées seront rapprochées, quoique séparées par un muret, bien sûr, et passeront toutes les deux sur ce viaduc, qui est impressionnant non seulement par sa largeur,…

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…mais également par sa hauteur.  Et la raison de cette hauteur anormale est bien simple; en plus de la rivière de la Tortue, ce viaduc enjambe la montée de la Saline, le chemin Saint-Ignace,…

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…ainsi qu’un passage à niveau du Canadien Pacifique, qui se retrouve directement sous le viaduc.

De cet endroit, il ne reste plus que deux kilomètres et des poussières avant d’arriver à l’échangeur A-30/A-15.  Je vous montrerai le tout dans les prochains jours.

A-50, été 2009: De l’autre côté de la Rouge, au chemin Falloon

Après avoir tenté de vous montrer le chantier du pont de la rivière Rouge, la dernière étape de ma visite du 1er août dernier fut le long du chemin Falloon, une petite route qui grimpe à même la montagne.  Et contrairement à l’autre petit chemin montagneux que je vous ai montré, celui-là connaît beaucoup plus de chambardement.

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Lorsque l’on descend la montagne, en direction de la route 148, on constate que l’on est encore en plein travaux, ici.  Un feu de circulation ne laissait passer les véhicules que dans un sens à la fois.  L’espèce de truc, que l’on voit, à droite,…

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…est fabriqué de dizaines de semelles de pneus, attachées ensemble pour former une sorte de couverture, avec laquelle on recouvre le roc que l’on fait exploser, à la dynamite, et ce afin de réduire au minimum les risques de cailloux qui s’envolent au loin.  Heureusement, il n’y avait pas de dynamitage, lors de mon passage.

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Je me suis arrêté sous le viaduc, et j’ai regardé vers le nord.  On voit que l’on est à encastrer le chemin Falloon dans le roc.

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Grâce au zoom, on peut voir que c’est la compagnie L. A. Hébert Limitée, qui s’occupe de cette partie de l’A-50.  On voit de plus en plus souvent cette entreprise dans des tâches de terrassement de base, de dynamitage et de construction de structures, comme des ponts et viaducs.  On les voit, entre autres, sur les chantiers de l’A-30, sur la rive-sud de Montréal.

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Revenons en direction sud, pour constater que la courbe sera plutôt prononcée, à la sortie du viaduc.

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On a placé un grillage, sur la paroi rocheuse restante, alors que des tuyaux permettront le drainage du sol, autour de la pile du viaduc.

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Toujours vers le sud, on voit une partie du massif à être dynamité.

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Des marqueurs, déposés ça et là, sur le roc, indiquent la profondeur de la coupe à effectuer, afin de préparer le dynamitage.  Est-il nécessaire de spécifier de ne jamais déplacer ces marqueurs, car cela peut retarder les travaux, et éventuellement mettre en danger les travailleurs, ainsi que les résidents du coin, et leurs biens.

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C’est une vue d’ensemble, en direction nord, depuis le début de la zone de travaux, alors qu’en me tournant un peu vers la droite,…

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…on se rend compte de ce qui reste à dynamiter, afin de donner au chemin Falloon sa largeur finale.

C’est certain que l’on ne laisserait pas tout le chantier comme ça, s’il était situé en ville, ou dans un secteur plus densément peuplé; tout serait totalement bouclé, et surveillé par des agents de sécurité.  Le chemin Falloon est une petite route de montagne, où il ne passe que quelques véhicules à l’occasion; il en est passé qu’un ou deux pendant la demi-heure où j’étais sur place.  D’ailleurs, des instructions claires, concernant le dynamitage, sont affichées dès l’intersection de la route 148, et aussi, probablement, au nord du chantier, alors les passants savent à quoi ils s’exposent.

Ce site vous montre à quel point les chantiers situés à l’ouest de la rivière Rouge sont beaucoup moins avancés que ceux situés à l’est ce celle-ci.  Évidemment, comme les photos furent prises le 1er août dernier, les choses ont sûrement beaucoup changé depuis.  Faut-il rappeler que cette partie du chantier global de l’A-50 fait partie du tronçon qui devrait laisser passer la circulation à l’automne de 2010, c’est à dire dans environ un an.  Il reste donc beaucoup de pain sur la planche, pour en arriver à un résultat final.

WVCS: Mon seuil de participation est atteint! Merci à tous mes donateurs!

J’ai eu droit à un don généreux, en ce samedi, don qui m’a permis d’atteindre le seuil minimal de participation, qui est fixé à 2000$.  J’ai publié un texte sur ma page personnelle, sur le site web du Week-end pour vaincre le cancer du sein.  Voici le texte.

Eh bien c’est fait! Aujourd’hui, j’ai atteint le seuil minimal de participation de 2000$, et ce grâce à un généreux don d’une personne qui tient à ne pas dévoiler son nom, mais que je connais très bien! Merci à toi, pour ce don si généreux, et merci également pour la grande confiance que tu mets en moi. Je tâcherai d’être à la hauteur.

Je dois vous avouer que pour ma part, j’ai un peu mis de côté tout ce qui se rapportait au Week-end, dernièrement. J’ai dû composer avec un transfert, au niveau de mon travail, accompagné d’un déménagement, et ce dans un laps de temps plutôt court. Et depuis, avec des semaines de travail plutôt ardues, dont la dernière, qui s’est terminée hier, de près de 60 heures en 5 jours, cela me donnait bien peu de temps pour faire avancer la cause.

Mais voilà, je m’y suis remis, ces derniers jours, et avec la généreuse complicité de mon bon ami, Paul Ferguson, qui marchera les 60 kilomètres, lui aussi, ma campagne de financement s’est accrue de plus de 500$ en moins de trois semaines. Alors un énorme merci à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à cette atteinte du seuil de participation. Sans vous, rien de tout cela ne serait possible.

Mais le fait que j’aie atteint les 2000$ nécessaires à ma participation ne veut pas dire qu’il faut cesser de donner à la cause du cancer du sein, afin d’en arriver, un jour, à éradiquer cette maladie. Tous vos dons sont les bienvenus, car la lutte doit se poursuivre. Évidemment, pour les raisons que j’ai expliqué, il serait surprenant que j’atteigne mon objectif personnel de 3000$. Mais, vous savez, vous avez le droit de me faire une surprise. Alors je vous invite à donner généreusement, vous aussi. Vous poserez ainsi un geste qui marquera la vie de beaucoup de gens.

Au nom de toutes celles qui se battent, merci beaucoup!

Vous pouvez faire un don, pour mon ami Paul, ou pour moi-même, en suivant les liens, dans la colonne de droite, qui vous mèneront directement sur nos pages personnelles.  De là, avec votre carte de crédit en mains, vous n’aurez qu’à suivre les instructions faciles.