Toujours en allant un peu plus vers l’ouest, le long de l’A-50, il y a cette petite route en gravier, dont l’intersection, sur la route 148, se situe tout près de celle de la rue Principale du village de Calumet, qui fait désormais partie de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge. Autant sur Google Earth que dans l’Atlas routier du Québec de MapArt, on l’appelle chemin Whinfield. Mais il me semble que je n’avais pas la berlue; le panneau, situé au coin de la route 148, et qui ne semblait pas avoir été remplacé récemment, comme s’il s’agissait d’un changement de nom, suite à une fusion municipale, par exemple, indiquait pourtant bien « chemin de la Montagne ». Trève d’appellations, j’ai pris le chemin, qui suit la ligne des terres, et qui s’engouffre dans la forêt, en grimpant la montagne.
Voilà ce que l’on voit lorsque l’on redescend le chemin, en direction de la route 148; un viaduc, qui apparaît comme ça, et qui ne bloque même pas la vue vers la rivière des Outaouais. Je me suis alors demandé quel serait le même point de vue, mais du haut du viaduc.
Eh bien ça ressemble à ceci. Depuis l’A-50, la vue sur le secteur sera magnifique.
En regardant vers le nord, on voit la petite route qui s’insère dans la forêt.
Pendant que nous y sommes, allons au bout de la chaussée, vers l’est. Après un autre sautoir à chevreuils, nous voyons l’usine d’asphalte, mais surtout les énormes tas de gravier, qui servent de matière première. Rapprochons-nous, grâce au zoom, juste pour voir s’il s’agit bien…
…eh oui, il s’agit bien de notre usine, avec le drapeau de DJL, qui flotte au sommet de la colonne. La petite tache verte, c’est le panneau annonçant la sortie de Grenville.
Un peu à l’ouest du petit chemin de la Montagne, on voit des bases de béton, qui recevront un panneau de supersignalisation. Ce panneau annoncera probablement la sortie vers Harrington, via le chemin Kilmar.
En terminant, voici une autre vue imprenable, que vous verrez lorsque vous roulerez sur l’A-50, quelque part à l’automne de 2010, s’il n’y a pas d’autres reports d’ouverture. Là où la route 148 disparaît dans les branches des arbres, vous voyez quelque chose de bleu, avec du jaune, qui vous semble connu. Eh oui, il s’agit de l’affiche de la station Ultramar, près de la traverse de la voie ferrée, à Grenville-sur-la-Rouge (Calumet).
Les travaux semblent bien avancés; la couche d’asphalte de base est déjà là, et on travaille sur les couches de finition, ce qui indique que le plus gros de l’ouvrage est déjà fait. Par contre, il ne faut pas se leurrer; même si les travaux sont avancés à ce point, une ouverture de tronçon est à peu près impossible, cette année. Vous verrez, dans un prochain billet, que l’on peut constater un tel état de finition jusqu’au pont de la rivière Rouge, au-delà du chemin Kilmar. Il faut toutefois se rappeler que l’intersection du chemin Kilmar et de la route 148 en est une très dangereuse, et que les véhicules lourds peuvent la prendre, de façon plus ou moins sécuritaire, seulement en direction de Grenville, ce qui est totalement inutile, pour eux comme pour tout le monde, parce que c’est du côté de Fassett qu’il faudrait prendre la route 148, afin de poursuivre sa route vers Gatineau. Il faudra donc attendre que le pont de la rivière Rouge soit complété, afin d’ouvrir un tronçon qui permette de rejoindre la route 148 de façon sécuritaire. Et le meilleur endroit pour cela demeure la montée Fassett, ce qui veut dire qu’une ouverture ne sera pas possible avant au moins l’automne de l’an prochain. Tout dépendra de la vitesse d’exécution du pont de la rivière Rouge. La chaussée, entre la rivière Rouge et la montée Boucher, aux limites de Fassett, n’est pas très avancée non plus, mais l’expérience nous a démontré que la construction d’une chaussée peut se faire assez rapidement, quand on s’y met.






























D’abord, sur l’autoroute 30, à la hauteur de Contrecoeur et de Saint-Roch-de-Richelieu, on va procéder à une réfection complète de la surface de roulement, qui est composée de dalles de béton. On sait que dans les années 1970 et 1980, plusieurs routes, mais surtout des autoroutes, en région, furent construites de dalles de béton, et les résultats, a savoir le confort de roulement, fut souvent désastreux, à long, mais aussi à moyen et à court terme, contrairement aux chaussées de béton actuellement construites, dans les grands centres urbains, qui sont beaucoup plus résistantes. Dans le cas qui nous concerne, l’entrepreneur devra réparer les dalles de béton, et recouvrir le tout d’une couche d’enrobé bitumineux. Oui, oui, de l’asphalte. Un truc qui m’a étonné, c’est que dans l’appel d’offres, on parle de « pose d’enrobés (au pluriel) bitumineux avec un véhicule de transfert ». Je présume qu’il s’agit d’un genre de camion comme celui que l’on voit sur
Quant à l’autre appel d’offres qui a attiré mon attention, il s’agit de la réfection de l’autoroute 40, en direction ouest, entre le pont Charles-de Gaulle, et le boulevard Henri-Bourassa, à la pointe nord-est de l’île de Montréal. Cette section de l’A-40 fut la première à être refaite, à la fin des années 1990, et fut refaite en asphalte, alors que la même section, en direction est, fut refaite l’année suivante, mais en béton. La section visée par cet appel d’offres est franchement due pour une réfection, des ornières s’étant creusées sur les voies de circulation, et en particulier dans la voie du centre. Par contre, il n’y avait que le devis, sur la liste de consultation, et une erreur de lien amenait vers la page de commande des abonnements, ce qui fait que je ne peux pas vous dire, ici et maintenant, s’il s’agira d’une réfection en asphalte, ou en béton. Pour ma part, je préfère grandement les chaussées de béton, qui résistent beaucoup plus à l’orniérage que les chaussées d’asphalte, et ce même si la surface de roulement est plus bruyante, compte tenu du type de pneus qui équipent le véhicule que l’on conduit.