Chirurgie bariatrique: La RAMQ préfère les transexuels, c’est « plus sexy »!

Dans une série d’articles, publiés jeudi, dans le Journal de Montréal, et signés Éric Yvan Lemay, que l’on peut visionner ici, ici, et , gracieuseté du site web Canoë, on explique que le ministère de la santé de l’Ontario négocierait, avec un éminent chirurgien du Québec, la possibilité d’opérer de nombreux patients obèses, et ce dans une clinique privée de Montréal.  Pendant ce temps, chez nous, plus de 2000 québécois patientent, parfois même jusqu’à sept ans, sur les listes d’attente, pour le même type d’opération; les chirurgies bariatriques.

Dans l’un des articles, le docteur Nicolas Christou indique qu’il partage son temps entre ses deux pratiques, publique, et privée, ce qui contrevient aux règles de la RAMQ. Il est bien conscient des risques, pour sa carrière, mais si la RAMQ lui impose le choix, il avoue d’emblée qu’il deviendra non-participant, se refusant d’abandonner ses patients.  Ses chiffres sont éloquents; en un an, il a effectué plus de 130 chirurgies au privé, contre seulement 48, dans le système public.  Au cours du mois de janvier dernier, il n’a pu obtenir qu’une seule journée d’accès à un bloc opératoire, à l’hôpital Royal Victoria, où il est directeur de la chirurgie bariatrique, pour le Centre universitaire de santé McGill (CUSM).  Pire encore, au cours des dernières années, il a perdu 13 patients du public, qui étaient en attente depuis trop longtemps.

Après, on vient nous dire que le privé ne devrait pas avoir sa place en santé.  Foutaise!

N’eut été de sa pratique privée, le Dr Christou n’aurait jamais pu intervenir auprès de tant de patients.  Qui plus est, la RAMQ semble ne se préoccuper que des cas les plus graves, laissant les autres seuls, face à eux-mêmes, alors que l’Ontario fait beaucoup plus, pour ses patients obèses; opérations aux USA, dans des cliniques privées en Ontario, et bientôt,… à Montréal!

Pendant ce temps, au lieu de s’occuper des gens atteints d’obésité morbide, la RAMQ préfère défrayer les frais des chirurgies de changement de sexe.  Il s’agit, bien sûr, d’un autre type de « question de vie ou de mort », mais avouez que celui-là est beaucoup plus sexy, n’est-ce pas?

Fermeture de Miron: Pourquoi ne pas remplir d’autres anciennes carrières?

Dans un petit article, signé Charles Poulin, publié dans le Journal de Montréal de ce samedi, et repris par le site Canoë, on explique que la partie exploitée de la carrière Miron, transformée en dépotoir, il y a 20 ans, venait de recevoir ses derniers déchets à être enfouis.  Le site, qui fait partie du Complexe environnemental Saint-Michel (CESM), devrait maintenant être réaménagé en parc, d’ici 2020.  Toujours selon l’article, ce parc pourrait avoir les mêmes dimensions que celui du Mont-Royal.  À cet effet, il ne recevra désormais que des matériaux d’excavation.

La question que je me pose, c’est le nombre de carrières, dont l’exploitation a cessé, qui pourraient, à leur tour, être transformées en autant de dépotoirs, ce qui aiderait à régler, du moins pour un certain temps, le problème des déchets à enfouir, dans le grand Montréal.  Nous savons que le dépotoir de Lachenaie, entre autres, approche la pleine capacité, et que celle-ci fut légèrement accrue, question de pouvoir continuer à desservir la région, alors que les autorités n’osent pas lui accorder la permission de procéder à une véritable expansion, face à l’opposition des gens de la place, mais surtout celle des groupes environnementalistes organisés.  Nous savons aussi que des normes existent, et sont régulièrement mises à jour, concernant l’enfouissement des déchets.  Les biogaz, résultant de la décomposition des déchets, sont maintenant récupérés.  Dans le cas du site de la compagnie EBI, dans le secteur de Berthierville, ces gaz naturels sont purifiés, et transportés via le pipeline gazier de Trans-Québec et Maritimes (TQM), qui passe à quelques centaines de mètres du site.

Sachant cela, je crois que certaines carrières désaffectées pourraient très bien accepter des déchets, ce qui permettrait, en plus de régler un problème criant de capacité d’enfouissement, de remplir ces énormes trous pratiqués un peu partout.  Ces carrières ont fourni toutes sortes de matériaux, au fil des ans, mais à la fin de leur exploitation, ces sites sont souvent laissés à l’abandon.  Voilà une bonne façon de les réutiliser.

A-50: Ils n’avaient pas tous été donnés, ces contrats?

Quelle ne fut pas ma surprise, ce matin, alors que je fouinais sur le site web du Système électronique d’appels d’offres (SÉAO), de voir non pas un, mais deux appels d’offres pour la construction de l’autoroute 50.

L’un de ces appels d’offres, pour un pont, au-dessus de la rivière Petite-Nation, rivière qui sert de limites aux municipalités de Plaisance, et de Lochaber, m’a moins surpris, puisque parfois, un pont de bonnes dimensions, sur une nouvelle route, comme c’est le cas pour celui-là, fait partie d’un contrat à part.  Par contre, l’autre, celui pour la construction d’une douzaine de kilomètres d’autoroute – de super-2, en fait, entre la montée Boucher et le chemin Falloon, à Grenville-sur-la-Rouge, secteur Pointe-au-Chêne, m’a davantage étonné.  Je ne me souviens pas quel ministre, ou député, l’affirmait, mais il me semble que tous les contrats avaient déjà été accordés, pour la construction de la première phase de cette autoroute.  Il faut maintenant croire que ce n’était définitivement pas le cas.

De toute façon, nous n’en sommes pas à une surprise près, dans l’affaire de l’A-50.  On devait ouvrir, à l’origine, de Grenville à Montebello cette année, puis de Montebello à Thurso en 2010.  C’est d’ailleurs ce qu’indique toujours la page du site web du MTQ, qui traite du prolongement de l’A-50.  Puis on s’est mis à parler de 2010 pour le tronçon reliant Grenville à Fassett, et de 2012, pour le reste.  Mais si, au début de 2009, nous en sommes toujours à publier des appels d’offres, est-ce qu’on finira par la finir, cette autoroute?  Surtout que cet appel concerne une section qui devait être ouverte à la circulation plus tard, cette année.  Et là, on ne parle même pas du dernier gouvernement péquiste, qui promettait, au début de 2003, que l’on roulerait de Gatineau à Montréal, via l’A-50, et ce, pas plus tard qu’en 2007!

Bref, nous sommes témoins, encore une fois, d’une belle démonstration de la « philosophie d’entreprise » du MTQ, dans toute sa splendeur.

Chanceux, les transsexuels; la RAMQ s’occupera de la facture!

Selon un entrefilet publié sur le site web LCN, ce lundi, les transsexuels pourraient profiter de certains assouplissements, au niveau de la loi provinciale, afin que la chirurgie de changement de sexe soit désormais remboursée par le ministère de la santé.

Si cette nouvelle est très stimulante pour les transsexuels, qui pourront ainsi éviter de payer les frais de l’opération, qui varient de 18,000 à 45,000$, selon le processus effectué, il s’agit définitivement d’une moins bonne nouvelle pour les payeurs de taxes et d’impôts.  Évidemment, il ne s’agit que de quelques opérations par année, pour l’instant, mais quelle tangente prendra le nombre de chirurgies de changement de sexe, maintenant que la RAMQ va financer la chose?

Comme nous le savons tous, cela fait partie de la nature humaine de gaspiller ce dont on peut utiliser à satiété.  Nous le constatons par la consommation d’électricité des québécois, d’ailleurs; elle double pratiquement celle des autres canadiens.  Et encore; l’électricité n’est pas tout à fait gratuite!  On le voit aussi dans les statistiques du nombre d’avortements; on disait récemment qu’une grossesse sur trois, dans le grand Montréal, se termine par une interruption volontaire.  Si le Dr Pierre Brassard mentionne, dans la vidéo 3, jointe au reportage, que seulement cinq ou six personnes se font opérer, sur une base privée, au Québec, j’ai l’impression que maintenant que la RAMQ va défrayer les coûts de la chirurgie, ce médecin spécialisé aura besoin de quelques collègues, pour lui prêter main-forte.

Et pendant ce temps, vous devrez toujours payer pour les soins dentaires – sauf la chirurgie buccale – de vos enfants de 10 ans et plus.  Mais avouez que c’est rassurant de savoir qu’ils pourront, dès l’âge adulte, changer de sexe à nos frais.

Affaire Villanueva: Il ne faut pas créer de faux espoirs

Un article de la Presse canadienne, publié dans l’édition web du journal Le Devoir de ce week-end, raconte qu’il n’est pas exclu que des accusations criminelles découlent de l’enquête du coroner sur la mort violente de Fredy Villanueva.  C’est ce qu’aurait raconté le juge Robert Sansfaçon, qui présidera l’enquête, à un journaliste de la PC, lors d’un entretien téléphonique, réalisé vendredi.

Il avance que le Directeur aux poursuites criminelles et pénales va sûrement être personnellement représenté, ou encore que son bureau va totalement auditionner l’enquête, qui se déroulera au centre judiciaire Gouin, à compter du 16 février prochain, et devrait durer environ trois semaines.

Ce que je crains, devant une telle entrevue, c’est que des tensions, qui semblaient s’être calmées, depuis quelque temps, puissent se raviver, devant l’éventualité que des accusations ne soient pas portées, même à la suite de cette enquête publique.  On sait que plusieurs personnes, dans les environs de Montréal-Nord, souhaitent que des accusations soient portées, coûte que coûte, contre le policier qui a fait feu sur le jeune homme de 19 ans.  D’ailleurs, ces personnes n’avaient aucune confiance dans les résultats de l’enquête policière, qui fut menée par la Sûreté du Québec, par souci de transparence, comme c’est d’ailleurs la coutume, dès qu’un corps policier est partie à une altercation entraînant la mort d’une personne.  Je crains, en fait, que ces gens n’aient confiance à aucune enquête, quelle qu’elle soit, qui ne se traduira pas par des accusations criminelles contre le policier impliqué.

À mes yeux, tous ceux qui savaient quelque chose, en rapport avec cette affaire, avaient tout à loisir de communiquer avec les enquêteurs de la SQ, au moment où ceux-ci faisaient leur travail.  Je crois que cette nouvelle enquête ne fera que rouvrir des plaies encore douloureuses, et je pense particulièrement à la mère de Fredy, et de Dany.  Je ne le sais pas, mais je présume que cette dame doit être particulièrement déchirée, suite à ces événements.  Et si Dany a le moindrement de respect pour sa mère, il doit avoir une certaine difficulté à la regarder dans les yeux.  Après tout, c’est lui qui a amené son frère a Montréal-Nord, le fameux soir où il a été abattu.  J’explique, d’ailleurs, dans un autre billet, que Dany a une certaine responsabilité, face à tout ce qui s’est produit, le 9 août dernier.  C’est pour cela que je présume que la mère des Villanueva doit avoir besoin de beaucoup de courage, car même si Dany est responsable, jusqu’à un certain point, des événements tragiques, celui-ci demeure son fils, et elle va toujours l’aimer.  C’est fou, ce que je n’aimerais pas me retrouver dans les souliers de cette mère de famille.

Il reste que selon moi, le juge Robert Sansfaçon devrait se garder une petite gêne, au lieu de faire de telles déclarations à des journalistes, car ce genre de déclarations pourraient être interprétées, par certaines personnes, comme un engagement à produire ce que l’enquête policière n’a pas fait, c’est à dire des accusations criminelles, contre le policier du SPVM, qui a fait feu sur Fredy Villanueva.