Kanesatake: À problème radical, solution radicale!

Les problèmes, survenus dans la nuit de vendredi à samedi, à Kanesatake, sont une preuve supplémentaire que n’importe qui fait n’importe quoi, à cet endroit.  Aussi, il serait grandement temps que l’on prenne des mesures en rapport avec l’ampleur du problème, dans cette communauté mohawk.

Après tout, il n’a fallu que quelques bien-pensants qui, soi-disant au nom de la sécurité, ont gueulé au MTQ que les cellulaires au volant pouvaient être dangereux, pour que la ministre Julie Boulet oblige tous les conducteurs à avoir « une gogosse dans l’oreille », et interdise le téléphone à la main pendant la conduite.  À force de se faire dire que la cigarette, ça pue, pis ça fait de la boucane, le gouvernement a interdit de fumer à moins de 30 pieds de la porte de plusieurs édifices publics, ainsi, bien sûr, qu’à l’intérieur.  Sur quel ton faudra-il dire que la communauté de Kanesatake n’est pas capable de venir à bout de ses « irréductibles », afin que le gouvernement mette ses culottes, et agisse, dans ce dossier?

Quand le conseil d’une municipalité n’est pas capable de régler un problème, le ministère des affaires municipales et des régions met la municipalité en tutelle, le temps qu’il faut pour régler les choses.  Existe-t-il une mesure pour régler les problèmes d’une communauté mohawk?  Si une telle mesure n’existe pas, il faudrait en créer une.  Et tant qu’à faire, autant y mettre le paquet!  Quand il fut déclaré que la vitesse causait plusieurs accidents, on n’a pas lésiné; on a acheté un pistolet-radar à chaque policier, et tout le monde paie, maintenant!  Il faudra faire la même chose, en rapport avec ces irréductibles; la communauté les défend, alors la communauté devra payer!

Ma mesure serait simple.  On donne six mois aux autorités mohawk de Kanesatake pour débusquer, et réduire au silence une fois pour toutes les fauteurs de troubles de leur communauté.  Après ce délai, au moindre incident, tous les habitants de la communauté sont déportés dans d’autres réserves mohawk, et le territoire de Kanesatake est cédé aux municipalités limitrophes, et ce, une fois pour toutes.  Les communautés de Kahnawake et de Kanesatake ont un beau grand territoire commun, à l’est de Sainte-Lucie-des-Laurentides; ce serait un excellent endroit pour les reloger!  Évidemment, pendant ces six mois de grâce, on laisse carte blanche aux autorités locales pour régler le problème à l’interne, et faire le « grand ménage » que plusieurs membres de la communauté n’osent pas demander en public.  En mettant tout le monde au courant de la mesure, les membres de la communauté s’impliquerait davantage, pour régler le problème, parce qu’ils connaîtraient les conséquences d’un autre laisser-aller.

À force d’apprendre, dans les médias, que des mohawks – toujours les mêmes – ont fait un barrage, démoli des voitures de la Sûreté du Québec, et créé du grabuge, et ce à chaque fois qu’un policier de la SQ éternue un peu trop fort, un jour ou l’autre, un gars en revient.  Si la communauté de Kanesatake n’est pas capable de régler le cas de quelques fauteurs de troubles en six mois, et ce avec une liberté d’action sans précédent, alors la communauté devra être dissoute.  Partout dans le monde, les états interviennent quand des communautés vont trop loin.  À Oka, il est maintenant temps d’agir.

Saint-Jérôme: La Régie de l’énergie dort… aux gaz!

Avez-vous lu le Journal de Montréal d’aujourd’hui?  En page 22, un article de la Presse canadienne explique que l’ADQ condamne la décision de la Régie de l’énergie d’imposer l’ajout de 3 cents le litre aux détaillants de Saint-Jérôme.  Une telle décision va dans le même sens que celles qui permettent l’augmentation du prix du lait, et d’autres produits agricoles.  En bout de ligne, c’est le consommateur qui paie davantage, dans le but de permettre aux producteurs agricoles de s’acheter des Cadillac Escalade, et des Ford Excursion.  Ceux-ci se foutent que les citoyens – dont les mères célibataires – paient le lait beaucoup plus cher qu’ailleurs; ce qui compte, c’est leur so-so-so-solidarité.

Dans le cas des détaillants d’essence de Saint-Jérôme, la Régie de l’énergie affirme, dans sa décision rendue le 11 juillet dernier, qu’il y a « un réel danger d’une diminution importante du nombre de détaillants indépendants à Saint-Jérôme et que cela peut, à long terme, aller à l’encontre des intérêts des consommateurs ».  La requête, déposée devant la Régie, l’a été par l’Association québécoise des indépendants de pétrole (AQUIP), et l’un de ses membres, Intergaz.

Le gros de problème, c’est qu’à Saint-Jérôme, la multinationale Costco a ouvert, il y a quelques années, un poste d’essence, et les indépendants se plaignent, à toute fin pratique, de concurrence déloyale.  C’est que Costco a pris les moyens nécessaires pour réduire ses coûts d’exploitation, et que les plaignants – j’allais dire les plaignards – n’osent pas prendre des moyens semblables.  Les pétrolières, qui opèrent des stations d’essence, à Saint-Jérôme, ne se plaignent pourtant pas de la situation.

Mais ce que j’ai trouvé le plus drôle, dans cet article, c’est la toute dernière phrase, du moins dans la version publiée ce matin dans le JdeM.  Ça dit que « M. Pagé (Claude Pagé, de la pétrolière Intergaz) a fait valoir que les prix de l’essence au Québec demeuraient les moins chers en Amérique du Nord et au Canada, et que cela était dû à l’apport des détaillants indépendants. »  Vous croyez à cela, vous?  À constater par sa décision, la Régie de l’énergie y a manifestement cru.  Pour ma part, je crois que ce type, Claude Pagé, devrait faire renouveler son passeport, et aller faire un tour dans les états américains limitrophes, en plus d’aller se balader dans les autres provinces canadiennes.  Il se rendrait rapidement compte que, mis à part dans les provinces maritimes, c’est au Québec que l’essence est la plus chère, à la pompe.  Aux USA, les gens doivent composer, depuis quelques temps, avec un prix de l’essence qui dépasse les 4$ du gallon américain, alors que si l’on fait la conversion, nous payons ici, malgré la baisse des derniers jours (l’essence ordinaire se détaille autour de 132,4 cents le litre, à Anjou, au moment où j’écris ce billet), autour de 5$ pour le même gallon.  C’est comme 25% de plus, ça, mon cher Claude!  Et ce sont ces mêmes indépendants du pétrole qui gueulent contre les guerres de prix qu’imposent les pétrolières, parce que ça diminue leur marge de profit.  Il est où, l’apport des détaillants indépendants?  À chaque fois qu’ils font une demande, c’est pour augmenter les prix!

La Régie de l’énergie a définitivement avalé la couleuvre de Claude Pagé, et de l’AQUIP, en acquiesçant à leur demande de hausse de prix de 3 cents le litre, à Saint-Jérôme.  C’est à croire que la Régie dort… aux gaz!

A-50: Prise 3 – De nouvelles ouvertures

Bon, il semble maintenant que la folie, au sujet de Julie Couillard, commence à montrer des signes d’essoufflement. Ce qui veut dire que l’on va retourner aux choses sérieuses, comme les divers chantiers de l’A-50, entre Gatineau et Lachute. Lors des deux derniers billets diffusés sur ce sujet, je montrais des endroits que j’ai déjà visités, et dont vous pouvez voir certaines photos sur des billets précédents, comme celui-ci, ou celui-là, ou encore cet autre, là. Cette fois, je vais vous montrer de nouvelles ouvertures dans le roc, ou à tout le moins, dans la forêt.

Ici, ce sont les premières traces de la construction de l’A-50, que l’on peut voir vers l’est, le long de la route 323, au nord de Montebello. Cette ouverture est probablement pour les bretelles d’entrée/de sortie, en direction ouest, et les photos suivantes montrent l’ouverture créée pour l’autoroute en tant que tel.

Ces photos ont été prises du nord…

…vers le sud, et ce à quelques dizaines de mètres de la première photo,…

…toujours en pointant vers l’est, illustrant le dégagement requis, plus grand que sur les autres chantiers. La raison en est simple. La route 323 fait le lien entre Montebello et… Mont-Tremblant. Comme on s’attend à beaucoup de fréquentation touristique à cet endroit, le MTQ a décidé de construire immédiatement les deux chaussées de l’A-50, sur quelques kilomètres, à la hauteur de l’échangeur de la route 323. Par ailleurs, la municipalité de Lac-des-Plages, sise à environ 30 kilomètres de Mont-Tremblant (Saint-Jovite), et à environ 45 kilomètres de Montebello, a eu droit à une reconstruction complète de la route 323. Je vais tenter de me rendre dans ce coin, d’ici la fin de l’été, afin d’y prendre quelques clichés.

Ici, c’est l’ouverture probable des bretelles d’entrée/de sortie pour l’A-50 est.

Nous voyons ici le chantier de l’A-50, vers l’ouest, cette fois à la hauteur de la côte Angèle, route qui conduit au site Kenauk – La Seigneurie de Montebello. La voiture stationnée ici est celle de Marc, un sympathique gardien de sécurité, qui trouve parfois les nuits très longues. C’est que la nuit, le long de cette route, il passe très peu, mais alors là, très peu de véhicules. Sa présence fut requise sur les lieux parce que la compagnie qui oeuvre sur ce chantier, Roxboro Excavation, fut victime de plusieurs vols, et a préféré ne plus prendre de chances. Comme on peut le voir, je me suis – encore – retrouvé à la tombée de la nuit.

Le même chantier, que l’on voit en direction est. L’éclairage est meilleur parce que j’ai le soleil dans le dos, et non pas parce que je suis un bon photographe.

Vous vous souvenez des photos que j’avais publiées, dans ce billet, et qui montraient que la sortie de Fassett était la sortie 216? Eh bien cette fois, je n’ai pas eu accès à cette partie du chantier, parce que l’on y a installé une clôture.

Ici, c’est l’autre bout du chantier de l’A-50 à Fassett, à la hauteur de la montée Boucher, qui est limitrophe de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge. Depuis ma dernière visite, rien n’a changé. On regarde vers l’ouest, sur cette image,…

…et vers l’est, sur celle-ci. Rien ne laisse présager qu’il y aura une autoroute à cet endroit, pour l’instant. Pourtant, celle-ci doit laisser passer la circulation en 2009. Par contre, on sait que quand on y met le paquet, une route peut être construite assez rapidement. Surtout qu’à cet endroit, nul besoin de dynamitage. Pas à première vue, à tout le moins.

Ici, nous regardons encore vers l’est, mais cette fois, nous sommes sur le chemin Avoca, dans le beau patelin de Pointe-au-Chêne, à environ un kilomètre du village, qui fait désormais partie de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge.

Cette fois, on y voit presque plus rien! Il faudra définitivement que j’y retourne. Cette photo fut prise le long du chemin de la Rivière-Rouge, à Grenville-sur-la-Rouge (Calumet).

Les piliers de soutènement du viaduc du chemin de la Rivière-Rouge, toujours à Calumet, sont en voie de réalisation.

Lors de mon prochain passage sur l’A-50, je commencerai par Lachute, en allant vers l’ouest. Cela permettra de compléter un portrait global de l’avancement de ce projet. Pour l’heure, tout semble sur la bonne voie, et les premiers échéanciers devraient, à première vue, être respectés. Reste maintenant à savoir combien d’années mettra le MTQ pour doubler cette autoroute.

Nous savons d’ores et déjà que le doublement du tronçon entre Lachute et Mirabel est sur la table, afin d’augmenter la sécurité sur cette partie de l’autoroute, qui fut le théâtre de nombreux accidents, ces derniers mois, dont certains mortels. Mais cette option est la dernière des hypothèses étudiées par le MTQ, et nous savons tous pourquoi; c’est parce qu’il s’agit de la plus dispendieuse. Évidemment, toutes les autres options seront envisagées avant de procéder au doublement, dont la plus économique, qui consiste à faire une bande rugueuse au milieu de la chaussée. Je vais tenter de suivre ce dossier, et de vous tenir au courant des développements futurs.