A-5, été 2009: (2) La jonction avec la QC-105

Dans cette série:  (1) La chaussée nord(2) La jonction avec la QC-105(3) La chaussée sud

La première phase du prolongement de l’A-5, au nord de Gatineau, ne mesure que 2,5 kilomètres, donc n’est pas très longue.  Elle permettra de contourner une section de la route 105 faite de courbes à l’aveugle, ainsi que l’intersection avec le chemin Pine, qui est à un angle presque impossible.  La circulation deviendra donc beaucoup plus sécuritaire, dans le secteur, puisque tout le trafic de transit prendra l’A-5.

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Les lampadaires annoncent la fin de la chaussée nord, et la jonction avec la QC-105, laquelle sera contrôlée par un système de feux de circulation,…

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…que l’on voit bien ici.  Je me tiens sur ce qui sera le début de la chaussée sud, pour prendre cette photo.

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Voici la chaussée nord.  Ceux qui y arriveront serreront à droite, pour aller rejoindre la route 105.  À voir le dessus du rouleau compresseur, c’est à croire qu’il n’a rien compacté depuis des semaines.

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Ici, on voit ce qui deviendra la bretelle que ceux qui roulent vers le sud emprunteront, pour prendre l’A-5.  Ils tourneront à droite,…

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…puis ensuite à gauche, afin de s’aligner sur la chaussée sud, en direction de Gatineau.

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Voici, plus ou moins, à quoi devrait ressembler, globalement, la jonction A-5/QC-105, à la fin de la première phase du prolongement de l’autoroute 5.  Je l’ai dessiné à partir d’une image de Google Earth, sur laquelle j’ai ajouté, en rouge, les deux chaussées de l’A-5.

La troisième, et dernière partie de cette visite, sera en ligne bientôt.  Promis!

A-5, été 2009: (1) La chaussée nord

Eh oui, je me suis retrouvé avec du temps libre, cette semaine, et à la faveur d’un achat que je suis allé faire à Ottawa, j’en ai profité, à mon retour, pour monter l’autoroute 5, question de voir si les travaux avancent, là-bas.  Comme j’ai pris plusieurs photos, je les ai divisées en trois groupes, à savoir:

(1) La chaussée nord(2) La jonction avec la QC-105(3) La chaussée sud

Allons-y.

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Nous sommes ici au début de la chaussée vers le nord.  La fondation de la chaussée est pratiquement complétée, et est presque à niveau avec le tablier du viaduc, qui surplombe le chemin de la Rivière.  Enfin, les puristes me diront que ce n’est pas tout à fait le chemin de la Rivière, puisqu’il n’est pas aligné avec le « vrai » chemin de la Rivière, qui vient rejoindre la route 105 dans une intersection en pointe, à environ 50 mètres au sud du chemin d’accès aux bretelles de l’A-5.  Au loin, nous voyons la fin actuelle de l’autoroute, soit la sortie 21.

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La chaussée nord, en regardant cette fois vers le nord.  À droite, c’est la bretelle d’entrée en provenance du chemin de la Rivière.

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Je ne sais pas si ces trous, dans la paroi rocheuse, étaient prévus sur les plans et devis.

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Un peu plus loin, on constate une grosse brèche dans le massif rocheux.  Allons y jeter un coup d’oeil.

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En passant, observons le chemin Pine, en direction ouest, et son passage inférieur, sous la chaussée sud.

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Nous y voici donc, à ce passage dans le roc.  Pour prendre la photo, j’ai dû presque m’appuyer sur l’autre paroi rocheuse, afin que l’on voit bien les arbres, tout en-haut.

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À mesure que l’on s’approche de la fin du nouveau tronçon, on se rend compte que la route 105 est vraiment tout près de l’autoroute.  Les traces, que l’on voit dans le gravier, mènent…

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…à une balance pour camions, évidemment équipée de la traditionnelle « Johnny-on-The-Spot », question d’assurer un tout petit peu de confort au travailleur qui y passe probablement la journée.

Les deux autres piles de photos vont suivre dans quelques temps.  Dans… pas trop long, en fait.

Prime à la casse: Le budget des USA épuisé en 6 jours!

Pendant que nos gouvernements vous offrent quelques billets de bus en retour de votre vieille bagnole, le gouvernement américain a été beaucoup plus audacieux; une prime de 4500 US$ à l’achat d’une voiture neuve, du moment que vous rapportez votre vieux bazou, afin qu’il soit retiré de la route.  Les USA avaient alloué un budget de 1 milliard US$ à ce programme, croyant qu’il serait suffisant pour se rendre jusqu’en novembre.

L’erreur!

Selon cet article de Michel Munger, de la chaîne Argent, le budget du programme, qui s’appelle officiellement Car Allowance Rebate System (CARS), et qui est communément nommé « Cash for Clunkers », fut épuisé en six jours!  Ainsi, après avoir mis plus de 60 milliards US$ dans les mains des dirigeants des canards boiteux que sont Chrysler, et surtout GM, voilà que le gouvernement américain se rend compte qu’il devra mettre un milliard par semaine, pendant un bon bout de temps, cette fois dans les mains des consommateurs, afin de les pousser à s’acheter un véhicule neuf.  Évidemment, il s’agit d’une bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels d’un nouveau véhicule, mais qu’en est-il pour l’américain qui prend l’autobus, ou qui doit marcher, pour se rendre au travail, parce que trop pauvre pour s’acheter une voiture?  Il paie la rutilante voiture neuve de son voisin, et doit se contenter de la regarder.

J’ose à peine imaginer ce qui arriverait, si le gouvernement québécois mettait un tel programme en marche; le bon québécois s’achèterait une « minoune à 500$ », avant d’aller chez le concessionnaire, question de faire un peu de profit sur le dos du gouvernement.  Après tout, en payant une minoune à 500$, il lui resterait 4000$ de profit, tout en conservant sa vieille voiture, dont il n’est pas pressé de se défaire.  D’autre part, voulant aussi profiter de la manne, les vendeurs de minounes à 500$ hausseraient le prix de leurs bazous, puisque ceux-ci deviendraient plus recherchés, ce qui occasionnerait un handicap de plus pour le pauvre gars qui se cherche une minoune à 500$, afin de rouler les trente minutes de route qui le sépare de son travail, et ainsi éviter les deux heures d’autobus aller, et les deux heures retour, qu’il doit se taper à chaque jour.  Encore une fois, ce sera le riche qui en profitera, sur le dos du pauvre.  Comme pour les tarifs d’Hydro-Québec, en fait.

Tout cela pour dire que la blogue-mobile n’est pas à vendre; elle a beau avoir 22 ans bien comptés, elle demeure fidèle au poste.

Par contre, le fait que nos voisins du Sud se permettent un tel programme, manifestement aussi tentant que éphémère, fera en sorte que des pressions soient faites pour le reconduire, cette fois avec quelques milliards$ de plus.  Rappelons que le gouvernement américain n’a pas ces milliards en réserve, tout comme ce fut le cas pour tous les autres milliards dépensés par l’oncle Sam depuis l’automne dernier.  Ces sommes s’ajouteront donc au total que devra assumer l’ensemble des américains, par le biais de leur dette incommensurable, qui dépasse déjà les 100% du produit intérieur brut (PIB) de la planète, et qui entraînera, tôt ou tard, les USA dans une hyperinflation digne des années 1930, en Allemagne.

Michael Jackson: « Gelé comme une balle »?

Ceux qui me connaissent bien, en lisant ceci, doivent se demander « Mais qu’est-ce que fait Richard3 dans les potins artistiques, c’est loin d’être sa ligne ».  Effectivement, j’avoue me sentir en terrain étranger, limite hostile, en osant parler de ce sujet; de un, ça ne s’est pas passé au Québec, de deux, nous sommes aux antipodes de la politique, de trois, c’est un sujet délicat dans le sens qu’aux yeux d’un fan, il s’agit plus d’une question de foi inébranlable que de conviction profonde.  Bref, tout est en place pour que je ne sois pas très à l’aise.  Mais je vais en parler quand même; je prends une chance.

Depuis le décès du roi de la pop, il y a un mois, à peu près tout a été dit; de la vie trop exigeante pour sa santé, et en particulier la préparation pour les 50 spectacles, prévus à l’automne, et célébrant son grand retour, jusqu’à un enlèvement par des extra-terrestres (d’accord, j’exagère), en passant par le crime de jalousie, toutes les raisons imaginables ont été évoquées pour tenter d’expliquer le départ soudain de Michael Jackson.  Mais ce matin, on apprend que selon les policiers, le plus connu des membres des Jackson 5 était toxicomane.  C’est LCN, dans un entrefilet reproduit sur le site Canoë, qui avance cette théorie des policiers chargés de l’enquête sur la mort de Michael Jackson.  Entre autres, les médias ont fait beaucoup de tapage au sujet de son médecin personnel, le docteur Conrad Murray.  Beaucoup de monde était prêt à déclarer celui-ci coupable d’homicide involontaire, sinon de meurtre, quand il a avoué aux enquêteurs qu’il a administré du propofol au chanteur, un puissant anesthésique général, utilisé seulement en intraveineuse, et habituellement sous supervision d’une équipe médicale complète.  La police tente maintenant, selon ce que raconte l’article de LCN, de trouver des « prescriptions à un toxicomane ».

Si l’on prend le temps de revenir sur le plancher des vaches, et que l’on se donne la peine de réfléchir sur la question de l’intoxication des artistes en général, et de ceux du domaine musical en particulier, on se rendra rapidement compte que le cas de Michael Jackson est loin d’être une primeur.  Combien de chanteurs célèbres sont morts d’overdose, que ce soit de drogues illicites, ou de médicaments prescrits.  Ces artistes développent ce que l’on appelle communément le « syndrome de Pinocchio », c’est à dire qu’ils refusent de vieillir.  C’est d’ailleurs le cas de nombreux groupes rock qui sévissaient dans les années 1970-80; ils reforment leur groupe, et partent sur de grandes tournées, comme dans le bon vieux temps (1).  Si certains de ces artistes ont plutôt gardé la forme de façon naturelle, soit par un style de vie sain, et un programme de maintien de la forme physique approprié, beaucoup d’autres veulent garder le rythme de vie trépidant qu’ils maintenaient du temps de leur apogée, et se laissent tenter par des « additifs » pas toujours recommandés.  C’est comme si le propriétaire d’une voiture modifiée, avec un système à l’oxyde nitrique (NoS), qui permet de courtes poussées de très forte puissance, mélangeait ce produit directement à l’essence, pour que la puissance soit constante; tôt ou tard, la mécanique va finir par lâcher, et les dommages seront irréversibles.

C’est ce qui est arrivé, selon moi, à Michael Jackson; il avait un médecin personnel, à qui il donnait ses ordres, et qu’il payait à prix fort.  Souvent, dans ce cas, le médecin met de côté son serment d’Hippocrate, et se soumet, en quelque sorte, aux ordres de celui qui le paie.  Et comme le « patient » n’est plus là pour témoigner, il devient très difficile de savoir si c’est le médecin qui y allait trop fort, dans l’ignorance, par l’artiste, des effets secondaires des « traitements », ou si c’est l’artiste qui était trop exigeant, et ce malgré les nombreuses contre-indications du médecin.  Il y aura là de quoi tenir les enquêteurs occupés pendant plusieurs mois, sinon quelques années, et la presse à potins trouvera de quoi noircir ses pages pendant au moins une génération.

(1) Ne le dites à personne, mais je serai au stade olympique, la semaine prochaine, pour le spectacle de AC/DC.

A-31: Pas de changements à l’horizon, ou si peu…

Je suis allé faire un tour dans la région de Lanaudière, dernièrement, et j’ai pu constater que sur l’autoroute Antonio-Barrette, aussi appelée A-31, il y a très peu de changements.

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La nouvelle sortie Ernest-Harnois est toujours annoncée par un petit panneau orange,…

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…et la bretelle de sortie conserve encore son air aussi anonyme.  Mais en ce qui a trait aux installations…

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…qui permettent aux tracteurs de ferme d’utiliser le viaduc de l’A-31 pour aller de part et d’autre de l’A-40, elles se sont quelque peu raffinées, l’an dernier.

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J’en prends pour preuve ces panneaux, avec feux clignotants, qui sont plus nombreux, et derrière, des panneaux de limites de vitesse variables, que je n’ai d’ailleurs jamais vu en fonction.  Serait-ce encore une oeuvre inachevée?

J’avoue que ce billet n’est pas le plus instructif, mais que voulez-vous?  Il n’y avait rien de nouveau…