Je ne vous abandonne pas… (il me semble avoir déjà vu ce titre quelque part)

Bon, je sais, je publie par vagues.  Trois billets en un seul jour, puis une semaine sans rien ajouter.  Mea Culpa!  Mea Maxima Culpa!

D’abord, je dois préciser qu’il arrive parfois que certains billets amènent une vague de commentaires, et qu’il m’arrive souvent de répondre à ceux-ci.  Alors bien sûr, le temps que je prends pour répondre à vos commentaires ne peut pas servir à écrire de nouveaux billets.  Également, parlant de temps, j’ai d’autres activités, comme travailler (non, je ne vis pas des fruits de ce blogue, malheureusement,… quoique j’aimerais bien), manger, payer des factures, et passer du bon temps avec les amis.  Eh oui, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il y a des gens qui font l’ultime effort de me supporter dans leur entourage!  Comme hier soir, j’étais dans un restaurant de Granby, pour célébrer l’anniversaire d’une amie qui m’endure depuis, euhhh… bien plus longtemps que cela!  Or, il est arrivé n’importe quoi, pendant ce repas; une serveuse vient nous voir, pour nous dire qu’elle allait revenir, puis c’est une autre serveuse qui a pris nos commandes.  Ensuite, oublis multiples des deux serveuses, des assiettes interverties, et même de l’eau qui tombait du plafond sur la tête de certains convives, dont la fêtée.  Bref, des moments mémorables!

En ce dimanche après-midi, je sors dehors, parce qu’il fait trop beau pour ne pas en profiter.  Par contre, j’ai en réserve, pour les prochains jours, des photos de la suite du chantier de l’autoroute 25, que je suis allé prendre hier (samedi) matin.  Aussi, du côté de Virginie Roy, celle-ci m’a donné signe de vie!  Elle a écrit quelques courtes lignes à la suite de ce billet.  Je lui ai envoyé un courriel, et j’attends toujours une réponse de sa part.  Serait-ce le début d’une relation amour-haine, comme le demandait Michael, dans l’un de ses propres commentaires sur le même sujet?  Il est beaucoup trop tôt pour se prononcer là-dessus.  Aussi, l’actualité politique nous apportera certainement quelques trucs à commenter.  Bref, je ne vous abandonne pas!

Mais avouez qu’il fait vraiment beau, en ce dimanche, non?

Alors à bientôt pour la suite.

Les chroniques de Virginie Roy: C’est n’importe quoi!

J’ai sous les yeux le dernier texte de Virginie Roy, chroniqueuse du site Canoë, intitulée “L’or bleu en otage”.  Je n’en suis qu’au troisième paragraphe, et j’hallucine déjà!  C’est qu’en trois paragraphes à peine, elle a dit une chose, son contraire, et des bêtises grosses comme le fleuve Saint-Laurent, dont elle vante pourtant la qualité.  Et en cette journée mondiale de l’eau, décrétée par l’ONU suite au sommet de Rio, en 1992, que madame Roy qualifie pourtant dans sa chronique de “journée nationale de l’eau” (merci à ses recherchistes), je trouve son texte plutôt, comment dire, pétillant!

Évidemment, en bonne partisane de la “justice” qu’elle doit se croire, elle affirme d’entrée de jeu que “Cet événement n’est pas sans nous rappeler que l’eau est essentielle à la vie. Elle devrait donc être potable, accessible et gratuite pour tous. L’eau n’appartient à personne, sauf au peuple. C’est un bien commun.”  Et dès le paragraphe suivant, elle dit “Or, certaines compagnies semblent vouloir faire de l’eau leur propre bien. Coca-Cola, Dadone, Pepsi…ne semblent pas vouloir se gêner pour s’approprier ce bien commun pour le revendre à la population au gros prix. Soit nous sommes complètement dupes, soit nous sommes trop riches pour nous en rendre compte. Ne me considérant ni dupe, ni trop riche, je me demande encore pourquoi on encourage ce genre de supercherie.”  Ce n’est pourtant pas si compliqué à comprendre.  Les compagnies installées au Québec (en passant, c’est Danone, madame Roy, pas Dadone!) prennent l’eau du fleuve, ou de diverses nappes phréatiques souterraines, justement parce qu’elle est accessible et gratuite pour tous, et par extension, pour eux aussi!

Elle commence son troisième paragraphe comme suit: “Pourtant, le Saint-Laurent frappé, surnom donné par les serveurs de restaurant pour inciter leurs clients à acheter de l’eau embouteillée, est pourtant une des meilleures eaux du monde.”  Je voudrais ici rappeler à madame Roy que l’expression “Saint-Laurent frappé” existait probablement avant même qu’elle soit de ce monde, puisque j’utilisais moi-même cette expression étant jeune enfant, et que j’ai atteint la mi-quarantaine.  De plus, je suis convaincu que ce n’est pas moi qui l’ai inventée.  Alors il s’agit probablement d’une autre de ses nombreuses affirmations gratuites, que ses lecteurs avalent comme une gorgée d’eau.  Euhhh, je veux dire, que ses lecteurs avalent comme si c’était la vérité vraie.

J’aime aussi les interprétations des statistiques que fait madame Roy.  Elle écrit que “Il y a à peine dix ans, la très grande majorité des gens aux États-Unis et au Canada consommaient l’eau directement du robinet. Mais aujourd’hui, près d’une personne sur cinq consomme seulement de l’eau en bouteille pour satisfaire ses besoins quotidiens d’hydratation.”  Quand je relis ce passage, je constate qu’elle dit encore une chose et son contraire dans le même passage.  Évidemment, on me dira que je suis de mauvaise foi, et que le fait que “près d’une personne sur cinq consomme seulement de l’eau embouteillée” ne veut pas nécessairement dire que les quatre autres ne boivent seulement de l’eau du robinet.  Je suis d’accord.  Ce qu’elle tente de démontrer, avec ces statistiques aux interprétations tordues, c’est que l’eau embouteillée représente une source de pollution, par rapport aux bouteilles laissées pour compte une fois vidées de leur contenu.

Elle y arrive justement dans son quatrième paragraphe, citant des statistiques de ventes aux USA, puis chez nous.  Elle suit en prétendant que l’eau en bouteille a fait de l’environnement la grande perdante de toute l’aventure, puis décrit plus loin que l’eau embouteillée représente l’arnaque du siècle, puisque l’elle coûte environ mille fois plus cher au consommateur que l’eau du robinet.  Si madame Roy s’était donné la peine de faire un tant-soit-peu de recherche, elle aurait probablement découvert, dans les archives du Journal de Montréal, une entrevue d’un des patrons de la source Amaro, située à Saint-Cuthbert, dans la région de Lanaudière.  Elle aurait pu lire, dans cet article, que le prix de l’eau embouteillée consiste principalement en deux points précis, soit son embouteillage, et son transport vers les points de vente.  Le type disait lui-même que l’eau ne coûte rien, et qu’il ne suffit de la prendre là où elle se trouve, dans leur cas à 90 mètres dans le roc.

Madame Roy accuse, en définitive, l’industrie privée de tirer profit d’une ressource naturelle, accessible et gratuite.  Premièrement, qu’y a-t-il de mal, là-dedans?  Toutes les entreprises, publiques ou privées, prennent des choses dans la nature, les transforment au besoin, et les vendent avec profit, non?  Ensuite, Virginie Roy accuse-t-elle l’industrie pour se donner un certain crédit?  A-t-elle quelque chose à vendre, hormis la pérennité de son job de chroniqueuse?

Je vais donc faire une révélation qui fera probablement tomber madame Roy de sa chaise, mais que la plupart des gens le moindrement sensés comprendront rapidement.

L’industrie puise l’eau, de source ou traitée (l’eau Dasani, vendue via le réseau de distribution de Coca-Cola, n’est rien de plus qu’une eau de distribution municipale), puis l’embouteille et la distribue.  Rien de plus normal, ici.  Il s’agit d’une autre des très nombreuses applications de la loi de l’offre et de la demande.  Les gens veulent de l’eau embouteillée, et les entreprises en fournissent.  Il y a transaction, et tout le monde est content.  Si les bouteilles se retrouvent dans l’environnement, ce n’est pas la faute des compagnies qui les vendent, mais plutôt celles des individus qui laissent traîner leurs bouteilles dans l’environnement.  Si l’on appliquait le raisonnement de madame Roy dans tout, il faudrait interdire les fèves au lard, parce que ceux qui pètent causent des gaz nocifs à l’environnement!  L’eau en bouteille est pratique, puisqu’elle évite de transporter un boyau relié à un robinet.  Les consommateurs paient donc pour le côté pratique d’avoir de l’eau en quantité désirée à portée de la main sans avoir à aller la chercher directement au robinet.  Elle permet aussi d’obtenir de l’eau à la température désirée, puisqu’il faut laisser couler l’eau du robinet pendant quelques secondes afin qu’elle soit froide, ce qui gaspille plusieurs litres de ce liquide essentiel à la vie.

Par contre, à défaut d’empêcher cette industrie de fonctionner, pourquoi, comme société, ne pas en tirer profit?  Madame Roy explique elle-même le principe, en prenant le pétrole à titre d’exemple.  Le Québec possède environ 3% de toute l’eau douce de la planète.  Pourquoi le gouvernement québécois ne pourrait-il pas exiger une certaine redevance, raisonnable, de toutes les entreprises qui exploitent les sources d’eau potable?  Une telle redevance pourrait être ajustée en fonction des ressources d’eau disponibles, et permettrait une exploitation de l’eau qui serait profitable à tous.  L’Alberta le fait bien avec le pétrole, après tout.  Et à voir les résultats atteints là-bas, il y a vraiment de quoi s’inspirer!

Bref, Virginie Roy est, à mes yeux, une grande Don Quichotte des temps modernes.  Ses combats avec les moulins à vent que sont les entreprises, qui ne font rien d’autre que fournir ce que les consommateurs demandent, sont remplis d’un certain charme et d’une naïveté évidente.  Une lecture légère, à ne surtout pas prendre au sérieux, puisqu’au fond, c’est un peu n’importe quoi.

Je ne vous abandonne pas…

Bon, d’accord, j’avoue que depuis quelques jours, je suis, comment dire, moins assidu, sur mon blogue.

C’est que l’actualité politique offre bien peu, ces jours-ci. Le budget de la ministre des finances du Québec, Monique Jérôme-Forget, passera sans surprises, avec l’appui de l’ADQ de Super Mario, et pendant ce temps, Pauline 1ère s’amuse à appeler le chef de l’opposition « Mario Dion ». Wow! Quel suspense! Tout était tellement prévisible, et ce depuis des lunes. Aussi, malgré le fait que j’aime bien aller « jouer dans les coins » de l’actualité politique, et surveiller les faits et gestes du MTQ, je dois avouer que j’ai également une vie. Une vie avec un job, une famille, des amis sincères, et des activités de loisirs variées et amusantes. Et ces jours-ci, la vie m’apporte un supplément qui est plutôt agréable. Bref, si je veux profiter de ce que la vie m’apporte de vraiment bien, je dois forcément piocher des heures parmi mes autres activités, ce qui comprend évidemment ce blogue.

Mais n’ayez crainte, je ne vous abandonne pas pour autant, chers lecteurs. D’ailleurs, pour ceux qui savent déchiffrer la langue de Shakespeare, voici deux lectures dignes de mention. Le webzine Le Québécois Libre, désormais publié le 15e jour de chaque mois, offre dans son dernier numéro deux articles intéressants sur l’activiste canadien David Suzuki. Les deux ont en commun de montrer l’autre côté de la médaille de l’animateur de l’excellente série que fut The Nature of Things, sur le réseau anglais de la CBC (parce que l’on sait qu’aucune médaille n’est suffisamment mince pour n’avoir qu’un seul côté). Si l’on exclut le fait que ces textes aient été écrits par deux auteurs distincts, leur différence se situe surtout dans le temps. Cet article-ci est tout frais, alors que celui-là est publié en rappel, et date d’octobre 2000. De plus, afin de ne pas laisser en reste les amateurs d’images d’horreur, j’ai pris, pas plus tard qu’hier midi, une première série de photos de l’autoroute Métropolitaine, mais vue de dessous. Dire que l’on a confiance de rouler là-dessus!

Alors ne jetez pas à la corbeille vos liens vers ce blogue, je vous reviens dans… pas trop long!

Bilan routier 2007: Les statistiques me donnent raison!

En après-midi, hier, la ministre des transports du Québec, madame Julie Boulet, dévoilait les grandes lignes du bilan routier pour l’année 2007.  Selon ce qu’en rapporte la Presse canadienne, le nombre de décès a diminué de près de 16%, passant de 721 à 608.  Il y a également eu une diminution de 23 pour cent du nombre de blessés graves, pour une réduction du nombre total de victimes d’accidents de la route, incluant également les blessés légers, de 5 pour cent, à 47,940.  C’est la première fois depuis 2002 que le nombre total de victimes passe sous les 50,000, alors qu’il s’agit du meilleur bilan routier depuis… 1948!

Les statistiques sur les causes des accidents, et sur l’incidence de l’alcool au volant, seront publiées plus tard, mais le directeur général adjoint de la Sûreté du Québec (SQ), Régis Falardeau, est venu ventiler l’enthousiasme de la ministre Boulet, qui se vantait des efforts de sensibilisations de son gouvernement.  En 2007, les constables de la SQ avaient un nouveau contrat de travail, et ont donc cessé la grève du zèle qu’ils avaient entrepris en 2005 et 2006, ce qui s’est traduit par une augmentation de 20,000 constats d’infraction, comparativement à la moyenne des dernières années.  Ces quelques chiffres viennent donc confirmer que je ne suis pas tout à fait « dans le champ » quand je prétends que c’est la présence policière qui amène des changements de comportement parmi les conducteurs.

Évidemment, la ministre responsable du MTQ a beau s’émoustiller devant ces chiffres, ceux-ci n’ont pas empêché une fillette de 3 ans d’être happée sur un terrain privé clôturé.  Ni un automobiliste d’être tué parce qu’il a reçu un morceau d’asphalte en pleine gueule.  J’ai déjà dit, dans d’autres billets, que l’on ne pourra jamais arriver à un bilan de zéro victime.  Par contre, je crois que l’on doit travailler davantage à empêcher les accidents que je qualifierais de « stupides », comme les deux exemples que j’ai nommé ici; le premier parce que le conducteur a fait une grosse connerie, et le second parce que le MTQ a bâclé le travail.  Le jour où il ne restera que les accidents qui en sont vraiment, c’est à dire ceux qui ne seront dûs qu’à la fatalité de la vie, nous pourrons vraiment dire que les routes du Québec sont sécuritaires.

Camionnage: Ils l’ont voulu, alors qu’ils vivent avec!

Après de multiples efforts pour venir à bout de combler des milliers d’emplois disponibles, voilà que les compagnies de camionnage doivent recruter ailleurs dans le monde pour dénicher de nouveaux chauffeurs.  C’est ce que rapportait le Journal de Montréal, le 4 mars dernier, sous la plume d’Yvon Laprade.  Le problème, c’est que l’industrie du camionnage s’est fermée elle-même la porte à d’éventuels excellents employés, et ce par excès de paresse.  Je m’explique.

Ce n’est pas d’hier que l’industrie du transport par camion lourd est en mode de recrutement.  Plusieurs entreprises de camionnage ont même offert des bonis en argent sonnant pour recruter des chauffeurs.  Sauf que parmi les candidats qui s’y présentaient, plusieurs étaient des passionnés de la route qui avaient, oh! malheur, accumulé des points d’inaptitude à leur permis de conduire.  Et le fait d’avoir à enquêter, auprès de la SAAQ, pour chacun des candidats, afin de vérifier si son dossier de conducteur correspondait bien avec les prétentions de son CV, demandait beaucoup de temps, et de moyens, à ces compagnies.

Elles ont donc confié à leur puissant lobby de s’adresser directement à la SAAQ, afin de réglementer l’accessibilité au permis de conduire des classes 1 (ensemble camion-remorque), 2 (autobus de plus de 24 passagers) et 3 (camion porteur de gros format), dans le but d’empêcher les détenteurs de permis de conduire affichant des points d’inaptitude d’obtenir ces classes de permis.  Une telle façon de faire permettrait aux compagnies de transport d’avoir des candidats présentant soit de l’expérience, soit un permis de conduire sans tache majeure.  La SAAQ a donc adopté un règlement dans ce sens, faisant en sorte que quiconque a plus de 3 points d’inaptitude à son dossier ne puisse obtenir un permis de classe 1, 2 ou 3.  Le règlement va encore plus loin, puisque même le permis d’apprenti-conducteur, pour ces classes, est inaccessible, ce qui veut dire qu’un candidat à l’obtention d’un tel permis, qui a 4 points ou plus à son dossier, ne pourra même pas suivre la formation en attendant que son dossier se libère des points en trop.

Comprenez-moi bien; je ne dis pas que les compagnies de transport se doivent d’engager des conducteurs dangereux.  Par contre, pour des passionnés de la route, qui doivent composer avec un point ici, deux points là, etc., c’est facile d’accumuler plus de 3 points, à la longue.  Parce que le problème, vous en conviendrez, avec les points d’inaptitude, c’est qu’ils ne prouvent pas nécessairement que l’on est un mauvais conducteur, mais plutôt que l’on a pas vu le radar du policier à temps.  Et comme il faut deux ans pour que les points d’inaptitude s’effaçent du dossier d’un conducteur, et que contrairement à un criminel, qui a violé ou tué, il n’y a aucun moyen d’avoir une « remise de peine » pour des points accumulés, cela met parfois un frein à des personnes qui pourraient profiter d’un tel métier pour améliorer leurs conditions de vie.  Il est clair dans mon esprit qu’une telle réglementation permet aux compagnies de transport d’éviter de véritables « dangers publics », mais elle empêche également à ces mêmes compagnies de compter sur des conducteurs qui, même s’ils ont accumulé quelques points, au fil du temps, demeurent des conducteurs consciencieux, qui aiment la route et les déplacements.

Évidemment, cette raison n’est pas la seule cause des difficultés de recrutement de l’industrie du camionnage.  Il y a aussi le fait de devoir quitter la maison pour plusieurs jours, pour des voyages sur de longues distances.  Les nombreuses heures de travail quotidien, ainsi que le fait d’avoir à composer avec les intempéries, et les sautes d’humeur de Dame Nature, sont d’autres raisons qui font que les gens y pensent à deux fois avant de se diriger vers une carrière dans ce domaine.  Mais si les entreprises de transport n’avaient pas demandé une telle réglementation à la SAAQ, elles n’auraient peut-être pas à faire face à une telle pénurie de chauffeurs, et à se payer des missions de recrutement à l’étranger.  D’ailleurs, lorsque la SAAQ a adopté cette réglementation, elle prétendait le faire pour augmenter la sécurité routière; or, les statistiques des dernières années ont prouvé que cette règle n’a rien amélioré de ce côté, bien au contraire!

Bref, l’industrie du camionnage s’est tirée dans le pied en faisant adopter « la règle des 3 points » par la SAAQ, et elle doit maintenant vivre avec les conséquences de cette règle.