A-50, été 2009: De l’autre côté de la Rouge, au chemin Falloon

Après avoir tenté de vous montrer le chantier du pont de la rivière Rouge, la dernière étape de ma visite du 1er août dernier fut le long du chemin Falloon, une petite route qui grimpe à même la montagne.  Et contrairement à l’autre petit chemin montagneux que je vous ai montré, celui-là connaît beaucoup plus de chambardement.

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Lorsque l’on descend la montagne, en direction de la route 148, on constate que l’on est encore en plein travaux, ici.  Un feu de circulation ne laissait passer les véhicules que dans un sens à la fois.  L’espèce de truc, que l’on voit, à droite,…

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…est fabriqué de dizaines de semelles de pneus, attachées ensemble pour former une sorte de couverture, avec laquelle on recouvre le roc que l’on fait exploser, à la dynamite, et ce afin de réduire au minimum les risques de cailloux qui s’envolent au loin.  Heureusement, il n’y avait pas de dynamitage, lors de mon passage.

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Je me suis arrêté sous le viaduc, et j’ai regardé vers le nord.  On voit que l’on est à encastrer le chemin Falloon dans le roc.

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Grâce au zoom, on peut voir que c’est la compagnie L. A. Hébert Limitée, qui s’occupe de cette partie de l’A-50.  On voit de plus en plus souvent cette entreprise dans des tâches de terrassement de base, de dynamitage et de construction de structures, comme des ponts et viaducs.  On les voit, entre autres, sur les chantiers de l’A-30, sur la rive-sud de Montréal.

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Revenons en direction sud, pour constater que la courbe sera plutôt prononcée, à la sortie du viaduc.

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On a placé un grillage, sur la paroi rocheuse restante, alors que des tuyaux permettront le drainage du sol, autour de la pile du viaduc.

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Toujours vers le sud, on voit une partie du massif à être dynamité.

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Des marqueurs, déposés ça et là, sur le roc, indiquent la profondeur de la coupe à effectuer, afin de préparer le dynamitage.  Est-il nécessaire de spécifier de ne jamais déplacer ces marqueurs, car cela peut retarder les travaux, et éventuellement mettre en danger les travailleurs, ainsi que les résidents du coin, et leurs biens.

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C’est une vue d’ensemble, en direction nord, depuis le début de la zone de travaux, alors qu’en me tournant un peu vers la droite,…

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…on se rend compte de ce qui reste à dynamiter, afin de donner au chemin Falloon sa largeur finale.

C’est certain que l’on ne laisserait pas tout le chantier comme ça, s’il était situé en ville, ou dans un secteur plus densément peuplé; tout serait totalement bouclé, et surveillé par des agents de sécurité.  Le chemin Falloon est une petite route de montagne, où il ne passe que quelques véhicules à l’occasion; il en est passé qu’un ou deux pendant la demi-heure où j’étais sur place.  D’ailleurs, des instructions claires, concernant le dynamitage, sont affichées dès l’intersection de la route 148, et aussi, probablement, au nord du chantier, alors les passants savent à quoi ils s’exposent.

Ce site vous montre à quel point les chantiers situés à l’ouest de la rivière Rouge sont beaucoup moins avancés que ceux situés à l’est ce celle-ci.  Évidemment, comme les photos furent prises le 1er août dernier, les choses ont sûrement beaucoup changé depuis.  Faut-il rappeler que cette partie du chantier global de l’A-50 fait partie du tronçon qui devrait laisser passer la circulation à l’automne de 2010, c’est à dire dans environ un an.  Il reste donc beaucoup de pain sur la planche, pour en arriver à un résultat final.

A-50, été 2009: Est-ce le chemin de la Montagne, ou le chemin Whinfield?

Toujours en allant un peu plus vers l’ouest, le long de l’A-50, il y a cette petite route en gravier, dont l’intersection, sur la route 148, se situe tout près de celle de la rue Principale du village de Calumet, qui fait désormais partie de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge.  Autant sur Google Earth que dans l’Atlas routier du Québec de MapArt, on l’appelle chemin Whinfield.  Mais il me semble que je n’avais pas la berlue; le panneau, situé au coin de la route 148,  et qui ne semblait pas avoir été remplacé récemment, comme s’il s’agissait d’un changement de nom, suite à une fusion municipale, par exemple, indiquait pourtant bien « chemin de la Montagne ».  Trève d’appellations, j’ai pris le chemin, qui suit la ligne des terres, et qui s’engouffre dans la forêt, en grimpant la montagne.

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Voilà ce que l’on voit lorsque l’on redescend le chemin, en direction de la route 148; un viaduc, qui apparaît comme ça, et qui ne bloque même pas la vue vers la rivière des Outaouais.  Je me suis alors demandé quel serait le même point de vue, mais du haut du viaduc.

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Eh bien ça ressemble à ceci.  Depuis l’A-50, la vue sur le secteur sera magnifique.

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En regardant vers le nord, on voit la petite route qui s’insère dans la forêt.

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Pendant que nous y sommes, allons au bout de la chaussée, vers l’est.  Après un autre sautoir à chevreuils, nous voyons l’usine d’asphalte, mais surtout les énormes tas de gravier, qui servent de matière première.  Rapprochons-nous, grâce au zoom, juste pour voir s’il s’agit bien…

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…eh oui, il s’agit bien de notre usine, avec le drapeau de DJL, qui flotte au sommet de la colonne.  La petite tache verte, c’est le panneau annonçant la sortie de Grenville.

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Un peu à l’ouest du petit chemin de la Montagne, on voit des bases de béton, qui recevront un panneau de supersignalisation.  Ce panneau annoncera probablement la sortie vers Harrington, via le chemin Kilmar.

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En terminant, voici une autre vue imprenable, que vous verrez lorsque vous roulerez sur l’A-50, quelque part à l’automne de 2010, s’il n’y a pas d’autres reports d’ouverture.  Là où la route 148 disparaît dans les branches des arbres, vous voyez quelque chose de bleu, avec du jaune, qui vous semble connu.  Eh oui, il s’agit de l’affiche de la station Ultramar, près de la traverse de la voie ferrée, à Grenville-sur-la-Rouge (Calumet).

Les travaux semblent bien avancés; la couche d’asphalte de base est déjà là, et on travaille sur les couches de finition, ce qui indique que le plus gros de l’ouvrage est déjà fait.  Par contre, il ne faut pas se leurrer; même si les travaux sont avancés à ce point, une ouverture de tronçon est à peu près impossible, cette année.  Vous verrez, dans un prochain billet, que l’on peut constater un tel état de finition jusqu’au pont de la rivière Rouge, au-delà du chemin Kilmar.  Il faut toutefois se rappeler que l’intersection du chemin Kilmar et de la route 148 en est une très dangereuse, et que les véhicules lourds peuvent la prendre, de façon plus ou moins sécuritaire, seulement en direction de Grenville, ce qui est totalement inutile, pour eux comme pour tout le monde, parce que c’est du côté de Fassett qu’il faudrait prendre la route 148, afin de poursuivre sa route vers Gatineau.  Il faudra donc attendre que le pont de la rivière Rouge soit complété, afin d’ouvrir un tronçon qui permette de rejoindre la route 148 de façon sécuritaire.  Et le meilleur endroit pour cela demeure la montée Fassett, ce qui veut dire qu’une ouverture ne sera pas possible avant au moins l’automne de l’an prochain.  Tout dépendra de la vitesse d’exécution du pont de la rivière Rouge.  La chaussée, entre la rivière Rouge et la montée Boucher, aux limites de Fassett, n’est pas très avancée non plus, mais l’expérience nous a démontré que la construction d’une chaussée peut se faire assez rapidement, quand on s’y met.

A-50, été 2009: Et à l’ouest de Grenville, qu’est-ce qui se passe?

Pour ceux qui attendent patiemment l’ouverture de l’A-50, sur toute sa longueur, entre Mirabel et Gatineau, tout ajout, tout avancement, est une victoire sur l’inertie gouvernementale, un acquis sur lequel le MTQ ne pourra plus reculer.  Alors maintenant que l’on approche du premier anniversaire de l’ouverture du tronçon de Lachute à Grenville, plusieurs se demandent ce qui se passe, après.  J’ai tenté d’y jeter un oeil.

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Ici, vous voyez le chemin Scotch, en direction de Grenville, le tout vu depuis le viaduc de l’A-50 qui surplombe le chemin Scotch.

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Tout juste à l’est du viaduc, on s’apprête à faire une couche d’asphalte.  À remarquer le mur, qui longe ce qui deviendra le terre-plein central, lorsque la deuxième chaussée sera construite, bien entendu.

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Il n’a pas l’air si haut, à première vue, ce mur, mais il fait quand même tout près de deux mètres de haut.

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Pour prendre cette photo, je suis monté sur le dessus du mur, ce qui m’a demandé d’être un peu cascadeur, d’abord pour y monter, puis pour y marcher, puisque le dessus est quand même étroit, mais surtout pour m’y tenir en équilibre, malgré le vent latéral.  En passant, à gauche, c’est la bretelle de sortie de l’A-50 ouest, au chemin Scotch.

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Une fois revenu sur le plancher des vaches, voyons de quoi a l’air l’A-50, vers l’ouest, depuis le viaduc du chemin Scotch.  Ça avance bien, on dirait.

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À voir l’équipement, c’est encore la compagnie DJL qui s’occupe de l’asphaltage, par ici, comme ce fut le cas pour le tronçon ouvert l’an dernier.

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Voici maintenant un truc que vous verrez de plus en plus souvent, le long des routes où l’on retrouve la grande faune.  C’est ce qu’on appelle communément un sautoir à chevreuils.  La chevreuil qui se retrouvera entre la clôture et la route sera effrayé par les véhicules qui viennent, longera la clôture perpendiculaire à la route, puis montera le petit talus, et sautera vers la forêt, par l’ouverture, dans la clôture longitudinale.  De l’autre côté, le talus est soutenu par un muret de blocs de béton infranchissable.  Ainsi, une fois qu’il aura sauté le talus, le chevreuil se retrouvera en sécurité, de l’autre côté de la clôture qui longe l’autoroute.  Ce truc ne garantit pas nécessairement qu’il y aura moins de chevreuils sur la route, mais au moins, on tente quelque chose pour leur permettre de s’en sortir.  Ces sautoirs sont répartis à plusieurs endroits, le long de la route.

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Voici le panneau que l’on verra, à 2 kilomètres de la sortie de Grenville, lorsque l’on roulera en direction est, sur l’A-50.

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Une petite crique, à côté d’un autre sautoir à chevreuils.  On voit les blocs de béton, derrière le talus de celui-ci.

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Au bout de la chaussée, l’usine d’asphalte de la firme DJL bloque le passage.  Pour l’instant.  Alors on revient sur nos pas,…

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…pour voir, au loin, l’échangeur de Grenville, et son unique viaduc.  À mesure que l’on s’approche,…

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…la route s’aligne, droite comme une flèche, avec, vers la droite,…

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…la bretelle de sortie, qui mène au chemin Scotch, puis vers les routes 344, et 148.

Si les choses semblent bien avancer, il ne faut toutefois pas s’attendre à une ouverture de tronçon cette année.  Il reste trop de travail à faire, de l’autre côté de l’usine d’asphalte, pour espérer rouler sur cette partie de l’A-50 cette année.  Je vous montrerai cela bientôt.

A-50, été 2009: Ce qui était l’ancien boulevard Mirabel

Il m’arrive souvent de mentionner, en parlant de l’A-50, qu’il s’agissait de l’ancienne route d’accès de l’aéroport de Mirabel, construite par le gouvernement fédéral, au moment de l’érection de l’aéroport comme tel.  Cette route d’accès débutant à l’A-15, à l’échangeur actuel de l’A-50, qui comportait quelques bretelles en moins, à l’époque, se rendait à l’aéroport sous sa forme actuelle (sauf la modification du boulevard Henri-Fabre), soit les deux chaussées très éloignées l’une de l’autre, puis devenait, à l’ouest de l’aéroport, une route conventionnelle, à deux voies sur une seule chaussée, qui allait se rattacher à la route 148, à plus ou moins 2 kilomètres au nord-ouest du secteur Belle-Rivière.  Lorsque le fédéral a cédé cette route à Québec, la partie à l’est du chemin Saint-Simon est devenue l’A-50 que l’on connaît aujourd’hui, et le reste fut rattaché, par un viaduc, au chemin Saint-Simon, afin de relier celui-ci à la route 148.  D’ailleurs, il reste des traces très fraîches de tout cela.

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Depuis l’accès au viaduc du chemin Saint-Simon, je regarde vers l’est.  On voit bien la longue courbe de l’ancienne route d’accès, qui se raccorde à la chaussée de l’A-50.  La ligne d’herbes d’un vert plus foncé, qui longe la clôture des terrains de l’aéroport, permet de distinguer le fossé de l’ancienne route.

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Depuis le même point, nous distinguons encore mieux l’ancienne route, là où l’herbe est la plus longue,…

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…alors qu’ici, nous voyons bien la ligne d’herbe plus foncée qui vient longer le chemin Saint-Simon actuel.  À droite, nous voyons l’intersection…

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…avec les bretelles d’entrée et de sortie de l’A-50 est.  À voir le panneau, nous pouvons d’abord constater que le badge de l’A-50 devrait être remplacé.  Mais si l’on regarde de plus près, les lignes blanches, qui délimitent la bordure du panneau, donnent l’impression que la partie qui indique l’aéroport de Mirabel a été ajoutée.  Peut-être que cette partie pourra plus facilement être retirée, d’ici quelques temps, à voir ce qui se passe du côté de l’aéroport.

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Pendant que nous y sommes, jetons donc un coup d’oeil à la chaussée de l’A-50, d’abord vers l’est, puis…

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…vers l’ouest, toujours à la hauteur de la sortie du chemin Saint-Simon.  À première vue, vous voyez une bande rugueuse médiane, vous?

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Il faut vraiment regarder de plus près pour y constater quelque chose.  On voit bien que les lignes médianes furent peintes dans les cavités de la bande rugueuse, contrairement à ce qui se fait normalement.  C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles on voit autant de dépassements, dans ce secteur, dont plusieurs sont très téméraires.

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Même que sur un ou deux tronçons, comme c’est le cas ici, on retrouve des lignes pointillées sur la bande rugueuse.  Bon, on le voit moins bien, puisque je suis à la surface de la route.  Il faudra bien qu’un jour, je puisse me faire « commanditer » une nacelle.

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En terminant, ceux qui trouvaient que les anciens panneaux de sortie de Lachute avaient un côté « vintage »…

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…devront se remémorer leurs souvenirs.  Ces panneaux ont été remplacés, dernièrement, par des ouvrages plus modernes.

Ces photos font partie de celles que j’ai prises le 1er août dernier, et commencent à montrer de l’âge.  Il m’en reste encore quelques-unes, un peu plus à l’ouest, encore, et je devrai vous les montrer sous peu.  Enfin, je l’espère, avant qu’elle ne soient tout simplement plus d’actualité.

A-50: De Lachute à Grenville-sur-la-Rouge, c’est fait!

Depuis le temps qu’on en parle, voilà une chose accomplie.  Le tronçon de l’A-50, qui relie la route 148, à l’ouest de Lachute, et le chemin Scotch, à Grenville-sur-la-Rouge, est ouvert à la circulation depuis le 31 octobre dernier, jour de l’Halloween.  Serait-ce pour conjurer le mauvais sort, qu’on a ouvert ce tronçon d’autoroute en ce jour?  Seul l’avenir nous le dira.

Pour l’instant, jetons plutôt un oeil sur ces images.

Je ne sais pas pour vous, mais à mes yeux, ceci représente un panneau publicitaire.  Il vient nous dire que ce que l’on va voir, sur les prochains kilomètres, a été payé… avec vos impôts.


On voit que le texte du panneau de la sortie 254 a changé.  Le mot « Gatineau » a été remplacé par « Rue Principale », tout simplement parce que pour aller à Gatineau, il ne faut pas sortir; désormais, il faut continuer tout droit.  La présence des cônes orange montre que l’ouverture de la nouvelle autoroute est toute récente.

L’endroit où les deux chaussées se réunissent en une seule (appelons cela « 2-dans-1 »), situé juste avant la sortie de la montée Labranche, à Brownsburg-Chatham.

La sortie 252, juste devant.  Ce n’est pas une illusion d’optique; on doit monter une partie du promontoire du viaduc pour prendre la sortie, puis redescendre au niveau de la montée Labranche.  Un détail probablement dû à la proximité du 2-dans-1, et qui sera sûrement corrigé lors de la construction de la deuxième chaussée, qui sera produite avant longtemps.  Enfin, espérons-le.

On peut voir, ici, que la chaussée de la bretelle, à la sortie 252, ne fut pas tout à fait balayée, avant d’appliquer la peinture jaune du lignage.  La petite touffe d’herbe est maintenant vraiment jaune.

Normalement, lorsque l’on fait des lignes, on projette des granules de verre sur la peinture, ce qui la rend réfléchissante.  Mais ici, les granules ont été lancés à côté de la ligne.  Serait-ce parce qu’il ventait vraiment beaucoup, lors de l’application?

Nous sommes déjà près de la fin.  L’A-50 se terminera, pour quelques mois, à la sortie 239, soit à l’endroit où l’autoroute croise le chemin Scotch, à Grenville-sur-la-Rouge.  Si l’on regarde le panneau de plus près,…

…on voit très bien un rapiéçage.  Vous allez me dire « Pourquoi on rapièce un panneau tout neuf? »  Je crois que parce que ce qui est écrit sous le rapiéçage prévaudra lorsque l’A-50 sera prolongée à nouveau, ce qui devrait se produire aussi tôt que l’an prochain.  On a donc probablement préféré faire un rapiéçage, sur lequel on peut lire « Gatineau », et seulement « Grenville », au lieu de « Grenville-sur-la-Rouge », nom officiel de la municipalité, plutôt que d’installer un panneau qu’il faudra remplacer dans un an.  Ce rapiéçage sera retiré lors de l’ouverture d’une prochaine section de l’autoroute, qui avance bien, soit dit en passant.

Nous voici donc près de la sortie, avec les balises, au milieu de la chaussée, qui indiquent la voie à suivre, vers le chemin Scotch.

Je suis revenu jusqu’à la montée Hall, afin de profiter du viaduc pour vous montrer le marquage correct d’une route munie d’une bande rugueuse médiane.  On voit ici l’A-50, vers l’est.

Si l’on regarde plus en détail, on voit que les deux voies de circulation sont délimitées entre les bandes rugueuses.  Les lignes jaunes sont tracées de chaque côté de la bande rugueuse médiane.  Ainsi, si l’on roule entre les lignes, et que l’on ne déborde pas, on n’entre pas en contact avec les bandes rugueuses.

Voici maintenant un gros plan de la bande rugueuse médiane.  Vous remarquerez qu’elle est faite de séries de deux trous, puis d’un espace où l’asphalte est intact.  Les bandes rugueuses latérales n’ont pas cet espace intact; tous les trous sont à égale distance, les uns des autres.

Après le passage sous un viaduc, on retrouve des voies de dépassement, comme celle-ci, non loin de la sortie 239, en direction ouest.  Sur ce tronçon, il n’y a jamais de voies de dépassement dans les deux directions à la fois.  Probablement dans le but de ne pas construire une chaussée trop large.

L’intersection de l’A-50 et du chemin Scotch, à Grenville-sur-la-Rouge, vue depuis le chemin Scotch.  Profitons-en ici pour montrer les bévues d’un photographe pourri.  Après avoir pris ce cliché, je me suis dit que je devrais en prendre un autre, en me tournant légèrement vers la gauche, question de voir mieux la bretelle de sortie de la section à compléter,…

…ce que je fis ici.  Mais que voit-on, en avant-plan?  Eh oui, l’antenne radio de ma bagnole!  Franchement, j’ai fait fort!

Nous sommes à l’intersection du chemin Scotch et de la route 148, toujours à Grenville-sur-la-Rouge.  Elle a maintenant fière allure,…

…comme le reste de la route, d’ailleurs.  À tout le moins, la partie qui relie la route 148 à l’A-50, que l’on voit ici, alors que je pointe vers le nord.

Ici, par contre, j’avoue que je ne comprends pas.  Je veux bien croire que l’on a ajouté une voie, pour la traversée de la voie ferrée, qui se trouve à environ 500 mètres derrière moi, mais pourquoi retirer la voie, tout juste avant l’intersection, et la remettre aussitôt?  Cela crée un effet d’entonnoir totalement inutile, d’autant plus que beaucoup d’utilisateurs de cette route se dirigeront vers la droite, pour prendre la route 148.  Une autre décision stupide!  Merci beaucoup à l’in-gné-nieur qui a pensé à celle-là.

J’en profite ici (mais c’est la dernière fois, sinon, on pourrait me prendre pour un profiteur) pour répondre à une question que certains se sont peut-être posée, à savoir pourquoi faire un trou dans les poteaux de bois des glissières de sécurité.  D’abord, vous remarquerez que seulement les premiers poteaux sont en bois.  Les autres, plus loin, sont en acier galvanisé.  Ces poteaux percés se brisent plus facilement, et absorbent ainsi une partie importante de la puissance de l’impact, lors d’une collision, ce qui réduit d’autant la gravité des blessures infligées aux occupants d’un véhicule.

Alors voilà pour le tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.  J’ai pris des photos de celui entre Thurso et Ange-Gardien, qui n’est pas encore ouvert, mais qui devrait l’être dans les prochains jours.