Vous avez jusqu’au 5 mars, pour ce faire. Admettons qu’il s’agit d’un service d’intérêt public, gracieuseté du Blogue de Richard3.
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Chirurgie bariatrique: La RAMQ préfère les transexuels, c’est « plus sexy »!
Dans une série d’articles, publiés jeudi, dans le Journal de Montréal, et signés Éric Yvan Lemay, que l’on peut visionner ici, ici, et là, gracieuseté du site web Canoë, on explique que le ministère de la santé de l’Ontario négocierait, avec un éminent chirurgien du Québec, la possibilité d’opérer de nombreux patients obèses, et ce dans une clinique privée de Montréal. Pendant ce temps, chez nous, plus de 2000 québécois patientent, parfois même jusqu’à sept ans, sur les listes d’attente, pour le même type d’opération; les chirurgies bariatriques.
Dans l’un des articles, le docteur Nicolas Christou indique qu’il partage son temps entre ses deux pratiques, publique, et privée, ce qui contrevient aux règles de la RAMQ. Il est bien conscient des risques, pour sa carrière, mais si la RAMQ lui impose le choix, il avoue d’emblée qu’il deviendra non-participant, se refusant d’abandonner ses patients. Ses chiffres sont éloquents; en un an, il a effectué plus de 130 chirurgies au privé, contre seulement 48, dans le système public. Au cours du mois de janvier dernier, il n’a pu obtenir qu’une seule journée d’accès à un bloc opératoire, à l’hôpital Royal Victoria, où il est directeur de la chirurgie bariatrique, pour le Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Pire encore, au cours des dernières années, il a perdu 13 patients du public, qui étaient en attente depuis trop longtemps.
Après, on vient nous dire que le privé ne devrait pas avoir sa place en santé. Foutaise!
N’eut été de sa pratique privée, le Dr Christou n’aurait jamais pu intervenir auprès de tant de patients. Qui plus est, la RAMQ semble ne se préoccuper que des cas les plus graves, laissant les autres seuls, face à eux-mêmes, alors que l’Ontario fait beaucoup plus, pour ses patients obèses; opérations aux USA, dans des cliniques privées en Ontario, et bientôt,… à Montréal!
Pendant ce temps, au lieu de s’occuper des gens atteints d’obésité morbide, la RAMQ préfère défrayer les frais des chirurgies de changement de sexe. Il s’agit, bien sûr, d’un autre type de « question de vie ou de mort », mais avouez que celui-là est beaucoup plus sexy, n’est-ce pas?
Économie: Elle pense encore comme moi, cette dame!
Je vais vous raconter une anecdote, concernant mes alignements, tant politique que économique. Elle s’est produite quelque part, à l’automne de 2005.
J’étais dans un restaurant, et comme presque à chaque fois que je vais seul, dans un restaurant, j’en profite pour jeter un oeil dans le journal, et dans 99% des cas, il s’agit du Journal de Montréal. Pourquoi celui-là? Probablement parce que c’est le seul quotidien que l’on retrouve, dans la très grande majorité des restos du Montréal métropolitain. Évidemment, lorsque je peux mettre la main sur le National Post, ou le Globe and Mail, ou au pire, The Gazette, La Presse ou Le Devoir, je ne passe pas à côté de l’occasion pour m’en délecter, mais cette fois-là, c’était le Journal de Montréal. À la page habituelle des chroniqueurs, je vois un nom qui m’est alors totalement inconnu, et l’on indique qu’il s’agit d’une chronique économique. Je prends donc le temps de lire.
Les deux bras m’en tombent!
Je dois préciser, ici, que dans ma jeunesse, j’ai été membre en règle du parti québécois, et du parti progressiste-conservateur (ah, le beau risque!), j’ai été membre élu d’un exécutif syndical, et j’ai aussi eu, pendant plusieurs années, des tendances progressistes. Mais depuis quelques années, mes alignements politique et économique avaient radicalement changé; en fait, le vent a tourné à partir du moment où je me suis posé une – pour ne pas dire LA – question existentielle, pour quiconque s’intéresse un tant-soit-peu à la chose politique, à savoir « C’est ben beau, tout ça, mais QUI VA PAYER? »
J’en étais où, déjà? Ah oui, je disais que les bras m’en ont tombé.
Pour la première fois, dans un journal que l’on pourrait qualifier de « populaire », si on le compare à d’autres qui visent une clientèle, comment dire, plus « distinguée », je lisais une chronique dont l’auteure – puisqu’il s’agit d’une femme – avait une pensée qui rejoignait la mienne en tous points. « Enfin, quelqu’un qui pense comme moi! », me suis-je dit. J’ai regardé le nom de cette personne. Il s’agissait de Nathalie Elgrably.
D’une semaine à l’autre, à force de la lire, je me disais qu’il y avait quelque chose de « pas normal ». C’est vrai, quoi; comment un simple citoyen comme moi pouvait-il se retrouver, politiquement, mais surtout économiquement, dans les écrits d’une véritable économiste? J’ai voulu en avoir le coeur net; je lui ai envoyé un courriel. À ma plus grande surprise, elle m’a répondu! S’en est suivi un échange de courriels, dans lesquels j’exprimais mes commentaires sur ses chroniques, je posais des questions sur divers sujets, et j’obtenais toujours des réponses, aussi élaborées que faciles à comprendre (même pour un type comme moi, à qui l’on a pratiquement « donné » les maths de secondaire 5, ayant terminé l’année scolaire à 48%), ainsi que d’excellentes références, sur lesquelles je base toujours ma pensée économique, aujourd’hui. Puis, à la suite de la publication, aux éditions Logiques, au printemps de 2006, de son essai intitulé « La face cachée des politiques publiques », j’ai même tenté de la rencontrer, afin de lui faire dédicacer mon exemplaire de l’ouvrage, ce que j’ai réussi, à la faveur d’un débat, dont elle était participante, et auquel j’ai assisté, dans une boîte chic de la rue Saint-Denis, à Montréal.
Je lis encore ses chroniques, qui sont toujours intéressantes. Et si certaines d’entre-elles ne m’atteignent pas particulièrement, de par le sujet traité, d’autres m’intéressent davantage. Mais celle d’aujourd’hui, intitulée « Lexique économique pour 2009« , m’a autant frappé que la toute première de ses chronique que j’ai lu. Encore une fois, elle reprend, peut-être pas mot pour mot, mais dans l’essentiel de la pensée maîtresse, mes prédictions au sujet de la situation économique, pour les mois – et les années – à venir. Et quand elle parle d’un armageddon financier, chez nos voisins du Sud, pour 2009-2010, elle voit exactement la même chose que moi, dans sa boule de cristal.
Faut-il s’en surprendre? Après tout, ma pensée économique s’est développée à partir de références que Nathalie Elgrably m’a gracieusement fourni. Gracieusement comme dans gratuit.
Bonne lecture.
A-20, à Rimouski: Vive les super-2!
Vers 13h00, hier, un carambolage est survenu sur la section en super-2 de l’A-20, à Rimouski, faisant un décès, en plus de blesser neuf autres personnes. C’est ce que rapporte le Journal de Montréal de ce samedi matin, en page 17. La nouvelle était déjà sur le site Canoë, hier soir, en provenance de LCN, puis ce matin, gracieuseté du Journal de Québec. Chacune des versions y va de ses propres détails, mais pour faire court, disons que des travaux d’asphaltage sont en cours, entre le viaduc de la rue de Lausanne, et celui de la route 232. La circulation ne se fait alors que sur une seule voie, en alternance, construction en super-2 oblige. C’est alors qu’un camion-remorque serait venu emboutir la file de véhicules, qui attendait son tour pour passer, file composée d’un camion lourd et de plusieurs voitures.
Voilà donc un autre fait marquant en faveur des autoroutes en super-2. Avec seulement deux voies, sur une seule chaussée, veux, veux pas, on ne peut pas faire des miracles. Mais au lieu de dévier la circulation, dans la direction la moins fréquentée, par les routes 232, et 132, afin de contourner le chantier, et laisser l’unique voie disponible en mouvement, on a préféré fonctionner comme sur un vulgaire chemin de campagne, où il passe trois véhicules à l’heure. L’enquête dira ce que faisait le conducteur du camion-remorque qui est venu faucher les véhicules en attente, mais il est d’ores et déjà clair, dans la tête de beaucoup de gens, que c’est encore « un de ces maudits camions dangereux, qui prennent la route pour eux tout seuls ». Évidemment. Ça saute aux yeux. Pourtant, aucun ingénieur intelligent ne mettrait en place de la circulation en alternance sur une autoroute. Qu’est-ce que ça fait là, de la circulation en alternance, sur une autoroute?
À moins qu’il ne passe que trois véhicules à l’heure, sur l’A-20, à Rimouski…
J’aimerais bien voir la ministre, Julie Boulet, aller dire aux membres de la famille de la victime de ce carambolage que les autoroutes en super-2 sont effectivement des routes sécuritaires, juste pour voir la réaction, dans leur visage. Bien sûr, madame la ministre ne se prêtera pas à ce genre d’exercice.
Alors ceux qui croient que la future A-50, entre Gatineau et Lachute, sera une belle route sécuritaire, je vous propose de bien lire ces articles, ci-haut mentionnés, parce que vous risquez de voir, à la télé, ou d’entendre, à la radio, en attendant de lire, dans les journaux du lendemain, des nouvelles du même genre. Et cela parce que des in-gné-gneurs se disent que l’on peut faire de la circulation en alternance sur une autoroute sécuritaire, construite en super-2.
Jacques Lanctôt: Tout un reporter!
L’idée du site Canoë d’utiliser l’ex-felquiste Jacques Lanctôt pour nous rapporter les détails – et une certaine analyse – du changement de garde à Cuba peut sembler originale, le type ayant beaucoup de contacts là-bas. Mais du point de vue de l’objectivité journalistique, et par extension de l’honnêteté, on repassera.
C’est que, voyez-vous, demander à Jacques Lanctôt d’analyser objectivement ce qui se passe à Cuba revient à la même chose que de demander à Carol Montreuil d’analyser les pétrolières, ou à Steven Guilbault de fournir une analyse objective de ce qui se fait en environnement. Ces types ont en commun d’être vendus à une cause bien précise; Montreuil est le porte-parole des entreprises pétrolières canadiennes, Guilbault est co-fondateur et porte-parole d’Équiterre, alors que Lanctôt a vécu à Cuba en vertu d’un sauf-conduit suite aux événements d’octobre 1970, gracieuseté de son ami, le regretté Pierre Elliott-Trudeau.
Quand Jacques Lanctôt mentionne qu’il n’y a plus d’analphabètes à Cuba, je veux bien le croire. Par contre, il oublie d’ajouter que la libre information n’existe pas dans l’île. Quand il parle d’élections, il omet de préciser qu’il n’y a qu’un seul parti politique reconnu – et légal – à Cuba, soit le parti communiste. Quand il dit que son voisin Ricardo gueule librement contre le gouvernement actuel, il ne nous dit pas que le seul verbiage toléré se passe entre voisins, et qu’en 2003, une vague de répression contre les journalistes dissidents du régime avait encore des relents en 2006, comme le rapporte cet article de Reporters sans frontières. Donc, comme Montreuil pourrait le faire, et comme Guilbault ne se gêne pas pour le faire, Jacques Lanctôt ne nous montre qu’un côté de la médaille cubaine.
Aussi, je lis ses écrits avec un grain de sel, pour ne pas dire avec une pleine salière.