Bye Bye 2008: Pas de quoi téléphoner à sa mère!

Après les nombreuses visites, les commentaires (encore merci!), et tout ce qui s’est dit, à propos du Bye Bye 2008, je me suis donné la peine de le visionner en entier.  Vous pouvez le faire, vous aussi, question de revoir des bouts que vous auriez manqué, ou comme moi, pour savoir si les gens avaient raison de critiquer, en vous rendant sur le site de Radio-Canada, plus particulièrement sur la page web du Bye Bye.  On dit que l’on pourra visionner l’émission pendant tout le mois de janvier, mais cela reste à confirmer.

N’étant pas un amateur de ces spectacles où l’on entremêle variétés et rétrospective de l’année, j’ai donc trouvé cette émission plutôt ordinaire.  Pas qu’il n’y ait pas de talents, mais plutôt parce que l’on passe de l’un à l’autre, sans ligne conductrice.  Évidemment, tout est une question de goût; j’ai bien aimé celui de Daniel Lemire, il y a 10 ans, où tout fut mis sur la rétrospective de l’année, et je fus probablement l’un des seuls à l’aimer, tant la critique fut unanime à le trouver très mauvais.  En fait, je ne m’attarderai pas à chacun des numéros de l’émission, parce que suffisamment de gens l’ont déjà fait.

Par contre, en ce qui concerne les blagues sur Nathalie Simard, je vais m’inscrire en faux, face à ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on s’en prenne à elle, à cause qu’elle fut victime de ce que l’on sait.  Il faut bien comprendre que madame Simard a fait beaucoup parler d’elle, en 2008.  D’abord, elle a lancé une tournée de spectacles, qui fut interrompue soudainement, pour des raisons encore nébuleuses.  Puis, se disant fatiguée de toute la pression médiatique, elle prit l’exil, vers la République Dominicaine, et ce, en compagnie du mari de celle qui finançait ladite tournée interrompue, celui-ci plaquant sa femme pour fuir vers le sud, en compagnie de Nathalie.  Pour couronner le tout, une fois là-bas, probablement pour se reposer de la pression des médias, elle a donné des entrevues à divers magazines de potins artistiques québécois.  À mes yeux, c’est bien suffisant pour se mériter une place de choix dans un Bye Bye.

Encore faut-il rappeler que Guy Cloutier n’a rien eu à voir avec tout ce que l’on a rapporté au sujet de Nathalie Simard, au cours de l’année 2008.  Elle fut sa victime pendant des années, je veux bien le croire.  Celui qui en a abusé est le père de Véronique Cloutier, c’est vrai aussi.  Par contre, ni Véronique Cloutier, ni Louis Morissette, ni aucun des auteurs du Bye Bye n’a été relié, de près ou de loin, à ce qu’a commis Guy Cloutier envers Nathalie Simard.  Aussi, il faut bien dissocier les deux époques; elle fut victime de Cloutier, pendant des années, et je n’efface pas les conséquences des gestes du bonhomme du revers de la main.  Par contre, Nathalie Simard, de par ses propres faits et gestes de l’année 2008, a bel et bien méritée sa place parmi les victimes du Bye Bye.  Bon, peut-être que l’histoire des hyper-flatulences fut-elle de trop.  Mais venant de celui qui se baptise lui-même « le gros cave », il fallait s’y attendre un peu.

Donc, en gros, le Bye Bye 2008 du couple Cloutier-Morissette était un Bye Bye parmi tant d’autres.  Il n’y avait là pas de quoi téléphoner à sa mère.

Drame familial à Brossard: Un jugement dangereux!

À la page 12, du Journal de Montréal d’aujourd’hui, un article de David Santerre, repris par le site Canoê, mentionne que le tribunal a accordé un montant d’environ 80,000$ à une famille, pour les souffrances qu’elle a endurée depuis un drame familial, survenu sur la rive sud de Montréal.

Revoyons les faits.  Le 22 avril 2002, la gardienne des enfants du couple composé de Martin Brossard et de Liliane de Montigny, se rend au domicile familial, de la rue Booker, à Brossard.  Elle y voit le corps de Martin, balançant au bout d’une corde, dans le salon.  Les policiers, appelés sur place, découvrent les corps de Liliane, étranglée dans une chambre, et des deux fillettes du couple, Claudia, 4 ans, et Béatrice, 18 mois, noyées dans la baignoire.  L’article révèle que plus tard, des membres de la famille de Liliane, soit son père Marcel, et ses soeurs Karen et Sandra, logeaient une poursuite de 730,000$ contre la succession de Martin Brossard pour dommages, souffrances pour eux et les victimes, et les frais funéraires.  Suite à la décision de la Cour supérieure, de leur octroyer 70,000$, les poursuivants en ont appelé, parce que le jugement ne condamnaient la succession ni à des dommages punitifs, ni pour les souffrances infligées aux victimes, ni au paiement des frais funéraires, selon ce que rapporte l’article.

La seule décision que la Cour d’appel a modifié, par rapport au jugement original de la Cour supérieure, c’est l’allocation d’une somme supplémentaire de 11,102$, pour les frais funéraires.  L’article résume les raisons évoquées par la Cour d’appel, dans son jugement.

Pour ma part, je suis porté à dire qu’il s’agit là d’un jugement dangereux.  À mes yeux, les événements n’impliquaient que Martin Brossard, son épouse et ses enfants.  Compte tenu que Brossard était majeur, et que rien n’indique qu’il n’était pas sain d’esprit, au moment des événements, je ne vois pas en quoi la succession de Brossard aurait à payer quelque somme que ce soit à des membres de la famille de Liliane.  À moins, évidemment, que les membres de la succession de Brossard, visés par la poursuite, aient eu un quelconque lien avec les gestes.  S’il était prouvé, par exemple, que Martin avait subi des pressions, de la part de ces personnes, pressions qui auraient pu déboucher sur les événements tragiques.  Sinon, pourquoi poursuivre la succession de Martin Brossard?

Bien sûr, on ne connaît pas toute l’histoire.  Est-ce que des discussions, entre les deux familles, se seraient soldées par une discorde, au niveau des frais funéraires?  Est-ce que le famille de Martin Brossard a fait preuve de mépris, de suffisance, ou d’autres types de comportements reprochables, envers celle de Liliane de Montigny?  Est-ce à croire, d’un autre côté, que la famille de Brossard n’a subi aucun préjudice, n’a vécu aucune souffrance, suite à ces événements?  Le cas échéant, pourquoi ne poursuivent-ils pas à leur tour?

Malgré mon respect pour les deux familles en cause, ici, je persiste à croire que ce genre de jugement ouvre toute grande la porte à beaucoup d’abus.  Imaginez, vous pourriez être poursuivis parce que votre fils de 18 ans ou plus, ou votre frère, majeur, a commis un geste disgracieux envers quelqu’un.  Il me semble qu’un adulte est le seul responsable de ses propres gestes, et que l’on peut poursuivre les membres de la famille d’un individu jugé coupable dans le seul cas où celui-ci est mineur, ou encore lorsqu’il est prouvé qu’il n’est pas responsable de ses gestes.  Qu’on me corrige si j’ai tort, mais un tel jugement pourrait faire en sorte que toute victime d’un vol, d’une agression sexuelle, ou d’un autre crime, pourrait poursuivre la famille du prévenu, une fois celui-ci trouvé coupable.  Cela fait en sorte que l’on pourrait même être poursuivi en justice, suite à des gestes commis par des membres de sa famille, et ce même si l’on a pas de contacts directs avec ceux-ci.

Un jugement dangereux, à mes yeux.

A-35: Un coroner recommande son parachèvement

À la une du Journal de Montréal de ce dimanche matin, une photo d’un panneau de l’A-35, jumelé à un autre, de la route 133, celui-là, et un titre plutôt clair; « Le souhait d’un coroner pour protéger des vies – Prolonger l’autoroute 35 ».

Richard3.

Photo: Richard3.

En pages 4 et 5, on retrouve un article, signé Stéphane Tremblay, et reproduit sur le site Canoë, dans lequel on raconte que le coroner André H. Dandavino en a littéralement soupé, des accidents mortels qui surviennent sur la route 133. C’est que ce coroner a enquêté sur un accident, survenu en octobre 2006, qui a coûté la vie à un couple, alors que leurs deux enfants en sont sortis indemnes. Le véhicule dans lequel prenait place la famille a été violemment heurté par un autre véhicule, qui lui, effectuait un dépassement illégal, sur la route 133, à la hauteur de Henryville.

Le projet de construction de l’A-35 est déjà sur la table, au MTQ, et un porte-parole, cité dans l’article, dit que le MTQ n’attend qu’une évaluation environnementale du fédéral pour commencer les travaux, ce qui devrait se faire à l’automne. On sait également que sur les 300 millions$ nécessaires à la réalisation de ce projet, dont près d’une soixantaine sera versée par le gouvernement fédéral, 38,5 millions$ seront investis pendant l’année budgétaire en cours, dont 18,7 millions$ du fédéral. Cette autoroute, à moins d’un changement de cap, devrait donc être ouverte aux usagers de la route d’ici 4 ou 5 ans.

Reste à savoir si les délais seront maintenus.

Environnement: Aurait-il fallu laisser faire Hitler?

Bon, d’accord, le titre de ce billet risque d’être plutôt provocateur.  En fait, je fais un parallèle avec ce dictateur aux idées sombres pour évoquer un article de Vivian Song, paru dans le Journal de Montréal de ce dimanche, intitulé « Notre planète surpeuplée« .  Elle y parle d’une visite qu’elle a effectué dans une exposition de produits et services pour bébés et bambins, qu’elle appelle son « tout premier Bébépalooza« , pour ensuite amener le sujet de la multiplication à outrance de notre espèce, qu’elle qualifie de « quelque chose de fondamentalement épouvantable pour l’écologie de notre planète« .

Parmi les propos que madame Song déblatère, dans son article, elle dit que « La fécondité de l’espèce humaine était déjà considérée comme un grand problème dans les années 1970, en même temps que la fumée crasseuse qui s’échappait des cheminées d’usines.  Les mouvements écologistes voyaient déjà le danger pour la planète de continuer à procréer avec autant d’insouciance. »  Pour le bénéfice de l’information de madame Song, j’ajouterai que parmi les « grands problèmes des années 1970 », les écologistes voyaient aussi le… refroidissement de la planète.  Elle ajoute que « Pour les environnementalistes, la naissance d’un enfant est le résultat d’un désir égoïste de préserver la lignée génétique des parents aux dépens des ressources de notre monde. »  Je ne vois pas en quoi une telle déclaration m’amènerait à redonner ne serait-ce qu’un gramme de crédibilité aux écolos.  Elle prétend aussi que « La Terre compte déjà 6,7 milliards d’humains et ce nombre devrait grimper à 9,2 milliards en 2050. »  Eh oui, la population de la Terre croît de façon exponentielle.  Pas de quoi téléphoner à sa mère, nous savons tous cela depuis longtemps.  Et pendant qu’on y est, comme les pauvres connards de nord-américains ne veulent rien savoir du protocole de Kyoto, nous allons tous crever de toute façon, alors le problème s’éliminera de lui-même.

Voyez-vous, la planète s’est toujours auto-régulée.  Lorsque la population d’une région devenait trop élevée, il se produisait des cataclysmes pour régulariser le tout, et freiner momentanément l’expansion.  C’est exactement ce qui est en train de se produire, et ce grâce aux environnementalistes.  Voyez par vous-même.  Les activistes de l’environnement veulent freiner l’accroissement de la population, et le font sur plusieurs fronts.  Comme c’est la coutume, les USA sont les premiers accusés.  Toujours selon l’article de madame Song, « Au Canada, le taux moyen de fertilité se situe à 1,5 enfant par couple. Mais le taux de fertilité aux États-Unis est le plus élevé parmi les pays développés. Pourquoi? Parce que les Américains n’ont pas tous accès facilement à des soins médicaux, parce qu’on leur enseigne dès l’école à observer uniquement des programmes d’abstinence et parce que plusieurs sont trop pauvres pour accéder à une éducation scolaire supérieure, soutient M. Seager. »

En passant, ce monsieur Seager, c’est John Seager, de l’organisation Population Connection, qui a pris la relève d’un autre organisme, celui-là appelé Zero Population Growth (ce qui veut dire « Population: Croissance zéro »), un mouvement qui suggérait aux futurs parents de penser aux conséquences planétaires de l’ajout d’une nouvelle bouche à nourrir.  Peut-être que je me bourre, mais je présume que ZPG a dû fermer ses portes à cause du manque de relève de son membership.

Quand je lis des articles de ce genre, je me dis que si l’on veut faire cesser la croissance de la population mondiale, il faudra bien commencer quelque part.  Quel peuple devrait-on éliminer en premier? (De là mon parallèle à Hitler.)  Je suggère que l’on commence par éliminer… les environnementalistes.  Non, mais sérieusement, il faut vraiment croire à la liberté d’expression pour laisser se répandre de telles opinions.  J’espère que madame Song n’a pas d’enfants, parce que, entre vous et moi, comment peut-on écrire un article d’une telle teneur, et ensuite regarder ses enfants dans les yeux et leur dire qu’on les aime plus que tout au monde?  De toute façon, elle semble visiblement ne pas en avoir, surtout quand on fait la lecture du compte rendu de son tout premier Bébépalooza.

Comme on peut le voir, en plus de vouloir que le monde entier leur donne une planète comme eux la veulent, les environnementalistes la veulent pour eux tout seuls.  En plus d’être exigeants, ils ne veulent pas partager.  Alors pourquoi devrait-on continuer de les croire?  Laissons ces prétentieux s’autodétriure eux-mêmes, et comme ça, nous finirons un jour par avoir la paix.

Rapports de Loto-Québec: Bill Clennett cherche quoi, au juste?

Selon ce que rapporte Mélanie Tremblay, du site Canoë, l’activiste Bill Clennett, de l’Association pour la défense des droits sociaux de Gatineau (vous vous souvenez, celui qui a perdu une dent lors d’un duel contre Jean Chrétien, sur la colline parlementaire, à Ottawa), prétend qu’il y a anguille sous roche dans le fait que Loto-Québec ait dévoilé, hier après-midi, 170 rapports sur des incidents survenus aux casinos du Lac-Leamy et de Montréal, alors que Clennett, flanqué de Alain Dubois, de la coalition Éthique pour une modération du jeu, et du procureur Jean-Carole Boucher, devait les dévoiler en conférence de presse aujourd’hui.

Le problème de Clennett, et de ses acolytes, est qu’ils voulaient faire un gros show en dévoilant des rapports faisant état d’incidents survenus dans les casinos de Loto-Québec, afin de taper sur la tête de la société d’état, et de dire que celle-ci tient ces rapports secrets afin de ne pas ameuter la population.  Or, voilà que Loto-Québec leur a fait un beau pied-de-nez en dévoilant publiquement les 170 rapports hier après-midi, et cela enlève donc beaucoup de punch aux effets de manche prévus par les trois protagonistes.

Les fameux rapports traitent d’incidents qui seraient survenus sur le site des casinos de Montréal et du Lac-Leamy, ou qui seraient relatifs à des pertes survenues en jouant dans ces casinos.  Les deux cas les plus significatifs sont ceux de deux hommes s’étant suicidés, l’un s’étant jeté dans les eaux de la rivière Rideau, à Ottawa, en 1999, suite à des pertes financières successives au casino du Lac-Leamy, alors que l’autre, reconnu pour avoir des problèmes de jeu, se serait donné la mort dans le stationnement du casino de Montréal, en 2001.  On retrouve, parmi les autres rapports, des cas de tentatives de suicide ainsi que divers cas de problèmes de santé sur le site des deux casinos.

Je me demande, à part faire un show, qu’est-ce que cherche Bill Clennett, au juste, avec ces rapports?  Essayer de réduire l’offre de jeu dans les casinos parce que certains ne peuvent pas composer avec le fait qu’ils ont perdu?  Des dizaines de personnes se suicident, ou tentent de le faire, alors que d’autres commettent des meurtres, le tout suite à des problèmes amoureux; va-t-on interdire les relations de couples pour autant?  Le fait que deux personnes se soient suicidées depuis près de dix ans ne justifient pas, selon moi, l’interdiction, ni même le ralentissement des activités, des divers casinos au Québec.  Quant à l’aide apportée aux joueurs compulsifs, je ferai remarquer à Bill Clennett que Loto-Québec fait davantage pour les aider que n’importe quelle organisation publique en Amérique du Nord.  En fait, il n’aurait qu’à se souvenir de l’époque où les machines vidéo poker étaient entre les mains du crime organisé; combien d’argent mettaient ces organisations pour venir en aide aux gens ayant des problèmes de jeu?  Je pourrais gager un vieux « trente-sous » que Bill Clennett ne disait pas un mot à ce sujet, dans le temps.

Des incidents dans des maisons de jeu, il y en a eu, et il y en aura d’autres.  Il n’existe aucune activité sur Terre qui n’entraîne aucune possibilité d’incident; même si l’on ne bouge pas de chez soi, on risque l’obésité!  Alors il faut cesser de chercher des problèmes là où il n’y en a pas.