A-50, entre Lachute et Mirabel: La meilleure solution demeure le doublement!

En jetant un oeil sur le site Canoë, je suis tombé sur cet article, signé Stéphane Sinclair, de l’agence QMI, qui mentionne que le MTQ chercherait une solution pour améliorer la sécurité sur le tronçon de l’autoroute 50, entre Lachute et l’aéroport de Mirabel.  Nous savons tous que ce tronçon est à une seule chaussée, sur laquelle se rencontrent deux voies de circulation, une dans chaque direction.

Parmi les solutions étudiées, l’article parle d’un muret, que l’on voudrait ériger entre l’aéroport de Mirabel, et la sortie de Saint-Canut.  Cette proposition aurait été dévoilée par l’agence QMI, au début de novembre, et un tollé de protestations aurait suivi, de la part de travailleurs des diverses entreprises ayant pignon sur rue à l’aéroport.  Les pauvres; ils auraient à faire un détour de, tenez-vous bien, huit kilomètres, pour se rendre et revenir de leur travail.  Que feront ces gens, le jour où l’A-50 sera doublée, et que les intersections actuelles n’existeront plus?  Ils vont lâcher leur job?  De toute façon, si le MTQ est capable d’accommoder les cultivateurs, en leur construisant des voies d’accès, lors de la construction d’autres autoroutes, il sera sûrement capable de s’entendre, avec Aéroports de Montréal, pour aménager une voie d’accès à la zone industrielle de l’aéroport, à partir du chemin Saint-Simon.

Car si le MTQ dépense des milliers – des millions? – de dollars de vos impôts et taxes, pour trouver une solution à l’A-50, je leur soumettrai que puisqu’il faut dépenser de l’argent, la meilleure solution demeure le doublement des voies.  Les viaducs sont construits en fonction d’une éventuelle seconde chaussée, et si l’on se fie aux chiffres de l’Atlas des transports du MTQ, particulièrement des débits journaliers moyens annuels (DJMA) sur les tronçons de l’A-50, entre Lachute et Mirabel, le moment d’aller de l’avant, avec cette seconde chaussée, est venu.  En effet, dans un reportage diffusé à la SRC-Ottawa-Gatineau, l’hiver dernier, on mentionnait qu’il fallait considérer un DJMA de plus de 10,000 véhicules par jour pour envisager le doublement d’une autoroute; dans le reportage, il s’agissait d’un autre tronçon de l’A-50, cette fois celui reliant le secteur Masson-Angers, de la ville de Gatineau, à Lochaber, au nord de Thurso, dont une grande partie fut ouvert à la circulation en 2008.

Les chiffres du tronçon de Lachute à Mirabel ne trompent pas; à part la partie entre les sorties 272 et 279, dont les données ne sont pas répertoriées en 2008, et celle entre les sorties 260 et 272, avant 2004, tous les tronçons répertoriés entre Lachute et Mirabel dépassent les 10,000 véhicules par jour!  Celui entre l’aéroport et la sortie 279 dépassait même les 15,000 véhicules, en 2008!  Mis à part la baisse marquée de 21,500 à 15,800 véhicules, sur la section entre l’aéroport et l’A-15, déjà construite à chaussées séparées, et une autre, beaucoup plus légère, sur la partie située entre les sorties 272 et 279, baisses causées par la cessation des vols passagers à l’aéroport de Mirabel, tous les autres chiffres sont soit stables, soit en hausse, d’une période de dénombrement à une autre.

Comme tout porte à croire que ces chiffres seront en hausse, à mesure que d’autres tronçons de l’A-50 vont laisser passer la circulation, le MTQ devrait laisser tomber les diverses recherches de solutions trop faciles pour être vraies, et quitte à investir davantage, opter pour la meilleure solution, afin d’améliorer la sécurité, sur cette autoroute.  Et cette solution, c’est définitivement le doublement.

A-30: (3) Le rang Saint-Pierre (route 209)

Après le premier obstacle, composé de la rivière, et des deux rangs Saint-Régis, qui se dresse à environ un kilomètre et demi de l’échangeur A-30/A-730, le second obstacle se trouve à environ 2 kilomètres du premier.  Il s’agit du rang Saint-Pierre, aussi connu sous le vocable de route 209, et de la rivière Saint-Pierre.

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Nous regardons vers l’est.  En commençant par le premier plan, le rang Saint-Pierre (route 209), les ponts de la rivière Saint-Pierre, puis, au loin, les chaussées de l’A-30.

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Ici, on en est encore à compléter le chemin de déviation, qui contournera le chantier du viaduc, que ce soit vers le nord,…

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…ou vers le sud.  C’est le site le moins avancé, parmi les viaducs en construction, sur cette partie de l’A-30.  Par contre, on voit, sur cette image,…

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…ainsi que le long d’une bonne partie des chaussées, ces regards en béton, inclinés vers la chaussée.  Quelqu’un pourrait me dire à quoi ça sert, au juste?

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Les ponts de l’A-30, surplombant la rivière Saint-Pierre, avec, au centre, un petit pont temporaire, qui permet de relier les deux rives, en attendant que les ponts principaux soient complétés.  D’ici, on voit la scène vers l’est,…

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…alors qu’ici, on voit la même chose, mais en regardant vers l’ouest.

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Un autre truc a attiré mon attention; sur chaque rive de la rivière Saint-Pierre, du côté extérieur de chacun des ponts, il y a trois bases en béton, légèrement dénivelées les unes des autres, comme celles-ci.  Je n’ai aucune idée de leur utilité.

Le prochain obstacle, après la rivière, et le rang Saint-Pierre, sera lui aussi un obstacle « composé », c’est à dire qu’il faudra franchir plusieurs obstacles au même endroit.  Ce sera dans deux kilomètres et demi.

Grippe A (H1N1): Nous allons tous crever!

À force de voir passer les nouvelles, sur les sites comme Canoë, on se rend compte que l’hystérie collective se propage beaucoup plus rapidement que ne pourrait le faire n’importe quel virus de grippe.  À preuve, LCN vient de nous apprendre que le gouvernement du Québec vient de réquisitionner les installations des cimetières de Montréal, afin d’entreposer les dépouilles des victimes de la « virulente » grippe A (H1N1).  Cette nouvelle fait suite à une autre, samedi dernier, selon laquelle le gouvernement de Jean Charest allait mettre la main sur 11,000 sacs mortuaires, toujours en rapport avec cette fameuse grippe « cochonne ».

Si vous voulez mon avis, sur toute cette affaire, c’est que l’on va tous crever!

Ben quoi, c’est vrai!  Regardez l’argent que le gouvernement met sur le réseau routier, et ça ne suffit même pas à rattraper le retard accumulé au niveau du seul entretien du réseau routier supérieur.  Jetez un coup d’oeil à tout ce que le gouvernement a fait depuis que le terme « liste d’attente » est apparu, dans le domaine de la santé, et pourtant, les listes d’attente sont toujours là.  Quant au décrochage scolaire, il s’agit encore d’un domaine où, malgré les bons efforts de tout le monde, environ le tiers des élèves du secondaire ne terminent pas leurs études.  Alors que pourrons-nous faire avec aussi peu que 11,000 sacs mortuaires, et les frigos des cimetières de Montréal?  On ne tiendra pas deux jours, avec ça!  C’est certain que nous allons tous crever!

À date, depuis que l’on parle de ce virus, soit quelque part en mars dernier, on parle d’à peine plus de 2000 victimes, à travers le monde entier (au 14 août dernier, selon Wikipédia), et les gouvernements mondiaux sont tous en mode « panique ».  Il faudrait peut-être rappeler à nos bons amis des gouvernements que les virus de grippe conventionnels tuent plus ou moins 40,000 personnes, chaque année, et que personne ne lève le petit doigt, ne serait-ce que pour se désinfecter les mains.

Je ne dis pas de prendre le tout à la légère, mais il ne faut pas non plus grimper dans les rideaux.  La meilleure forme de prévention est d’abord une prévention personnelle.  On se lave les mains fréquemment, et à défaut, on les désinfecte, avec ces produits à base d’alcool que nous connaissons tous, maintenant.  Quand on tousse, ou qu’on éternue, on le fait dans sa manche, et en se retournant, pour ne pas être face aux gens.  Quand on est malade, on ne va pas travailler, et on reste à la maison.  Si vous êtes une personne naturellement affaiblie, que ce soit par l’âge, et/ou par un état de santé fragile, vous améliorez vos chances si vous évitez les foules.  Ce sont des petits trucs simples, mais qui sont une excellente base pour se prémunir contre la grippe, que ce soit celle-là, ou n’importe quelle autre.

Mais de grâce, évitez de faire comme notre bon gouvernement québécois.  Restez calme.  On va s’en sortir, de celle-là aussi.

A-40: Épisode 5 – Le côté sombre de l’autoroute Métropolitaine

Eh bien voici l’épisode final, en ce qui concerne les dessous de l’autoroute Métropolitaine, soit le secteur entre la rue Saint-Hubert, et un peu à l’ouest du boulevard Saint-Laurent.  Il y a bien une autre section, qui s’étend sur environ deux kilomètres, entre les échangeurs Décarie et Côte-de-Liesse, mais j’en ai comme soupé de vous repasser toujours les mêmes choses, comme vous pourrez les voir ici, encore une fois.

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On voit ici le raccord de la sortie Papineau, bien dégoulinant, en cette journée pluvieuse.

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Un bout de grillage, sur le coin de la rampe de la sortie Papineau, installé d’une façon qui fait penser à un rembourrage improvisé, pour éviter de se cogner contre un coin trop proéminent.

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Encore un joint de béton effrité, avec du styromousse qui en ressort.

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Non, il ne s’agit pas de vandales, mais plutôt d’un type – ils étaient deux – qui ramasse les déchets, par terre, afin de maintenir l’endroit propre.  Excellente initiative.

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Ça n’est pas au point de dire que la Métropolitaine va s’écraser par terre, mais force est d’admettre que les piliers s’enfoncent dans le sol.

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Comme on peut le voir, même le Fonds de solidarité de la FTQ loue des espaces de stationnement, sous la Métropolitaine.  Il faut mentionner que les deux tours à bureaux de la centrale syndicale sont à quelques dizaines de mètres de là, sur le boulevard Crémazie.

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Un autre pilier effrité, quelque part entre les rues Basile-Routhier et Lajeunesse.

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Un autre, au coin de la rue Lajeunesse, qui a plus mauvaise mine, encore.

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Encore du béton effrité, dans le joint, entre deux dalles.

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Et quelques bouts de grillage, cette fois au-dessus de l’avenue Casgrain.

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Même dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent, le béton des piliers s’est effrité.  Mais il y a quelque chose de coincé, le long du tuyau.  Voyons voir de plus près.

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Il y a bien quelque chose, dans cette bouteille, mais ne me demandez surtout pas de le boire.

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Encore un joint de dalles effrité, cette fois dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent.

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Le « plafond » est beaucoup plus bas, ici.  C’est normal.  Nous sommes à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, et au fond, c’est la fin de la partie surélevée de l’autoroute Métropolitaine.

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Même si cet endroit est en légère pente, cela n’empêche pas la formation de stalactites, depuis le joint central, entre les deux chaussées.

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Et derrière ces grilles, il y a quoi?  Des déchets, lancés là par, euhhh… par n’importe qui, finalement.

Et voilà.  Il aura fallu cinq épisodes, répartis sur presque un an (le premier date du 22 mars 2008), pour vous montrer que l’autoroute Métropolitaine est dans un sale état.  Il y a plusieurs années, en 2000, en fait, quand le ministre des transports du temps, Guy Chevrette, avait présenté le projet d’autoroute, pour remplacer la rue Notre-Dame, dans l’est, le site web du MTQ disait que cette nouvelle autoroute servirait de solution de rechange, lors de la reconstruction de la Métropolitaine, qui devait commencer en… 2005!  Or, nous sommes en 2009, et les travaux de la réfection de Notre-Dame débutent à peine.  Et encore là, on ne parle même plus d’une autoroute!  C’est donc dire que la reconstruction de l’A-40 est dûe depuis longtemps, et qu’on tentera de lui faire tenir le coup pour encore quelques années.  J’espère seulement que d’ici-là, aucune section surélevée de cette voie rapide, qui n’a plus de rapide que le nom, ne nous tombe sur la tête.

Fermeture de Miron: Pourquoi ne pas remplir d’autres anciennes carrières?

Dans un petit article, signé Charles Poulin, publié dans le Journal de Montréal de ce samedi, et repris par le site Canoë, on explique que la partie exploitée de la carrière Miron, transformée en dépotoir, il y a 20 ans, venait de recevoir ses derniers déchets à être enfouis.  Le site, qui fait partie du Complexe environnemental Saint-Michel (CESM), devrait maintenant être réaménagé en parc, d’ici 2020.  Toujours selon l’article, ce parc pourrait avoir les mêmes dimensions que celui du Mont-Royal.  À cet effet, il ne recevra désormais que des matériaux d’excavation.

La question que je me pose, c’est le nombre de carrières, dont l’exploitation a cessé, qui pourraient, à leur tour, être transformées en autant de dépotoirs, ce qui aiderait à régler, du moins pour un certain temps, le problème des déchets à enfouir, dans le grand Montréal.  Nous savons que le dépotoir de Lachenaie, entre autres, approche la pleine capacité, et que celle-ci fut légèrement accrue, question de pouvoir continuer à desservir la région, alors que les autorités n’osent pas lui accorder la permission de procéder à une véritable expansion, face à l’opposition des gens de la place, mais surtout celle des groupes environnementalistes organisés.  Nous savons aussi que des normes existent, et sont régulièrement mises à jour, concernant l’enfouissement des déchets.  Les biogaz, résultant de la décomposition des déchets, sont maintenant récupérés.  Dans le cas du site de la compagnie EBI, dans le secteur de Berthierville, ces gaz naturels sont purifiés, et transportés via le pipeline gazier de Trans-Québec et Maritimes (TQM), qui passe à quelques centaines de mètres du site.

Sachant cela, je crois que certaines carrières désaffectées pourraient très bien accepter des déchets, ce qui permettrait, en plus de régler un problème criant de capacité d’enfouissement, de remplir ces énormes trous pratiqués un peu partout.  Ces carrières ont fourni toutes sortes de matériaux, au fil des ans, mais à la fin de leur exploitation, ces sites sont souvent laissés à l’abandon.  Voilà une bonne façon de les réutiliser.