Pont Champlain: A-t-on peur d’ajouter des voies?

Depuis qu’il est question d’un éventuel nouveau pont Champlain, on parle de quatre voies par direction, dont une réservée pour les transports en commun, certains souhaitant un système léger sur rails, à la place des bons vieux autobus.  Mon idée, qui serait d’aménager cinq voies par direction, plus deux voies réservées au centre, ne semble pas trouver oreille attentive.  Pourtant, si l’on veut régler la question de la traversée du fleuve pour un siècle, il faudra se donner une vision de plus longue durée que celle d’un simple mandat électoral!

Ce matin, en fouillant sur le web, à la recherche des dernières actualités, je suis tombé sur un autre projet, dont les travaux commenceront bientôt.  Je fus d’abord attiré par un article, sur le site web directgestion.com, traitant du financement d’un projet américain de construction routière, bouclé par le groupe français Vinci.  Le projet, appelé “The Ohio River Bridges Project” (le site est évidemment en anglais) devrait coûter autour d’un milliard de dollars, et comprend non pas une, mais deux traversées distinctes de la rivière Ohio.  La première consiste en le doublement du pont John-F.-Kennedy, sur l’Interstate 65.  Le pont actuel supportera la circulation en direction sud, alors qu’un tout nouvel ouvrage fera de même pour ceux roulant en direction nord, le tout reliant le centre-ville de Louisville, au Kentucky, à Jeffersonville, en Indiana, puisque la rivière Ohio fait office de frontière entre ces deux états.  La seconde traversée, à deux voies par direction, sera toute neuve, et se situera à l’est de ces deux villes, dans l’axe de l’Interstate 265.  Elle raccordera les banlieues de Prospect, KY, et de Utica Township, IN.  C’est la traversée principale qui m’interpelle, la première des deux, soit celle entre Louisville et Jeffersonville, parce que celle-ci, une fois complétée, ne comportera non pas quatre, ou cinq, mais six voies par direction.

Voyez-vous, c’est cette idée que je propose pour remplacer l’actuel pont Champlain.  Comme on ne sait pas trop de quoi auront l’air les transports de la fin du XXIe siècle, je considère qu’il faudrait mettre plus de voies que moins.  Il faut comprendre que le grand Louisville, avec ses 1,3 millions d’habitants, dont 600,000 pour la ville comme tel, équivaut à l’agglomération entourant la ville de Québec. D’un autre côté, Champlain n’est pas le seul pont dont Montréal est doté, c’est vrai, mais l’axe de ce pont demeure le plus achalandé au Canada

Aussi, trois voies, plus une réservée (3+1), par direction, est à mes yeux nettement insuffisant; j’estime que le problème de circulation entre Montréal et la rive-sud ne sera pas réglé avec aussi peu de voies disponibles, d’autant plus que le phénomène de “goulot d’étranglement” ne sera pas éliminé.  Ce phénomène s’explique par un nombre de voies plus élevé sur l’ensemble des bretelles et des routes menant vers le pont que sur le pont lui-même.  Il en résulte de longs bouchons dès qu’un problème survient sur le pont, et ce sans parler des heures de pointe, qui s’allongent dans le temps.

J’estime qu’il est temps de passer aux choses sérieuses, en ce qui concerne la circulation dans, et autour, du grand Montréal, et compte tenu des coûts inhérents aux infrastructures, autant y mettre le paquet dès le départ, ce qui permettra ensuite de ne faire que de l’entretien pendant une centaine d’années.  Que ce soit pour le remplacement de Champlain, pour la Métropolitaine, ou pour l’éventuelle suite à donner à Ville-Marie, trois voies, ou même un 3+1, cela ne suffit définitivement plus.  Il faut penser plus grand, plus large, avec de véritables accotements des deux côtés.  Pour le futur pont Champlain, j’imagine le tablier du pont réparti en trois sections, les deux sections extérieures étant dotées de cinq voies de circulation, plus deux larges accotements, et une section centrale dotée de deux voies, réservées aux transports en commun, avec des rails encastrés (ou affleurants, bref, à niveau avec la chaussée), permettant à des trains – légers ou conventionnels – d’utiliser la traversée, sans empêcher le passage d’autobus entre les trains.  J’appelle ce type de configuration 5-2-5.

Quant au déroulement de la construction du nouveau pont, on pourrait procéder par étapes; 1) On construit environ la moitié du nouveau pont, de façon à pouvoir y mettre trois voies par direction, séparées par un muret déplaçable, de façon à permettre la voie réservée actuelle même par période de grands vents, ce qui est impossible avec le système de petits cônes orange actuel.  2) On démolit l’actuel pont Champlain.  3) On construit la moitié restante du nouveau pont.  4) On aménage les voies de façon permanente, et on installe les rails à même les deux voies de la section centrale.  Évidemment, un tel chantier prendra au moins dix ans, ce qui équivaut plus ou moins à la durée du chantier prévu actuellement, et probablement plus que moins.  Par contre, le projet actuel n’offre pas, et n’offrira jamais, le nombre de voies de ma proposition.

Idéalement, il faudrait aussi doubler le tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, mais ça, c’est une autre histoire.

A-50 (2011): Dans le secteur du chemin Saint-Hyacinthe

La dernière fois, nous nous sommes rendus (qui a dit « Enfin »?) à la fin temporaire actuelle de l’A-50, à la route 323, au nord de Montebello.  Bon, les travaux ont peut-être avancé depuis que ces photos furent prises (elles datent du 29 octobre dernier), mais vous aurez tout de même une petite idée de l’avancement du projet.

Si vous l’avez l’impression que je vous montre un petit chemin perdu, sachez que ce n’est pas une impression!  Si vous quittez l’A-50, et tournez à gauche, sur la route 323, en direction de Montebello, vous verrez, à un peu moins d’un kilomètre au sud de l’autoroute, à condition de porter une attention particulière, la jonction d’une petite route, à droite.  Sur le petit panneau de rue, dont la couleur verte a été affectée par le passage des années, vous verrez « ch. St-Hyacinthe ».  Le bout que vous voyez ici est clair et dégagé; le kilomètre et demi que vous allez parcourir pour vous rendre à ce point est carrément sous les arbres!  Nous voyons que la route sera détournée, et passera sous l’A-50.

Dans le secteur, deux chemin se croisent; le chemin Saint-Hyacinthe, et la côte… St-Hyacinthe.  Aussi, si vous revenez de la côte Saint-Hyacinthe nord (c’est une route sans issue, mais bon, disons, tiens, que vous êtes né là, et que vous n’avez jamais descendu la côte!), c’est la vision des lieux qui s’offrait à vous.  Et à cet endroit, il n’y a pas encore de remplissage!

Ici, vous voyez les culées d’un autre viaduc, qui passera au-dessus de la côte Saint-Hyacinthe sud.

Ce n’est pas un tas de pierre, avec un jouet, sur le dessus; c’est l’A-50, vue depuis le chemin Saint-Hyacinthe, et sur le dessus, c’est une vraie pelle mécanique.  Cela vous donne une idée du remplissage, à cet endroit.

Tout juste à l’ouest de la pose précédente, une autre vue du terrassement de l’A-50, avec un chemin, qui fut construit pour accéder aux terres situées de l’autre côté.  En fait, je n’avais pas besoin de savoir lire les affiches, pour savoir que ce chemin est privé; je me suis fait avertir…

…plutôt deux fois qu’une par le type qui conduit le tracteur, que vous voyez, sur ledit chemin.  Alors que j’étais stationné, en bordure du chemin St-Hyacinthe, il a arrêté son tracteur à côté de ma bagnole, dans une position qui ne me laissait pas vraiment le choix de l’écouter.  Bon, je dois avouer qu’il m’a vu passer…

…quand je suis allé prendre cette image, de l’autre côté de l’A-50.  C’est vous dire les risques incalculables que je prends, pour vous montrer de beaux clichés!  Mais cette aventure m’incite à croire que les gens de ce coin de pays (je ne sais pas si le type du tracteur est de Notre-Dame-de-Bonsecours, ou de Papineauville, la municipalité voisine) sont peut-être plus suspicieux que accueillants.  Auraient-ils peur des “étranges”?  Mais bon, je suis bon joueur; je vais mettre ça sur le compte de la lutte pour la sauvegarde des terres, et la réduction des expropriations à leur strict minimum.  Pour cette fois!

Quand je parle de surveillance des lieux, je dois spécifier que certains chantiers, plus proches de la ville de Montréal, sont tellement surveillés que quiconque approche un peu trop se fait avertir sur-le-champ.  Sauf que lors de cette visite automnale, sur les divers chantiers de l’autoroute 50, je me suis senti surveillé.  J’ajouterais même que je fus victime d’une certaine forme d’intimidation!  Plus de détails… dans mon prochain billet!

A-50 (2011): On arrive à Montebello!

Ces photos ont été prises aussi loin que le 29 octobre!  La plupart d’entre-vous, à tout le moins ceux et celles qui passent par l’Outaouais, à l’occasion, ont eu le temps de voir, ou même d’utiliser ce tronçon de l’autoroute 50, le dernier à avoir été inauguré.  J’ai eu trop de choses à voir, de mon côté, pour procéder plus rapidement à la mise en ligne de ces images.  Les voici quand même.

À l’approche de la sortie vers le chemin Avoca, un panneau limitant la vitesse à 80 km/h.  Probablement qu’il n’a pas encore été retiré, puisque le nouveau tronçon, qui suit la fin de celui-ci, fut inauguré la veille.

En zoomant un peu, on voit bien le panneau annonçant la sortie vers le chemin Avoca, ainsi qu’une bande orange, en-dessous.

Je me suis rapproché, et l’on constate que la bande orange, c’est un autre panneau qui n’a pas été retiré; il indique de prendre la sortie pour atteindre la route 148, qui mène à Gatineau.

Autre coup de zoom, afin de confirmer les infos, et aussi de voir que la voie est dégagée, vers Fassett, et Montebello.

Nous voyons ici la longue descente vers les terres agricoles de l’Outaouais avec, à gauche, la route 148.  C’est à cet endroit que les deux axes routiers sont le plus près, l’un de l’autre.  Est-il nécessaire de préciser que nous regardons toujours vers l’ouest.

On le voit encore mieux ici; l’A-50 se déroule, au pied des collines, avec la courbe de la route 148, à sa gauche.

Ici, nous sommes directement sous le viaduc de la montée Boucher (c’est pour cela qu’il y a de l’ombre), à la limite de la région de l’Outaouais.

Je vous disais, dans d’autres billets, que la région de l’Outaouais faisait figure de parent pauvre, en ce qui concerne la supersignalisation; celui-là semble plutôt réussi,…

…alors que celui-ci est plutôt particulier, en ce sens qu’on a mis les lettres « km » vraiment petites, par rapport au chiffre « 3 ».

En y regardant de plus près, avouez que ça saute aux yeux!

Nous approchons maintenant de la sortie 210, qui mène à la route 323, qui relie l’A-50 à Montebello, et à la route 148.

Confirmation, ici, des destinations à rejoindre par la route 323, via la sortie 210.  Nous approchons de la fin actuelle de l’A-50, fin que nous verrons bientôt, dans un prochain billet.

Il nous reste 7 photos à visionner, qui illustrent l’aménagement de la fin de l’A-50, à la hauteur de la route 323.  Mais comme c’est devenu la coutume, je suis aussi allé voir ce qui se passe au-delà du point de terminaison.  C’est à suivre, dans les prochains jours.

Découragement…

J’arrive d’un échange sur Twitter (@levraiRichard3), et je fus pris d’une vision horrible!

J’imagine que j’ai quitté le Québec, pour un temps (disons a la fin des années 1960, ou au début des années 1970, au moment où le Québec était en pleine effervescence), et que là, aujourd’hui, j’y reviens.  L’image que j’ai est celle du gars qui part, avec son épouse, pour un week-end en amoureux, et qui a osé faire confiance à ses enfants – ados – pour garder la propriété en bonne condition, puis qui revient, le dimanche soir, pour constater que ses enfants ont invité tous leurs amis (et que ceux-ci ont invité les leurs, et ainsi de suite…), pour un party interminable.

Vous savez (je souhaite que ce ne vous soit jamais arrivé, en fait), quand même avant d’entrer, vous sentez des effluves bizarres, mélanges d’alcool et de vomi, et que vous avez peur d’ouvrir la porte.  Une fois celle-ci ouverte (et même pas verrouillée), vous vous retrouvez devant un spectacle d’une désolation incroyable; des verres cassés partout dans le salon, des bouteilles de bière, et d’autres alcools, à moitié renversées sur la moquette, toutes les surfaces de la cuisine remplies de vaisselle qui traine, avec plein de restes de nourriture, que les mouches ont évidemment envahi, et dans leur chambre respective, vos enfants, complètement givrés, qui cuvent leur cuite.  Vous n’osez pas vous rendre à la piscine, de peur d’y découvrir un cadavre!  Vous voyez le genre?  Puis, au milieu de ce constat d’une tristesse inouïe, vous faites une découverte effrayante; parmi les cartons de pizza, vous voyez la carte de crédit platine, que vous conserviez que pour les cas d’urgence, et que vous aviez soigneusement caché!  Bref, vous avez juste le goût de mourir!

C’est à cela que ressemble le Québec, aujourd’hui!

Des hôpitaux où les gens entrent pour soigner une blessure, et où ils meurent après avoir attrapé une infection nosocomiale.  Où les médecins, et les infirmières, se courent comme des diables dans l’eau bénite, mais que la salle d’attente des urgences demeure remplie au-delà de sa capacité.  Où au beau milieu d’une chirurgie, un amas de poussière tombe dans la plaie ouverte d’un patient.

Des écoles qui tombent en ruines, où les élèves les plus studieux sont constamment dérangés par d’autres, dont les capacités réduites empêchent de suivre le cours normalement.  Où les élèves dans la moyenne se retrouvent avec un prof qui, ayant obtenu ce groupe grâce à son ancienneté, et non grâce à ses compétences, n’en sait pas beaucoup plus long qu’eux, ce qui les poussera à sécher ce cours, et éventuellement à décrocher.  Où une nouvelle prof, pourtant passionnée par sa matière, va elle aussi abandonner son job, parce que dépourvue de l’ancienneté qui lui donnerait un groupe, elle sera condamnée à la suppléance.  Où un sombre type se tient, près de la cour de récréation, et offre de la drogue aux élèves.

Des routes rapiécées, qui donnent l’impression d’être sur un champ de bataille, et où les nids-de-poule sont si gros que votre véhicule vous coûtera des milliers de dollars en réparations supplémentaires.  Où de nombreux véhicules sont arrêtés, après avoir éclaté un pneu, ou une roue, sur l’un de ces nids-de-poule, et qui retardent une circulation qui déjà, ne bougeait pas très vite.  Où les cônes orange se comptent désormais par milliers, mais les travailleurs ne se comptent pas, absents qu’ils sont parce que le ministre a cessé les activités, en attendant de reprendre le contrôle des coûts du chantier.  Où le tunnel, dans lequel on s’apprête à entrer, laisse violemment tomber l’une de ses poutres de soutènement.

Devant un tel spectacle, au lieu de mettre en place des mesures d’urgence, dans le but de ramener la situation vers la normale, on voit plutôt les dirigeants nous annoncer que tout va très bien, qu’ils sont tout à fait en contrôle de la situation.  On voit une opposition officielle s’offusquer de la gestion médiocre de nos dirigeants, mais du même souffle s’emploie à nous endormir avec, encore et toujours, le rêve lointain de la souveraineté, rêve que l’on nous promet comme le remède à tous les maux, et que le peuple a déjà refusé par deux fois.

Pire encore, ces deux partis, qui se sont échangés le pouvoir depuis maintenant plus de 40 ans, ont dépensé la marge de crédit jusqu’au dernier cent, et nous demande encore de les soutenir dans leurs plans coûteux, dont nous attendons toujours les premiers effets positifs.

À l’image du gars qui revient chez lui, et qui voit sa maison dévastée par le party de ses enfants, quand je regarde le Québec, moi aussi, j’ai juste envie de mourir.

Et vous?

Pont Champlain: Va-t-il tomber avant Turcot?

Selon un article publié sur le site web de la Société Radio-Canada, le sénateur conservateur Larry Smith a annoncé, en conférence de presse, ce vendredi matin, que le gouvernement fédéral va injecter 228 millions$ dans la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc. (PJCCI), dont 158 M$ serviront à la réfection, et à la sécurisation, de l’unique corridor du pont Champlain.

C’est que La Presse a publié hier (jeudi), en exclusivité, que deux rapports, remis en décembre dernier à Transports Canada, et au ministre fédéral des transports, Chuck Strahl, par la firme Delcan, indiquent que le pont Champlain, et ses approches, se dégradent beaucoup plus rapidement que prévu, d’une part, et d’autre part, que l’ensemble est si fragile qu’un effondrement partiel d’une partie de la structure serait possible, notamment en cas de tremblement de terre.  L’article mentionne également que des discussions sont en cours, entre les paliers de gouvernement provincial et fédéral, pour l’éventuel remplacement du pont Champlain.

Depuis le temps que j’en parle, du pont Champlain!  Curieusement, à chaque fois qu’un tremblement de terre majeur survient, quelque part dans le monde, on répète à qui veut l’entendre que le pont Champlain pourrait s’écrouler, si cela se produisait chez nous!  En août 2008, j’ai écrit un billet, qui s’intitulait justement “Pont Champlain: Depuis le temps que j’en parle!”, et dans lequel je présente même la configuration idéale des voies d’un nouveau pont.  Je vais maintenant vous expliquer, dans un langage à partir duquel les ingénieurs ne comprendront que dalle, mais vous, oui, comment il faudra procéder pour remplacer l’actuel pont Champlain.

Étape 1: Construire un tout nouveau pont à six voies, tout juste à côté du pont actuel.

Étape 2: Démolir le pont actuel.

Étape 3: Construire un autre pont à six voies, tout juste à côté du nouveau pont.

Étape 4: Raccorder les deux ponts ensemble, afin qu’ils deviennent un seul et unique pont.

Bon, je sais, je me fous un peu de la gueule de nos amis ingénieurs.  Mais dans les faits, le MTQ procède déjà de cette façon pour la reconstruction du pont Carbonneau, qui enjambe la rivière Ashuapmushuan, sur la route 169, à Saint-Félicien, dans la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean.  Un pont, justement, dont le nombre de voies sera doublé, passant de deux à quatre.  Une simulation visuelle, réalisée par la firme Génivar, montre en détails l’avancement des travaux; vous pouvez la visionner en cliquant sur ce lien (qui dit fichier .wmp dit ouverture avec Windows Media Player; soyez patient, le chargement en mémoire tampon risque d’être long).  En procédant de cette façon, pour le pont Champlain, cela permettra de maintenir continuellement six voies disponibles aux heures de pointe, et ce à n’importe quel moment, durant les travaux.

Évidemment, des travaux d’une telle envergure exigeront des coûts sans précédent.  C’est pourquoi il faudra procéder en mode de partenariat public-privé (PPP), et installer un péage électronique, selon le même principe que celui du pont de l’autoroute 25, qui accueillera ses premiers clients en mai prochain.