Je suis allé sur le Plateau Mont-Royal!

Il est rare que je fasse des apparitions publiques, mais cette fois, je me suis laissé convaincre.  Enfin, je suis passé incognito, mais j’étais là!

Jeudi dernier, sur Twitter, le chroniqueur Éric Duhaime a lancé l’invitation d’aller s’acheter des chaussures à la boutique Le Marcheur, située sur la rue Saint-Denis, au coeur du Plateau Mont-Royal, à Montréal, ce samedi 18 décembre, entre 13 et 15 heures.  Pas qu’il ait quelconque lien avec les propriétaires de cette boutique, ni pour une signature d’autographes, mais plutôt pour montrer à quelques manifestants qu’ils n’empêcheront pas les propriétaires de faire des affaires.  Et en effet, il y avait foule, dans le magasin.  C’est que depuis une dizaine de semaines, des manifestants, du groupe de pression Palestiniens et Juif unis (PAJU), se réunissent devant cette boutique de la rue Saint-Denis, pour manifester contre la situation qui prévaut en Israël; il semble que les palestiniens feraient l’objet d’un véritable régime d’apartheid, selon les dires des manifestants.

Vous allez me demander “Mais pourquoi devant cette boutique en particulier?”, et je vais vous le dire, évidemment.  C’est que parmi la sélection de chaussures de la boutique Le Marcheur, il y a la marque Beautifeel, une collection de chaussures pour dames, et que ces chaussures sont fabriquées… en Israël!  Il ne s’agit pas d’un produit de contrebande; les Beautifeel sont vendues au Québec, comme de nombreux produits israéliens, en vertu d’une entente de libre-échange entre le Québec et Israël, entente comme il en existe avec plusieurs autres nations à travers le monde.

Bref, tous les samedis après-midi, depuis octobre, les manifestants de PAJU pratiquent la bonne vieille tactique des communistes québécois, à savoir de s’en prendre à des innocents, un innocent commerçant, dans le cas présent, qui ne font que gagner honnêtement leur vie, au lieu d’aller manifester directement à l’endroit où il faudrait le faire, c’est à dire, en l’espèce, devant l’ambassade israélienne.  C’est connu, on aime mieux s’en prendre à plus petit que soi, chez les communistes!  Et comme PAJU est soutenu, entre autres, dans cette affaire, par Amoudjafar Khadir, communiste connu et reconnu, qui est le père du député local, il est clair que l’on utilise les méthodes communistes.

Là où le bât blesse, c’est quand le député Amir Khadir lui-même se mêle aux manifestants, en distribuant des tracts, et en encourageant les gens à ne pas entrer dans la boutique.  Ce faisant, il nuit aux affaires d’un honnête commerçant de sa propre circonscription, et cela me laisse sans voix.  On demande aux députés de ne pas se mettre en situation de conflit d’intérêt, et Amir Khadir ne se prive pas de le rappeler aux autres membres de l’Assemblée nationale, lorsqu’il a des doutes, en la matière.  Pendant ce temps, le porte-parole de Québec solidaire ne se prive pas de frayer avec des groupes radicaux, et de poser des gestes qui ne sont pas dignes d’un député à l’Assemblée nationale.

Aussi, dans cette affaire, je demande au député de Gouin° de choisir son camp; député, ou activiste.  S’il veut continuer de militer pour les communistes, de fronder des chaussures (l’attrait de la godasse est manifestement fort, chez ce bonhomme!), ou de nuire aux affaires d’un commerçant, qu’il renonce à son poste à l’assemblée nationale!

Ah oui, je disais que je suis allé sur le Plateau.  En fait, je suis allé à la boutique Le Marcheur, et je me suis acheté de superbes pantoufles; elles sont si confortables que j’ai l’impression de marcher sur un nuage!  Le plus drôle, c’est qu’avant d’entrer dans le commerce, une dame m’a tendu un tract, dénonçant la situation pour laquelle PAJU manifeste.  Je lui ai répondu que leur groupe n’était pas écologique, parce qu’ils gaspillent des arbres pour imprimer leur propagande, et en sortant, j’ai souhaité à la même dame une bonne fin de journée, en lui montrant fièrement le sac, à l’effigie du magasin.  Je suis ensuite allé acheter le portable sur lequel je tape ce billet, mais ça, c’est une autre histoire.

° J’ai fait une erreur; Amir Khadir n’est pas le député de Gouin, mais bien le député de Mercier.  Merci à GC pour le correctif.

A-20: À Cacouna, ça progresse!

Voici le premier d’une série de billets pour laquelle je peux compter sur l’assistance d’un collaborateur.  Il commente régulièrement mes billets, sous le pseudonyme de “Marcfp85”, et est également l’auteur du “Blog de tout et de rien”.  Habitant la région de Québec, il s’est rendu sur divers chantiers de son coin, et a eu la brillante idée de me refiler ses photos.  Alors jetons un coup d’oeil sur sa première série d’images, prises sur le chantier de l’A-20, à la hauteur de Cacouna.

On arrive à la fin actuelle de l’A-20, à Cacouna.  À droite de la route, on peut voir les travaux qui se dessinent.  En y regardant de plus près,…

…on aperçoit l’alignement du futur tronçon de l’A-20.  C’est également à cet endroit que l’autoroute deviendra une super-2, c’est à dire une autoroute à une seule chaussée, où les véhicules se rencontrent sur des voies contigües.

Contrairement aux chantiers urbains, qui sont beaucoup plus surveillés, les chantiers situés à la campagne, comme celui-ci, ne montrent qu’une mise en garde, à l’entrée des divers accès.  Mais il faut être prudent, quand même, et garder une bonne distance des travaux, afin de ne pas nuire aux opérations, le tout en considérant sa propre sécurité.

Depuis le même point de vue, un regard vers le sud-est montre que l’on a beaucoup pioché à même le roc pour construire la chaussée.

L’accès à l’A-20, depuis la route 132, se fera par le chemin Moreault, qui longe l’A-20, et qui sera réaménagé, lui aussi, lors du prolongement de l’autoroute.  Ici, on voit la bretelle d’accès vers l’ouest, depuis ce qui sera le nouveau chemin Moreault,…

…alors que de ce côté se profile la bretelle de sortie de l’A-20, toujours en direction ouest.

Vu d’en-haut, le viaduc du futur chemin Moreault.

Le même viaduc, vu cette fois depuis le côté sud.

Depuis le même point de vue, cette fois en regardant vers l’est.  On y voit, de gauche à droite, le futur chemin Moreault, la bretelle de sortie de l’A-20 est, puis la chaussée de l’autoroute.

Sur cette pose, prise à quelques mètres plus au sud, on distingue mieux la bretelle de sortie, qui longera le chemin Moreault.

Pour cette image, Marcfp85 semblait constater que le passage, sous le viaduc, semblait trop étroit pour permettre la construction de deux chaussées, et permettrait tout au plus une seule chaussée à quatre voies, avec un muret central du type « New Jersey », advenant un éventuel doublement de l’A-20.  Pour ma part, je crois que cela demeure possible, compte tenu que les talus, supportant les deux culées, se terminent par des murs droits, et que le regard d’égout semble très près du mur de gauche.  Évidemment, les deux chaussées, le cas échéant, devront être passablement rapprochées.

Les autres billets réalisés en collaboration avec marcfp85 seront publiés dans les prochains jours.

Raffinerie Shell à Montréal-Est: C’est la fin des haricots!

La nouvelle est tombée, aujourd’hui; les négociations qui avaient repris, entre la pétrolière Shell et le raffineur Delek US, se sont terminées sans que les parties ne parviennent à un accord, autre que celui d’arrêter de négocier.

Selon un article d’Olivier Bourque, de la chaîne Argent, les deux parties se sont retrouvées devant une trop grande divergence pour poursuivre les négociations.  Le président et chef de la direction de Delek US, Uzi Yemin, a mentionné que “Malheureusement, après des efforts considérables pour s’entendre sur un grand nombre de questions complexes, les deux parties ont décidé de ne pas poursuivre les négociations au sujet de la raffinerie de Montréal-Est”.  Pendant ce temps, le vice-président, portefeuille secteur aval de Shell, Richard Oblath, a aussi fait une déclaration.   “Ainsi prend fin un processus que nous avons mené pendant plus d’une année afin de trouver un acheteur pour la raffinerie de Montréal-Est. Au cours de cette période, plus de 100 entreprises ont été contactées au sujet de cet élément d’actif, mais aucune n’a envisagé un avenir acceptable pour l’établissement en tant que raffinerie”, a-t-il mentionné, ajoutant que “Nous devons maintenant diriger notre attention sur la transformation sécuritaire de la raffinerie en terminal et sur l’approvisionnement adéquat en carburant de nos clients au Québec, dans les provinces de l’Atlantique et dans l’est de l’Ontario”.

Je m’attarderai surtout sur les déclarations de Jean-Claude Rocheleau, président du Syndicat des employés de la raffinerie Shell de Montréal-Est.  Selon lui, l’employeur aurait tout orchestré, depuis le début.  Voyez par vous-mêmes; “Avec l’annonce de la fin des discussions pour la vente de la raffinerie, c’est la fin d’une mise en scène douteuse que Shell a commencé en 2009. C’est a ce moment qu’elle a cessé d’entretenir les équipements”, dit-il d’abord, ajoutant ensuite que l’organisation syndicale se dit “extrêmement déçue d’en arriver à cette fermeture inutile d’une raffinerie rentable et disposant d’un solide marché”.  Si le président syndical parle d’une raffinerie rentable, pourquoi alors Shell a-t-elle laissée entendre, en commission parlementaire, que Delek US ne semblait pas avoir les reins suffisamment solides pour supporter une révision, nécessaire à la mise à jour des installations, au coût de 600 millions$?  Il faudrait peut-être rappeler à monsieur Rocheleau que la raffinerie a 76 ans, et que tôt ou tard – plus tôt que tard, en fait, une telle révision sera définitivement nécessaire, d’une part, et d’autre part, que Shell a déjà vendue une raffinerie, aux USA, à la firme Flying J, qui lui a fait faillite “dans la face”, moins de deux ans plus tard.  De son côté, Delek US ne voulait pas acheter une raffinerie fermée, et aurait offert 150 millions$ pour la raffinerie, et d’autres actifs de Shell, toujours selon l’article de la chaîne Argent.

Je me pose une question; et si le fait de la présence d’un syndicat qui tire un peu trop les ficelles, jumelé à celui des normes du travail au Québec, qui sont beaucoup plus “pro-syndicales” que partout ailleurs en Amérique du Nord, avait joué dans la balance, pour amener Delek US à ne pas aller plus loin, dans les négociations?  Il ne faut pas oublier que le principal poste de dépenses d’opération, dans la totalité des entreprises de la taille de la raffinerie de Montréal-Est, est celui des salaires.  Sauf erreur, Delek US n’opère présentement aucune installation au Canada, et ce autant dans le raffinage que dans la distribution au détail.  Peut-être que les coûts plus élevés de la main-d’oeuvre, au Québec, l’ont amenée à demander des sacrifices que Shell n’a pas voulue accorder.

Bref, ce fut une autre histoire de déchirage de chemise sur la place publique, qui s’est soldée, comme d’habitude, par un échec lamentable.  Comme le disait Pierre-Luc Jean, du blogue Pour un monde à droite, “Morale de l’histoire ? Les gauchistes, syndicalistes et tous les autres groupes du genre sont prêt à laisser leurs principes environnementaux quand c’est le temps de garder leur emplois ou de faire un show pour se faire réélire, même les écologistes en voulant que le Québec prenne en charge la raffinerie.

A-35, en 2010: Lentement, mais sûrement

Parmi les grands projets du MTQ, qui se déroulent un peu partout au Québec, il y a celui de l’autoroute 35, dans la vallée de la rivière Richelieu.  On pourrait qualifier cette autoroute à construire de « chaînon manquant » de l’axe Montréal-Boston, puisque sur les quelque 500 kilomètres qui séparent ces deux villes, presque toute la distance se fait sur de belles autoroutes.  Bon, d’accord, belles lorsqu’elles sont en bon état, évidemment.  Il manquait environ 38 kilomètres à compléter, et comme c’est la cas habituellement, ce chaînon manquant se trouvait au Québec.  Le MTQ a pris la décision de remplacer le chaînon manquant par un tout nouveau tronçon d’autoroute à quatre voies, sur deux chaussées séparées.

Preuve irréfutable que le projet est bien en marche, la supersignalisation est complètement remplacée sur le tronçon existant de l’A-35, et les sorties sont totalement renumérotées, en tenant compte de la nouvelle réalité.  C’est pourquoi…

…des feuillards furent appliqués sur des panneaux tout neufs.  Avec l’angle, on voit très bien celui des numéros de sortie, comprenant l’ancien, biffé, et le nouveau, ainsi que celui sur lequel figure Cowansville.  Ces deux feuillards seront retirés plus tard; celui des numéros de sortie dans quelques mois, lorsque les utilisateurs se seront habitués aux nouveaux numéros de sorties, et l’autre lors de l’ouverture de la toute dernière section de l’A-35, prévue pour 2016.  À la place du feuillard « Cowansville », nous verrons plutôt Farnham.  Pourquoi?  Probablement parce qu’une fois l’A-35 ouverte, on dirigera les utilisateurs voulant aller à Cowansville vers la route 133 sud, puis vers la route 202 est, qui mène directement à Cowansville.

Voici le début du premier tronçon à être construit.  Mais selon le plan de réalisation du parachèvement de l’A-35, il s’agit en fait du segment 2.  C’est que le projet est divisé en quatre segments.  Celui-ci débute à la route 227, à Saint-Alexandre, et se rend jusqu’à la route 133, à la hauteur de Saint-Sébastien.  Je vous le montre ici depuis le bord de la route 227,…

…alors que maintenant, je me trouve au point de rencontre des deux chaussées.  Ce tronçon fut mis en chantier l’an dernier, et devrait être terminé cet automne.

Si l’on regarde de l’autre côté de la route 227, nous n’en sommes qu’à l’étape de l’arpentage.  Ce tronçon – le segment 1, qui se rendra jusqu’à la fin actuelle de l’A-35, dans le secteur Iberville de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, sera mis en chantier au cours de cet été.  L’échangeur de la route 227, qui fait partie du segment 2, et qui reliera ces deux tronçons, sera quant à lui mis en chantier cet automne.  Vous ne voyez pas très bien les fanions des arpenteurs?  Attendez un peu…

…voilà, c’est mieux comme ça, n’est-ce pas?  Merci à la technologie du zoom.

Cette fois, je suis au sommet d’une butte, à la hauteur de la montée de la Station, toujours à Saint-Alexandre, ce qui donne une idée plus précise des deux chaussées de ce futur tronçon de l’A-35.  Vous la voyez ici en direction nord,…

…et maintenant, en direction sud.  Le réseau routier local sera réaménagé, mais pour l’instant, je ne puis dire, avec certitude, de quelle façon; en fait, je me demande si la montée de la Station, en bas, sera coupée en deux, ou si l’on construira un passage inférieur.  La montée Lacroix, par contre, longera la butte que l’on voit, par la gauche, et sera raccordée à la partie de la montée de la Station qui se rend au village de Saint-Alexandre.  Les chaussées de l’A-35 entreront dans une courbe, à cet endroit, et iront rejoindre une autre ligne droite, derrière les arbres, au loin, à droite.

De toute façon, si vous ne comprenez pas mes explications, vous pouvez vous fier sur la signalisation locale de Saint-Alexandre; tout y est!

Cette fois, nous sommes à Saint-Sébastien, et devant, c’est la route 133, et la bretelle vers l’A-35 nord.  Ce point représente la fin du segment 2.

Depuis l’une des buttes de terre que l’on voit sur la photo précédente, voici la ligne droite dont je parlais plus tôt.  Enfin, presque droite; à part une petite courbe de quelques degrés, à la hauteur des arbres, que l’on voit au loin, elle s’étend de la route 133 jusqu’à la grande courbe, près de la montée de la Station.  Tout ce que l’on a vu jusqu’à maintenant, soit les segments 1 (pas encore commencé) et 2, représente le tronçon qui laissera passer ses premiers véhicules en 2013.

Au sud de la route 133, rien n’est encore commencé.  L’échangeur de la route 133, qui reste à aménager, représente la fin du segment 2.  La suite, en direction sud, soit les segments 3 et 4, ne seront ouverts qu’en 2016.  C’est donc dire que les premiers coups de pelle mécanique ne sont pas pour demain.

C’est donc lentement, mais sûrement, que la construction de l’A-35 se poursuit, et ce pour les prochaines années.

A-50, en 2010: (7) Ça avance, au-dessus de la Rouge

Lors de ce voyage-éclair, le long des divers chantiers de l’autoroute 50, j’ai terminé ma prise de photos au chantier du pont qui franchira la rivière Rouge, à la hauteur de Grenville-sur-la-Rouge, plus précisément à Calumet.  Mais je suis passé bien près, au yeux d’une personne, à tout le moins, de commettre un crime, à ce moment-là.  Je m’explique.

Comme j’étais déjà allé prendre des photos, l’an passé, au bout de la partie quasi-complétée de l’A-50, sur la rive est de la Rouge, je cherchais un nouveau site, pour prendre des images d’un point de vue différent.  Tout juste au nord du viaduc, qui surplombe la future autoroute, sur le chemin Kilmar, il y a une voie de service, qui fut aménagée pour raccorder la partie du chemin Welden qui passe au nord de l’A-50.  J’ai pris ce chemin, qui mène au site de l’entreprise Nouveau monde, qui organise des expéditions de groupes dans les tumultueux rapides de la rivière Rouge.  Tout près du bout de la route, je vois un petit chemin de gravier, qui a tout l’air d’une route d’accès à un chantier.  Je stationne la bagnole, et entreprend de suivre ce chemin à pied, quand un camion est arrivé.

Comme j’étais encore sur le chemin public, je m’arrête de marcher, et le camion s’arrête à ma hauteur.  L’homme, au volant, s’adresse à moi, avec un accent anglais à couper au couteau, pendant que la femme, assise à droite, que je présume être sa conjointe, me regarde avec des yeux affolés, répétant sans cesse « C’est chez nous! »  À la voir, elle devait croire que j’allais commettre un vol, ou quelque chose du genre.  Le type me confirme que ce chemin mène à leur résidence; je m’excuse aussitôt, et lui demande s’il y a un autre accès, pour voir le chantier du pont.  Il m’a répondu gentiment que c’était toujours possible de passer directement sur l’A-50, quand des travailleurs sont sur le chantier, mais que je pourrais aussi m’adresser aux gens de Nouveau monde, qu’il y a des sentiers qui me permettraient de me rendre assez près.

Comme la journée avançait, j’ai choisi la solution la plus rapide, soit celle de l’A-50.  Pardonnez mon manque de zèle; la prochaine fois que j’irai dans le coin, je rencontrerai les gens de Nouveau monde, afin de voir si je pourrai accéder aux sentiers qui mènent près du chantier.  Quoi qu’il en soit, j’ai pu prendre ces quelques photos.

Je me suis rendu au haut d’un promontoire, sur lequel passe une ligne électrique, qui fut entre autres aménagée pour le chantier.  On voit d’ailleurs cette ligne électrique à droite, sur la photo, qui montre une vue d’ensemble du chantier, avec ses deux immenses grues, et les piliers qui achèvent de rejoindre leur hauteur finale.

Sur celle-ci, à gauche, on aperçoit des ouvriers qui s’affairent à l’armature de l’un des piliers, alors qu’à droite, vous avez une idée du nombre de marches que ces travailleurs doivent franchir, pour se rendre d’un site à l’autre, sur la rive ouest de la Rouge.

Ici, la culée est, ainsi que des bases, munies d’ancrages, auxquels seront assemblées les poutres du tablier du pont.

Vous imaginez, à la hauteur où se trouvaient les ouvriers que l’on a vus, tantôt, lorsqu’une « envie » leur prend; c’est pourquoi on a installé une roulotte de chantier à même le pilier, ainsi qu’une toilette de chantier, à l’extérieur de la roulotte.

Grâce au zoom, je suis allé chercher la culée, ainsi que l’approche de l’A-50, sur la rive ouest de la rivière Rouge.  Le bloc, composé de 8 plaques, que l’on voit au-dessus de la route, c’est le contrepoids de la grue de la rive ouest.

Comme ces photos datent de la mi-mai, environ, il est tout à fait possible que les travaux aient avancé, depuis ce temps.  Mais à la lumière de ce que j’ai vu, il semble que ce pont ne sera pas terminé avant l’an prochain, et c’est probablement la raison pour laquelle cette partie de l’A-50, qui s’étend de sa fin actuelle, au chemin Scotch, jusqu’à Fassett, ne sera ouverte qu’au cours de l’année 2011.  Ce sera aussi le cas du tronçon allant de Fassett à Notre-Dame-de-Bonsecours, au nord de Montebello.  Quant au dernier tronçon, qui reliera Notre-Dame-de-Bonsecours et l’autre fin actuelle, à Lochaber, au nord de Thurso, il devrait laisser ses premiers véhicules en 2012, seulement.