Le Bye Bye 2008: L’avez-vous regardé, vous?

Pour ouvrir l’année, bof…  Aucune inspiration!  Ça va mal…

Sur le web, c’est la critique du Bye Bye 2008, signé Véronique Cloutier et Louis Morrissette, qui fait parler les bloguistes, et les autres.  Pour ma part, je ne l’ai même pas regardé.  Certains me diront que j’ai manqué quelque chose, alors que d’autres m’accuseront de ne pas soutenir les « artisses », ne serait-ce qu’en regardant leurs oeuvres.  La vérité, c’est que je n’ai pas de télé, à la maison, et que même malgré les meilleurs spéciaux imaginables, ce n’est pas l’étendue du talent artistique et télévisuel québécois qui m’encouragera à m’en procurer une.

Alors, le fameux Bye Bye 2008, vous l’avez regardé, vous?  Et vous en pensez quoi?  Les moments forts, les numéros qui ont tombés à plat, les prestations émouvantes,…  Il paraît qu’il y avait même la « vraie » Julie Couillard, dedans?  Bref, qu’en avez-vous pensé?  Pas que je veuille que vous me le racontiez; je veux seulement savoir si mes impôts ont été bien utilisés.

Le Québécois Libre: D’autres explications à la crise

Le numéro 261, du magasine web Le Québécois Libre, édition du 15 novembre 2008, regorge, à nouveau, de textes qui, à défaut de régler la crise économique qui sévit aux USA, et qui risque de frapper à notre porte, nous donne quelques leçons, afin d’éviter de retomber dans la même situation.

Par exemple, l’article de Jean-Hugho Lapointe, intitulé « Les prédictions économiques et la prétention de la connaissance« , nous démontre que les prévisions économiques sont à peu près aussi fiables que les prévisions de la météo.  C’est à dire, passablement vagues, et souvent erratiques.  L’auteur explique que, dans les deux cas, le nombre élevé de variables, ainsi que le fait que les actions de celles-ci ne soient pas linéaires, empêche l’utilisation de modèles pré-établis, ainsi que le calcul mathématique des risques, donc toute possibilité de prédiction exacte.  Son explication pourrait aussi bien s’appliquer aux environnementalistes qu’aux économistes, d’ailleurs.

Dans l’un de ses éditoriaux, le directeur du QL, Martin Masse, nous rappelle, et nous explique avec une simplicité désarmante, que le crédit ne pousse pas dans les arbres.  Il fait référence au système économique actuel, basé sur rien, et le compare avec ce qui prévalait à l’époque de l’étalon-or.  Masse revient dans un autre éditorial, celui-là portant sur l’aveu trompeur d’Alan Greenspan, et sur l’interprétation, fort douteuse, de cet aveu par l’éditorialiste Ariane Krol, dans l’édition de 25 octobre de La Presse.

Un autre texte, celui-là de Terence Corcoran, rédacteur en chef du Financial Post, texte traduit et condensé par Martin Masse, explique pourquoi la folie interventionniste fait chuter les marchés.  Il va même jusqu’à proposer aux gouvernements des pays du G20 d’en appeler à « un moratoire sur les plans de renflouement et de relance, les injections de liquidités et l’accès accru aux capitaux, les plans de sauvetage et les garanties hypothécaires, les augmentations de limite des dépôts bancaires assurés et les subventions au crédit », puisque ceux-ci viennent retirer tous les points de repère selon lesquels fonctionne normalement l’économie, détruisant ainsi les liens de confiance, nécessaires, qui se construisent entre les divers intervenants du système économique.

Bref, le QL est rempli de textes, en français comme en anglais, qui permettent de comprendre les causes de la crise économique mondiale.  Alors que certains sont longs et parfois compliqués, d’autres sont très simples, et faciles à comprendre.  Il s’agit d’une lecture de choix, pour quiconque veut savoir où on s’en va, sur le plan économique.

A-50: Une première section ouverte!

Je suis allé faire un tour du côté de l’Outaouais, aujourd’hui, question de voir si l’A-50 allait être ouverte bientôt.

Arrivé à Lachute, j’ai d’abord remarqué le changement de texte, sur le panneau annoncant la sortie 254.  Je me suis donc dit que ça s’en vient rapidement.  Mais un kilomètre plus loin, la surprise fut de taille; la circulation, au lieu de suivre les balises implantées dans l’asphalte, continuait tout droit!  On pouvait voir l’ouverture, pratiquée parmi les grands cônes orange, et une fois sur place, se rendre compte que l’A-50 était effectivement ouverte, jusqu’à Grenville-sur-la-Rouge, la sortie de chemin Scotch portant le numéro 239.

Par contre, entre Thurso et Ange-Gardien, il reste encore quelques trucs de finition à compléter, mais les balises permanentes, à la sortie 174, ont été retirées, et remplacées par des grands cônes orange.  Il reste surtout des travaux de peinture de lignes à compléter, mais tout devrait être achevé, selon moi, à temps pour faire une belle annonce électorale.  Deux semaines, tout au plus, devraient suffire pour terminer les tâches restantes, et ouvrir un autre tronçon de l’A-50 à la circulation.

Évidemment, j’ai pris des photos, et je vous reviendrai avec quelques billets complets, sur le sujet.

Mais je tenais à vous le dire!

MISE À JOUR – 2 NOVEMBRE 2008, À 09H15

La seule mention, sur le site du MTQ, de l’ouverture du tronçon Lachute-Grenville-sur-la-Rouge de l’A-50, se trouve à cet endroit.

Crise économique: Une explication qui fait du sens!

On a vu les USA échafauder un plan de « sauvetage » des banques qui ont poussé trop loin le mauvais crédit hypothécaire, ainsi que les pays d’Europe faire à peu près la même chose, dans le but de renflouer son économie.  On a également vu les chefs des différents partis politiques, entre autres lors du débat des chefs, pendant la dernière campagne électorale fédérale, littéralement « grimper dans les rideaux », et tout cela, afin de tenter de juguler l’actuelle crise économique mondiale.

Mais d’abord, d’où vient le problème, de quelle façon est-il causé?

Je viens de lire une explication qui, ma foi, fait beaucoup de sens.  Il s’agit d’un article, signé Martin Masse, et publié dans le magasine web Le Québécois Libre du 15 octobre dernier, dans un numéro spécial sur la crise économique.  Je vous invite à lire cet article, et à m’en donner des nouvelles.

A-610: Du verbiage d’in-gné-nieurs!

Il y a trois mois, soit le 8 juin dernier, j’écrivais au MTQ, afin d’avoir une idée des raisons qui expliquent la décision, prise le 2 octobre 2006, en pleine crise du viaduc de la Concorde, de renommer l’autoroute 10, entre la sortie 143 et la route 112, « autoroute 610 ».  Je n’avais reçu qu’un accusé réception, mais la semaine dernière, j’ai reçu une lettre, signée de la main de Louis Ferland, ingénieur, directeur pour l’Estrie, au MTQ.

Après lecture de la lettre, et consultation de la carte jointe à celle-ci, je dois me rendre à l’évidence; toute cette affaire n’est que du verbiage d’in-gné-nieurs!

Cliquez sur les pages de la lettre pour les voir en format lisible.

Le roman que m’a écrit l’ingénieur Ferland ne se tient tout simplement pas debout, lorsque comparé avec la politique de numérotation du réseau routier.

D’abord, s’il est désormais prévu que l’A-410 ne se rende plus jusqu’au point de raccordement de l’A-10 (maintenant A-610) et de la route 112, point prévu à l’origine, et que l’on voit sur le croquis joint à la lettre, mais qu’elle s’arrêtera plutôt à la route 108, dans l’arrondissement de Lennoxville, une fois celle-ci complétée, pourquoi lui laisser un numéro avec un préfixe pair?  Cela ne fait aucun sens.  De plus, il fait référence à un schéma, qu’il dit m’envoyer, du tracé déposé au BAPE, pour illustrer la suite des choses, en plus du croquis montrant le tracé que devait suivre l’A-410, selon les prévisions, mais il n’y a que le croquis, dans l’envoi.

Ensuite, il faisait état de plusieurs plaintes, reçues par le Ministère, concernant la signalisation.  Les gens provenant de l’ouest devaient prendre une sortie, sur l’A-10, afin de poursuivre leur route sur… l’A-10, ce qui est une aberration en soi.  L’ingénieur indique que, « Après consultation avec le milieu, il a été décidé de changer le numéro de l’autoroute 10 à partir de la sortie 143 et de la renommer 610 par souci d’homogénéité avec la 410, chiffre pair pour une direction est-ouest. »  Il prouve ainsi que devant une politique de numérotation des routes pourtant bien précise, il a préféré s’en remettre au milieu, au lieu de prendre ses responsabilités de directeur.  En effet, il eut été beaucoup plus simple, compte tenu de la configuration de l’actuel échangeur A-10/A-55/A-610, de tout simplement faire des voies en direction de l’A-55 nord la sortie 143, comme dans les croquis suivants, montrant des exemples de signalisation actuel, et souhaité.

Cliquez sur le croquis pour le voir en format plus grand.

Le fait de renommer l’autoroute 610 n’a aucun rapport avec le nombre pair, pour la direction est-ouest, le numéro 10 étant déjà un nombre pair.  Il aurait plutôt fallu renommer l’A-410 en A-510, puisque celle-ci se terminera dorénavant à la route 108, et non pas à l’A-10.  Quant à l’actuelle A-610, il aurait fallu la laisser sous le vocable A-10; un simple changement aux panneaux de sortie, sur l’A-10 ouest, aurait fait l’affaire.  Mais non, un in-gné-nieur a préféré refiler ses propres responsabilités au milieu, et se laver les mains de toute cette affaire.  Cela donne, encore une fois, une idée précise de la « culture d’entreprise » qui règne au MTQ.