Nouvelle traversée à Québec: Et pourquoi pas?

Pendant qu’à Montréal, on parle d’une solution pour le pont Champlain, qui se meurt des suites d’une surutilisation, du côté de la vieille capitale, le sujet d’une nouvelle traversée du fleuve n’est pas clos non plus.  Il y a quelques mois de cela, j’ai écrit un billet au sujet d’un lecteur du quotidien Le Soleil, à Québec, qui réclamait la construction d’un tunnel, entre Québec et Lévis.

Parmi les commentaires reçus, celui de Stéphane Dumas, un lecteur, et commentateur, de longue date, du blogue de Richard3, qui me faisait remarquer, par l’entremise d’un lien vers Google Maps, que l’un des viaducs, de l’échangeur A-40/A-440, est suffisamment large pour permettre beaucoup plus de circulation qu’il ne le fait actuellement.  En y jetant un oeil, on voit qu’il y a tout l’espace nécessaire pour y mettre trois voies!  L’idée m’a donc pris, en ce lundi pluvieux, de faire comme d’autres blogueurs, et d’élaborer une théorie à partir de diverses vues obtenues via le logiciel Google Earth.  Cela donnerait quelque chose comme ceci.

La ligne verte, ajoutée sur l’image, montrerait le trajet approximatif d’une telle traversée, depuis l’échangeur A-40/A-440 jusqu’à l’autoroute 20, en passant par l’île d’Orléans.

En regardant l’échangeur de plus près, on constate que quelques modifications seraient évidemment nécessaires.  Entre autres, j’ai ajouté un agrandissement de la jetée, afin de permettre la construction de la bretelle vers la rive-sud, mais il faudrait probablement la modifier aussi, afin de construire des culées des deux ponts.  Ceux-ci pourraient être simplement des ponts à poutres, tout ce qu’il y a de plus conventionnel, pour traverser les quelques deux kilomètres et demi qui séparent la rive nord du fleuve, et l’île d’Orléans.  Il s’agira de construire quelques travées plus élevées, afin de permettre la navigation de plaisance.

La traversée de l’île d’Orléans comme tel serait dotée de quelques courbes, ce qui permettrait de trouver la ligne idéale, et ce sans recourir à des expropriations massives.  Le pont qui relierait l’île à la rive sud, par contre, serait beaucoup plus élaboré que celui vers la rive nord, puisqu’il devra laisser suffisamment de dégagement pour la circulation des navires de la marine marchande, en plus de parcourir, lui aussi, une distance de plus de deux kilomètres.  Il devra donc s’agir d’un pont à haubans, ou d’un pont suspendu, deux types de pont reconnus pour assurer de longues portées, ainsi que pour ajouter un aspect visuel saisissant, qui viendra se marier au paysage environnant.

Le tracé, sur la rive sud, comporterait certaines courbes, encore une fois, dans le but d’éviter des expropriations massives.  Un viaduc d’importance viendrait traverser le boulevard de la Rive-Sud, tout près de l’intersection de celui-ci avec la rue Saint-Joseph, et la route Lallemand.

De là, l’autoroute viendrait se raccorder à l’A-20 en suivant ce qui semble être une ancienne emprise de chemin de fer.

Évidemment, un tel projet rencontrera beaucoup d’opposition.

D’abord, les insulaires ne voudront pas d’une autoroute qui traverserait leur île, et ce malgré qu’une telle infrastructure leur assurerait, en plus d’un lien plus fiable vers la rive nord du fleuve, un tout nouveau lien permanent vers la rive sud, ce qui ouvrirait des possibilités de développement à l’île.  Mais voilà, les insulaires sont plutôt opposés à toute forme de développement massif.  Ils jugent que ce genre de développement leur enlèverait la tranquillité qu’ils ont présentement.

Ensuite, il y a le projet Rabaska.  C’est certain que le quai du futur port méthanier se retrouverait bien près du nouveau pont, ce qui impliquera certaines fermetures sporadiques, lors des manoeuvres des navires, et ce pour des raisons de sécurité.  Encore faudrait-il que ces fermetures ne soient pas de trop longue durée, et surtout, qu’elles ne se produisent pas aux heures de pointe.  Le cas échéant, une telle traversée deviendrait bien inutile.

Finalement, il ne faudra pas oublier nos chers « amis » environnementalistes, qui s’opposeront à ce projet, de la même façon qu’ils s’opposent à n’importe quel projet d’envergure.

Devant cela, l’option d’un tunnel sous le fleuve ne peut donc pas être rejetée du revers de la main.  Par contre, les bretelles qui s’élançaient vers le cap Diamant ont été démantelées, et les cavernes déjà creusées ont été remises, ou sont sur le point de l’être, à Robert Lepage, afin d’en faire un espace de création artistique.  Voilà une autre forme de subvention aux arts.

Ainsi, d’un côté comme de l’autre, la construction d’un nouveau lien inter-rives ne pourra faire autrement que se heurter à des coûts élevés.  Mais la construction d’un tel lien devra avoir lieu, tôt ou tard.  Et plus tôt que tard, à mon avis.  Il est évident, toutefois, qu’une telle décision aura un poids politique énorme.

A-50, vers Thurso: Ça ne sera pas très long!

Je vous l’avais dit, que j’étais allé voir d’autres travaux, après mon escapade, alors que j’étais toujours en vacances.  Je suis allé pousser une pointe en Outaouais, pour voir où en étaient les travaux du tronçon Ange-Gardien/Thurso.  Ça ne sera pas très long que tout le monde pourra rouler dessus, selon moi.  Voyez par vous-mêmes!

Voici la sortie 187, en direction est, qui sera, pour quelques temps, le nouveau terminus de l’A-50, depuis Gatineau.

Je suis sous le viaduc de la route 317, à Lochaber, au nord de Thurso, et je vise un rocher, qui sera détruit lors de la construction de la deuxième chaussée.  Quand cela aura lieu?  Aucune idée!  Voici une première pose,…

…puis une deuxième, pour laquelle je me suis tourné vers la gauche,…

…puis encore un peu plus, pour en voir l’extrémité, qui descend vers la rivière Blanche.

Parlant de la rivière Blanche, nous voyons ici le pont, qui la franchit.  Au loin, le viaduc de la montée Parent, toujours à Lochaber.

La supersignalisation est installée, et comme ce fut le cas pour les panneaux de l’Ange-Gardien, les espaces, entre les lettres, sont mesurés un peu bizarrement.

C’était un dimanche, et il n’y avait pas de travaux.  Toute la machinerie était donc à l’arrêt.  Près du viaduc de la montée Parent.

Un peu plus loin, le panneau qui annonce la sortie, dans un kilomètre.

J’avais pris une pose semblable, lors de mon dernier passage, vous vous souvenez?  C’est la montée Ranger, depuis le viaduc de l’A-50.

Vous pouvez vous donner une idée de grandeur des lieux, avec cette image.  Derrière la blogue-mobile, c’est ce qui dépasse du massif rocheux.  N’oubliez pas qu’il y a une autre route, sous le viaduc.

Vous souvenez-vous de cette photo?  Elle date du 25 mai, et montre l’état des lieux, à l’est de la montée Laurin.

Et voilà le même endroit, en date du 31 août dernier.  C’est dire, ce qui peut se produire, en trois mois et des poussières.

En continuant vers l’est, au-delà de la montée Laurin, la vue est plutôt impressionnante.

Le site web du MTQ parle toujours d’une ouverture en 2008, pour ce tronçon, et à voir l’avancement des travaux, ça ne saurait pas tarder, tout comme c’est également la cas pour le tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.  Je m’attends à une ouverture vers novembre, pour ces deux tronçons.  D’ailleurs, on pouvait lire, aujourd’hui, dans le Journal de Montréal, un petit article de la Presse canadienne, qui disait que des bandes rugueuses seraient effectuées sur la ligne médiane de tout le tronçon de 43 kilomètres de l’A-50, dont les 15 kilomètres du nouveau tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.

Le tout sera fait dans le cadre d’un projet-pilote, dans le but de savoir si une telle innovation, déjà utilisée ailleurs en Amérique du Nord, sauvera des vies aussi chez nous.  Nous savons que les routes de la région des Laurentides, dont l’A-50, sont particulièrement dangereuses, en ce qui concerne les dépassements en zone interdite.

Bon, maintenant que vous savez que c’est en Outaouais, que je suis allé, lors de ma dernière sortie, avec la blogue-mobile, je vous laisse deviner quel autre chantier j’ai visité, pour la toute permière fois.  Vous verrez les photos de cet autre chantier bientôt.

A-50: Prise 2 – Ça avance bien!

Dimanche dernier (25 mai), il faisait pas mal plus beau qu’aujourd’hui. Je suis allé en Outaouais, et j’ai pris quelques poses de l’A-50. Voici donc le deuxième billet sur ce projet routier.

Nous sommes en bordure du viaduc de la montée Ranger, qui fut complété l’an dernier. Il reste à faire l’autoroute elle-même, maintenant. Ça va plutôt bien, de ce côté. Le point sur lequel je veux porter votre attention, toutefois, est la hauteur de la paroi rocheuse, qui se situe tout juste à l’ouest de la montée, à côté du viaduc. Il est à noter que la montée Ranger passe sous le viaduc. Alors imaginez la hauteur à partir du sol.

Celle-là, c’est la paroi rocheuse du côté est de la montée Ranger. Vous voyez la hauteur des arbres matures, dessus, et la hauteur de la paroi, jusqu’au niveau du viaduc. Ajoutez à cela de 6 à 8 mètres, et vous verrez que c’est suffisant pour vous donner le vertige, si c’est votre cas.

Ici, c’est la montée Ranger, quand on regarde vers le sud, depuis le viaduc. On voit les terres agricoles, puis la route s’encastre dans la montagne.

Du côté nord, c’est à couper le souffle. Sauf que là, l’ombre nous joue des tours. Attendez un peu…

D’un angle légèrement différent, cette fois. J’imagine l’entrepreneur, qui avait à déneiger ce tronçon de la route; avec l’hiver que l’on vient de subir, il a certainement mérité chaque dollar de son contrat.

Si l’on regarde vers l’ouest, depuis le viaduc de la montée Ranger, on constate que le terrassement de l’A-50 avance bien. Allons voir un peu plus loin.

Derrière ce tas de gravier, il reste du dynamitage à faire, sur plus ou moins trois kilomètres, afin de se rendre jusqu’à la montée Laurin.

Environ à la hauteur du tas de gravier de la photo précédente, un site de concassage, qui permet de croire que le gravier utilisé pour l’A-50 est extrait de la montagne que l’on dynamite afin de faire passer la route. Une forme de recyclage, si l’on peut dire.

De retour au viaduc Ranger, pour jeter un coup d’oeil sur l’A-50, en direction est. À 1,5 km, il y a la montée Parent. Allons-y.

Après avoir roulé le kilomètre et demi sur la surface gravelée, nous voici donc au viaduc de la montée Parent. Au loin, on voit celui de la route 317, qui n’était pas terminé, lors de ma dernière visite. Entre les deux, on retrouve le pont de la rivière Blanche.

Le viaduc de la montée Parent, mais cette fois, vu de dessus. C’est encore un chantier, mais le tout devrait être complété au cours de l’été.

Voici un très bon indicateur de l’épaisseur qu’il reste à remplir, afin de terminer le terrassement de l’A-50. La dernière couche d’asphalte devrait normalement arriver à égalité avec la grille, au-dessus de la prise d’égoût pluvial.

Voici le chantier du pont de la rivière Blanche. Débuté l’an dernier, il reste encore un peu de besogne à y faire, mais ici aussi, ça avance assez bien. Notons que ce tronçon de l’A-50 doit laisser passer la circulation régulière à partir de cet automne.

Nous voyons ici un détail de finition du parapet sud du pont de la rivière Blanche. À gauche, le parapet de béton, complet et démoulé, et à droite, les tiges d’armature de la suite du parapet, auxquelles on doit ajouter les moules – ou les formes, c’est selon – afin de former le coffrage dans lequel le béton sera coulé.

Ici, ce sont les renforts métalliques des parapets, au niveau du joint de dilatation. À gauche, c’est le pont, et à droite, la terre ferme.

Voici les moules, prêts à être assemblés pour former le coffrage, qui servira à la coulée de béton du parapet.

La rivière Blanche, dans toute sa splendeur. On la voit ici en direction sud, avec, sur la rive droite, une de ces espèces de barricades qui doivent, en principe, empêcher les polluants de se retrouver dans la rivière.

Cette fois, la rivière Blanche, vue vers le nord.

Toujours depuis le pont de la rivière Blanche, on voit le viaduc de la route 317, qui relie Thurso et Ripon, en passant par Saint-Sixte. Lors de ma dernière visite, l’automne dernier, un massif de la montagne restait à abattre, afin d’ouvrir le passage à l’A-50. Ce massif servait de chemin temporaire à la route 317. Comme il était impossible de descendre du pont avec ma bagnole, j’ai dû rebrousser chemin, via la montée Parent, et le chemin du 5e Rang, puis remonter la route 317, afin de prendre les photos suivantes.

À l’intersection de la route 317 et les bretelles d’entrée/de sortie de l’A-50 est, le message est on ne peut plus clair.

Du côté nord de l’autoroute, les bretelles d’entrée/de sortie de l’A-50 ouest donnent sur le chemin du 6e Rang, dont le tracé fut lui aussi modifié, afin de permettre cet aménagement.

Le chemin du 6e Rang, en direction de l’intersection de la route 317. Les poteaux sont déjà installés, afin de recevoir la supersignalisation.

Par contre, quand on regarde le long du petit chemin, qui fait face au 580, du 6e Rang, on n’y voit pas l’ombre d’une autoroute. Il faut mentionner que le tronçon que l’on devrait voir à cet endroit ne devrait ouvrir qu’en 2010. Alors il est possible de croire que les appels d’offres, pour cette partie de l’A-50, ne soient pas encore publiés.

Comme on a pu le voir sur les photos des deux premières « prises », les choses avancent plutôt bien, du côté de l’Outaouais. Lors de la prise 3, qui devrait être publiée bientôt, nous pourrons voir que le déboisement va bon train à divers endroits, et qu’un sympathique gardien de sécurité trouve souvent les nuits bien longues.

Alors à bientôt!

A-50: J’avais dit que j’y retournerais

Lors de ma première visite sur le chantier de l’A-50, j’ai pris des photos de la section entre Grenville-sur-la-Rouge et Lachute. Ensuite, un deuxième passage en Outaouais m’a permis de vous montrer des images de l’autre bout du chantier, soit entre Buckingham et la montée Laurin, images sur lesquelles il était évident que je m’étais fait prendre par le coucher du soleil. Cette fois, je vous propose des clichés de ce qui se trouve entre les deux, soit la section de Fassett, ainsi que ce qui se trouve entre Thurso et la montée Laurin. Encore une fois, le soleil m’a joué des tours, mais les clichés sont mieux rendus que lors de ma dernière tentative. Voyez par vous-mêmes…

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Sur cette image, prise depuis la montée Boucher, à la limite est de la municipalité de Fassett, on voit que le chantier est fermé pour cette année. D’ailleurs, des préposés s’affairaient à clôturer les lieux. C’est quand même bizarre de voir que le fond de la route est encore sur le sable, mais que la supersignalisation est déjà installée.

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La montée Fassett a maintenant fière allure. On voit au loin l’échangeur, et le viaduc de l’A-50.

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Ici, on peut voir que vers l’ouest, la section de Fassett s’arrête « drette là », comme dirait l’autre. En effet, quand on regarde sur une carte, on se rend vite compte que cette section de l’A-50 fut construite à l’intérieur des limites de la municipalité de Fassett. Est-ce que le maire de la place est un « bon ami » des libéraux au pouvoir?

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Nous ne savons pas combien de matériau il manque avant l’asphalte, mais nous savons désormais que la sortie de Fassett est la sortie 216.

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Un peu à contrejour, mais on distingue bien le panneau indiquant le traversier de Fassett à Lefaivre, en Ontario.

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À contrejour aussi, le panneau de sortie de Fassett.

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À Thurso, les travaux sont plus imposants. On a dynamité le roc pour faire place à l’autoroute, comme le montre bien cette image de ce qui deviendra l’intersection des bretelles de sortie/d’entrée de l’A-50 ouest et du 6e Rang, qui est parallèle à l’A-50.

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L’A-50 est et la bretelle de sortie vers la route 317,…

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…et tout juste à côté, la bretelle d’entrée de l’A-50 ouest.

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En haut de ce massif de roc, on peut voir les garde-fou de béton qui délimitent la route 317 temporaire, ce qui donne une bonne indication de la profondeur de la tranchée dynamitée dans le roc. L’excavation doit bien avoir une bonne dizaine de mètres. Ce massif disparaîtra après l’ouverture du viaduc de la route 317, pour laisser place au passage de l’A-50. Au sol, c’est la fondation de la chaussée de l’A-50 qui s’arrête sec devant le massif.

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Le foutu soleil ne m’a pas permis de prendre ce cliché sans y voir mon ombre de photographe pourri. Quoi qu’il en soit, il s’agit de la bretelle d’entrée de l’A-50 est, et au loin, la fin de l’A-50 vers l’est.

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Pourquoi avoir photographié un simple poteau de bois? Pour démontrer la hauteur du rehaussement des bretelles de sortie/d’entrée de l’A-50 est. Sur un poteau comme celui-ci, on retrouve normalement, de haut en bas, les lignes de haute tension, habituellement 14,400 volts, ici au nombre de trois, pour une ligne triphasée, puis la ligne de basse tension, sur laquelle on branche les entrées électriques, résidentielles ou autres, et finalement les circuits de télécommunication (téléphone, câble). Aussi, debout sur la surface – non-finie – de la bretelle, mes yeux arrivaient un peu au-dessus de la ligne de basse tension, que l’on peut voir au niveau de la ligne formée par la base des arbres, là où ils rejoignent le sol. Bref, c’est haut! Imaginez que les bretelles du côté sud de l’autoroute sont rehaussées d’une dizaine de mètres, alors que l’autoroute comme tel et les bretelles situées au nord de celle-ci sont dynamitées à une profondeur de 10 à 12 mètres dans le roc. Il devient donc évident que l’on a passé l’autoroute en pleine falaise.

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La route 317 temporaire, qui passe sur le massif de roc que vous avez vu tantôt. Voyez le rehaussement de pierres qui a été fait pour diminuer l’angle de la pente.

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L’emprise de la route 317. Au loin, on aperçoit les véhicules qui prennent la route temporaire.

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Une autre vue de la route 317 temporaire, que l’on a fait de dimension juste suffisante pour permettre à deux véhicules de se rencontrer.

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Belle vue en plongée, prise depuis la route temporaire. On y voit d’abord le viaduc de la route 317, en construction, le pont de la rivière Blanche, aussi en construction, et au loin, le viaduc de la montée Parent, pratiquement complété.

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Ici, on voit le massif de roc situé au nord-ouest du viaduc de la route 317, qui dépasse un peu celui-ci en hauteur, ce qui donne une autre idée de la profondeur de l’excavation au fond de laquelle passera l’A-50.

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Depuis le massif de la route temporaire, dont on voit les garde-fou de béton, la fin de l’A-50 vers l’est, et les deux massifs séparant l’autoroute et les bretelles de sortie/d’entrée.

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J’ai pris cette photo debout sur la fondation de la chaussée de l’A-50, sous le viaduc de la montée Parent. Juste devant, le chemin de détour de la montée Parent, sinueux comme ce n’est pas possible, et au loin, le pont de la rivière Blanche et le viaduc de la route 317.

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Ici, c’est le viaduc de l’A-50 au-dessus de la montée Ranger, dans la municipalité de Lochaber-Partie-Ouest. Voyez la hauteur des massifs de roc, tout autour.

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Le soleil bas m’a joué des tours, encore une fois, mais on constate la hauteur impressionnante des massifs alors que l’on passe sous le viaduc.

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Cette fois, on voit un peu mieux. C’est l’intersection de la montée Parent, au fond, et d’une petite route locale. J’espère que les tempêtes hivernales ne vont pas carrément remplir ces tranchées.

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Cette fois, la photo est un peu plus claire que celle que j’ai prise lors de ma dernière visite. C’est l’A-50, tout juste à l’extrémité est du viaduc de la montée Laurin, à Lochaber-Partie-Ouest. Voici ce que l’on voit vers l’est,…

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…et ce que l’on voit vers l’ouest, au même point. Ce que j’aurais aimé y faire un tour. Je devrai sûrement soudoyer un responsable du MTQ pour ce faire, parce que les accès sont très bien protégés. Cette petite clôture à neige n’est qu’une illusion; je suis appuyé sur des garde-fous de béton.

Ma question: Pourquoi avoir devancé la terminaison de cette section s’il est impossible d’y accéder tant que l’autre, de la montée Laurin jusqu’à Thurso, n’est pas terminée? Encore une histoire de promesses d’élections, je présume…

Alors voilà. Je crois que j’ai fait le tour du projet, à tout le moins pour cette année. Je ne crois pas que d’autres parties de l’A-50 se mettent en chantier avant l’an prochain, compte tenu que nous en sommes déjà à la mi-novembre.