Bilan routier 2007: Les statistiques me donnent raison!

En après-midi, hier, la ministre des transports du Québec, madame Julie Boulet, dévoilait les grandes lignes du bilan routier pour l’année 2007.  Selon ce qu’en rapporte la Presse canadienne, le nombre de décès a diminué de près de 16%, passant de 721 à 608.  Il y a également eu une diminution de 23 pour cent du nombre de blessés graves, pour une réduction du nombre total de victimes d’accidents de la route, incluant également les blessés légers, de 5 pour cent, à 47,940.  C’est la première fois depuis 2002 que le nombre total de victimes passe sous les 50,000, alors qu’il s’agit du meilleur bilan routier depuis… 1948!

Les statistiques sur les causes des accidents, et sur l’incidence de l’alcool au volant, seront publiées plus tard, mais le directeur général adjoint de la Sûreté du Québec (SQ), Régis Falardeau, est venu ventiler l’enthousiasme de la ministre Boulet, qui se vantait des efforts de sensibilisations de son gouvernement.  En 2007, les constables de la SQ avaient un nouveau contrat de travail, et ont donc cessé la grève du zèle qu’ils avaient entrepris en 2005 et 2006, ce qui s’est traduit par une augmentation de 20,000 constats d’infraction, comparativement à la moyenne des dernières années.  Ces quelques chiffres viennent donc confirmer que je ne suis pas tout à fait « dans le champ » quand je prétends que c’est la présence policière qui amène des changements de comportement parmi les conducteurs.

Évidemment, la ministre responsable du MTQ a beau s’émoustiller devant ces chiffres, ceux-ci n’ont pas empêché une fillette de 3 ans d’être happée sur un terrain privé clôturé.  Ni un automobiliste d’être tué parce qu’il a reçu un morceau d’asphalte en pleine gueule.  J’ai déjà dit, dans d’autres billets, que l’on ne pourra jamais arriver à un bilan de zéro victime.  Par contre, je crois que l’on doit travailler davantage à empêcher les accidents que je qualifierais de « stupides », comme les deux exemples que j’ai nommé ici; le premier parce que le conducteur a fait une grosse connerie, et le second parce que le MTQ a bâclé le travail.  Le jour où il ne restera que les accidents qui en sont vraiment, c’est à dire ceux qui ne seront dûs qu’à la fatalité de la vie, nous pourrons vraiment dire que les routes du Québec sont sécuritaires.

Autoroute 50: Accident mortel, un de plus

Hier, en fin de journée, un accident mortel – un autre – est survenu sur l’autoroute 50, à la hauteur du chemin de la Côte-Saint-Louis, à Mirabel. Une dame d’une trentaine d’années y a laissé sa vie, alors que deux autres personnes ont été sérieusement blessées lors de ce qui semble être une collision frontale.

Le secteur du chemin de la Côte-Saint-Louis semble être le théâtre de nombreux accidents, selon Maxime Landry, reporter à bord de l’hélicoptère TVA. En fait, il y a une légère courbe à cet endroit, et cette courbe joue bien des tours quand vient le temps de dépasser un autre véhicule. Évidemment, cette partie de l’A-50 a été construite en « super-2 », c’est à dire que les véhicules se rencontrent sur la même chaussée, et sont ainsi sujets, comme on le constate régulièrement, à se retrouver sur la voie en sens inverse. On a beau y avoir construit des croisements étagés, et des bretelles d’entrée et de sortie comme sur une autoroute conventionnelle, il n’en demeure pas moins qu’une super-2 n’est pas plus sécuritaire qu’une route traditionnelle à deux voies.

Mais la ministre des Transports, Julie Boulet, malgré qu’elle semble être de retour de sa pause dans le Sud depuis quelques jours, ne parlera pas de cet événement. Elle se refermera sur son silence habituel, mais elle sait trop bien que la construction d’autoroutes de type super-2 n’améliorera pas le bilan routier québécois. Si certaines super-2 ne supportent que très peu de circulation, à un point tel qu’il ne vaut pas la peine de les doubler pour l’instant, d’autres sont trop dangereuses pour attendre encore que de nouvelles victimes s’accumulent. Les plus vieux se souviennent de l’A-40, entre Saint-Cuthbert et Trois-Rivières (Pointe-du-Lac), entre 1976 et 1981, ainsi que de l’A-55, entre Drummondville et Sherbrooke, qui ne fut entièrement doublée qu’en 2006. Depuis le milieu des années 1990, c’est au tour de l’A-50, entre Lachute et Mirabel, d’être désignée comme étant l’autoroute de la mort, et il semble que pour les prochaines années, les nouvelles sections de l’A-50, entre Gatineau (Masson) et Brownsburg-Chatham, au fur et à mesure de leurs ouvertures successives, ajouteront 90 kilomètres de danger mortel au réseau routier québécois.

Mais il ne faut pas s’en faire avec une telle situation. Tous les représentants du gouvernement qui ont pris la parole l’ont dit, lors de l’effondrement du viaduc du boulevard de la Concorde, à Laval, le 30 septembre 2006; les mots du ministre des transports de l’époque, Michel Després, furent les suivants: « Lorsqu’il est question de sécurité, les budgets, ça n’existe pas ». Aujourd’hui, on voit ce que cela veut dire; quand les « cravatés » (ingénierie, études en tous genres, sans oublier les « cadeaux » pour les amis, etc.) passent dans les budgets, il n’en reste plus, de budget!

CHUM: Ça va mal aux urgences

La chaîne LCN rapporte que la crise s’aggrave aux urgences du Centre hospitalier universitaire de Montréal.  Selon la manchette, les urgences des hôpitaux Notre-Dame, Saint-Luc, et de l’Hôtel-Dieu auraient perdu une douzaine de médecins depuis la dernière année, et ceux qui sont toujours au poste seraient à bout de souffle.

Pourtant, peu avant la dernière campagne électorale, il y a justement un an, on nous disait, dans une campagne publicitaire à la radio, entre autres, que tout allait mieux dans le domaine de la santé.  Il y a quelques années, ce sont les hôpitaux des régions éloignées qui avaient de la difficulté à recruter.  Maintenant, c’est en plein coeur de Montréal!  Incroyable!  Et où ils sont, les 1500 médecins en 5 ans, que la publicité des libéraux annonçait?  On ne me fera pas croire que la douzaine de médecins qui ont déserté le CHUM sont tous rendus urgentologues à Chibougamau, quand même!

Depuis le temps qu’on dit que les gouvernements n’ont jamais réglé de problèmes, est-ce que l’on va commencer à nous croire, maintenant?  Québec annonce des millions de dollars d’investissements en santé à chaque fois que la panique s’empare de la population, c’est à dire trois ou quatre fois par année, et ça va plus mal que jamais!  Ajoutons à cela le Collège des médecins qui poussent des médecins immigrants à conduire des taxis ou à faire cuire des hamburgers chez McDonalds au lieu de leur permettre de pratiquer, et nous n’avons pas à chercher plus loin les causes fondamentales du problème du manque de médecins chez nous.

Il faut changer les choses, en santé, et le meilleur temps, c’est maintenant.

Il faut d’abord que le gouvernement se concentre sur sa principale obligation, soit de fournir des soins de santé à la population.  Comment faire?  C’est très simple; je vous donne l’exemple de votre voiture.  Votre voiture est assurée en cas d’accident.  Lorsque le malheur arrive, vous contactez votre assureur, qui vous réfère à un estimateur, qui fera l’évaluation des dommages à votre voiture.  Une fois cette expertise effectuée, votre assureur vous permet de faire réparer votre voiture chez le carrossier de votre choix, jusqu’à concurrence du montant de l’évaluation, moins la franchise, le cas échéant.  Or, les carrossiers n’appartiennent pas aux assureurs; les carrossiers sont des entrepreneurs indépendants, qui sont en concurrence afin de vous offrir le meilleur travail possible pour votre argent.

Pourquoi n’en serait-il pas de même dans le domaine de la santé?  Imaginez.  Vous vous blessez, ou vous tombez malade.  Vous vous rendez dans une clinique privée, qui accepte votre carte-soleil, pour une évaluation de votre état, et le médecin sur place fait son diagnostic.  Par la suite, vous vous rendez dans un hôpital de votre choix, qui n’appartient pas au gouvernement, pour recevoir le traitement qui vous est nécessaire.  Comme dans le cas de votre voiture, l’hôpital n’a pas à appartenir au gouvernement, au contraire; si les hôpitaux étaient privés, ils feraient le maximum pour obtenir votre clientèle, parce que même si l’argent provient du gouvernement, via la carte-soleil, vous auriez le choix de le dépenser dans un autre hôpital, donc chez un concurrent.

Actuellement, tous les hôpitaux appartiennent au gouvernement, donc il n’y a aucune concurrence.  Le domaine de la santé fonctionne en situation de monopole, c’est à dire que les hôpitaux ne sont pas en concurrence l’un contre l’autre.  Résultat: Dans l’ensemble, le personnel se fout de la satisfaction des patients, parce même s’ils vont ailleurs, ils seront payés au même prix.  Si les hôpitaux étaient privés, de nouveaux centres hospitaliers pourraient ouvrir leurs portes, et seraient en concurrence avec les hôpitaux actuels.  De cette façon, si le patient – le client – n’est pas satisfait, le mot se passera, et les autres iront ailleurs, ce qui risque de provoquer des mises à pied, voire même la fermeture de l’hôpital où le personnel ne traiterait pas les patients avec tous les égards.

Cela me rappelle les panneaux publicitaires payés par la CSN et la FTQ pour promouvoir le système public de santé.  Après une courte recherche sur internet, on peut constater rapidement que la campagne n’en est pas une d’information, mais simplement une campagne de signature d’une pétition pour laquelle on ne donne vraiment pas beaucoup de détails.  Bref, les deux centrales syndicales demandent un chèque en blanc à la population, en signant cette pétition électronique.  Voici les points qu’ils mettent sur la page titre de leur campagne.  J’ai respecté les couleurs de leur tableau.

  • Le privé favorise les riches, qui ont un accès plus rapide.  Le public, c’est un accès égal pour tout le monde:  Avec le temps, l’accès égal pour tout le monde est devenu un non-accès généralisé!  Le fonctionnement du monopole syndicalo-étatique en santé a fait en sorte que la condition d’accès est devenue « si je ne peux pas me faire soigner rapidement, personne ne le pourra! »  Solidarité à la cubaine, ouais!  Tout le monde égal, tout le monde n’a droit à rien!
  • Le privé coûte plus cher.  Le public coûte moins cher:  De telles affirmations sont basées sur quoi, au juste?  Facile à dire, quand on a rien pour appuyer ses paroles.  Aucune donnée, aucune référence, bref, de simples affirmations en l’air, comme le font souvent les syndicats et la go-gauche en général.
  • Le privé ne règle pas les pénuries ni les listes d’attente.  Le public garantit des soins de qualité:  Si le public garantit des soins de qualité, encore devrait-il les fournir!  Ce n’est pas le privé qui a instauré les pénuries, ni les listes d’attente, mais bien le système public.  Nommez-moi un seul domaine où un monopole a assuré – ou garanti – des produits ou des services de qualité, comparativement à un système basé sur la concurrence.

Bref, tous les arguments utilisés pour faire la promotion de cette pétition n’est que de la propagande pure et simple.  Les syndicats, en grande partie par leurs revendications coûteuses, ont travaillé à détruire le système de santé, et maintenant, ils veulent faire signer des pétitions pour le maintenir.  Les seuls gagnants, avec le système public, ce sont les centrales syndicales qui, avec la bénédiction du gouvernement, via la formule Rand, soutirent des cotisations qui servent à construire des tours d’ivoire, comme le Complexe Louis-Laberge, sur le bord de la Métropolitaine, et à payer des libérations permanentes aux dirigeants syndicaux, qui se la coulent douce entre deux négociations de convention collective.  Or, le coût de ces conventions collectives en santé hypothèque le fonctionnement des hôpitaux depuis des années, tant et si bien qu’il ne reste plus de budget pour payer décemment les médecins.  Ceux-ci en viennent à quitter le Québec vers d’autres provinces canadiennes, ou encore vers les USA.

Bref, l’état des urgences au CHUM démontre très bien les lacunes du monopole syndicalo-étatique qui nous régit.

Les autoroutes de type « super-2 »: De véritables dangers publics!

De tous temps, dans notre civilisation moderne, le passage d’une nouvelle autoroute dans une région a été chaudement applaudi. Mais de nos jours, les applaudissements se font un peu moins « chauds »; évidemment, les environnementalistes y sont pour beaucoup. Ceux-ci crient à qui veut les entendre que les automobilistes ne sont que d’ignobles pollueurs, mais ne proposent aucune solution économiquement viable; toutes leurs suggestions requièrent de nouvelles taxes, afin que ceux-ci se fassent « transporter » sur le bras de la princesse.

Pendant ce temps, les gouvernements tentent de répondre un tant-soit-peu aux demandes des régions, qui demandent une meilleure desserte routière. Compte tenu qu’une autoroute conventionnelle, à quatre voies réparties sur deux chaussées distinctes, coûte terriblement cher à construire, le gouvernement du Québec, en ce qui nous concerne, tente de sauver la chèvre et le chou en construisant des autoroutes à deux voies, sur une seule chaussée, communément appelées « super-2 », dans le sens que ces autoroutes, même s’il s’agit de routes sur lesquelles les véhiculent se rencontrent sur la même chaussée, sont habituellement construites avec des intersections étagées, comprenant des bretelles d’entrée et de sortie, afin de réduire les risques de collisions aux intersections.

Or, les « super-2 » sont des « autoroutes » au sens de la loi, sur lesquelles on fixe habituellement la vitesse entre 60 km/h au minimum, et 100 km/h au maximum. Le problème, avec les super-2, c’est que les dépassements y sont aussi risqués que sur les routes conventionnelles. À l’origine, les super-2 devaient être construites là où le nombre d’utilisateurs permettaient des dépassements relativement faciles, afin qu’elles puissent demeurer plus sécuritaires que les routes conventionnelles. Sauf que présentement, avec la négligence généralisée que l’on connaît au Québec depuis une vingtaine d’années (entretien déficient, coûts gonflés à bloc, manque de volonté de régler les problèmes, etc.), les niveaux d’utilisation des super-2 actuellement en service chez nous font de celles-ci de véritables dangers publics. Il devient par moments impossible de dépasser, tellement la circulation y est dense. La majorité des super-2 québécoises devraient être complétées en autoroutes conventionnelles, et ce afin d’éviter des hécatombes comme celles de l’A-55 (autrefois l’A-51), entre Drummondville et Sherbrooke.

Combien y a-t-il de super-2 au Québec? On en compte encore pas mal. Il y a la section de l’A-20, entre Le Bic et Luceville, qui sera prolongée bientôt jusqu’à Mont-Joli. Cette section devrait un jour, en principe, se rattacher à l’A-20 actuelle, mais cela prendra beaucoup, beaucoup de temps. Également, une section de l’A-30, construite à Salaberry-de-Valleyfield dans les années 1970, et qui devrait devenir une autoroute conventionnelle, l’A-530, dans le cadre des travaux de l’A-30 entre l’échangeur A-20/A-540, à Vaudreuil-Dorion, et Candiac. Il y a deux sections de l’A-50 actuellement construites en super-2, soit celle ouverte en 2005 entre le secteur Masson, dans la ville de Gatineau, et la route 309, à l’Ange-Gardien, qui fait office de voie de contournement du périmètre urbain de Buckingham, et celle entre Lachute et Mirabel. On retrouve aussi une section de l’A-55, entre Bécancour et l’échangeur A-20/A-55/A-955, à Sainte-Eulalie, une section de l’A-73, entre Sainte-Marie et Beauceville, les derniers kilomètres de l’A-610 (autrefois l’A-10), soit entre la route 216, au nord de Sherbrooke, et la route 112, dans le secteur Fleurimont, et finalement l’A-955, entre l’échangeur A-20/A-55/A-955, à Sainte-Eulalie et l’ancienne route 122, à Saint-Albert-de-Warwick.

Certaines de celles-ci, comme l’A-50, à Mirabel, pour certains services connexes à l’aéroport, l’A-55, entre le boulevard des Acadiens, à Bécancour, et la route 226, à Saint-Célestin, et l’A-955, sur toute sa longueur, ont des intersections à niveau, munis ou non de feux de circulation. Sur le tronçon de l’A-30, à Salaberry-de-Valleyfield, il y a même des arrêts obligatoires! Pas mal, pour une autoroute! Or, il est régulièrement question d’accidents mortels sur l’A-50, entre Lachute et Mirabel, comme ce fut le cas pour l’A-55, avant qu’elle ne soit complétée en autoroute conventionnelle, entre Drummondville et Sherbrooke. Des accidents, souvent avec blessés, sont également chose courante à l’intersection de l’A-55 et du boulevard des Acadiens, à Bécancour. J’avais d’ailleurs écrit au MTQ, à l’époque de la construction de la section de l’A-55 située entre la route 226 et l’A-20, afin de savoir si on allait construire des échangeurs sur la section entre le boulevard des Acadiens et la 226, et on m’a fait pour toute réponse que ce n’était pas dans les budgets. Alors si votre vie a un prix, ce n’est certainement pas aux yeux du MTQ!

Il y a aussi certaines routes principales, au Québec, qui sont surchargées, mais dont les autoroutes devant prendre la relève prendront tellement de temps à être construites que je me demande si je vivrai suffisamment vieux pour rouler dessus. Par exemple, la route 185, entre Saint-Antonin et la frontière du Nouveau-Brunswick, qui deviendra un jour l’autoroute 85, mais cela se fera en combien de temps? La route 132, entre la fin actuelle de l’A-20, à Gros-Cacouna, et Le Bic, où commence la section en super-2 de cette même A-20, se retrouve régulièrement surchargée, entre autres périodes en été, pendant les grandes vacances. Quant à la route 158, entre Saint-Esprit et Joliette, elle devait en principe être une section de l’A-50, mais savez-vous ce que le MTQ a fait des terrains qu’il possédait, en vue d’en faire une autoroute? Il les a vendus! Imaginez le coût d’un rachat, maintenant! Et quiconque a utilisé cette section de route récemment sait très bien que la construction d’une autoroute conventionnelle ne ferait pas de tort, là non plus.

Et maintenant que l’on sait que les super-2 ne sont pas plus sécuritaires – ou si peu- que des routes ordinaires, attachez votre tuque avec de la broche: La nouvelle autoroute 50, qui devrait en principe s’ouvrir par sections à partir de l’an prochain (Buckingham/Thurso et Grenville-sur-la-Rouge/Lachute en 2008, Montebello/Grenville-sur-la-Rouge en 2009, et Thurso/Montebello en 2010), sur une longueur totale de 90 kilomètres, sera… une autre super-2! Amenez-en, des « face-à-face », dans les années à venir! Déjà que la section Lachute/Mirabel est pas mal meurtrière, ce ne sera que la suite des choses. Tout cela pour sauver environ le quart du coût total de la construction, et le reporter à plus tard, sachant que le taux d’inflation dans le domaine de la construction routière équivaut à environ trois fois le taux général, ou, autrement dit, que le coût de construction double environ aux cinq ans. Bref, on ne sauve rien; on multiplie les dépenses!

Mais ce n’est pas grave; c’est bon, des bouts d’asphalte, pour les prochaines élections!