Bon, c’est vrai que je m’attarde habituellement aux autoroutes, et aux voies principales. Mais j’ai profité d’un passage dans ma région natale de la Mauricie pour aller croquer quelques photos d’une route toute simple; une seule chaussée, deux voies, pas numérotée, et à part pour quelques bouts, dont le premier kilomètre, depuis la route 348, à Sainte-Ursule, qui affiche une belle courbe, la route est droite comme une flèche. Rien de particulier, à part une vallée creusée de main d’homme, et un pont, tout en bas, qui enjambe la rivière Maskinongé. Nous voici sur la route de Saint-Justin.
Or, depuis quelques temps, cette route est fermée à la circulation, entre la route 348 et la route Paquin. Selon le site du MTQ, ce n’est pas le pont principal, qui cause problème, mais un simple ponceau en acier galvanisé, juste à quelques mètres du pont, du côté de Saint-Justin, qu’il faut reconstruire, avec un remblai léger. Or, ça mange quoi en hiver, un remblai léger? Voyons voir…
Depuis le côté de Sainte-Ursule, on constate qu’il y a des travaux, en-bas. Mais quand on y regarde de plus près,…
…on se rend compte que le pont est intact. C’est tout juste à côté du pont, que ça se passe.
C’est l’approche du pont, du côté de Saint-Justin, qui est reconstruite avec un remblai léger, constitué de gros blocs de styromousse.
D’ailleurs, je crois bien que le niveau souhaité de styromousse est atteint, et que le reste du remblai sera plus conventionnel.
Ça donne quand même une bonne tranchée, qui sera bientôt remplie.
Quand on regarde d’un peu plus près, on voit qu’il reste un peu de styromousse à installer, avant de tout remplir.
La fermeture de la route fut le moment idéal pour reconstruire un autre ponceau, en-haut de la pente, cette fois, du côté de Saint-Justin.
Nous avons maintenant une vue d’ensemble de l’endroit, prise depuis le côté de Saint-Justin.
En y mettant un peu de zoom, on voit même la blogue-mobile, tout en-haut, à Sainte-Ursule. Bon, je crois que vous avez compris que ce qui fait office de limite municipale, entre Sainte-Ursule et Saint-Justin, c’est la rivière Maskinongé,…
…qui est plutôt calme, à cet endroit. À tout le moins, à ce temps-ci de l’année. Quelques semaines plus tôt, c’est presque le torrent, ici, à cause des crues printanières.
Des marques d’arpentage, du côté de Sainte-Ursule. Y fera-t-on des travaux là aussi? Il faut spécifier que la surface de la route aurait bien besoin d’être rafraîchie.
Cette route fut construite dans les années 1970, depuis la route 348, à Sainte-Ursule, jusqu’à la route Paquin, à Saint-Justin, afin d’en faire un lien plus direct entre les deux municipalités.
Sur cette image de Google Earth, on voit la route actuelle, officiellement appelée route Gérin. J’ai ajouté quelques détails; en turquoise, c’est l’alignement qui se rend jusqu’au village de Saint-Justin, en bleu, l’alignement actuel, et en rouge, l’ancien alignement. Le nouveau tronçon permet de réaligner la route avec l’entrée sud-ouest du village de Sainte-Ursule d’une part, et avec la route Gérin originale, d’autre part. Le bout en rouge, avec des points de couleur turquoise, c’est la seule partie de l’ancien alignement qui demeure une route publique; tout le reste est utilisé par les agriculteurs, et est même clôturé, du côté de Saint-Justin. Au niveau de la rivière Maskinongé, sur l’ancien alignement, j’ai encerclé l’ancien pont, toujours en place, et utilisé en hiver pour la piste de motoneiges.
Sur cette autre image de Google Earth, on le voit très bien. Comme le temps filait, et que j’avais des choses à faire, je ne m’y suis pas rendu, cette fois-ci. Le terrain aurait certainement supporté la blogue-mobile, mais comme l’ancienne emprise, du côté de Sainte-Ursule, est cultivée, comme les terres de chaque côté de celle-ci, je ne m’y suis pas aventuré, question de respecter le travail des agriculteurs. Je me promets, par contre, de prendre le temps, quelque part d’ici l’hiver prochain, de m’y rendre, afin de vous le montrer plus en détails.




























D’abord, sur l’autoroute 30, à la hauteur de Contrecoeur et de Saint-Roch-de-Richelieu, on va procéder à une réfection complète de la surface de roulement, qui est composée de dalles de béton. On sait que dans les années 1970 et 1980, plusieurs routes, mais surtout des autoroutes, en région, furent construites de dalles de béton, et les résultats, a savoir le confort de roulement, fut souvent désastreux, à long, mais aussi à moyen et à court terme, contrairement aux chaussées de béton actuellement construites, dans les grands centres urbains, qui sont beaucoup plus résistantes. Dans le cas qui nous concerne, l’entrepreneur devra réparer les dalles de béton, et recouvrir le tout d’une couche d’enrobé bitumineux. Oui, oui, de l’asphalte. Un truc qui m’a étonné, c’est que dans l’appel d’offres, on parle de « pose d’enrobés (au pluriel) bitumineux avec un véhicule de transfert ». Je présume qu’il s’agit d’un genre de camion comme celui que l’on voit sur
Quant à l’autre appel d’offres qui a attiré mon attention, il s’agit de la réfection de l’autoroute 40, en direction ouest, entre le pont Charles-de Gaulle, et le boulevard Henri-Bourassa, à la pointe nord-est de l’île de Montréal. Cette section de l’A-40 fut la première à être refaite, à la fin des années 1990, et fut refaite en asphalte, alors que la même section, en direction est, fut refaite l’année suivante, mais en béton. La section visée par cet appel d’offres est franchement due pour une réfection, des ornières s’étant creusées sur les voies de circulation, et en particulier dans la voie du centre. Par contre, il n’y avait que le devis, sur la liste de consultation, et une erreur de lien amenait vers la page de commande des abonnements, ce qui fait que je ne peux pas vous dire, ici et maintenant, s’il s’agira d’une réfection en asphalte, ou en béton. Pour ma part, je préfère grandement les chaussées de béton, qui résistent beaucoup plus à l’orniérage que les chaussées d’asphalte, et ce même si la surface de roulement est plus bruyante, compte tenu du type de pneus qui équipent le véhicule que l’on conduit.






