Tiens tiens, je vais me (re)faire Virginie Roy!

Il y a très (trop!) longtemps que je n’ai pas cassé du sucre sur le dos de Virginie Roy.  À l’heure où j’écris ces lignes, elle ne doit même plus penser à moi, tellement il y a longtemps que je n’ai pas commenté l’un de ses articles.  Aussi, question de bien célébrer la fin de mon abonnement au Journal de Montréal, je vais revoir, et commenter, le tout dernier des articles de la jolie jeune dame, intitulé « Obama, l’homme qui sauvera la planète ».

Je dois d’abord lui faire prendre conscience que les changements ne commenceront pas le 7 novembre, ni le 8, le 9, ou le 10, ni même en décembre.  Plus encore, nous aurons le temps de célébrer, d’appeler un parent, un ami, un taxi, ou l’opération Nez rouge, pendant les fêtes, ainsi que de bien digérer notre dinde traditionnelle, avant que ne change quoi que ce soit.  Dans les faits, l’installation de Barack Obama dans le bureau ovale n’aura lieu qu’aux environs du 20 janvier 2009.  D’ici-là, ce sera business as usual, comme ils disent, là-bas.

Quand Virginie Roy dit que « Le temps où George W. Bush niait catégoriquement la problématique climatique et obligeait les scientifiques américains à atténuer leurs propos est révolu« , je voudrais d’abord mettre l’emphase sur un mot précis, à savoir le mot « propos ».  Car si ce qu’elle dit est vrai, en prenant bien le sens des mots, la tournure de phrase laisse sous-entendre que le président qui quittera bientôt obligeait les scientifiques à atténuer leurs preuves.  Et ça, c’est tout à fait faux, puisque la preuve scientifique du lien entre la pollution et les changements climatiques reste toujours à faire, tout comme la preuve que l’ouragan Katrina est bel et bien une manifestation de quelque changement climatique que ce soit.  Parce que s’il est une chose qui n’a pas changé, et ce depuis très longtemps, c’est que la Nouvelle-Orléans, et toute la région du golfe du Mexique, subissent des ouragans à répétition.  La dévastation causée par Katrina ne tient pas à la force de l’ouragan comme tel, ceci dit sans nier que cet ouragan fut l’un des plus puissants à frapper le secteur, mais d’abord et avant tout à la rupture de digues, qui servent à protéger la ville, puisque celle-ci est construite sous le niveau de la mer.  Ces ruptures de digues ont peut-être été causées par la puissance de l’ouragan, ainsi que que par la force des vagues qui s’y sont fracassées, mais aussi, point à ne surtout pas négliger, à un manque flagrant dans leur entretien.  Vous savez, le même type de manque qui fait en sorte que nos infrastructures risquent de nous tomber sur la tête à tout moment, et qui a entraîné la mort de plusieurs personnes, à Laval, lors de la chute du viaduc de la Concorde, il y a deux ans.  En fait, si « le changement climatique est devenu une réalité pour les Américains« , aux yeux de madame Roy, suite au passage de Katrina, c’est surtout l’incompétence de George W. Bush à gérer les secours à apporter, lors de catastrophes naturelles, qui ressort de toute cette affaire.

Virginie Roy stipule, en conclusion, que « Non seulement (Barack Obama) est devenu l’homme le plus puissant de la planète, mais il est également devenu l’homme qui a promis de sauver le monde. »  Je voudrais rappeler à madame Roy que lors de son discours de remerciement, prononcé tard hier soir, il mentionnait, selon ma traduction rapide de l’anglais, que « la situation risque de demander plus qu’un an, et même plus qu’un mandat, mais que le peuple américain a maintenant l’espoir, plus que jamais, et qu’ensemble, en tant que peuple, nous allons y arriver ».  Il dit très bien, dans ce passage, qu’il ne fera rien tout seul, et que les solutions ne tomberont pas du ciel, mais que s’il est prêt à les guider, les américains devront toutefois travailler très fort, s’ils veulent que les choses changent.

Alors si vous vous êtes levée comme un lendemain de brosse, ma chère Virginie, je crois que Barack Obama savait très bien, pour sa part, dans quoi il s’embarquait, lorsqu’il a tenté sa chance, dans cette course à la présidence des USA.  Et que compte tenu de ce qui est survenu, depuis le début de cette course, je crois que l’économie va prendre les devants sur l’environnement, à tout le moins pour le premier mandat du nouveau président.

Ceci dit sans vouloir vous attrister, ma chère Virginie.

Kanesatake: À problème radical, solution radicale!

Les problèmes, survenus dans la nuit de vendredi à samedi, à Kanesatake, sont une preuve supplémentaire que n’importe qui fait n’importe quoi, à cet endroit.  Aussi, il serait grandement temps que l’on prenne des mesures en rapport avec l’ampleur du problème, dans cette communauté mohawk.

Après tout, il n’a fallu que quelques bien-pensants qui, soi-disant au nom de la sécurité, ont gueulé au MTQ que les cellulaires au volant pouvaient être dangereux, pour que la ministre Julie Boulet oblige tous les conducteurs à avoir « une gogosse dans l’oreille », et interdise le téléphone à la main pendant la conduite.  À force de se faire dire que la cigarette, ça pue, pis ça fait de la boucane, le gouvernement a interdit de fumer à moins de 30 pieds de la porte de plusieurs édifices publics, ainsi, bien sûr, qu’à l’intérieur.  Sur quel ton faudra-il dire que la communauté de Kanesatake n’est pas capable de venir à bout de ses « irréductibles », afin que le gouvernement mette ses culottes, et agisse, dans ce dossier?

Quand le conseil d’une municipalité n’est pas capable de régler un problème, le ministère des affaires municipales et des régions met la municipalité en tutelle, le temps qu’il faut pour régler les choses.  Existe-t-il une mesure pour régler les problèmes d’une communauté mohawk?  Si une telle mesure n’existe pas, il faudrait en créer une.  Et tant qu’à faire, autant y mettre le paquet!  Quand il fut déclaré que la vitesse causait plusieurs accidents, on n’a pas lésiné; on a acheté un pistolet-radar à chaque policier, et tout le monde paie, maintenant!  Il faudra faire la même chose, en rapport avec ces irréductibles; la communauté les défend, alors la communauté devra payer!

Ma mesure serait simple.  On donne six mois aux autorités mohawk de Kanesatake pour débusquer, et réduire au silence une fois pour toutes les fauteurs de troubles de leur communauté.  Après ce délai, au moindre incident, tous les habitants de la communauté sont déportés dans d’autres réserves mohawk, et le territoire de Kanesatake est cédé aux municipalités limitrophes, et ce, une fois pour toutes.  Les communautés de Kahnawake et de Kanesatake ont un beau grand territoire commun, à l’est de Sainte-Lucie-des-Laurentides; ce serait un excellent endroit pour les reloger!  Évidemment, pendant ces six mois de grâce, on laisse carte blanche aux autorités locales pour régler le problème à l’interne, et faire le « grand ménage » que plusieurs membres de la communauté n’osent pas demander en public.  En mettant tout le monde au courant de la mesure, les membres de la communauté s’impliquerait davantage, pour régler le problème, parce qu’ils connaîtraient les conséquences d’un autre laisser-aller.

À force d’apprendre, dans les médias, que des mohawks – toujours les mêmes – ont fait un barrage, démoli des voitures de la Sûreté du Québec, et créé du grabuge, et ce à chaque fois qu’un policier de la SQ éternue un peu trop fort, un jour ou l’autre, un gars en revient.  Si la communauté de Kanesatake n’est pas capable de régler le cas de quelques fauteurs de troubles en six mois, et ce avec une liberté d’action sans précédent, alors la communauté devra être dissoute.  Partout dans le monde, les états interviennent quand des communautés vont trop loin.  À Oka, il est maintenant temps d’agir.

A-20, à Rimouski: Vive les super-2!

Vers 13h00, hier, un carambolage est survenu sur la section en super-2 de l’A-20, à Rimouski, faisant un décès, en plus de blesser neuf autres personnes.  C’est ce que rapporte le Journal de Montréal de ce samedi matin, en page 17.  La nouvelle était déjà sur le site Canoë, hier soir, en provenance de LCN, puis ce matin, gracieuseté du Journal de Québec.  Chacune des versions y va de ses propres détails, mais pour faire court, disons que des travaux d’asphaltage sont en cours, entre le viaduc de la rue de Lausanne, et celui de la route 232.  La circulation ne se fait alors que sur une seule voie, en alternance, construction en super-2 oblige.  C’est alors qu’un camion-remorque serait venu emboutir la file de véhicules, qui attendait son tour pour passer, file composée d’un camion lourd et de plusieurs voitures.

Voilà donc un autre fait marquant en faveur des autoroutes en super-2.  Avec seulement deux voies, sur une seule chaussée, veux, veux pas, on ne peut pas faire des miracles.  Mais au lieu de dévier la circulation, dans la direction la moins fréquentée, par les routes 232, et 132, afin de contourner le chantier, et laisser l’unique voie disponible en mouvement, on a préféré fonctionner comme sur un vulgaire chemin de campagne, où il passe trois véhicules à l’heure.  L’enquête dira ce que faisait le conducteur du camion-remorque qui est venu faucher les véhicules en attente, mais il est d’ores et déjà clair, dans la tête de beaucoup de gens, que c’est encore « un de ces maudits camions dangereux, qui prennent la route pour eux tout seuls ».  Évidemment.  Ça saute aux yeux.  Pourtant, aucun ingénieur intelligent ne mettrait en place de la circulation en alternance sur une autoroute.  Qu’est-ce que ça fait là, de la circulation en alternance, sur une autoroute?

À moins qu’il ne passe que trois véhicules à l’heure, sur l’A-20, à Rimouski…

J’aimerais bien voir la ministre, Julie Boulet, aller dire aux membres de la famille de la victime de ce carambolage que les autoroutes en super-2 sont effectivement des routes sécuritaires, juste pour voir la réaction, dans leur visage.  Bien sûr, madame la ministre ne se prêtera pas à ce genre d’exercice.

Alors ceux qui croient que la future A-50, entre Gatineau et Lachute, sera une belle route sécuritaire, je vous propose de bien lire ces articles, ci-haut mentionnés, parce que vous risquez de voir, à la télé, ou d’entendre, à la radio, en attendant de lire, dans les journaux du lendemain, des nouvelles du même genre.  Et cela parce que des in-gné-gneurs se disent que l’on peut faire de la circulation en alternance sur une autoroute sécuritaire, construite en super-2.

Musique francophone au Centre Bell: Les ayatollahs de la langue s’énervent encore!

C’est Ted Bird, de l’émission du matin « Ted, Kim & Kemp in the morning », à CHOM (eh! oui, j’écoute une radio anglophone), qui m’a inspiré ce billet. Il revenait sur l’histoire de Michel Brûlé, cet éditeur qui fait présentement signer une pétition, réclamant qu’un minimum de 65% des chansons jouées au Centre Bell, avant et pendant les matches des Canadiens, soient francophones. Évidemment, la direction du Canadien nie vouloir mettre la musique québécoise au banc des pénalités, pour paraphraser Jean-Louis Fortin, du Journal de Montréal. L’article de monsieur Fortin, sur ce sujet, fut publié dans l’édition du mercredi 7 mai dernier.

Michel Brûlé ne s’identifie pas aux ayatollahs connus de la langue française, ni aux regroupements comme le Mouvement Montréal francophone (MMF), et autres Société Saint-Jean-Baptiste de notre belle société distincte (que dis-je, de notre nation!). Par contre, il va dans le même sens que les artistes de chez-nous, qui demandent au CRTC – et obtiennent – des quotas de diffusion minimum de musique québécoise francophone à la radio. Je me demande pourquoi les auteurs et compositeurs québécois poussent autant les gouvernements à obliger les gens à entendre leurs oeuvres. Serait-ce parce qu’elles ne peuvent pas tenir la comparaison avec ce qui se fait ailleurs? Croyez-vous vraiment que les gens qui paient le gros prix pour aller voir les Canadiens au Centre Bell veulent se faire casser les oreilles par Marie-Mai, Andrée Watters, ou Sylvain Cossette?

L’article dit que Michel Brûlé a recueilli plus de 200 signatures en deux heures, installé au coin de Mont-Royal et de Rivard. L’histoire ne dit pas combien de ces signataires vont régulièrement au Centre Bell, ni si le type est lui-même allé recueillir des signatures directement au temple de nos Glorieux. Autrement dit, c’est facile de demander à des utilisateurs du métro leur opinion sur la réduction de la vitesse sur les autoroutes. Par contre, les résultats du même sondage seraient certainement différents si les répondants sont des utilisateurs de l’A-20.

À mes yeux, cette pétition est tout aussi stupide que l’opération « Press nine », lancée par le MMF et Impératif français, contre les organismes gouvernementaux qui offrent des services dans une autre langue que le français. Que je sache, le Québec fait toujours partie du Canada, et l’anglais est toujours une langue officielle, au Canada. Pour ma part, à partir du moment où les organismes publics offrent des services en français, autant en qualité qu’en quantité, ils peuvent bien offrir des services en anglais à ceux qui appuient sur le 9, en mandarin à ceux qui appuient sur le 8, ou en klingon à ceux qui appuient sur de 44, que je m’en contrebalance.

Et de grâce, ceux qui se rendent au Centre Bell, pendant un match du Canadien, que pour entendre de la musique francophone, faites-moi plaisir; achetez-vous un lecteur de CD, ou de MP3, et achetez les oeuvres de vos québécois chéris. Cela vous coûtera probablement moins cher qu’un seul billet pour un match du CH. Et surtout, n’oubliez pas les écouteurs!

Québec Solidaire: 5%, « c’est formidable », selon Khadir.

C’est fou, ce qu’on peut lire sur le site de nouvelles Canoë.  J’y ai trouvé un article, en provenance de la Presse Canadienne, dans lequel Amir Khadir, l’un des deux alter-ego de la direction bicéphale de Québec solidaire (c’est également fou, ce que j’ai pu me retenir de ne pas écrire Québec suicidaire dans le titre de mon billet!), juge que « c’est formidable » d’obtenir 5% des intentions de vote, selon le dernier sondage de la firme CROP.

J’ai bien aimé la citation dans laquelle il dit « Les gens savent très bien que nous représentons l’alternative de l’avenir, sauf qu’ils n’osent pas voter pour nous, parce qu’ils pensent que la victoire n’est pas possible. »  À la place de ce pauvre Amir Khadir, je ne me risquerais pas à exprimer ce quepensent les gens, à moins qu’il considère que je ne fasse pas partie des gens.  Parce qu’à mes yeux, QS ne représente pas l’alternative de l’avenir, mais bien un amalgame de théories passéistes qui ont démontré à maintes reprises qu’elles ne fonctionnent pas, le tout assaisonné de quelques bonnes blagues.

C’est vrai; quelle est la meilleure solution pondue par QS pour désengorger les salles d’urgence?  C’est d’obliger la Société Radio-Canada à rediffuser La soirée du hockey!  Fallait y penser!  C’est triste que ce parti s’oppose à la venue du privé en santé; ils pourraient aussi obliger TVA à nous repasser des reprises de Chambres en ville!

Mais sérieusement, Québec solidaire est loin de représenter l’alternative de l’avenir.  Je sais que dans l’article, Amir Khadir mentionne que le Parti vert, qui double presque QS, avec 9% des intentions de vote, bénéficie de 40 ans d’histoire et de marketing politique, alors que son parti n’a que deux ans d’existence, mais je dois mentionner à mon tour que ce parti est un ramassis de tout ce qui traînait à gauche de la go-gauche, dans les universités québécoises – particulièrement l’UQÀM depuis sa fondation, et ce depuis la même période, soit à peu près 40 ans.  Des marxistes-léninistes, des communistes, name it!  Ajoutez à cela les restes du NPD-Québec, puis finalement l’Option Citoyenne de Françoise David.  Et Amir Khadir ose prétendre que les gens n’osent pas voter pour eux, parce qu’ils pensent que la victoire n’est pas possible.  Dans les faits, la victoire de QS ne sera jamais possible.  Point!

Par contre, dans l’art de raconter n’importe quoi, Québec solidaire remporte sûrement la première place, dans l’opinion des gens.  Quoique je ne l’ai pas demandé à tout le monde.  Peut-être suis-je dans le champ, après tout?