Vous avez jusqu’au 5 mars, pour ce faire. Admettons qu’il s’agit d’un service d’intérêt public, gracieuseté du Blogue de Richard3.
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A-25: Lentement, mais sûrement…
À Montréal, et à Laval, même si l’hiver fait rage, les travaux du prolongement de l’autoroute 25 se poursuivent, lentement, mais sûrement.
Ici, c’est l’intersection temporaire des boulevards Perras et Louis-Hippolyte-Lafontaine. Le détour a été pratiqué pour libérer l’espace de l’intersection, afin de construire le viaduc qui surplombera l’autoroute. Je suis à l’est, et je regarde vers l’ouest.
Voici les bureaux de chantier de Kiewit-Parsons, le partenaire privé du MTQ, pour le projet de l’A-25. Ils sont situés en bordure du boulevard Perras, à l’ouest du chantier. Sur le panneau vert, adossé à la première roulotte, on peut lire que l’équipe est rentrée à la maison, sans avoir subi d’accident, et ce depuis 206 jours. À droite, derrière la clôture, la bagnole de la gardienne de sécurité, en service, cet après-midi là, une espèce de bonne femme qui croyait avoir tous les pouvoirs, et qui pensait avoir affaire au dernier des imbéciles. Je vous raconterai la discussion, qui eut lieu après la prise des photos, un de ces jours.
Une autre vue de l’intersection des boulevards Perras, et L.-H.-Lafontaine, cette fois depuis l’accès au chantier.
À la hauteur du boulevard Gouin, cette fois. Les responsables ne veulent même pas que les gens observent, à cet endroit. En fait, ils ont prévu un autre site, plus sécuritaire, de l’autre côté du chantier, où l’on a un meilleur point de vue. J’ai quand même pu prendre cette pose, qui illustre le coffrage de l’un des piliers du pont à haubans.
En face de l’autre, un second pilier, dont le coffrage a été retiré.
Nous sommes de l’autre côté du chantier, toujours sur le boulevard Gouin. La grue, au centre de l’image, est au beau milieu du boulevard.
Au sud du boulevard Gouin, en haut du talus, la machinerie attend la reprise des opérations.
Au centre de l’image, les bases d’un autre pilier, au nord du boulevard Gouin, tout juste au bord de la rivière des Prairies.
Un peu plus au nord, un pont temporaire, qui permet à l’équipe de se rendre sur le site des autres piliers en rivière, tout près de l’île Boutin.
Une grue, installée pour planter des poutres, sur le site de l’un des piliers en rivière.
Les photos suivantes furent prises du côté de Laval. Depuis le boulevard Lévesque, on voit cet autre pont temporaire, qui permet d’atteindre le site, en rivière, de l’un des deux piliers principaux, qui supporteront les haubans du pont.
Voici le site du pilier principal en rive, à Laval. Je présume que les caissons blancs, au sommet des deux piliers, servent à couper le vent, et à aider les travailleurs, dans leurs opérations. On le voit à peine, mais derrière la grue inclinée, il y a un sapin, au sommet du caisson du pilier de droite. Quelqu’un pourrait bien me dire qu’est-ce qu’un sapin fait là?
Toujours depuis le boulevard Lévesque, à Laval, on voit maintenant le site du pilier principal en rivière.
La barrière, qui ferme l’accès au chantier, dans la ligne naturelle du boulevard Lévesque. Non, ça ira. Je n’irai pas plus loin.
Ici, on voit la montée Masson (route 125), au niveau de l’intersection des bretelles de l’A-25 nord. La bretelle d’entrée est barrée depuis plusieurs mois, maintenant. À l’avant-plan, le capot de la blogue-mobile.
Deux viaducs, sous lesquels passeront la circulation qui se dirigera de l’A-440 est vers l’A-25 sud, pour le premier, et de l’A-25 nord vers l’A-440 ouest, pour le deuxième, un peu plus loin. Ces deux bretelles sont les mêmes que celles qui traversent le « monstre ». Quoi? Vous ne vous souvenez pas du monstre? Alors jetez-y un coup d’oeil par ici.
Cette fois, un tunnel, au beau milieu de nulle part! En fait, il passera sous la chaussée de l’A-25 nord, et permettra au usagers de celle-ci de se rendre sur l’A-440 ouest. La bretelle passera par ce tunnel, puis par le monstre, et finalement sous le deuxième viaduc que vous avez vu, sur la photo précédente. Au bas de la photo, on peut voir la glace latérale de la blogue-mobile, que je n’avais pas suffisamment abaissée.
Nous voilà sur le dessus – ou sur le dos – du monstre. Nous voyons l’intersection de la montée Masson et du rang du Bas-Saint-François. À la droite de l’intersection, il n’y a qu’un banc de neige, pour l’instant, mais ce sera le début de la voie réservée aux autobus en site propre.
Toujours sur la montée Masson, cette fois, nous voyons les piliers qui soutiendront le viaduc de l’A-25 nord. Les feux de circulation permettront l’accès à la future bretelle d’entrée de l’A-25 nord.
Nous voyons ici la future bretelle d’entrée de l’A-25 nord, en direction de Terrebonne.
Terminons avec une image, captée depuis l’actuelle A-25 sud, à la hauteur du kilomètre 17,5, qui montre le profil de chaussée de la future A-25 nord.
Les accès à ce chantier sont étroitement surveillés. Il fallait s’y attendre, compte tenu de toutes les attaques des écologistes fondamentalistes, contre ce projet, allant même jusqu’à un procès pour rendre tout le projet illégal, que les écolos ont perdu, au demeurant. Aussi, il faut prendre des photos à distance, et montrer patte blanche, quand quelqu’un, à bord d’un véhicule identifié, ou portant un uniforme, vient à votre rencontre, ce qui s’est toujours bien passé jusqu’à maintenant. Par contre, il y a des limites à montrer patte blanche, comme dans le cas de cette rencontre avec une bonne femme qui se prenait pour Steve McGarrett, dans Hawaii 5-0.
Quoi, vous voulez que je vous raconte maintenant? Allons-y, alors.
Je voulais faire un petit clip vidéo, avec comme sujet un feu de traverse pour piétons, dont le chronomètre a été installé à l’envers, genre sens dessus dessous. C’est à l’intersection du boulevard L.-H.-Lafontaine, et de la rue Arthur-Léveillé. Pour me permettre de tourner le clip, je dois donc traverser le boulevard L.-H.-Lafontaine, et celui-ci longe le chantier de l’A-25. Je laisse donc la blogue-mobile sur l’ancienne emprise du boulevard, près de la rue Arthur-Léveillé, puis je m’apprête à traverser le boulevard lorsque une voiture, identifiée au Bureau canadien d’investigation, tourne l’intersection, la conductrice me faisant signe de ne pas traverser le boulevard, et de retourner vers la blogue-mobile. Bon joueur, j’obtempère. Une fois revenu à mon véhicule, la dame baisse la vitre de sa voiture, et la conversation s’engage.
– Monsieur, vous n’avez pas le droit de stationner ici.
– Je n’ai pas le droit, ah bon…
– Et vous n’avez pas le droit de traverser la rue à cet endroit.
– Ah, non? Mais alors pourquoi il y a des traverses de piétons?
– Il n’y a pas de traverses de piétons, il n’y a rien de l’autre côté.
– Et le truc, avec la main, et le chiffre zéro (en lui montrant les feux de traverse de piétons, de l’autre côté du boulevard), c’est pour les extra-terrestres? Chez moi, ça s’appelle une traverse de piétons, ça, madame.
– Qu’est-ce que vous voulez faire, de l’autre côté?
– Prendre une photo (en lui montrant mon appareil).
– Vous n’avez pas le droit de prendre des photos.
Je commence à perdre patience.
– Maintenant, on n’a pas le droit de prendre des photos?
– Il n’y a rien, c’est juste blanc, partout, de l’autre côté.
– Je veux aller de l’autre côté pour prendre une photo de ce côté-ci (ce qui était la plus stricte vérité, d’ailleurs. D’accord, c’était un clip vidéo, mais bon…).
– Ah, c’est pour prendre une photo de ce côté… ben allez-y, monsieur…
Je n’avais pas terminé de traverser le boulevard qu’elle avait déjà quitté. Je crois qu’elle avait suffisamment eu l’air d’une conne pour la journée. Elle n’a même pas insisté sur le stationnement de la blogue-mobile! Quant au clip, il dure 55 secondes, et une fois le tournage terminé, en une seule prise, je suis remonté dans la blogue-mobile, pour revenir à la maison.
Lors d’un passage précédent, sur ce chantier, j’ai rencontré un autre agent du bureau canadien d’investigation, un chic type. Après lui avoir expliqué que je ne voulais que prendre des photos, et que c’était pour un blogue, il m’avait dit que c’était OK, mais que je devais rester hors du chantier, ce que je fis. Mais celle-là, elle devait être frustrée parce qu’elle a probablement raté son examen d’admission à l’école de police. Alors elle voulait démontrer qu’elle était aussi chiante qu’un vrai flic. Parce qu’il y a des flics chiants, à ce qu’on dit. Je n’ai jamais vérifié, mais bon, je ne vais pas me mettre à contrarier tout le monde, quand même. Une chose est sûre, par contre; cette dame se prenait pour ce qu’elle n’est pas. Et elle a eu l’air d’une belle tarte! Ben bon pour elle!
Montréal: Sortez vos patins!
J’ai écrit quelques billets, à plus ou moins pareille date, l’an dernier, alors que cet humble blogue en était à ses premiers balbutiements, sur la situation globale, en ce qui a trait au déneigement des rues, sur le territoire de la ville de Montréal. Il semble que la situation se répète, encore une fois; rues bordées de tas de neige, trottoirs impraticables, chaussées glacées dans les rues résidentielles,… Bref, rien pour nous faire apprécier l’hiver.
Je ne suis pas le seul à constater que ça va mal, en ville; Geneviève Girard a signé un article, dans le Journal de Montréal de ce dimanche, article repris par le site Canoë, sur la situation qui prévaut, actuellement. Elle va même jusqu’à dire que le responsable des services aux citoyens, Marcel Tremblay, n’était « pas disponible pour commenter », et ce depuis deux jours. Ben là, c’était Noël pour lui aussi, je présume. Enfin, j’espère que c’est pour cette raison, que les journalistes peinent à le joindre; si lui, la moitié « fonctionnaire » des Tremblay Brothers, se retrouve en burn-out, à cause de la situation actuelle, sur qui pourra-t-on compter? Il nous faudra retrouver ce cher Steve Flanagan, si précieux, lors de la crise du verglas de 1998.
Voyez-vous, je présume que c’est le côté négatif d’avoir la fête de Noël qui précède un week-end; les cols bleus se retrouvent avec « quatre jours off », ce qui ralentit les opérations de déneigement. On se retrouve alors avec des effectifs restreints, qui tentent de voir au plus urgent; la Sainte-Catherine, au centre-ville, par exemple. Par contre, cette situation est-elle préférable à celle où l’on prend sur le fait un opérateur de tracteur à trottoirs avec sa « petite frette » au volant? Au moins, souhaitons que les 6°C de cette journée douce (du moins en avant-midi; Environnement Canada a émis un avertissement de vents violents, pouvant atteindre les 100 km/h, pour le Montréal métropolitain, et Laval, et un refroidissement des températures, par la suite) permettront aux quelques abrasifs de faire leur travail, avant le retour du point de congélation. Encore faut-il qu’il y ait des abrasifs! Nous sommes dimanche, quand même.
Alors montréalais, prenez votre mal en patience, le temps doux reviendra! Quelque part en mars, ou avril, vous verrez fondre toute cette glace accumulée, sur les trottoirs, et en juin, à la lueur des premiers feux d’artifices, vous n’y penserez même plus! Et en attendant, pourquoi croyez-vous que je me suis acheté un 4×4, sinon pour mieux me stationner, dans les rues de Montréal?
Environnement: C’est encore leur faute!
Plus je me renseigne, et plus je lis d’articles, plus je me rend compte, malheureusement, que les environnementalistes, malgré leurs nobles intentions, ont encore tout faux. Ceux-ci appliquent la théorie de Frédéric Bastiat, intitulée « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas« , et ce, à merveille; ils avancent leurs théories en fonction de ce qu’on voit, mais oublient totalement ce qu’on ne voit pas.
J’écrivais, il y a quelques temps, que les environnementalistes ont eu leur part de responsabilité dans la crise alimentaire mondiale, qui a frappé les pays les plus pauvres, au début de l’année 2008. Et maintenant, voila qu’un article, qui me fut proposé par Stéphane Dumas, commentateur régulier du Blogue de Richard3, vient ajouter un autre élément de preuve. Il s’agit d’un article publié par Vincent Bénard, sur son propre blogue, Objectif Liberté, qui s’intitule « Les causes immobilières et foncières de la crise des subprime« . Ce billet fait un lien évident entre le gonflement de la bulle immobilière et les réglementations anti-étalement urbain. Il compare la hausse du coût de l’immobilier dans des villes qui se sont dotées de ce que l’on appelle, aux USA, des « smart growth policies » (SGP), ou des politiques de réduction de l’étalement urbain (appelons cela du développement durable!), qui rendent pratiquement impossible la transformation de lots vacants en terrains constructibles. Des villes comme Los Angeles, Fort Lauderdale et Merced, que Bénard compare avec des villes au développement beaucoup plus libre, comme Atlanta, Dallas, et Houston. La différence, dans le prix des habitations, y est énorme, et cela s’explique, encore une fois, par la loi de l’offre et de la demande.
Nous savons comment fonctionne cette loi. Quand la demande dépasse l’offre, pour un produit ou un service donné – les maisons, dans le cas présent, les prix augmentent. Or, dans les villes dotées de SGP, l’offre étant limitée, parce que le développement y est presque impossible, la demande fait gonfler les prix des maisons à des sommets inégalés, et qui n’ont rien à voir avec le taux d’inflation en vigueur à ces endroits. En permettant à des Fannie May et Freddie Mac de garantir des prêts hypothécaires, accordés par des institutions financières, à des gens non-solvables, sur le simple argument que la valeur ne va pas cesser de grimper, puisque l’économie va bien, ce sont donc des milliers de familles qui se sont endettées de façon démesurée, et qui se retrouvent dans un cul-de-sac, maintenant que l’économie a ralenti. Le nombre de maisons reprises, puis remises sur le marché de la vente, a permis à l’offre de dépasser la demande. Résultat; le prix des maisons descend, et la possibilité de revendre à profit, qui accompagnait l’argument de vente, disparaît. Le mouvement s’accélère, la panique s’empare des emprunteurs, et l’économie s’effondre.
Dans les villes au développement plus libéral, la hausse du prix des maisons est demeurée faible, mais constante, et a plus ou moins suivi le taux d’inflation local. Dans ces villes, on retrouve beaucoup moins de reprises de finance, et la courbe garde la même stabilité, sur les graphiques que l’on retrouve dans l’article de Vincent Bénard. Celui des villes d’Atlanta, Dallas et Houston demeure stable, avec une hausse faible, mais régulière, entre 2000 et 2008, alors que sur celui représentant les villes de Merced, Los Angeles et Fort Lauderdale, les courbes s’élancent vers le haut, plus fortement encore à partir de 2004, pour plonger abruptement, et ce à partir du troisième trimestre de 2006, dans le cas de Merced, et du premier trimestre de 2007, pour les deux autres villes.
Cet article vient donc prouver, une fois de plus, que les environnementalistes n’ont pas fait leurs devoirs. Ils ne sont pas les seuls responsables, d’accord; les banquiers, qui ont accordé des prêts à des gens non-solvables, appuyés par les Fannie May et Freddie Mac, ne sont pas mieux; ils ont seulement profité d’une occasion qui s’est présentée. Comportement tout à fait humain. Mais il n’en demeure pas moins que si ces mesures ont eu très peu d’effets négatifs sur des agglomérations au développement plutôt libéral, les conséquences désastreuses, survenues dans des villes où les environnementalistes ont convaincu les dirigeants locaux de combattre l’étalement urbain, ont à elles seules plongé le monde dans une crise économique qui durera plus longtemps que les dernières bulles financières, comme celle des dotcom. Et que cette crise affectera beaucoup plus de gens.
Mais que disent-ils, ces environnementalistes, ces jours-ci, à ce sujet? C’est drôle, on entendrait voler une mouche!
A-85/QC-185: Saint-Louis-du-Ha! Ha! (2- Le viaduc de la rue Raymond)
Lors du billet précédent, on a pu voir le sud du village de Saint-Louis-du-Ha! Ha!, le long de la route 185, et le secteur de la rue Raymond. Cette fois, nous nous attarderons sur le viaduc de la rue Raymond, et sur les tranchées creusées afin de faire passer les voies rapides de la future A-85 en-dessous.
On est à préparer la culée ouest du viaduc. Les moules sont encore en place. Les culées sont les points d’appui, situés aux deux extrémités d’un pont.
Ici, ce sont les trois jambes du pilier central, avec, juste à côté, le camion sur lequel est monté la pompe à béton, qui permet le transfert du béton frais…
…dans les moules de la culée est, que les travailleurs sont en train de remplir.
Quand on relève la tête, un peu, on voit la tranchée de la rue Raymond, vers le sud.
Tout juste au nord du passage de la rue Raymond, on voit un ponceau, qui date de l’ancienne route, et qui sera probablement démoli, pour faire place à la tranchée,…
…que l’on creuse toujours, le long de ce qui deviendra la suite de la rue Marquis, ou encore la voie de service est de l’A-85.
J’ai longé le bord de la rue Marquis, qui sert de chemin de déviation pour la route 185, pour prendre cette autre pose de la tranchée, au sud de la rue Raymond,…
…ainsi que celle-ci, qui montre le chantier du viaduc, d’un angle différent.
Comme vous pouvez le constater, l’inauguration des voies rapides ne se fera pas la semaine prochaine. Il faudra encore beaucoup de temps, et d’efforts, afin de compléter ce tronçon de la future A-85.
Dans le prochain billet, qui sera d’ailleurs le dernier sur l’A-85/QC-185, nous porterons une attention particulière sur le nord du village, où les travaux sont à un stade un peu moins avancé.




























