Le Québec est en faillite, selon Jean-Marc Léger

Le sondeur Jean-Marc Léger, big boss de la firme Léger Marketing, effectue un petit sondage, hebdomadairement, et en glisse les résultats dans une chronique publiée dans le Journal de Montréal.  Le titre de sa chronique, cette semaine, est plutôt évocateur; Le Québec en faillite.

Disons que monsieur Léger profite de sa chronique pour dire plus ou moins la même chose que les autres, au sujet du gouvernement de Jean Charest; il ne communique pas beaucoup, gère plutôt mal la situation actuelle, laisse ses meilleurs ministres se casser les dents, etc.  S’il y a une chose que l’on peut dire, c’est que si le Québec est effectivement en faillite, ce n’est pas la faute exclusive du gouvernement libéral actuel.  Il s’agit d’un travail – ou plutôt d’un acte de négligence – de longue haleine.  Il y a quelques jours à peine, ce lundi, pour être plus précis, c’est Joseph Facal, qui déclarait aux lecteurs de sa propre chronique, intitulée Le temps de la lucidité, et publiée dans le même journal, que si la go-gauche avait vilipendé le Manifeste pour un Québec lucide, dont il était l’un des signataires, en octobre 2005, il n’en demeurait pas moins que l’on arrivait, ces temps-ci, au point de non-retour de nos finances publiques.  Depuis le dévoilement de ce manifeste, tous les rapports de commissions demandées par le gouvernement (Castonguay, Fortin, Montmarquette, name it!) disaient que les finances publiques ne parviendraient pas à payer le train de vie que le Québec s’est donné.  Et tous ces rapports furent rapidement tablettés, n’étant pas électoralement rentables.

La ministre Monique Jérôme-Forget a beau repousser les augmentations (tarifs, TVQ) aussi loin qu’en 2011, il reste qu’il faut se rendre à l’évidence; le Québec n’a pas les moyens de ses ambitions.  Si l’on veut avoir l’honnêteté de se mettre les yeux en-face des trous, pour une fois, on devra bien admettre que pour équilibrer un budget, qu’il soit celui d’un individu, ou celui d’un état, il n’y a pas 12,012 solutions!  C’est de deux choses l’une; soit que l’on augmente les revenus, soit que l’on coupe dans les dépenses.  On a beau reporter le problème aux calendes grecques, il faudra bien, un jour ou l’autre, faire des coupes « là où ça fait mal », comme disait une certaine pub.  Évidemment, certains « précieux » devront descendre de leurs trônes dorés, et ne seront pas d’accord.  Mais si l’on veut cesser de « pelleter par en-avant », et de laisser une dette faramineuse aux générations futures, il faudra bien agir, à un moment donné.

Alors, par où on commence?

J’attends vos suggestions.

Claude Castonguay: Il devrait commencer par se brancher!

Le dernier budget du Québec, signé Monique Jérôme-Forget, a été déposé, jeudi dernier, à l’Assemblée nationale.  Et dans la pléthore de commentaires que l’on a entendu depuis, il y a eu ce cri du coeur de l’ancien ministre Claude Castonguay, qui déclarait, au cours d’une allocution, prononcée devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, au sujet du fait que le Québec entend tarifer davantage, et augmenter la TVQ de 1% dès 2011, que « le gouvernement aurait dû l’écouter« .

C’est qu’il y a un peu plus d’un an, soit le 20 février 2008, monsieur Castonguay déposait le rapport de la commission qu’il a présidé.  Son rapport recommandait pratiquement la fin de la gratuité, au niveau des soins de santé; décloisonnement de la pratique médicale, instauration d’une franchise annuelle, hausse de la TVQ pour financer les soins de santé, cotisation annuelle pour les services d’un médecin de famille, bref, tout y passait.  Le rapport fut rapidement tabletté par le ministre de la santé de l’époque, le bon docteur Philippe Couillard.

De voir l’auteur de ce rapport dire aujourd’hui que « le gouvernement aurait dû l’écouter » n’est pas trop surprenant.  D’abord, parce que tout président de commission n’aime pas voir son rapport être tabletté, et ensuite parce que monsieur Castonguay est toujours reconnu comme étant le père de l’assurance-maladie, au Québec.  Par contre, le fait d’avoir, le 20 février dernier, un an jour pour jour après la publication de son rapport, présenté un autre rapport, celui-ci sur l’implantation de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (un institut né de la fusion du Conseil du médicament et de l’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé, et qui veillera au maintien du niveau des soins de santé au Québec), en déclarant « Je pense que le contexte n’est pas très bon pour introduire une mesure nouvelle de la nature de celles que nous recommandions dans notre rapport« , ce qui ne représente rien de moins qu’un virage à 180 degrés, par rapport à la position qu’il émet dans son rapport sur le financement des soins de santé, il perd énormément de crédibilité, à mes yeux.

Bref, il commence par recommander des mesures extrêmes pour aider au financement des soins de santé, puis, un an plus tard, il dit que le gouvernement fait bien de ne rien changer pour l’instant, et maintenant, il déclare que le gouvernement aurait dû l’écouter dès le départ.  À mes yeux, Claude Castonguay devrait commencer par se brancher.

Décrochage scolaire: Il faut prendre le taureau par les cornes, madame Courchesne!

C’est aujourd’hui qu’avait lieu le dépôt du rapport Ménard, sur le décrochage scolaire, et selon cet article de la Presse Canadienne, et repris par le site Canoë, il semble que la ministre de l’éducation, Michelle Courchesne, l’ait bien accueilli.  Elle mentionnait, toutefois, qu’il n’y avait « pas de solution unique et que tous les intervenants devaient se mobiliser, région par région« , tout en ne faisant aucune annonce d’investissement supplémentaire, pour contrer le décrochage scolaire.

L’article mentionne également que la ministre Courchesne « a salué la recommandation de mener des projets pilotes qui cibleraient les enfants de moins de cinq ans, en milieu défavorisé, afin de permettre une meilleure intégration à l’école primaire.  Elle a rappelé qu’il fallait rapprocher les Centres de la petite enfance (CPE) des commissions scolaires et surtout de l’école.« 

J’aurais une suggestion à faire, pour ma part, à la ministre Courchesne, et ma suggestion n’a rien à voir avec l’endoctrinement des enfants aux couches, mais concerne principalement ce qui se passe dans les écoles.  Parce que selon moi, le décrochage scolaire se produit d’abord dans les écoles.  Aussi, je suggère de prioriser les compétences, avant l’ancienneté, pour l’attribution des postes en enseignement.  Je vais proposer un exemple, pour illustrer ma suggestion.  Imaginons une étudiante au professorat, et appelons-la Fannie.  Dans le cadre de ses études, elle doit faire des stages pratiques, dans des classes, d’abord en observation, puis en enseignant elle-même la matière.  Dans son cas, il s’agit des arts plastiques.  Elle est presque traumatisée, à l’idée de savoir que son observatrice est sévère, qu’elle ne laissera rien passer, et qu’elle devra enseigner la matière, sous observation, de 9h30 à 11h00, ce jour-là, à une classe d’enfants du primaire.  Pourtant, Fannie est passionnée des arts plastiques, et elle adore transmettre sa passion aux enfants.  Le stage commence, et à mesure que Fannie explique la matière qu’elle doit enseigner aux enfants, ceux-ci sont pratiquement assis sur le bout de leur chaise, les yeux fixés vers elle.  L’observation devait se terminer à 11h00, mais elle s’est poursuivie jusqu’à midi!  Son observatrice n’a tout simplement pas voulu arrêter Fannie, tellement les enfants étaient enthousiastes, devant la formation qu’elle donnait.  Fannie a réussi ce stage-là avec un énorme succès.

Transportons-nous maintenant quelques mois après la fin des études de Fannie, et imaginons qu’elle obtienne une classe en arts plastiques.  Que va-t-il se produire?  Parmi le groupe d’enfants, certains seront tellement éblouis par la passion de Fannie pour les arts plastiques qu’ils voudront poursuivre dans cette voie, et il en sortira peut-être des artisans, des sculpteurs, ou de grands portraitistes.  La réussite sera totale.

Mais dans les faits, il se passe quoi, dans le système scolaire québécois?  Les chances sont beaucoup plus grandes que le groupe d’arts plastiques se retrouve avec, comme prof, une spécialiste des mathématiques, qui va choisir ce groupe dans le seul but d’obtenir un poste permanent.  Quant à Fannie, nouvellement diplômée, elle risque de se retrouver à faire des remplacements, pendant deux ou trois ans, peut-être même plus.  Devant une telle situation, quels seront les résultats?  La majorité des enfants du groupe d’arts plastiques auront décroché, n’ayant aucune motivation à suivre un cours où l’enseignante ne semble pas en connaître beaucoup plus long qu’eux-mêmes.  Pendant ce temps, Fannie risque de décrocher de l’enseignement, et de trouver un autre job.

Pourquoi de tels résultats?  Parce que notre monopole syndicalo-étatique a convenu que le principal élément, pour l’attribution des postes, en enseignement primaire et secondaire, est l’ancienneté.  Pas les compétences dans la matière à enseigner, seulement l’ancienneté.  Imaginez que vous ameniez votre enfant pour un examen de la vue, chez un optométriste, mais qu’il soit accueilli par un vétérinaire, spécialisé dans les vaches laitières, mais qui a plus d’ancienneté que l’optométriste.  Laisseriez-vous un vétérinaire examiner la vue de votre enfant?  Probablement pas!  Alors pourquoi laissez-vous n’importe qui enseigner à votre enfant?  Il faut prendre votre téléphone, et passer un coup de fil à votre député, afin qu’il relaie votre message à la ministre Courchesne, et qu’à la prochaine négociation de convention collective, dans le domaine de l’enseignement, les compétences priment sur l’ancienneté, pour l’attribution des postes.

Sans un tel mouvement des parents, la ministre n’ira jamais dans cette direction, de peur de perturber notre monopole syndicalo-étatique.  Or, pour contrer le décrochage scolaire, il faut prendre le taureau par les cornes, madame Courchesne!

Virginie Roy, et la réputation du Canada

Certains m’accuseront de paresse, et j’avoue qu’ils n’auront pas tout à fait tort.  Ce texte de Virgine Roy, intitulé « La tête dans le sable bitumineux », et que je m’apprête à examiner, date du 4 mars, ce qui donne plus d’une semaine.  Par contre, je dois spécifier que ma spécialité n’a jamais été le scoop, alors voilà.  Après tout ce temps, je prends quelques minutes pour lire le papier de madame, et voici ce que j’en pense.

Celle-ci se base sur le reportage de 24 pages, effectué par le magazine National Geographic, et qui montre les effets néfastes sur l’environnement de l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta, pour traiter de la réputation internationale du Canada, en matière d’environnement.  Elle part de cet exemple, et remonte dans le temps, parlant d’autres affaires qui ont ébranlé, selon elle, la réputation du Canada à travers le monde.  Faisons le tour de ce qu’elle rapporte.

Bien sûr, un simple coup d’oeil sur la région exploitée par les pétrolières, juste au nord de Fort McMurray, via le logiciel Google Earth, nous montre que l’état des lieux de l’exploitation n’a vraiment pas grand chose d’une nature luxuriante, et la couleur des eaux de l’Athabaska, à cet endroit, donne presque à croire que la rivière l’Assomption, à la hauteur de Repentigny, est remplie d’eau de source.  Mais il faut comprendre une chose, par contre; si l’exploitation des sables bitumineux a connu une telle activité, ces dernières années, c’est parce que quelqu’un voulait se porter acquéreur du pétrole que l’on en extrait.  On ne bouleverserait pas le paysage que pour le seul plaisir de le faire.  Déjà qu’avec la baisse du prix du pétrole, qui oscille présentement autour des 40$ le baril, les travaux sont fortement ralentis, et les nouveaux projets sont en mode pause, parce que la rentabilité, qui était exaltante, avec un baril de pétrole dépassant les 140$, n’est plus ce qu’elle était.  C’est drôle, quand même, que National Geographic n’ait pas publié ce reportage pendant que le pétrole se vendait au-dessus de 140$ le baril.  C’était pourtant le même paysage, la même désolation que maintenant.  Bizarre.  Loin de moi l’idée, toutefois, de rejeter quoi que ce soit sur le dos de madame Roy; ce n’est tout de même pas elle qui dirige National Geographic.  Enfin, pas que je sache.

La belle Virginie passe ensuite à un autre événement haut en couleurs, à savoir les premières attaques de Brigitte Bardot, dans les années 1980, contre ce qu’elle appelait « le massacre des bébés phoques ».  Si sa contribution au débat a amené l’interdiction de la chasse aux phoques de moins de 12 jours (ceux que l’on appelle les « blanchons »), il n’en demeure pas moins qu’une recrudescence des populations de phoques, de par une baisse de la chasse, menace la survie de la morue, poisson dont le phoque est le principal prédateur.  À l’autre bout du spectre, les défenseurs des animaux déclaraient, au cours de la même période, que des manteaux de fourrure synthétique, ça ne fait de mal à personne.  Or, il appert que la fourrure synthétique requiert l’utilisation de produits chimiques, et de… pétrole!  Au point que désormais, c’est l’industrie de la fourrure, qui déclare que la fourrure naturelle, c’est écologique!  En bout de ligne, elle est bien gentille, Brigitte Bardot, mais elle devrait peut-être se mêler davantage de ses affaires.  Encore une fois, la chroniqueuse ne fait que rapporter les choses, et je n’ai rien à lui reprocher.

Virginie Roy continue sur sa lancée, en parlant de la publicité faite, à New York, dans les années 1990, par les Cris et les Inuits, pour protester contre la construction du projet hydroélectrique Grande-Baleine, dans le nord québécois.  Ce projet, connu comme étant la phase 2 de celui de la Baie James, fut finalement tabletté, en 1994, selon madame Roy, qui attribue l’arrêt du projet au retrait de l’état de New York d’un contrat de vente d’électricité de plusieurs milliards de dollars.  Sauf que la fin du projet Grande-Baleine a amené d’autres projets de remplacement, et les délais aidant, le Québec a dû, à fort prix, acheter de l’électricité de nos voisins du Sud, dernièrement, afin de combler nos carences, parce que la marge, entre notre capacité de production, et notre consommation, est trop mince.  En fait, si l’on continue sur la même lancée, on risque de faire comme l’état de Californie a dû faire, il y a quelques années, et procéder à du « délestage », c’est à dire priver volontairement d’électricité des secteurs entiers du Québec, afin de ne pas interrompre l’alimentation de certains clients privilégiés.  Mais quand il est question d’augmenter les tarifs, ou encore de privatiser Hydro-Québec, ne serait-ce que partiellement, on constate immédiatement une levée de boucliers, parce que « ça nous appartient », dit-on.

Bref, sur ces points, ce que rapporte Virginie Roy est bien contestable, mais en ce sens que ces événements ont bel et bien causé une mauvaise publicité au Canada, et au Québec, ce n’est pas faux.  Il faut donc lui donner raison, là-dessus.

Ensuite, elle demande pourquoi l’exploitation des sables bitumineux jouit d’un traitement de faveur, par rapport aux autres exploitations, dont certains ont fait ressortir le côté négatif, dans le sens que le gouvernement canadien n’en cesse pas l’exploitation.  Regardons les interventions gouvernementales, face aux publicités négatives rapportées par madame Roy.  D’abord, la chasse aux phoques est toujours permise, même si l’on a interdit la chasse aux blanchons.  On tue les phoques de plus de deux semaines, ce qui n’enlève que peu de valeur à leur fourrure.  On respecte les quotas établis, et le tour est joué.  Même si Sir Paul McCartney lui-même est venu faire un tour aux Îles-de-la-Madeleine, en 2006, pour participer au trafic d’influence, il a suffisamment aimé les canadiens, et les québécois, pour venir donner un concert, sur les plaines d’Abraham, dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de la ville de Québec, et ce au grand dam de certains souverainistes.  Grande-Baleine est peut-être restée dans les cartons d’Hydro-Québec, mais peut-être que cela n’est que partie remise; Jean Charest doit révéler les détails de son plan Nord, pour le développement industriel, minier et touristique du grand nord québécois, et certaines parcelles du projet Grande-Baleine pourraient bien en faire partie.  De plus, d’autres projets hydroélectriques vont de l’avant, malgré les protestations des écologistes, comme entre autres, sur la rivière Romaine.

Finalement, je ne crois pas que les sables bitumineux jouissent d’un traitement de faveur, de la part du gouvernement canadien.  L’exploitation des sables bitumineux est réglementée – pas autant que ne le voudraient les écologistes, mais quand même réglementée.  Les nouveaux projets feront l’objet de contrôles environnementaux plus serrés que les projets actuels.  Ce ne sera jamais suffisant, aux yeux des écolos, mais c’est quand même un pas de la bonne direction.  Mais pour les pétrolières, qui exploitent ces gisements, leur exploitation est rentable, pour l’instant, alors on poursuit le travail sur les chantiers en cours.  Les redevances fournies aux gouvernements, canadien et albertain, furent suffisantes pour permettre à la province de l’Alberta de complètement rembourser sa dette, au fil des ans.  Mais il est certain qu’à partir du moment où la rentabilité du pétrole extrait des sables ne sera plus suffisante, les entreprises pétrolières fermeront les chantiers, et les USA devront s’approvisionner ailleurs.  Autrement dit, dans ce cas, comme dans bien d’autres, tout est question de rentabilité.  Et là-dessus, Virginie Roy peut me croire sur parole.

A-15, à Laval: Le carrefour du boulevard Sainte-Rose reconfiguré

Je me suis permis une nouvelle visite sur le site web du Système électronique d’appels d’offres (SÉAO), afin de voir les derniers appels d’offres du MTQ, et ainsi tenter de voir de quelle façon on dépensera les 3,7 milliards$ promis par la ministre, Julie Boulet, il y a de cela quelques semaines.

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Parmi les chantiers de 2009, il y a le carrefour de l’A-15, et du boulevard Sainte-Rose, dont le viaduc est fermé à toute circulation depuis l’automne dernier.  Or, ce carrefour sera complètement réaménagé, approximativement de la façon suivante:

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Comme on peut le voir, sur cette image, originaire du logiciel Google Earth, au lieu de la configuration originale, le nouveau viaduc sera raccordé, à l’est de l’A-15, à l’avenue de la Renaissance, ce qui facilitera la circulation entre l’A-15 et le boulevard Curé-Labelle, un kilomètre plus à l’est.  Le boulevard Sainte-Rose, dans les faits, est une petite rue étroite, et sinueuse, ponctuée de nombreux arrêts, alors que l’avenue de la Renaissance est beaucoup plus moderne, et dégagée.  Sans l’avoir vu de mes yeux, il est facile de comprendre que la circulation doit être souvent pénible, sur Sainte-Rose, compte tenu que de nombreuses entreprises ont pignon sur rue le long de l’A-15, et sont desservies par la rue de Jaffa, à l’ouest, et par la rue de la Pointe-Langlois, à l’est.  Ces deux rues seront d’ailleurs desservies par le nouveau carrefour.

J’aime bien le principe de collaboration, entre le MTQ et les autres intervenants, comme les municipalités, quand vient le temps d’élaborer des projets de construction, ou de réfection.  Ça fait changement des fois où des chantiers se suivent à répétition, au même endroit.