Aide sociale: J’aimerais qu’on m’explique quelque chose…

Sarah-Maude Lefebvre, de l’Agence QMI, signe un article, repris par le site Canoë, dans lequel elle avise les bien nantis que la chasse aux « 40 voleurs » les plus riches du Québec est ouverte.  En fait, ce fut son entrée en matière, pour dire à ses lecteurs que quelque 200 personnes se sont rassemblées, aujourd’hui, à Montréal, pour réclamer rien de moins qu’un revenu de citoyenneté inconditionnel.

L’histoire, derrière les « 40 voleurs », c’est que l’Organisation populaire des droits sociaux de la région de Montréal (OPDS-RM) s’est donnée comme objectif de visiter chacun des 40 hommes d’affaires qu’elle a ciblé, afin de leur faire sentir que « Les riches s’en mettent plein les poches alors qu’on vit une période économique très difficile. Selon Statistiques Canada, le seuil de faible revenu était de 21 666$ en 2007. En bas de cela, aucun individu ne peut subvenir convenablement à ses besoins essentiels. Nous voulons que ce montant devienne un revenu de citoyenneté accessible à tous. »  Ces mots sont ceux de Marie-Christine Latte, de l’OPDS-RM.  Le texte de madame Lefebvre mentionne que cette revendication est appuyée par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), qui soutient qu’il serait possible de le faire en pigeant dans l’argent injecté dans les programmes gouvernementaux d’aide à l’emploi.  Autrement dit, le souhait du FCPASQ, c’est que l’on prenne, dans les programmes qui sont supposés servir à aider les gens à retourner sur le marché du travail, tout le fric nécessaire pour les encourager à rester à la maison.  Splendide!

Une autre citation, puisée à même l’article, celle de Sylvie Lalonde, une manifestante qui se dit « sur le B. S. depuis trop longtemps« , selon ses propres mots.  Elle déclare à la journaliste que « On bâillonne les gagne-petit qui ne peuvent gagner plus de 200$ par mois en dehors de leur chèque. Non seulement ça favorise le travail au noir et ça permet aux entreprises d’éviter les charges sociales, mais en plus ça nous empêche de nous en sortir. »  J’aurais un petit conseil à donner, à madame Lalonde; au lieu d’essayer de limiter ses revenus aux 200$ par mois accordés par le système, afin d’éviter les coupures à son chèque, elle devrait essayer d’aller gagner sa vie dans l’une des nombreuses entreprises qui mettent d’énormes bannières, à l’extérieur de leurs installations, sur lesquelles il est écrit, en grosses lettres, « NOUS EMBAUCHONS ».  Non seulement elle gagnerait beaucoup plus que 200$ par mois, mais elle aurait également la fierté de « gagner son pain », sans compter les possibilités d’avancement, et tout ce qui en découle.  Il faut mentionner, par contre, que pour obtenir cette fierté, il faut se lever, le matin, et mettre de côté les nombreuses télé-séries et autres émissions de télévision diffusées en journée.

J’aimerais que l’on m’explique une chose.  Pourquoi devrait-on donner à un individu 21,666$, sans rien lui demander en retour, alors que le salaire minimum, calculé sur une base annuelle brute (40 heures par semaine, sur 50 semaines travaillées), vient tout juste d’être rehaussé à… 18,000$ par année?  Si, parmi les 350,000 bénéficiaires de l’aide sociale au Québec, tous ceux qui sont aptes au travail allaient se faire embaucher par les entreprises qui affichent « Nous embauchons », nous pourrions presque viser le plein emploi!  Mais bon, ces gens-là, il ne faut pas les discriminer; ils ont des droits.  Et ceux qui travaillent, ils n’en ont pas, des droits, à part celui de se faire escroquer par le gouvernement pour faire vivre les assistés sociaux?  L’aide sociale est supposée être une assistance de dernier recours; or, avec environ 5% de la population « sur le B.S. », je trouve que l’on y accède un peu trop facilement, si vous voulez mon point de vue.

À mes yeux, l’aide sociale devrait être limitée dans le temps, tout en soutenant davantage les mesures d’aide à l’apprentissage d’un métier.  J’ai plutôt l’impression que l’aide sociale est devenue un genre de paradis; bien sûr, le chèque est plutôt bas, mais si l’on y ajoute les soins dentaires et oculaires, les médicaments moins chers, la préséance sur les listes d’attente pour les habitations à loyer modique (HLM), et les autres « droits », certains ont raison de préférer cela à aller travailler.  Évidemment, d’aucuns diront que la pitance est mince, mais avec un « side-line » de quelques heures par semaine, et une bonne dose de simplicité volontaire, on parvient toujours à s’arranger, n’est-ce pas?  Si on mettait un délai à l’aide sociale, genre 5 ans max, je crois sincèrement que les assistés sociaux aptes au travail se grouilleraient le cul, et apprendraient un métier.  Quand il ne restera plus que les « inaptes au travail », sur l’aide sociale, je crois que l’on pourra facilement les prendre en charge.

SÉAO: Quelques nouveautés

Comme je le fais à l’occasion, je me rends sur le site web du Système électronique d’appels d’offres (SÉAO), site qui présente tout plein d’appels d’offres, dont ceux du Ministère des transports du Québec (MTQ).  Parmi la multitude d’appels d’offres pour des travaux à caractère local, comme des ponts municipaux, deux demandes de soumissions plus importantes ont retenu mon attention.

thmb-auto-030 D’abord, sur l’autoroute 30, à la hauteur de Contrecoeur et de Saint-Roch-de-Richelieu, on va procéder à une réfection complète de la surface de roulement, qui est composée de dalles de béton.  On sait que dans les années 1970 et 1980, plusieurs routes, mais surtout des autoroutes, en région, furent construites de dalles de béton, et les résultats, a savoir le confort de roulement, fut souvent désastreux, à long, mais aussi à moyen et à court terme, contrairement aux chaussées de béton actuellement construites, dans les grands centres urbains, qui sont beaucoup plus résistantes.  Dans le cas qui nous concerne, l’entrepreneur devra réparer les dalles de béton, et recouvrir le tout d’une couche d’enrobé bitumineux.  Oui, oui, de l’asphalte.  Un truc qui m’a étonné, c’est que dans l’appel d’offres, on parle de « pose d’enrobés (au pluriel) bitumineux avec un véhicule de transfert ».  Je présume qu’il s’agit d’un genre de camion comme celui que l’on voit sur cette photo.  S’il est vrai que cette méthode permet de gagner du temps, je ne suis pas convaincu que le pavage soit de meilleure qualité pour autant.  Mais bon, laissons la chance à l’entrepreneur qui décrochera ce contrat.

thmb-auto-040Quant à l’autre appel d’offres qui a attiré mon attention, il s’agit de la réfection de l’autoroute 40, en direction ouest, entre le pont Charles-de Gaulle, et le boulevard Henri-Bourassa, à la pointe nord-est de l’île de Montréal.  Cette section de l’A-40 fut la première à être refaite, à la fin des années 1990, et fut refaite en asphalte, alors que la même section, en direction est, fut refaite l’année suivante, mais en béton.  La section visée par cet appel d’offres est franchement due pour une réfection, des ornières s’étant creusées sur les voies de circulation, et en particulier dans la voie du centre.  Par contre, il n’y avait que le devis, sur la liste de consultation, et une erreur de lien amenait vers la page de commande des abonnements, ce qui fait que je ne peux pas vous dire, ici et maintenant, s’il s’agira d’une réfection en asphalte, ou en béton.  Pour ma part, je préfère grandement les chaussées de béton, qui résistent beaucoup plus à l’orniérage que les chaussées d’asphalte, et ce même si la surface de roulement est plus bruyante, compte tenu du type de pneus qui équipent le véhicule que l’on conduit.

Alors voilà, c’est tout pour l’instant.  Je vous tiendrai au courant d’éventuels nouveaux développements, au fur et à mesure de mes visites sur le site web du SÉAO.

Bataille des Plaines: Sarkozy avait totalement raison!

Radio-Canada nous apprend que suite à tout le déchirage de chemises des souverainistes, concernant la reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham, et du risque d’affrontements violents qui pourraient y survenir, le président de la Commission des champs de bataille nationaux, André Juneau, a finalement décidé de faire marche arrière, et d’abandonner le projet de reconstitution de la bataille de 1759, entre les hommes de Montcalm et soldats de Wolfe.

On avait beau dire que de telles reconstitution se déroulaient partout ailleurs, dans le monde, et que personne ne s’en offusquait outre mesure, les « séparatisses » n’ont rien voulu savoir.  La ministre fédérale Josée Verner avait beau se dire profondément dégoûtée du comportement de certains porte-parole des opposants à la reconstitution, ceux-ci en rajoutaient, et menaçaient ouvertement de saboter toute l’opération, n’hésitant pas à faire usage de la violence.  Si cela ne représente pas du « sectarisme », et du « détestement de l’autre », dans le sens exprimé par Nicolas Sarkozy, lors de la décoration de Jean Charest, à l’Élysée, la semaine dernière, alors qu’est-ce que c’est, dites-moi?

Devant un tel comportement, approuvé par le parti québécois, et le bloc québécois, de par leur inaction à se dissocier de ces mouvements d’opposants, le président de la CCBN avait-il le choix?  Je me demande, par contre, s’il serait possible de porter des accusations, contre ces individus qui appelaient au soulèvements violents, ne serait-ce que pour avoir troublé la paix publique?  Même si de telles accusations se traduisent habituellement par des peines du genre « 50$ d’amende, et deux ans de paix », le fait de se retrouver avec un dossier criminel, et tout ce qui en découle, les aurait peut-être ramené à de meilleurs sentiments.

J’imagine qu’à l’heure où vous lisez ces lignes, les « séparatisses » doivent déjà célébrer leur « victoire ».  Et j’ai l’impression qu’ils l’étireront jusqu’aux prochaines élections fédérales.  Ils seront fiers de casser les oreilles de tout le monde en disant qu’ils ont « vaincu l’envahisseur anglais », une fois de plus.  Ils ne se souviennent malheureusement pas du fait que les « gentils français », qui nous ont laissé tomber en faveur de quelques kilomètres de plages, testaient l’affûtage de leurs épées sur les bras des « sauvages ».  Et après, ils viendront tenter de nous convaincre que les québécois ne sont pas remplis de « sectarisme », et de « détestement de l’autre ».  Bien sûr.

J’espère qu’un jour, la population va finir par se réveiller.

Le début d’une grande aventure, un soutien pour une bonne cause

Au cours de ma vie, il m’est arrivé, à plusieurs occasions, de dire oui à une demande, puis de me prendre à m’interroger, à un moment donné.  À me questionner, à me demander « Pourquoi je me suis embarqué dans une affaire semblable? »  C’est ce qui vient de m’arriver, encore une fois.  Mais là, je vais aller jusqu’au bout.

C’est Paul, un de mes grands amis, qui m’est arrivé avec une idée bizarre.  Il me demande, comme ça, lors d’une conversation, sur MSN, quelle est l’adresse du truc, que l’on annonce, à la radio, pour le cancer du sein.  Je fais un effort de mémoire, puis lui donne l’adresse web qui est mentionné dans la pub.  Puis c’est là qu’il me dit que ça lui tente, et qu’il apprécierait grandement que je l’accompagne, là-dedans.  Je commence par lui dire que je n’ai plus les genoux que j’avais à 20 ans, mais je voyais, à mesure que la conversation avançait, qu’il tenait vraiment à vivre cette expérience.  Je lui offre alors d’aller, avec lui, à une séance d’information.

Nous nous sommes donc rendus à Brossard, ce samedi après-midi, afin d’assister à la rencontre.  Il y avait une dizaine de personnes, en tout, en comptant la gentille Natacha, qui nous a reçus, et communiqué toutes les informations concernant l’activité.  Puis nous nous sommes regardés, Paul et moi, et nous nous sommes inscrits.

Cette grande aventure s’appelle « Le week-end pour vaincre le cancer du sein« .  L’activité se déroule du 21 au 23 août prochain, ici-même, à Montréal.  Il s’agit de parcourir 60 kilomètres, en deux jours, dans le but d’amasser des fonds, qui seront versés à l’Hôpital général juif, et à son Centre du cancer Segal, afin de financer la recherche, sur le cancer du sein, ainsi qu’à apporter de l’assistance aux patientes, et à leurs familles.  L’objectif de chaque marcheur est d’amasser 2000$, afin d’assurer sa participation.  Ma page personnelle est déjà accessible, de même que celle de Paul, ce qui vous permet de faire un don dès maintenant.  Pour tout don de 10$ ou plus, vous pouvez recevoir un reçu, pour vos impôts.

Personnellement, il s’agit d’un gros défi.  Pour ceux qui ne m’ont jamais vu, je suis un « gros gars », dans les 260 livres.  Je n’ai pas marché de façon intensive depuis des années.  Aussi, ce week-end sera un double défi; physique, compte tenu de ma situation générale (je ne surveille pas mon alimentation, je n’ai aucune discipline de mise en forme, je suis du genre « ça fonctionne, alors pourquoi perdre du temps à consulter un médecin? »), et psychologique, parce que je m’impose le défi d’atteindre 3000$, soit 50$ le kilomètre.  J’ai donc une double commande à remplir, et j’entends bien y parvenir.  Mais j’aurai besoin de votre appui.

Alors voilà.  C’est le début d’une grande aventure.  Je vous tiendrai au courant, à travers ma page personnelle, sur le site de l’événement.  On y trouve même un blogue, sur lequel j’écrirai des commentaires, concernant les détails de l’aventure (entraînement, levées de fonds, etc.).  Je maintiendrai aussi un message, et un lien, au sommet de la colonne de droite, juste au-dessus de la brève de comptoir, question de vous rappeler le défi que je m’impose, d’ici au mois d’aout prochain.

Je vous dis merci à l’avance, pour votre soutien moral, et financier.

Prière au conseil municipal: Ça dérange tant que cela?

Je viens de lire un entrefilet, sur le site web du journal Le Devoir, selon lequel la Commission des droits de la personne trouve inacceptable qu’une citoyenne ait été huée, lundi soir, lors d’une assemblée du conseil municipal de Trois-Rivières.  On retrouve d’ailleurs un compte-rendu beaucoup plus complet des événements de la soirée dans cet article du quotidien local Le Nouvelliste.

Encore faut-il savoir que la citoyenne en question, Louise Hubert, est celle qui a porté plainte contre la ville, dans le but de faire interdire la prière que récitait le maire, Yves Lévesque, au début de chaque séance du conseil, ainsi que tous ses prédécesseurs avant lui, et ce depuis 1926.  Or, comme la Commission avait recommandé au conseil de ne plus réciter la prière, le maire Lévesque a tout bonnement demandé à un citoyen d’en faire la lecture.  La dame ne l’ayant pas pris, elle a voulu prendre la parole, pour critiquer l’attitude du maire, dans cette affaire.  À ce moment, ce sont des citoyens, dans l’assistance, qui ont hué la dame.

Je me demande bien ce qu’entend faire la Commission des droits de la personne, devant la situation actuelle.  Va-t-elle demander que l’on interdise la présence de citoyens favorables à la prière, lors des séances du conseil municipal?  D’ailleurs, le fait que le maire d’une municipalité récite une petite prière de moins d’une minute, avant de commencer les travaux, est-ce que ça dérange tant que cela?  Madame Hubert a résumé, au journaliste Martin Francoeur, du Nouvelliste, la situation en ces mots:

«Quand on prête serment comme maire, on devient responsable du décorum. Et on ne peut pas faire faire par quelqu’un d’autre ce qu’on ne peut pas faire. Il a donné son chapeau à ce M. Beaudoin. On vient d’identifier qui sont les catholiques, qui sont les pratiquants. Je viens ici dans un espace public, un espace laïque. Je ne viens pas ici pour prier ou pour entendre des prières»

Louise Hubert affirme ne pas vouloir entendre de prière; elle n’a qu’à sortir dehors, à aller aux toilettes, ou à écouter son iPod, pendant ladite prière, et personne ne va s’en offusquer.  Quand elle dit qu’on vient d’identifier qui sont les catholiques, elle semble en parler comme s’ils étaient des ennemis à abattre.  De toute façon, si je vais à la séance du conseil municipal parce que je suis intéressé par le 5e point à l’ordre du jour, par exemple, vais-je faire interdire les autres points, parce que je ne veux pas en entendre parler?

On me dirait qu’il s’agit d’un complot, de la part d’une quelconque organisation qui fait la promotion de la laïcité, ou qui tente de l’imposer à tout craints, que j’aurais tendance à le croire.  Je me demande quelle est la « bibitte », que l’on cherche, avec toute cette affaire; est-ce qu’un maire, qui récite une prière, devient automatiquement inapte à diriger les destinées d’une ville?  En quoi le fait d’entendre, de la bouche du maire, ou de celle d’un citoyen, un verbatim du genre « Seigneur, faites de nos élus de bons gestionnaires. Guidez-les dans leurs décisions. Gardez-leur la sagesse et la compréhension pour toujours bien servir les citoyens. Que cette assemblée soit menée dans la sérénité, au bien-être de la collectivité. Amen.« , est-il à ce point traumatisant?  Des plaintes sont déposées dans toutes les villes d’une certaine importance, depuis quelques années.  Je me demande, d’ailleurs, si cette Louise Hubert est bel et bien citoyenne de Trois-Rivières.  Je veux dire, habite-t-elle là-bas depuis longtemps, ou alors est-elle une résidente de « la république du Plateau Mont-Royal », qui a seulement signé un bail, le temps de « débarrasser la séance du conseil de la ville de ses ignobles catholiques pratiquants »?  Avant le dépôt de sa plainte, à combien d’occasions madame Hubert a-t-elle assisté à la séance du conseil municipal de la ville de Trois-Rivières?

Au fond, à quoi devrait-on s’attendre de son conseil municipal, sinon de bien gérer les deniers que les contribuables lui confie?  Que le maire récite une prière, salue la venue de Raël dans les limites de la ville, ou s’agenouille avec le front en direction de La Mecque, je n’en ai rien à cirer; du moment où celui-ci, dans l’exercice de ses fonctions, gère la ville d’une façon honnête, sans magouillage, et que Dieu ne soit pas inscrit sur la liste électorale, j’en fais mon affaire.  D’ailleurs, je serais bien curieux de savoir si une telle plainte a été déposée… à Hérouxville.