A-35, en 2010: Lentement, mais sûrement

Parmi les grands projets du MTQ, qui se déroulent un peu partout au Québec, il y a celui de l’autoroute 35, dans la vallée de la rivière Richelieu.  On pourrait qualifier cette autoroute à construire de « chaînon manquant » de l’axe Montréal-Boston, puisque sur les quelque 500 kilomètres qui séparent ces deux villes, presque toute la distance se fait sur de belles autoroutes.  Bon, d’accord, belles lorsqu’elles sont en bon état, évidemment.  Il manquait environ 38 kilomètres à compléter, et comme c’est la cas habituellement, ce chaînon manquant se trouvait au Québec.  Le MTQ a pris la décision de remplacer le chaînon manquant par un tout nouveau tronçon d’autoroute à quatre voies, sur deux chaussées séparées.

Preuve irréfutable que le projet est bien en marche, la supersignalisation est complètement remplacée sur le tronçon existant de l’A-35, et les sorties sont totalement renumérotées, en tenant compte de la nouvelle réalité.  C’est pourquoi…

…des feuillards furent appliqués sur des panneaux tout neufs.  Avec l’angle, on voit très bien celui des numéros de sortie, comprenant l’ancien, biffé, et le nouveau, ainsi que celui sur lequel figure Cowansville.  Ces deux feuillards seront retirés plus tard; celui des numéros de sortie dans quelques mois, lorsque les utilisateurs se seront habitués aux nouveaux numéros de sorties, et l’autre lors de l’ouverture de la toute dernière section de l’A-35, prévue pour 2016.  À la place du feuillard « Cowansville », nous verrons plutôt Farnham.  Pourquoi?  Probablement parce qu’une fois l’A-35 ouverte, on dirigera les utilisateurs voulant aller à Cowansville vers la route 133 sud, puis vers la route 202 est, qui mène directement à Cowansville.

Voici le début du premier tronçon à être construit.  Mais selon le plan de réalisation du parachèvement de l’A-35, il s’agit en fait du segment 2.  C’est que le projet est divisé en quatre segments.  Celui-ci débute à la route 227, à Saint-Alexandre, et se rend jusqu’à la route 133, à la hauteur de Saint-Sébastien.  Je vous le montre ici depuis le bord de la route 227,…

…alors que maintenant, je me trouve au point de rencontre des deux chaussées.  Ce tronçon fut mis en chantier l’an dernier, et devrait être terminé cet automne.

Si l’on regarde de l’autre côté de la route 227, nous n’en sommes qu’à l’étape de l’arpentage.  Ce tronçon – le segment 1, qui se rendra jusqu’à la fin actuelle de l’A-35, dans le secteur Iberville de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, sera mis en chantier au cours de cet été.  L’échangeur de la route 227, qui fait partie du segment 2, et qui reliera ces deux tronçons, sera quant à lui mis en chantier cet automne.  Vous ne voyez pas très bien les fanions des arpenteurs?  Attendez un peu…

…voilà, c’est mieux comme ça, n’est-ce pas?  Merci à la technologie du zoom.

Cette fois, je suis au sommet d’une butte, à la hauteur de la montée de la Station, toujours à Saint-Alexandre, ce qui donne une idée plus précise des deux chaussées de ce futur tronçon de l’A-35.  Vous la voyez ici en direction nord,…

…et maintenant, en direction sud.  Le réseau routier local sera réaménagé, mais pour l’instant, je ne puis dire, avec certitude, de quelle façon; en fait, je me demande si la montée de la Station, en bas, sera coupée en deux, ou si l’on construira un passage inférieur.  La montée Lacroix, par contre, longera la butte que l’on voit, par la gauche, et sera raccordée à la partie de la montée de la Station qui se rend au village de Saint-Alexandre.  Les chaussées de l’A-35 entreront dans une courbe, à cet endroit, et iront rejoindre une autre ligne droite, derrière les arbres, au loin, à droite.

De toute façon, si vous ne comprenez pas mes explications, vous pouvez vous fier sur la signalisation locale de Saint-Alexandre; tout y est!

Cette fois, nous sommes à Saint-Sébastien, et devant, c’est la route 133, et la bretelle vers l’A-35 nord.  Ce point représente la fin du segment 2.

Depuis l’une des buttes de terre que l’on voit sur la photo précédente, voici la ligne droite dont je parlais plus tôt.  Enfin, presque droite; à part une petite courbe de quelques degrés, à la hauteur des arbres, que l’on voit au loin, elle s’étend de la route 133 jusqu’à la grande courbe, près de la montée de la Station.  Tout ce que l’on a vu jusqu’à maintenant, soit les segments 1 (pas encore commencé) et 2, représente le tronçon qui laissera passer ses premiers véhicules en 2013.

Au sud de la route 133, rien n’est encore commencé.  L’échangeur de la route 133, qui reste à aménager, représente la fin du segment 2.  La suite, en direction sud, soit les segments 3 et 4, ne seront ouverts qu’en 2016.  C’est donc dire que les premiers coups de pelle mécanique ne sont pas pour demain.

C’est donc lentement, mais sûrement, que la construction de l’A-35 se poursuit, et ce pour les prochaines années.

A-50, en 2010: (5) Au nord de Montebello

Toujours en allant de l’ouest vers l’est, nous voilà maintenant rendus au nord du village de Montebello, à Notre-Dame-de-Bonsecours.  Population; 270.

Quand on quitte la route 321, en prenant la côte Saint-Amédée, on verra, à environ un kilomètre et demi, à droite, la côte Saint-Hyacinthe, à savoir, cette route de gravier.  Et au loin, la chaussée de l’A-50, qui prend forme.  Comme quoi les responsables de la colonisation des lieux étaient très originaux, pour l’appellation des chemins locaux, à une intersection, située tout près de la chaussée de l’A-50, on retrouve le nom des trois chemins, à savoir la côte Saint-Hyacinthe Nord, la côte Saint-Hyacinthe Sud, et finalement, la côte Saint-Hyacinthe tout court.

Pour continuer sur la côte Saint-Hyacinthe (tout court, je présume), on passe sur la chaussée de l’A-50, et on se retrouve là, le long de la chaussée, avant de reprendre le cours normal de la côte Saint-Hyacinthe, qui mène à la route 323.

Ici, nous sommes sur la route 323, en direction nord, à l’intersection des bretelles d’entrée et de sortie de l’A-50 est.  Comme on l’a vu l’an dernier, les bretelles servent de chemin de déviation pendant que l’on construit les deux chaussées de l’autoroute.  Oui oui, vous avez bien lu; les deux chaussées, parce qu’à cet endroit, l’A-50 sera construite sur deux chaussées, et ce sur une distance d’un ou deux kilomètres.

Lors de mon passage, la route 323 faisait l’objet de travaux de reconstruction, qui s’étirent sur plus ou moins un kilomètre, au nord de la future A-50.  J’ai donc remonté la route jusqu’au début du chantier, afin de vous le montrer, en roulant en direction sud.  Ici, je suis à l’endroit où on devait attendre le geste du signaleur, afin de passer, dans une direction à la fois.  À noter que les quatre photos suivantes sont prises en mouvement.

Au niveau de l’entrée du parc Omega, les travailleurs s’affairent, pendant que le véhicule, devant moi, fait lever la poussière.

Comme on peut le voir, sur la pelle mécanique, c’est la compagnie Roxboro Excavation qui procède à ces travaux.

On approche de la fin de ce chantier.  Au loin, on voit la pente de la route 323, au sud de l’A-50, qui mène à Montebello.

Nous sommes maintenant à l’intersection des bretelles de l’A-50 ouest, de retour au chemin de déviation.

Il reste des photos pour illustrer deux autres billets, toujours en allant vers l’est.  Ces billets suivront, dans les prochains jours.

La route Gérin: (2) De Saint-Justin à Sainte-Ursule

Pour les besoins de ce billet, disons que vous êtes parti du village de Saint-Justin, vers l’est, sur la route Gérin.  Puis, comme au volant de la DeLorean de la trilogie Back to the Future, quelques dizaines de mètres à peine passé l’intersection de la route Clément, et ce sans même avoir atteint les 88 miles à l’heure, vous vous retrouvez d’un coup, disons… en 1955, tiens!  Vous arrivez au bout de la route Gérin, et vous tournez à droite sur la route Paquin, afin de poursuivre votre chemin vers Sainte-Ursule.  Je tiens à préciser que les routes de Saint-Justin, à l’époque, ne portaient pas les mêmes noms que maintenant, mais que pour des raisons de compréhension évidentes, j’utiliserai les noms actuels.  Après la grande courbe, vers la gauche,…

…vous vous retrouvez à peu près ici, sur la ligne droite, qui suit les clôtures des terres.

Après avoir passé le petit vallon, vous arrivez près d’une pente.  À votre droite, imaginez un panneau jaune, annonçant une pente raide.

À l’époque où la route était toujours en service, ça ne devait pas être tout à fait comme ça.  Mais maintenant, le conifère semble soutenu par les restes de la clôture.  Mais bon, à part ce détail, on commence à descendre la pente…

…qui nous mène en direction de la rivière Maskinongé.  Ce n’est pas un canyon, mais la vallée est quand même profonde, à cet endroit.  Après la petite courbe vers la gauche,…

…on aperçoit le pont, tout en bas.  C’est à cet endroit que la pente est la plus abrupte.  Et une fois en bas,…

…il faut tourner de 45 degrés vers la gauche pour prendre le pont.  Je sais, ça se voyait mieux sur l’autre photo, mais bon.  Ici, nous sommes à même de remarquer la largeur du pont; c’est clair qu’il était trop étroit pour accommoder la circulation actuelle.

En sortant du pont, encore une courbe serrée, vers la droite, cette fois.  En passant, je viens de retrouver les bouts de tubes d’acier qui servaient de structure aux garde-fou.  Pas vous?  Un indice; examinez la barrière.

On voit bien la courbe, ici.  Nous sommes du côté de Sainte-Ursule, maintenant.

Et après la courbe, une pente.  Bon, il faut bien remonter au sommet de la vallée, après tout.  Et cette pente est un peu moins abrupte que l’autre, du côté de Saint-Justin.

À mesure que l’on monte, ça tourne un peu vers la gauche, en suivant la ligne des arbres.

Après la petite courbe vers la gauche, le route se redresse, tout en gardant une certaine pente ascendante.

Une fois au bout de la ligne des arbres, ça devient compliqué.  C’est que l’agriculteur qui a hérité, en quelque sorte, de l’emprise de l’ancienne route, a tout simplement décidé de labourer, et de semer le tout.  Je dois donc me fier aux cailloux, toujours présents malgré les labours répétés, pour déterminer l’alignement de la route, et ce avec plus ou moins de précision.  Disons que le sillon plus creux que les autres, droit devant, nous donne une bonne indication.  C’est aussi à partir de cet endroit que s’est écrit un autre épisode du roman-feuilleton « J’avais de belles chaussures ».  Parce que j’ai dû marcher dans la terre fraîche sur environ 300 mètres, soit jusqu’à l’actuelle route Gérin, dont l’emprise suit les poteaux électriques que l’on voit, en arrière-plan.

Ici, c’est encore moins évident, de trouver la ligne exacte de la route.  J’ai l’impression qu’elle contournait un petit talus, à droite, avant de se redresser.

Voilà, la route Gérin actuelle est à portée de vue, maintenant.  La structure, au loin, à gauche du premier poteau électrique, sur votre droite, c’est le clocher de l’église de Sainte-Ursule.  À partir de ce point,…

…la vieille route vient croiser la route Gérin actuelle, qui n’existait pas, dans le temps, et longe le cours d’eau que l’on voit, encore rempli de neige, et ce en direction de l’église.  La route ne se rendait pas jusqu’à l’église, toutefois; elle faisait intersection avec l’actuel rang des Chutes (route 348), qui s’est déjà appelé « rang de la Crête-de-Coq ».  Depuis ce point, on gardait la droite, et on entrait dans le village de Sainte-Ursule par la rue Voligny, nom hérité d’un magasin général, qui trônait à l’entrée du village.

Dans le troisième, et dernier billet de cette série, nous ferons le chemin en sens inverse, soit de Sainte-Ursule vers Saint-Justin.  C’est à suivre.

La route Gérin: (1) L’ancien pont

Bon, voici des trucs inhabituels.  Il s’agit d’un billet dans la catégorie des Grands axes d’autrefois qui 1- n’a aucun rapport avec ma vieille carte de 1950 (bien qu’elle y figure; en ce temps-là, comme combien d’autres, elle était en gravier), 2- ne concerne pas une route numérotée (malgré que sa version actuelle supporte autant de circulation que certaines sections des routes 132 et 138), et le plus important, 3- comprend… des photos!

Lorsque je vous ai montré la reconstruction d’un ponceau, sur la route Gérin, à Saint-Justin, l’été dernier, je vous ai glissé un mot sur le pont de l’ancienne route qui reliait Saint-Justin et Sainte-Ursule, pont qui traversait la rivière Maskinongé.  Bon, je sais, j’y ai mis beaucoup de temps, mais mieux vaut tard que jamais.  Alors voici donc ce trésor caché.

Après avoir marché quelques centaines de mètres, le long de la rive est de la Maskinongé, je suis arrivé à ce pont.  Vous avez compris que cette passerelle ne sert que pour les petits véhicules (motoneiges, quads, etc.), afin de traverser un petit cours d’eau, qui se jette dans la rivière Maskinongé.  Le véritable ouvrage d’art que nous recherchons…

…est plutôt celui-ci, tout juste à la droite de l’autre.  À première vue, il ne semble pas trop affecté par le poids des années.  Allons-y voir de plus près.

À part la mousse, en bordure, la surface du tablier semble saine.  Évidemment, il y avait probablement des grillages, attachés aux barres horizontales, faites de section de tubes en acier, afin de constituer de véritables garde-fou.  Ici, on voit la Maskinongé du côté en amont.  L’eau d’une couleur plus boueuse provient du petit cours d’eau que nous avons traversé, via la passerelle du début.

D’un angle différent, nous pouvons voir la passerelle, près des arbres.  Quoi, vous ne la voyez pas?  Attendez un peu.

Bon, vous la voyez, maintenant?  Elle saute aux yeux, à cette distance.  Ce petit cours d’eau passe probablement sous la route Gérin actuelle…

…à cet endroit.  Il permet de drainer les eaux en provenance des terres situées au nord de la route actuelle, terres qui sont…

…en partie submergées, à cause de la fonte rapide des neiges, depuis les trois dernières semaines, alors que les températures furent plus que clémentes.

Voici une autre vue de l’étang printanier improvisé, tout juste au nord de la route Gérin actuelle.

Évidemment, qui dit route actuelle dit aussi détritus, le long de celle-ci.  Et je voudrais dire un merci tout particulier à celui – ou celle – qui a jeté son gobelet de café Tim Horton’s là, sans dérouler le rebord; grâce à cette personne généreuse, je pourrai remplacer la blogue-mobile par l’un des 40 véhicules utilitaires sport Toyota RAV4 attribuées par Tim Horton’s, dans le cadre de son concours printanier.  Mais non, c’est une blague; le rebord était déjà déroulé.  Mais bon, avec tout ça, je me suis égaré; retournons à notre vieux pont.

La rivière Maskinongé, du côté en aval, depuis le vieux pont.  Là aussi, il ne reste que les barres de tuyau, et encore; dans la section la plus à l’ouest,…

…je présume que quelqu’un avait besoin de quelques tubes d’acier, et qu’il s’est servi!

Le béton de cette poutrelle s’est effrité.  Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous.  Mais voilà; il y a des ponts, sur le réseau routier québécois, qui sont toujours en service, et dont le béton est beaucoup plus effrité que celui-ci.  Bon, je dois aussi avouer que je ne suis pas allé voir en-dessous.

À voir la largeur du tablier du pont, ainsi que les courbes, et les pentes abruptes, de l’ancienne route, les autorités du MTQ – probablement le Ministère de la Voirie, à l’époque – ont pris la décision, au début des années 1970, de construire une toute nouvelle route, compte tenu que les techniques de construction du temps permettaient désormais de corriger l’alignement de la route, autant en fonction de la route Gérin existante que de l’accès au village de Sainte-Ursule, par ce qui était autrefois la route Voligny.

Si vous prenez la route Paquin, vers le sud, depuis la route Gérin, après un peu moins de 400 mètres, vous verrez, vers la gauche, l’emprise de l’ancienne route qui mène à Sainte-Ursule, qui décrit une longue courbe, au bout de laquelle on peut deviner la trajectoire suivie par la route, le long de la ligne des terres.  Du côté de Sainte-Ursule, par contre, il est presque impossible de voir, depuis la voie actuelle, l’endroit précis où passait l’ancienne route.  Aussi, j’ai pensé à vous; j’ai pris d’autres photos, et je vais tenter de reconstituer cet ancien chemin, entre la route Gérin actuelle, à Sainte-Ursule, et la route Paquin, à Saint-Justin, soit la partie que l’on ne voit presque plus, quand on passe dans les environs.  Ça commence par ici.

A-50, automne 2009: (5) Du côté de l’Outaouais

Lors de cette sortie du lundi de l’Action de grâces, j’ai traversé la « frontière », et je suis allé du côté de l’Outaouais.  On change de région quand on passe de Grenville-sur-la-Rouge (Pointe-au-Chêne) à Fassett.  Dans le billet précédent (sur l’A-50, je veux dire), on voit même, sur une photo, le panneau bleu qui souhaitera la bienvenue en Outaouais à ceux qui rouleront sur la future autoroute.  Mais à Fassett, il se passe quoi, au juste?  Voici les dernières images de ce périple.

Ici, c’est le tout nouveau viaduc de la montée Fassett.  Pourquoi « tout nouveau », me direz-vous?  Parce que le viaduc original, construit en 2007 par la firme Neilson Inc., de Saint-Nicolas, ne répondait pas, dit-on, à toutes les normes.  Il a donc dû être démoli, et reconstruit, aux frais de Neilson.

Les travaux effectués en 2007 s’arrêtaient à la hauteur de la machinerie, dont le camion bleu, aux couleurs de la compagnie Roxboro Excavation, que l’on voit au loin.  C’est cette entreprise qui a le contrat pour la suite des travaux, vers l’ouest, comprenant…

…ce pont, qui traverse la rivière aux Saumons, juste à l’ouest de la limite de Fassett, et de Notre-Dame-de-Bonsecours, partie nord.

La rivière aux Saumons, en amont du pont.  Le chemin, en bas, à droite, est probablement là pour accéder au chantier du pont, et disparaîtra une fois celui-ci complété.

Toujours la rivière aux Saumons, mais cette fois, en aval du nouveau pont.

À l’ouest de la montée Fassett, l’axe routier suivant, qui croise la future autoroute, est la côte Angèle, située près de Montebello. On voit ici le viaduc en construction.  Je l’ai pris de loin, parce que si vous cliquez sur la photo, pour la voir de plus près, vous verrez que les phares du camion-cube bleu, de la firme Roxboro Excavation, sont allumés.  Or, ce n’est pas parce qu’ils ont été oubliés, mais bien parce que le camion est en marche.  Aussi, quand il y a des ouvriers sur place, je les respecte du mieux que je le peux, et la première marque de respect que je puis leur porter, c’est de ne pas me mettre dans leurs pattes.

Il faudra bien que je trouve du temps pour retourner voir ce qui se passe, de ce côté, et ce avant que la neige n’ensevelisse les chantiers jusqu’au printemps de 2010.  Comme le soleil commençait à baisser, j’ai jeté un coup d’oeil rapide au chantier de la route 323, au nord de Montebello, et comme rien ne semblait avoir vraiment changé depuis mon dernier passage, j’ai continué mon chemin vers le nord, sans prendre de photos, toujours sur la route 323, car je savais que des travaux avaient été entrepris, il y a quelques temps, à la hauteur de Lac-des-Plages, pour faire passer la route plus haut, dans la montagne, parce que le passage, le long du lac des Plages, était étroit, et sinueux, en plus de comporter une intersection plutôt dangereuse.  Mais ma surprise fut grande; on est à reconstruire la route 323, depuis ce point, jusqu’au village de Amherst!  Cela va donner, à terme, une bonne dizaine de kilomètres de route beaucoup plus dégagée, et sécuritaire.

Bref, faudra que j’y retourne.