La dernière fois, je vous disais que l’on arrivait à l’une des pièces de résistance de tout le projet de l’A-50, entre Gatineau et Lachute, et j’ai nommé le pont de la rivière Rouge.
Vu comme ça, le chantier n’a pas l’air si énorme; c’est un pont comme il y en a tant, sur le réseau routier supérieur du Québec.
À voir la construction de ce qui a l’air, au premier coup d’oeil, d’une remise, il est clair qu’il s’agit plutôt d’un petit entrepôt d’explosifs. Si ce n’est pas le cas, il en a plusieurs des caractéristiques. Comme les gars de la construction ont aussi un bon sens de l’humour, ils ont nommé ce “point de rassemblement”, tel qu’indiqué sur le mur droit, d’un nom plus sympathique, comme on peut le constater juste à droite de la porte. Bienvenue “Chez Mario”!
Si leur présence ne semble plus requise du côté ouest, des grues sont toujours présentes sur la rive est de la rivière Rouge.
Normalement, les piles d’un pont ne sont pas équipées de balcons, ni de portes. Ces installations permettent de croire que les piles sont creuses, et que les portes permettent d’effectuer des inspections depuis l’intérieur. On voit également que les piles sont très hautes.
Une autre vue latérale du pont de la rivière Rouge. Je regarde vers l’est.
Nous pouvons constater l’épaisseur de la poutre latérale, cette fois vue de dessus.
Ici, nous voyons l’une des canalisations pluviales, avant qu’elle soit installée.
Qui dit gros chantier dit aussi gros équipement. Comme cette lampe de poche, par exemple. Je vous ferai remarquer que j’exagère à peine.
Comme je l’ai mentionné dans les autres billets de cette série, ces photos furent prises le 20 mars dernier, et on annonçait une violente tempête de neige, le lendemain. Force est de constater que les gars étaient prêts à toute éventualité!
Une conduite d’égout pluvial, comme celle que nous avons vu plus tôt, mais cette fois bien installée, et prête pour le bétonnage du tablier.
Une vue vers l’ouest, depuis à peu près le milieu du tablier du pont. En regardant de plus près,…
…nous voyons mieux le profil de la route, à la sortie du pont. Si l’on regarde vers l’est,…
…nous constatons quelque chose de nouveau; on a commencé à assembler l’armature, et elle est passablement avancée. Mettons un peu de zoom,…
…et nous verrons que de ce côté aussi, il faudra tourner vers la gauche, à la sortie du pont.
Nous compléterons ce billet par des vues sur la rivière Rouge. Ici, en amont du pont,…
…et cette fois, en aval. Il faudra que je confirme cette donnée, mais le tablier du pont est plus ou moins à une cinquantaine de mètres du niveau normal de la rivière, ce qui en fait l’un des ponts les plus hauts au Québec.
Le MTQ nous promet l’ouverture de ce tronçon de l’A-50 pour 2011, mais sans en préciser le mois. Évidemment, à voir l’avancement du pont, ce n’est pas demain la veille de l’ouverture; il reste d’ailleurs d’autres travaux de finition, comme de l’asphaltage, à compléter sur l’ensemble du chantier. Mais si les choses tournent rondement, il faut s’attendre que quelque part à l’automne de cette année, nous pourrons tous rouler sur cette nouvelle route.





























D’abord, sur l’autoroute 30, à la hauteur de Contrecoeur et de Saint-Roch-de-Richelieu, on va procéder à une réfection complète de la surface de roulement, qui est composée de dalles de béton. On sait que dans les années 1970 et 1980, plusieurs routes, mais surtout des autoroutes, en région, furent construites de dalles de béton, et les résultats, a savoir le confort de roulement, fut souvent désastreux, à long, mais aussi à moyen et à court terme, contrairement aux chaussées de béton actuellement construites, dans les grands centres urbains, qui sont beaucoup plus résistantes. Dans le cas qui nous concerne, l’entrepreneur devra réparer les dalles de béton, et recouvrir le tout d’une couche d’enrobé bitumineux. Oui, oui, de l’asphalte. Un truc qui m’a étonné, c’est que dans l’appel d’offres, on parle de « pose d’enrobés (au pluriel) bitumineux avec un véhicule de transfert ». Je présume qu’il s’agit d’un genre de camion comme celui que l’on voit sur
Quant à l’autre appel d’offres qui a attiré mon attention, il s’agit de la réfection de l’autoroute 40, en direction ouest, entre le pont Charles-de Gaulle, et le boulevard Henri-Bourassa, à la pointe nord-est de l’île de Montréal. Cette section de l’A-40 fut la première à être refaite, à la fin des années 1990, et fut refaite en asphalte, alors que la même section, en direction est, fut refaite l’année suivante, mais en béton. La section visée par cet appel d’offres est franchement due pour une réfection, des ornières s’étant creusées sur les voies de circulation, et en particulier dans la voie du centre. Par contre, il n’y avait que le devis, sur la liste de consultation, et une erreur de lien amenait vers la page de commande des abonnements, ce qui fait que je ne peux pas vous dire, ici et maintenant, s’il s’agira d’une réfection en asphalte, ou en béton. Pour ma part, je préfère grandement les chaussées de béton, qui résistent beaucoup plus à l’orniérage que les chaussées d’asphalte, et ce même si la surface de roulement est plus bruyante, compte tenu du type de pneus qui équipent le véhicule que l’on conduit.



