A-50, été 2009: Mais qu’est-ce que le boulevard Henri-Fabre?

Pour quiconque n’a pas pris la direction de l’aéroport de Mirabel depuis plusieurs années, et qui s’imagine qu’en prenant l’A-50, depuis l’A-15, arrivera directement aux sorties de l’aérogare, se heurtera à une surprise de taille; la sortie du boulevard Henri-Fabre.  Dès cet instant, la première question qui vient à l’esprit est « Mais qui est Henri Fabre? »  En fait, peut-être pas.  Mais bon, pour le bénéfice de votre information, Henri Fabre (1882-1984; oui, il est décédé quelques mois à peine avant d’avoir 102 ans!) serait, selon l’encyclopédie web Wikipédia, un ingénieur et aviateur français, à qui l’on doit l’invention de l’hydravion, soit à peu près le seul type d’appareil qui ne peut pas se poser à Mirabel.  Mais ce boulevard, il consiste en quoi, au juste?

Il consiste en une partie de la chaussée originale de l’A-50, en direction est, qui part de l’aérogare, et qui va jusqu’à l’est de l’ancienne station-service, qui se trouvait dans le terre-plein, entre les deux chaussées.  C’est l’accessibilité à la nouvelle usine de Bombardier Aéronautique, construite au début des années 2000, qui a rendu la chose nécessaire; des bretelles avaient bien été construites, mais pour les usagers de l’usine, ce n’était pas très drôle.  Pour les travailleurs en provenance de l’est, il fallait faire un détour jusqu’aux sorties de l’aérogare, puis revenir sur leurs pas jusqu’à la bretelle de l’usine.  Et pour ceux venant de l’ouest, c’était pire encore; si l’accès était direct pour se rendre à l’usine, ils devaient, pour leur retour, se rendre jusqu’à la route 117, l’échangeur A-15/A-50 ne permettant pas de faire demi-tour.  Déjà, avec le déclin de l’aéroport, l’affluence locale était insuffisante pour faire vivre la station-service, qui a fini par fermer ses portes.  Qui pourrait bien vouloir exploiter un terrain situé sur le terre-plein d’une autoroute?

Le MTQ a donc procédé à des travaux majeurs, il y a environ 5 ans.  Une toute nouvelle chaussée, en direction est, fut construite sur un peu plus de 2 kilomètres, et l’ancienne, où se trouvaient les bretelles de l’usine de Bombardier, fut transformée en boulevard, permettant une circulation dans les deux sens, ce qui facilita la vie de tout le monde.  Mais en y regardant de plus près, l’aménagement des lieux pourrait donner naissance à un autre projet, ma foi très intéressant.

006ah

Le boulevard s’éloigne de l’axe original de l’ancienne chaussée en direction est, question de dégager l’espace nécessaire pour le promontoire d’accès au viaduc.  Mais ici, en regardant vers l’ouest, vis-à-vis l’axe original, on voit l’aérogare, et en se tournant un peu vers la droite,…

012ah

…c’est le dernier vestige de la station-service, encore debout malgré les années.  On peut constater que lorsque les opérations ont cessé, le prix de l’essence était pourtant beaucoup plus bas que de nos jours.

009ah

Cette fois vers l’est, toujours en ligne avec l’axe original, on se rend compte que depuis les travaux, le terrain de la station-service est désormais désenclavé, et est occupé par un commerce de roulottes, et autres véhicules récréatifs.

003ah

Mais l’image qui me donne le plus d’espoirs, c’est celle-ci.  N’est-ce pas que cette descente du viaduc, qui surplombe l’A-50, pourrait bien devenir le début de l’axe de… l’A-13 ?  Je vais vous expliquer ce que j’insinue.  Mais d’abord, un peu d’histoire.  Il était une fois…

A13MirabelOrigine

…une autoroute, appelée par certains, dont Google Earth, « Autoroute Maurice-Richard », mais connue sous son numéro A-50, qui devait, à l’origine, passer plus ou moins là où se trouve la ligne verte, sur cette image.  Celle-ci devait être rejointe par une autre, officiellement appelée « Autoroute Chomedey » (A-13), qui devait assurer un lien direct entre les deux aéroports de Montréal, soit Dorval (YUL, désormais nommé Pierre-Elliott-Trudeau), et Mirabel (YMX), lien qui devait se trouver environ sous la ligne violette de cette image.  Lors de la construction de l’aéroport de Mirabel, par le gouvernement fédéral, un chemin d’accès fut construit, sous forme d’autoroute, avec un énorme terre-plein vers l’est, jusqu’à l’A-15, alors que vers l’ouest, il s’agissait plutôt d’une route conventionnelle à deux voies, sur une seule chaussée.  Or, le gouvernement fédéral a remis ce chemin d’accès au gouvernement provincial, qui du coup, en a fait, en grande partie, l’A-50 tant demandée, à l’époque.  Si cette solution semblait satisfaisante pour les deux gouvernements, elle créa un nouveau problème; comment allait-on pouvoir rattacher l’A-13 à l’A-50, maintenant?  Si l’on souhaite toujours le prolongement de l’A-13, bien sûr.  Alors voilà,…

A13Mirabel1

…c’est là que les bretelles d’accès au boulevard Henri-Fabre deviennent intéressantes.  On pourrait respecter, en grande partie, le corridor prévu de l’A-13, puis le faire bifurquer vers les bretelles d’accès, à la faveur d’un court tunnel (en pointillé, sur l’image) sous les pistes de l’aéroport, qui servent à n’importe quoi, ces temps-ci, sauf à faire atterrir des avions (1).  Je crois que l’espace nécessaire y est, et qu’il ne manquera, en fait, que la volonté politique d’aller de l’avant.

Voilà donc un autre projet, parmi plusieurs, qui pourrait décongestionner l’A-15, lors de périodes de grande affluence, et qui donnerait une voie parallèle complémentaire, en cas de problème grave, sur l’A-15.  L’A-50 pourrait alors s’avérer l’une des composantes d’une autoroute périphérique de deuxième niveau, qui ne sera pas complétée avant très longtemps, puisque l’on a pas encore complété une périphérique de premier niveau.  Mais bon, il est toujours permis de rêver…

(1) Il semble que j’ai fait une erreur, dans cette phrase; Gabriel, un lecteur du blogue, m’a rappelé que cette piste est ouverte, et utilisée fréquemment, et que c’est l’autre piste, celle qui est située près des installations de fret, qui est fermée.  Les détails sont dans les commentaires 2 et 3.

La route 2 – (4) Le chemin du Roy, de Donnacona à Québec

Dans le dernier billet, nous sortions du secteur Les Écureuils, à Donnacona, et après avoir retrouvé la route 138 actuelle, nous avions rejoint un ancien alignement, celui de la rue du Ruisseau, en direction de Neuville.

Par contre, un autre ancien alignement, celui-là beaucoup plus long, mais qui date probablement de bien avant 1950, n’est visible qu’à partir du haut des airs.  À environ un demi-kilomètre de la traversée de la voie ferrée du Canadien National (CN), remarquez un site, le long de la route 2 (route 138), où l’on peut voir derrière une maison, un bâtiment avec la toiture orange.  Regardez les arbres, sur le terrain voisin, puis reliez-les avec une ouverture, parmi les arbres d’un lot boisé, un demi-kilomètre plus à l’est.  À partir de ce point, l’alignement devient beaucoup plus clair; il vient longer le fleuve, sur plus de 2,7 kilomètres, avant de se raccorder à la rue Vauquelin.  Curieusement, la rue Vauquelin suit, elle aussi, le littoral du fleuve, puis vient longer la route 2 (route 138), dans le village de Neuville.  La lecture de l’histoire de Neuville, sur le site web de la ville, permet de comprendre qu’il s’agit de l’alignement de l’ancien chemin de fer de la Great Northern Railway, qui fut en opération de 1908 à 1919.  Eh ben non, ce n’était pas la route 2.  Dommage.  L’actuelle voie du CN, quant à elle, passe au nord du village.  Mais avouez que c’est quand même curieux qu’il reste des vestiges d’un chemin de fer qui a cessé ses activités il y a plus de 90 ans!

Revenons à la route 2, si vous le voulez bien.  Donc, après la jonction de la route 365, et la rue du Ruisseau, on parcourt deux kilomètres et des poussières pour arriver aux premières rues du village proprement dit.  Il est probable que la route 2, en 1950 suive la rue des Érables, à gauche, à l’intersection en pointe, puisque la route 138 actuelle semble passer à travers le village, sans trop tenir compte de l’alignement des autres rues.  D’ailleurs, la route Gravel, qui croise l’autoroute 40, et sur laquelle on a construit un échangeur, ne se termine pas à la route 138, mais bien à la rue des Érables.  Les deux chemins sont plus ou moins parallèles, jamais à plus de 150 mètres l’une de l’autre, la route 138 au sud, longeant le fleuve par moments, alors que la rue des Érables est plus au nord, en-haut du talus.  La route du Quai, à moins de 600 mètres de l’église, sera la dernière rue qui croisera la route 138, alors que d’autres, dont la route Gravel, se rattacheront à la rue des Érables.  Les deux axes se rejoignent à près de 3 kilomètres de l’église, empruntant à nouveau de même alignement.

En direction de Saint-Augustin, un ancien alignement est fermé à la circulation, tout juste après la rue Loriot, mais on le voit très bien, à partir de Google Earth; merci à eux, pour cette photo en très haute résolution, sur laquelle on peut voir plein de détails tout à fait clairement, et ce à aussi peu que 350 pieds d’altitude.  On peut même voir, sur cet ancien alignement, une balançoire, et des tables à pique-nique!  Des entrées privées permettent de relier la route 138 aux maisons, situées à une centaine de mètres de celle-ci.  À environ 800 mètres de la rue Loriot, une rue permet enfin de rejoindre cet alignement, tout simplement appelé Chemin du Roy.  Ne reste plus qu’à savoir si cet alignement date d’avant, ou d’après 1950.  J’ai l’impression que cette année-là, la route 2 utilisait déjà l’alignement actuel, du moins par endroits.  Quoi qu’il en soit, nous allons le suivre, du mieux que l’on peut.  Après environ 600 mètres, une intersection en pointe, qui ramène vers la route 138.  Continuons à droite.  À 1,2 kilomètres plus loin, une autre intersection, cette fois avec la route Girard.  Prenons encore à droite, et après 2 kilomètres et demi, nous nous rapprochons du fleuve, à la faveur d’une autre intersection, cette fois avec la rue Moisan.  De là, le chemin du Roy nous mène à voir de jolies propriétés, et des lots boisés, puis à nouveau, des terres agricoles.  Après un autre 2,5 kilomètres, autre intersection en pointe; la route Racette nous permet de rejoindre la route 138.  Que ferons, cette fois?  Eh oui, encore à droite.

Nous roulons sur moins de deux kilomètres lorsque se pointe une autre intersection; gardons la gauche, cette fois, et montons la pente.  Tout en haut, nous arrivons à un virage à 90 degrés, puis à une intersection; à gauche, la route Tessier, à droite, le rang de la Butte.  Prenons à droite.  Au bout du chemin, tournez à droite, sur la rue de l’Hêtrière, puis au bout, à gauche sur la rue Saint-Félix.  Après la rue Marguerite-de-Rouvray, vous quittez Saint-Augustin-de-Desmaures pour entrer sur le territoire de la ville de Québec, plus précisément à Cap-Rouge.  Chemin faisant, vous verrez apparaître un ouvrage impressionnant; le pont ferroviaire de Cap-Rouge.  Propriété du Canadien National, les gens de la place, et du grand Québec, en général, l’appellent « le Tracel », déformation du mot anglais « trestle », qui signifie un pont s’appuyant sur plusieurs portiques, celui-ci totalisant un kilomètre de long.  Après le pont Galarneau, qui traverse la rivière du Cap-Rouge, un virage à gauche vous amènera à passer sous le Tracel, et à monter la côte de Cap-Rouge.  Au haut de la côte, après être passé sous un autre viaduc ferroviaire, vous roulez maintenant sur le « chemin Sainte-Foy », puisque nous entrons dans l’ancienne ville du même nom.  Après l’intersection du boulevard du Versant nord, et du chemin des Quatre-Bourgeois, vous entrerez dans un secteur où il y a des immeubles en hauteur.  Ne soyez pas surpris si, après ces immeubles, vous vous retrouvez sur l’avenue McCartney; cela n’a probablement rien à voir avec la visite de Sir Paul du même nom, lors des fêtes du 400e de la ville de Québec.  La circulation est déviée sur cette avenue, sur une distance d’environ 800 mètres, et vous revenez sur le chemin Sainte-Foy.  Par contre, si vous tenez à suivre le chemin Sainte-Foy, voici ce qu’il faut faire.  Après la rue Alain, prenez la rue Gingras, à gauche, puis tournez tout de suite à droite.  Vous serez à nouveau sur le chemin Sainte-Foy.  Après avoir traversé le boulevard Pie-XII, vous tournerez à droite, sur l’avenue du Château, puis à gauche, pour reprendre le chemin Sainte-Foy.

Par la suite, vous traverserez les autoroutes Duplessis (A-540), et Henri-IV (A-73), puis, à l’angle de la route de l’Église, vous pourrez vous arrêter sur le site de la Visitation, où une église, incendiée en 1977, fut transformée en parc, dans lequel on peut assister à des concerts en plein air, alors que l’ancien clocher laisse place à un observatoire.  Viendra ensuite l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa (A-740), dont les voies rapides passent dans un tunnel, sous le chemin Sainte-Foy, et le chemin des Quatre-Bourgeois.  Un demi-kilomètre plus loin, ces deux axes parallèles se rejoignent, et le chemin Sainte-Foy passe à quatre voies jusqu’à l’avenue Myrand, à quelque 850 mètres de là, revenant alors à sa configuration à deux voies, mais on revient à quatre voies à partir de l’intersection des avenues Holland, et Saint-Sacrement.  À ce niveau, grands édifices et commerces se succèdent.  Nous sommes dans l’arrondissement La Cité, et roulons vers le centre-ville de Québec.  À partir de l’avenue de Salaberry, le nom de la route 2 passe à rue Saint-Jean, et après l’avenue Turnbull, devient à sens unique; nous sommes dans la haute-ville.  Vient ensuite l’avenue Dufferin-Montmorency (route 175), puis la rue d’Youville, où arrivait la côte d’Abraham, soit l’ancienne route 2C.  La route 2 entrait ensuite dans le Vieux-Québec par la porte Saint-Jean, puis descendait la côte de la Fabrique, prenait la rue Sainte-Famille à droite, puis tournait à gauche sur la rue Buade, à gauche encore sur la rue Port-Dauphin, et à droite, pour descendre la côte de la Montagne, jusqu’à la rue Dalhousie.  Tout cela en moins de 1400 mètres.  Ensuite, elle suivait Dalhousie à droite, jusqu’à la rue du Marché-Champlain, puis sur le boulevard Champlain, et finalement à gauche, sur la rue des Traversiers, pour une petite croisière sur le fleuve, qui nous conduira… au prochain billet.

A-50, à Montebello, été 2009: (2) Depuis la route 323

Dans cette série:

(1) Depuis la future A-50 (2) Depuis la route 323

Dans le dernier billet, je vous montrais des prises de vue depuis le chantier même de l’A-50.  Cette fois, les images que vous verrez ici sont captées sur la route 323, de part et d’autre de la section fermée.

096ag

Lorsque l’on roule sur le route 323 sud, vers Montebello, un peu au sud du parc Omega, on se bute à cette grosse flèche clignotante, qui nous indique de tourner sur ce qui deviendra la bretelle d’entrée de l’A-50 ouest.

099ag

Voilà ce que l’on peut voir du chantier, derrière la flèche clignotante.

102ag

Comme vous pouvez le constater, ici aussi, la pluie fait des ravages.

105ag

Voici les bretelles de l’A-50, en direction ouest; la bretelle d’entrée sert de chemin de détour, alors que la bretelle de sortie est à peine commencée.

116ag

Sur la route 323, en direction nord, cette fois, même stratégie; arrêt obligatoire, puis virage vers la bretelle d’entrée…

119ag

…de l’A-50, celle en direction est, dans le présent cas.  La bretelle de sortie est par contre un peu plus avancée, dans sa mise en forme.

122ag

Les pelles mécaniques travaillent tout près de l’intersection.  À tout le moins lorsqu’elles travaillent, parce que là, elles sont au repos.  J’en ai profité pour m’amuser avec le zoom de mon appareil-photo.  Je vise entre les pelles mécaniques,…

123ag

…et nous pouvons voir l’intersection de la route 323 et des bretelles de l’A-50 ouest, de l’autre côté.  Et si l’on zoome encore un peu plus,…

128ag

…on voit très bien l’affiche du parc Oméga, qui se situe pas très loin, au nord de la future A-50.

Si j’étais un adepte de la théorie du complot, je pourrais avancer que le gouvernement québécois s’amuse à frustrer les touristes en provenance de l’Ontario; en guise de « représailles » contre le fait que la ville d’Ottawa, avec la bénédiction des autres paliers de gouvernement, restreigne le passage des camions lourds, sur son territoire, entre le pont MacDonald-Cartier et la ON-417, le MTQ ouvrira la section de l’A-50, entre Thurso et Montebello, en tout dernier lieu, soit en 2012.  Mais heureusement, je ne suis pas un adepte de la théorie du complot.  Cela n’empêche pas que la section entre Thurso et Montebello demeure la moins avancée de toutes, étant encore à l’étape du déboisement et du dynamitage primaire.  Par contre, nous savons que si l’entrepreneur chargé des travaux décide de mettre les bouchées doubles, les choses peuvent avancer plutôt rondement.  Aussi, je souhaite que l’ouverture de l’A-50 ne soit pas – encore – retardée pour des raisons, disons politiques.

A-5, été 2009: (3) La chaussée sud

Dans cette série:

(1) La chaussée nord(2) la jonction avec la QC-105(3) La chaussée sud

Jetons maintenant un coup d’oeil à la future chaussée sud de l’autoroute 5, en revenant vers Gatineau.

042ag

Retour vers notre passage dans le roc.  Évidemment, ce n’est pas le même passage, puisque à mesure que l’on revient vers le secteur de Tulip Valley, point de départ du chantier, les deux chaussées s’éloignent l’une de l’autre.  Mais cette fois, la voie semble bloquée par des montagnes… de gravier.

043ag

Après avoir fait le tour, via la balance, nous voici donc chez Gravelle Dépôt!  Il y avait, quelques temps avant, une usine de concassage de pierre, et nous voyons ici les stocks restants.  Voici le rayon de la pierre de 0 à 5 millimètres,…

047ag

…alors que nous sommes ici au rayon de la pierre de 5 à 10 millimètres.  Bref, cette pierre fut produite à partir des gravats issus du dynamitage, et sera utilisée à mesure des besoins du chantier.

051ag

Comme nous sommes sur le chemin du retour, nous passons à nouveau au-dessus du chemin Pine, que nous voyons ici en direction est, cette fois.

054ag

Nous approchons maintenant de la bretelle de sortie vers le chemin de la Rivière, au coeur d’un autre passage montagneux.

057ag

Nous voyons, au loin, le viaduc du chemin de la Rivière.  Le niveau du tablier est presque atteint, en ce qui concerne le terrassement de la chaussée.

060ag

La rétrocaveuse, communément appelée « pépine », devait probablement, si l’on se fie aux petits amoncellements, devant celle-ci, remonter un peu les matériaux descendus trop bas, et redonner la forme recherchée au terrassement de la bretelle de sortie.  Au loin, la bretelle d’entrée vers l’A-5 sud.

Selon les données du site web du MTQ, cette partie de l’A-5 devrait laisser passer ses premiers véhicules à l’automne de cette année.  En effet, il en reste bien peu à terminer, si ce n’est qu’un peu de finition, au niveau du terrassement, l’asphaltage, et les autres trucs de finition, comme les glissières de sécurité et la signalisation.  Bref, encore quelques kilomètres de voies rapides de plus, cet automne, au Québec.  Pas beaucoup de kilomètres, c’est vrai, mais cette fois, il s’agira d’une vraie autoroute.

A-25: Le viaduc du boulevard Moody prend forme

Quand on pense à l’autoroute 25, la première chose qui nous vient en tête est le prolongement, entre Montréal et Laval, et sa pièce de résistance, soit le pont à haubans de la rivière des Prairies.  Mais entre le tunnel L.-H.-Lafontaine et l’autoroute 640, il y a plein de chantiers d’importance, que ce soit la rénovation du viaduc de la rue Sherbrooke, la reconstruction de celui du boulevard Yves-Prévost, ou encore la réfection de la surface de roulement de la chaussée nord.  N’oublions pas non plus la reconstruction de plusieurs viaducs de l’échangeur Anjou.  Et ça, ce n’est qu’à Montréal!  Aux limites de Laval et de Terrebonne, on reconstruit le pont Lepage, en plus des viaducs du boulevard Moody.  Le premier viaduc, celui de la chaussée vers le nord, est terminé, et supporte les quatre voies de circulation, deux par direction, pendant que l’on construit le viaduc de la chaussée vers le sud.

045af

Les monticules de sable, et de gravier, sont imposants, le long du chemin du Côteau.

048af

L’intersection du chemin du Côteau, et du boulevard Moody, avec le viaduc nord terminé, et les fondations du viaduc sud, en construction.

051af

Quelques degrés vers la droite, on voit ici la bretelle d’entrée vers l’A-25 sud, à l’angle du boulevard Moody.

054af

Vu de l’autre côté, le viaduc nord, qui fut complété l’automne dernier, au-dessus du boulevard Moody.

Ce chantier, qui comprend aussi la reconstruction du pont Lepage, au-dessus de la rivière des Mille-Îles, devrait se poursuivre jusqu’en 2010.