Le début d’une grande aventure, un soutien pour une bonne cause

Au cours de ma vie, il m’est arrivé, à plusieurs occasions, de dire oui à une demande, puis de me prendre à m’interroger, à un moment donné.  À me questionner, à me demander « Pourquoi je me suis embarqué dans une affaire semblable? »  C’est ce qui vient de m’arriver, encore une fois.  Mais là, je vais aller jusqu’au bout.

C’est Paul, un de mes grands amis, qui m’est arrivé avec une idée bizarre.  Il me demande, comme ça, lors d’une conversation, sur MSN, quelle est l’adresse du truc, que l’on annonce, à la radio, pour le cancer du sein.  Je fais un effort de mémoire, puis lui donne l’adresse web qui est mentionné dans la pub.  Puis c’est là qu’il me dit que ça lui tente, et qu’il apprécierait grandement que je l’accompagne, là-dedans.  Je commence par lui dire que je n’ai plus les genoux que j’avais à 20 ans, mais je voyais, à mesure que la conversation avançait, qu’il tenait vraiment à vivre cette expérience.  Je lui offre alors d’aller, avec lui, à une séance d’information.

Nous nous sommes donc rendus à Brossard, ce samedi après-midi, afin d’assister à la rencontre.  Il y avait une dizaine de personnes, en tout, en comptant la gentille Natacha, qui nous a reçus, et communiqué toutes les informations concernant l’activité.  Puis nous nous sommes regardés, Paul et moi, et nous nous sommes inscrits.

Cette grande aventure s’appelle « Le week-end pour vaincre le cancer du sein« .  L’activité se déroule du 21 au 23 août prochain, ici-même, à Montréal.  Il s’agit de parcourir 60 kilomètres, en deux jours, dans le but d’amasser des fonds, qui seront versés à l’Hôpital général juif, et à son Centre du cancer Segal, afin de financer la recherche, sur le cancer du sein, ainsi qu’à apporter de l’assistance aux patientes, et à leurs familles.  L’objectif de chaque marcheur est d’amasser 2000$, afin d’assurer sa participation.  Ma page personnelle est déjà accessible, de même que celle de Paul, ce qui vous permet de faire un don dès maintenant.  Pour tout don de 10$ ou plus, vous pouvez recevoir un reçu, pour vos impôts.

Personnellement, il s’agit d’un gros défi.  Pour ceux qui ne m’ont jamais vu, je suis un « gros gars », dans les 260 livres.  Je n’ai pas marché de façon intensive depuis des années.  Aussi, ce week-end sera un double défi; physique, compte tenu de ma situation générale (je ne surveille pas mon alimentation, je n’ai aucune discipline de mise en forme, je suis du genre « ça fonctionne, alors pourquoi perdre du temps à consulter un médecin? »), et psychologique, parce que je m’impose le défi d’atteindre 3000$, soit 50$ le kilomètre.  J’ai donc une double commande à remplir, et j’entends bien y parvenir.  Mais j’aurai besoin de votre appui.

Alors voilà.  C’est le début d’une grande aventure.  Je vous tiendrai au courant, à travers ma page personnelle, sur le site de l’événement.  On y trouve même un blogue, sur lequel j’écrirai des commentaires, concernant les détails de l’aventure (entraînement, levées de fonds, etc.).  Je maintiendrai aussi un message, et un lien, au sommet de la colonne de droite, juste au-dessus de la brève de comptoir, question de vous rappeler le défi que je m’impose, d’ici au mois d’aout prochain.

Je vous dis merci à l’avance, pour votre soutien moral, et financier.

Fermeture de Miron: Pourquoi ne pas remplir d’autres anciennes carrières?

Dans un petit article, signé Charles Poulin, publié dans le Journal de Montréal de ce samedi, et repris par le site Canoë, on explique que la partie exploitée de la carrière Miron, transformée en dépotoir, il y a 20 ans, venait de recevoir ses derniers déchets à être enfouis.  Le site, qui fait partie du Complexe environnemental Saint-Michel (CESM), devrait maintenant être réaménagé en parc, d’ici 2020.  Toujours selon l’article, ce parc pourrait avoir les mêmes dimensions que celui du Mont-Royal.  À cet effet, il ne recevra désormais que des matériaux d’excavation.

La question que je me pose, c’est le nombre de carrières, dont l’exploitation a cessé, qui pourraient, à leur tour, être transformées en autant de dépotoirs, ce qui aiderait à régler, du moins pour un certain temps, le problème des déchets à enfouir, dans le grand Montréal.  Nous savons que le dépotoir de Lachenaie, entre autres, approche la pleine capacité, et que celle-ci fut légèrement accrue, question de pouvoir continuer à desservir la région, alors que les autorités n’osent pas lui accorder la permission de procéder à une véritable expansion, face à l’opposition des gens de la place, mais surtout celle des groupes environnementalistes organisés.  Nous savons aussi que des normes existent, et sont régulièrement mises à jour, concernant l’enfouissement des déchets.  Les biogaz, résultant de la décomposition des déchets, sont maintenant récupérés.  Dans le cas du site de la compagnie EBI, dans le secteur de Berthierville, ces gaz naturels sont purifiés, et transportés via le pipeline gazier de Trans-Québec et Maritimes (TQM), qui passe à quelques centaines de mètres du site.

Sachant cela, je crois que certaines carrières désaffectées pourraient très bien accepter des déchets, ce qui permettrait, en plus de régler un problème criant de capacité d’enfouissement, de remplir ces énormes trous pratiqués un peu partout.  Ces carrières ont fourni toutes sortes de matériaux, au fil des ans, mais à la fin de leur exploitation, ces sites sont souvent laissés à l’abandon.  Voilà une bonne façon de les réutiliser.

Le Québécois Libre: D’autres explications à la crise

Le numéro 261, du magasine web Le Québécois Libre, édition du 15 novembre 2008, regorge, à nouveau, de textes qui, à défaut de régler la crise économique qui sévit aux USA, et qui risque de frapper à notre porte, nous donne quelques leçons, afin d’éviter de retomber dans la même situation.

Par exemple, l’article de Jean-Hugho Lapointe, intitulé « Les prédictions économiques et la prétention de la connaissance« , nous démontre que les prévisions économiques sont à peu près aussi fiables que les prévisions de la météo.  C’est à dire, passablement vagues, et souvent erratiques.  L’auteur explique que, dans les deux cas, le nombre élevé de variables, ainsi que le fait que les actions de celles-ci ne soient pas linéaires, empêche l’utilisation de modèles pré-établis, ainsi que le calcul mathématique des risques, donc toute possibilité de prédiction exacte.  Son explication pourrait aussi bien s’appliquer aux environnementalistes qu’aux économistes, d’ailleurs.

Dans l’un de ses éditoriaux, le directeur du QL, Martin Masse, nous rappelle, et nous explique avec une simplicité désarmante, que le crédit ne pousse pas dans les arbres.  Il fait référence au système économique actuel, basé sur rien, et le compare avec ce qui prévalait à l’époque de l’étalon-or.  Masse revient dans un autre éditorial, celui-là portant sur l’aveu trompeur d’Alan Greenspan, et sur l’interprétation, fort douteuse, de cet aveu par l’éditorialiste Ariane Krol, dans l’édition de 25 octobre de La Presse.

Un autre texte, celui-là de Terence Corcoran, rédacteur en chef du Financial Post, texte traduit et condensé par Martin Masse, explique pourquoi la folie interventionniste fait chuter les marchés.  Il va même jusqu’à proposer aux gouvernements des pays du G20 d’en appeler à « un moratoire sur les plans de renflouement et de relance, les injections de liquidités et l’accès accru aux capitaux, les plans de sauvetage et les garanties hypothécaires, les augmentations de limite des dépôts bancaires assurés et les subventions au crédit », puisque ceux-ci viennent retirer tous les points de repère selon lesquels fonctionne normalement l’économie, détruisant ainsi les liens de confiance, nécessaires, qui se construisent entre les divers intervenants du système économique.

Bref, le QL est rempli de textes, en français comme en anglais, qui permettent de comprendre les causes de la crise économique mondiale.  Alors que certains sont longs et parfois compliqués, d’autres sont très simples, et faciles à comprendre.  Il s’agit d’une lecture de choix, pour quiconque veut savoir où on s’en va, sur le plan économique.

A-30: Perte de contrôle dérangeante

À voir les divers reportages de TVA, et de LCN, publiés sur le site Canoë, la sortie de route d’un camion-citerne rempli de gaz propane, qui s’engageait sur l’A-30, vers l’est, à l’échangeur avec l’A-10, à Brossard, a causé tout un dérangement, lors de l’heure de pointe de fin de journée.

L’enquête, de la Sûreté du Québec (SQ), devra déterminer les causes de la perte de contrôle du véhicule, un camion-remorque double, communément appelé « train routier ».  Si les causes que l’on voit régulièrement, comme le conducteur qui serait surpris parce que la courbe est plus serrée que prévu, ou encore une vitesse trop élevée, seront examinées, il ne faudrait pas négliger les particularités liées à la conduite d’un train routier.  La conduite de ce genre de véhicule (en fait, il s’agit d’un ensemble, composé d’un tracteur routier, et de deux remorques) pose certains défis très particuliers.  On sait, par exemple, que la conduite d’un véhicule qui tire une remorque est plus délicate que celle d’un véhicule seul.  Alors imaginez maintenant celle d’un véhicule qui tire deux remorques.

Selon la seconde édition du manuel « Conduire un véhicule lourd« , publié en 1995, par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), un conducteur affecté à la conduite d’un train routier doit posséder un minimum de cinq ans d’expérience dans la conduite de camions-remorques.  De plus, les manoeuvres, et techniques d’urgence, effectuées normalement dans la conduite de camions-remorques, ne conviennent pas toujours aux trains routiers.

L’un des dangers, qui guettent les conducteurs de trains routiers, est ce que l’on appelle « le phénomène d’amplification arrière ».  Ce phénomène fait en sorte qu’une manoeuvre d’évitement, qui semble sécuritaire depuis le poste de pilotage, peut être amplement suffisante pour faire capoter la semi-remorque de queue, et entraîner tout l’ensemble.  En fait, le phénomène est tellement dangereux que pratiquement toutes les administrations publiques des transports (équivalents de la SAAQ, chez nous), à travers l’Amérique du Nord, ont interdit les trains triples (composé d’un tracteur, et de trois remorques de 30 pieds), autrefois autorisés dans certaines provinces et états, dont le Québec.

En fait, c’est parce que chaque point d’articulation sert de relais, aux manoeuvres de conduite, et amplifie l’accélération latérale du véhicule tracteur.  Aussi, chaque attelage augmente la force qui peut entraîner le véhicule dans un dérapage.  Dans les images que l’on voit, le train routier, qui a fait la sortie de route, semble de type B, c’est à dire que les essieux arrière de la première remorque supportent le dispositif d’attelage de la deuxième.  Une telle configuration, si elle demeure délicate à conduire, est moins pire qu’un train de type conventionnel, dont le dispositif d’attelage de la deuxième remorque est installé sur une petite remorque supplémentaire, que l’on appelle diabolo, ou encore « bicycle », dans le jargon du métier.  Ce diabolo ajoute une articulation supplémentaire, ce qui amplifie davantage les contrecoups d’une manoeuvre soudaine.

Bref, tout ceci pour vous dire que si vous dépassez un train routier, et que vous revenez dans la voie de droite de façon abrupte, vous pourriez être la cause d’un dangereux accident.  Lorsque vous dépassez, surtout sur une autoroute, laissez beaucoup d’espace entre vous et le véhicule que vous venez de dépasser, et ce avant de réintégrer votre voie.

Saint-Hyacinthe: Le gros show du bloc

Devant près de 3000 personnes, gagnées d’avance, Gilles Duceppe, chef du bloc québécois, a « beurré épais », c’est le moins que l’on puisse dire, sur le dos du premier ministre sortant, le conservateur Stephen Harper.  Selon ce que rapporte le site Canoë, une brochette d’invités ont réchauffé la foule présente, avant que Gilles Duceppe ne vienne conclure le rassemblement, avec un discours de 29 minutes.

Que le chef d’un parti politique organise un rassemblement, je veux bien.  Rien de plus normal, surtout pendant une campagne électorale, pourrait-on dire.

Mais il y a un hic.

Si le bloc québécois dénonce haut et fort les politiques des conservateurs de Stephen Harper, que propose-t-il, à la place?

Le bloc ne prendra JAMAIS le pouvoir, c’est mathématiquement prouvé.  Avec 75 candidats, pour 308 circonscriptions, le bloc a été très chanceux de pouvoir former, à une seule occasion jusqu’à maintenant, l’opposition officielle.

C’est là que je reconnais l’aspect distinct des québécois.  On casse du sucre sur le dos du premier ministre, on le traite de tous les noms, mais on ne propose RIEN à la place.  C’est vrai; comment peut-on promettre des réalisations aux québécois si l’on a aucune chance de former un gouvernement?  Très typique des québécois en général, et de la go-gauche, en particulier.

Pourquoi je fais un lien, ici, avec la go-gauche?  Parce que Gilles Duceppe est d’abord un militant marxiste-léniniste, donc, à peu de choses près, un communiste!  Il a saisi la balle au bond, lors de la fondation du bloc québécois, pour en devenir le premier député élu, les quelques autres, dont Lucien Bouchard, ayant « défroqué » d’autres partis fédéraux pour fonder le parti.  Ainsi, de par son orientation politique principale, Gilles Duceppe est plus proche de Québec Suicidaire – bon, d’accord, Québec Solidaire – que du PQ!

Gilles Duceppe, tandis qu’on en parle, est passé maître dans l’art du changement d’idée rapide.  On se souvient tous de son élan à vouloir prendre la chefferie du parti québécois, suite à la démission d’André Boisclair, en mai 2007.  Au lieu de prendre le téléphone, et d’appeler Pauline Marois, afin de savoir si elle était intéressée, il se présente en sauveur du PQ, sans prévenir.  Le lendemain, alors que Pauline 1ère a annoncé qu’elle allait se présenter comme chef du PQ, Gilles Duceppe, au lieu de s’embarquer dans une course à la chefferie, s’est retiré, la queue entre les deux jambes.  Avant cela, en novembre 2006, Gilles Duceppe a déchiré sa chemise, aux Communes, en refusant d’appuyer une motion, déposée par le gouvernement conservateur, qui stipule « Que les Québécois forment une nation au sein d’un Canada uni », parce qu’il ne veut pas des mots « au sein d’un Canada uni », et se dit même prêt à voter contre.  48 heures plus tard, tous les députés du bloc, Duceppe compris, ont voté en faveur de la motion conservatrice.  Bref, Gilles Duceppe n’a vraiment pas besoin de se mettre un bonnet sur la tête, pour avoir l’air fou!

On dit que la devise du Québec est « Je me souviens ».  Peut-être, mais celle des québécois est plutôt « Je me souviens… de RIEN! »  Le bloc québécois n’apportera jamais rien, au Québec.  Ça fait 18 ans, qu’il est à Ottawa, et pendant tout ce temps – et particulièrement pendant les années libérales, le Québec a vu sa position, dans le Canada, s’affaiblir.  Le bloc préfère s’acoquiner avec les « artisses », en BMW, qui braillent parce qu’ils ont perdu leurs subventions, que de s’associer aux travailleurs québécois, qui paient des impôts à Ottawa, et qui voudraient que ces argents servent à autre chose qu’à subventionner des galas.  Gilles Duceppe a trouvé le point faible des québécois; il parvient à transformer des coupures à quelques privilégiés en attaque contre tous les québécois.  Et le bon peuple, qui ne se souvient de rien, embarque.

Du côté de la justice, Gilles Duceppe a encore déchiré sa chemise contre le projet conservateur de resserrer les filets de la justice envers les jeunes contrevenants, profitant du fait que les québécois ignorent que la loi à venir, qui permettrait à la justice de condamner un jeune de 14 ans à la prison à vie, ne s’appliquera même pas au Québec!  C’est ça, de l’honnêteté, monsieur Duceppe?

Tout cela pour dire que le bloc aura beau organiser des gros shows – payés en partie avec vos impôts (1) – à Saint-Hyacinthe, ou ailleurs, pour ma part, hors de question d’appuyer le bloc, dans cette campagne électorale.  Personnellement, j’ai déjà voté, vendredi dernier, par anticipation, et je n’ai pas voté bloc.  Et j’encourage tous les électeurs québécois à ne pas voter pour le bloc.  La raison est fort simple; ils crient au loup, très fort, créent un sentiment de panique, dans la population, mais ils n’ont rien à proposer, à la place!

(1) Les partis politiques qui reçoivent un certain pourcentage de votes, lors des élections générales, ont droit au remboursement, par le gouvernement fédéral, donc, via vos impôts, de 50% de leurs dépenses d’élections.  Le bloc québécois remplit ce critère, comme les quatre autres principaux partis politiques fédéraux, dont les chefs étaient présents aux débats télévisés.