A-50, vers Thurso: Ça ne sera pas très long!

Je vous l’avais dit, que j’étais allé voir d’autres travaux, après mon escapade, alors que j’étais toujours en vacances.  Je suis allé pousser une pointe en Outaouais, pour voir où en étaient les travaux du tronçon Ange-Gardien/Thurso.  Ça ne sera pas très long que tout le monde pourra rouler dessus, selon moi.  Voyez par vous-mêmes!

Voici la sortie 187, en direction est, qui sera, pour quelques temps, le nouveau terminus de l’A-50, depuis Gatineau.

Je suis sous le viaduc de la route 317, à Lochaber, au nord de Thurso, et je vise un rocher, qui sera détruit lors de la construction de la deuxième chaussée.  Quand cela aura lieu?  Aucune idée!  Voici une première pose,…

…puis une deuxième, pour laquelle je me suis tourné vers la gauche,…

…puis encore un peu plus, pour en voir l’extrémité, qui descend vers la rivière Blanche.

Parlant de la rivière Blanche, nous voyons ici le pont, qui la franchit.  Au loin, le viaduc de la montée Parent, toujours à Lochaber.

La supersignalisation est installée, et comme ce fut le cas pour les panneaux de l’Ange-Gardien, les espaces, entre les lettres, sont mesurés un peu bizarrement.

C’était un dimanche, et il n’y avait pas de travaux.  Toute la machinerie était donc à l’arrêt.  Près du viaduc de la montée Parent.

Un peu plus loin, le panneau qui annonce la sortie, dans un kilomètre.

J’avais pris une pose semblable, lors de mon dernier passage, vous vous souvenez?  C’est la montée Ranger, depuis le viaduc de l’A-50.

Vous pouvez vous donner une idée de grandeur des lieux, avec cette image.  Derrière la blogue-mobile, c’est ce qui dépasse du massif rocheux.  N’oubliez pas qu’il y a une autre route, sous le viaduc.

Vous souvenez-vous de cette photo?  Elle date du 25 mai, et montre l’état des lieux, à l’est de la montée Laurin.

Et voilà le même endroit, en date du 31 août dernier.  C’est dire, ce qui peut se produire, en trois mois et des poussières.

En continuant vers l’est, au-delà de la montée Laurin, la vue est plutôt impressionnante.

Le site web du MTQ parle toujours d’une ouverture en 2008, pour ce tronçon, et à voir l’avancement des travaux, ça ne saurait pas tarder, tout comme c’est également la cas pour le tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.  Je m’attends à une ouverture vers novembre, pour ces deux tronçons.  D’ailleurs, on pouvait lire, aujourd’hui, dans le Journal de Montréal, un petit article de la Presse canadienne, qui disait que des bandes rugueuses seraient effectuées sur la ligne médiane de tout le tronçon de 43 kilomètres de l’A-50, dont les 15 kilomètres du nouveau tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.

Le tout sera fait dans le cadre d’un projet-pilote, dans le but de savoir si une telle innovation, déjà utilisée ailleurs en Amérique du Nord, sauvera des vies aussi chez nous.  Nous savons que les routes de la région des Laurentides, dont l’A-50, sont particulièrement dangereuses, en ce qui concerne les dépassements en zone interdite.

Bon, maintenant que vous savez que c’est en Outaouais, que je suis allé, lors de ma dernière sortie, avec la blogue-mobile, je vous laisse deviner quel autre chantier j’ai visité, pour la toute permière fois.  Vous verrez les photos de cet autre chantier bientôt.

QC-175: Entre Laterrière et la route 169

Les dernières photos que j’ai prises, lors de mon escapade, furent plutôt intéressantes, surtout lorsque je parviens à rouler sur un chantier presque terminé.  Et c’est arrivé (eh oui, encore!) sur la route 175, quelque part entre le secteur Laterrière, de la ville de Saguenay, et l’intersection de la route 169, dans la Réserve faunique des Laurentides.  Les photos furent prises vers le sud, sauf avis contraire.

Aux environs du kilomètre 227, à l’entrée nord de la réserve faunique.

Près du kilomètre 219, où une bretelle qui permet de passer de deux chaussées à une seule (que l’on appellera désormais un « deux-dans-un ») existe toujours.

Le deux-dans-un du kilomètre 213 est encore plus frais, mais désormais inutilisé.  La photo fut prise en regardant vers le nord.

Au kilomètre 209, toutefois, il faudra vraiment passer de deux chaussées à une seule.  À moins que…

…eh ben ouais, nous en avons la preuve, maintenant; Richard3 a développé une dépendance à l’asphalte nouvellement appliquée!  Ici, on s’affaire à quelques travaux de finition, entre les deux chaussées.  Nous sommes aux environs du kilomètre 206.

Environ un kilomètre plus loin, ce sont des installateurs de signalisation, qui sont en plein travail.

La base d’opérations de l’un des entrepreneurs de ce méga-chantier, à la hauteur du chemin d’accès au Camp Cyriac.

Nous sommes entre les kilomètres 201 et 200, sur la nouvelle chaussée, et l’on voit très bien l’ancienne, à gauche, où l’on circulait encore dans les deux directions, lors de mon passage.

Un peu au sud du pont de la rivière Gilbert, des travailleurs complètent ce qui semble être un autre deux-dans-un, qui servira lors de l’ouverture de ce nouveau tronçon, qui ne saurait tarder, à voir l’avancement des travaux.

Voilà une raison de plus d’avoir procédé à l’achat d’un nouvel appareil-photo.  Celle-ci fut prise avec le zoom au maximum, c’est à dire en 4,0x, mais comme il s’agit d’un zoom numérique, et non optique, ça donne des résultats merdiques, comme on peut le voir ici.  Ce sont les mêmes travaux que sur la pose précédente, mais vus vers le nord, cette fois.  Et la voiture blanche, stationnée en travers, c’est une auto-patrouille de la SQ.

Au kilomètre 190, l’emprise de la nouvelle chaussée est déboisée,…

…alors qu’un kilomètre plus loin, le dynamitage, et le terrassement, sont déjà entamés.

Près du kilomètre 188, j’ai pris le temps de m’arrêter, puis de descendre de la blogue-mobile, afin de prendre cette photo vers le sud,…

…ainsi que celle-ci, vers le nord, où l’on voit le secteur déboisé, mais pas encore dynamité.

Ici, au kilomètre 184, on gruge littéralement la montagne.  Les énormes camions transportent la pierre, fraîchement dynamitée, vers un site de concassage, afin de continuer le terrassement de la nouvelle chaussée.

Ici, la nouvelle chaussée n’est plus à droite, mais plutôt à gauche.  Nous sommes au kilomètre 182,5.

Voici un beau pont tout neuf, qui traverse une rivière, probablement la petite rivière Pikauba.  C’est au kilomètre 178.

Cette fois encore, le soleil me rattrape.  On le voit plus difficilement, à cause de l’ombre, mais il y a une ouverture dans la forêt, près du kilomètre 172.  Comme je regarde vers le sud, cela indique que la nouvelle chaussée est de retour à droite.

Et voici l’intersection des routes 175 et 169.  Je présume qu’il sera modifié, compte tenu de la construction de la nouvelle chaussée.

Évidemment, j’ai dû me dépêcher, pour prendre les photos, parce que le soleil me rattrapait, et que l’ombre de cette fin de journée faisait que les images ne sortaient pas bien.  Par contre, je devrai retourner dans la réserve, avant les premières neiges, afin de prendre certains détails de ce secteur, ainsi que tout le secteur au sud de l’Étape, où d’autres travaux, reliés à ce même méga-chantier, sont présentement en cours.

Un autre problème qui survient, lorsque l’on veut prendre des photos de chantiers de construction sur une route ouverte à la circulation, c’est que l’on ne peut pas toujours prendre les sites les plus spectaculaires, puisqu’il est impossible de s’y arrêter sans nuire à la circulation, déjà perturbée par les travaux eux-mêmes.  Par contre, les images que vous voyez ici vous donnent quand même une idée de grandeur de ce chantier, auquel participe aussi le gouvernement fédéral.

Ceci fait le tour des photos que j’ai prises lors de mon escapade de vacances.  J’espère que celles-ci vous ont plu.  Dans les jours qui viennent, vous pourrez voir d’autres images prises pendant mes vacances, mais lors d’une autre sortie de la blogue-mobile.  J’espère aussi, prochainement, pouvoir mettre à l’épreuve mon tout nouvel appareil-photo, qui me permettra de prendre de bien meilleures photos à distance.

A-73: La colonne vertébrale de la Beauce

L’autoroute 73, d’un point de vue global, date d’un sacré bout.  Par contre, si l’on remonte aussi loin que 1963, sur la rive nord du fleuve, avec la construction de l’autoroute Henri-IV, il faudra attendre jusqu’en 1970 pour le pont Pierre-Laporte, puis en 1977 pour l’ouverture du premier tronçon de l’autoroute Robert-Cliche, qui pénètre dans les montagnes de la Beauce, tronçon qui s’étend de l’A-20 jusqu’à la route 171, à Scott.  Par la suite, d’autres tronçons furent ouverts; en 1978, jusqu’à la route Cameron, à Sainte-Marie, mais c’est seulement en 1983 qu’elle atteindra la route Carter, dans la même ville, et encore, sur une seule chaussée!  En 1989, l’A-73 se rend jusqu’à Vallée-Jonction (QC-112), à Saint-Joseph-de-Beauce (QC-276) en 1992, et finalement, quinze ans plus tard, à Beauceville (chemin du Golf), sur deux chaussées, en novembre 2007.

Comme pour la plupart des autoroutes construites en régions montagneuses, l’A-73 comporte certaines particularités.

Ici, avant la sortie vers la route Cameron, on avise les conducteurs de camions de 15 tonnes et plus d’utiliser cette sortie pour atteindre Vallée-Jonction, la côte à descendre, à cet endroit, étant trop abrupte.

Le point de raccordement des deux chaussées de l’A-73 en une seule, au kilomètre 94, juste au nord de la rivière Chassé, et au sud de la sortie de la route Cameron.

Les conducteurs de camions de 15 tonnes et plus, qui n’ont pas sorti à la route Cameron, une fois rendus à la sortie de Vallée-Jonction, se feront diriger, par l’entremise de ce panneau, vers la sortie 72, à Saint-Joseph-de-Beauce.

La forte densité des nuages, ainsi que les arbres matures, situés assez près de la chaussée, ont créé un contrejour important, sur cette photo.  C’est à cet endroit que l’A-73 se terminait, avant l’automne dernier; la sortie 72, vers la route 276, à Saint-Joseph-de-Beauce.  Le tout nouveau tronçon s’étend à partir de ce point, vers le sud.

Un panneau avertissant de la possible présence d’orignaux n’a rien de bien original, sauf que de tels panneaux, munis de feux clignotants, sont plutôt rares, au Québec.  Ils sont courants sur la route US-201, dans le Maine, la route qui se rattache à la QC-173, à la hauteur de la frontière américaine.

Une fois que l’on a traversé la rivière Calway, l’A-73 se redivise en deux chaussées, plus précisément au kilomètre 65,4.

Ici, on indique que l’A-73 se terminera dans 2 kilomètres.  Nous sommes à Beauceville.

Voici les deux ponts de la rivière des Plante, à Beauceville, à environ un kilomètre de la fin de l’autoroute.

L’échangeur du chemin du Golf, à Beauceville, avec l’amorce de la suite, vers Saint-Georges.

À la fin de l’A-73, il faut prendre le chemin du Golf, pour aller rejoindre la route 173.  Comme il y a une pente assez longue, il a fallu aménager une aire de vérification des freins, pour les camions lourds.

Ce fut plutôt compliqué de prendre l’intersection de la QC-173 et du chemin du Golf en photo.  Il n’y a pas vraiment d’espace pour stationner la blogue-mobile de façon sécuritaire, et j’étais derrière deux camions-remorques.  L’opération a donc donné ceci.

Les larges accotements m’ont toutefois permis de prendre en image une vue plus impressionnante des ponts de la rivière des Plante, cette fois en direction nord.

Je fus un peu déçu, parce que l’A-73 s’arrète au chemin du Golf, à Beauceville, puis que passé ce point, plus rien.  Pas de travaux.  Je vous reviendrai là-dessus, d’autant plus que Patrick Lessard, auteur d’un site web dédié à l’autoroute 73, m’a communiqué de précieuses informations sur cette autoroute, ainsi que sur les tergiversations concernant la poursuite des travaux.  C’est donc à suivre.

Qui cherche des photos de Julie Couillard?

J’ai pu constater que la majorité des blogueurs qui ont titré un truc du genre « Photo de Julie Couillard » ont vu leur trafic grimper en flèche. Mais je prends le risque de prédire que de telles photos seront effectivement disponibles bientôt.

C’est à la page 45, du Journal de Montréal de ce matin, que la révélation, qui me permet de croire que d’autres photos suivront, m’est apparue. Croyez-le ou non, Julie Couillard vient de se mettre le doigt dans l’engrenage. Cette fois, elle fait la une du magazine 7 jours, avec une citation qui dit « Maxime ne m’a jamais aimé. JAMAIS! » Je crois que c’est le début d’une grande aventure, qui la mènera de magazine en magazine, et pas nécessairement en allant vers les plus prestigieux. J’irais même jusqu’à avancer qu’elle sera sûrement tentée d’accepter une offre de ce magazine québécois, vous savez, celui qui se prend pour Playboy, et qui pose des filles qui prétendent faire ça pour payer leurs études, comment s’appelle-t-il, donc? …comment? …ah, d’accord, merci! Le magazine Summum, celui dans lequel on voit des filles qui, euhhh, comment dire,… euhhh, font ça pour payer leurs études. Mettons. Placera-t-elle une citation à la une pour révéler que l’ex-ministre baise mal, un coup parti?

Bon, je ne garantis pas que Julie Couillard descendra aussi bas dans la presse écrite. Par contre, pour une femme qui donnait une entrevue dans le but de reprendre sa dignité, et qui reprochait à Max Bernier de s’être « servi de son image pour se donner de l’exposure médiatique », j’ai plutôt l’impression que c’est elle qui tente le plus de profiter de l’exposure; entrevue à la télé, la une de magazines populaires, le tout dans la même semaine. Toutefois, je persiste à croire que sa cote de dignité, du moins pour les semaines à venir, sera définitivement à la baisse.