Projets d’éoliennes: La population n’est pas d’accord

Il me fait toujours drôle de voir des organisations, comme Québec solidaire (1), avancer que l’aménagement de parcs d’éoliennes serait la solution miracle à nos besoins futurs d’énergie, et que tout le monde sera logiquement d’accord.  Or, sur une quinzaine de projets de parcs éoliens, au Québec, au moins quatre font face à un fort vent d’opposition, dans les communautés locales où ces projets doivent être implantés.  C’est du moins ce que rapporte un article de Taïeb Moalla, publié sur le site web de la chaîne Argent.

Des quatre projets contestés, celui de la compagnie Kruger, d’implanter 34 éoliennes à Sainte-Luce, dans le Bas-Saint-Laurent, a été carrément abandonné, face à l’opposition de la population locale, qui a conduit à rien de moins que la tenue d’un référendum populaire.  Un autre projet, de 40 éoliennes, celui-là, prévu à Aguanish, sur la Côte-Nord, sera peut-être transféré à un autre endroit, mais ne sera définitivement pas implanté à Aguanish.  On parle de Saint-Robert-Bellarmin, quelque part entre l’Estrie et la Beauce, mais rien n’est réglé, de ce côté.  La résistance s’est également formée en Chaudière-Appalaches, dans les municipalités de Saint-Ferdinand, et de Sainte-Sophie-d’Halifax, dans la MRC de l’Érable, où un projet de 50 éoliennes est prévu, ainsi qu’à Kinnear’s Mills, dans la MRC des Appalaches.

Cela prouve que c’est facile d’élaborer des projets, à partir du Plateau Mont-Royal, ou d’une salle de conférences quelconque, mais les mettre en place, dans les diverses régions du Québec, représente une toute autre paire de manches.  Ce qui est bon pour QS (et forcément bon pour tout le monde, à les entendre parler) ne l’est pas nécessairement aux yeux de l’ensemble de la population.  Je demeure donc convaincu que le pauvre Amir Khadir risque de s’ennuyer, comme seul représentant de ce parti à l’Assemblée nationale, et risque donc d’aller faire la fête plus souvent avec les iraniens, question de mettre de la vie dans son quotidien.

(1) Je suis encore passé à deux cheveux de dire Québec suicidaire.

Information: Comment décoder la « vraie » nouvelle, dans un article publié?

D’aucuns diront que lorsque l’on s’informe, que ce soit à la télé, à la radio, dans les imprimés ou sur le web, il faut aller au fond des choses, et ne pas se contenter du grand titre.  J’irais même plus loin, et j’avancerai qu’il faut aussi prendre le temps de bien saisir les nuances, qui sont mises dans un texte, que celui-ci soit lu par quelqu’un ou par vous-même.  Il arrive même, et plus souvent qu’on puisse le croire, que le titre n’ait plus rien à voir avec la « vraie » nouvelle.  Le site Canoë nous en montre un exemple on ne peut plus flagrant, aujourd’hui, avec cette dépêche, au sujet du nombre de journées où l’air est nocif, à Montréal.

Voyons d’abord le titre, « Le nombre de journées où l’air est nocif a doublé« .  Avec un tel titre, on s’attend que le nombre de journées soit passé du simple au double.  Or, c’est loin d’être le cas, si l’on se fie à la première ligne de la manchette; celle-ci vient carrément démentir le titre.  La première ligne du texte dit « Ce n’est pas qu’une impression; le nombre de journées où l’air est nocif à Montréal a augmenté de plus de 50 pour cent en 2008. »  Le drame vient donc d’être coupé en deux.  Les chiffres viennent dans la phrase suivante; « La Ville a recensé 68 jours où l’air était de mauvaise qualité l’an dernier, alors qu’il y en avait eu seulement 44 en 2007. »  Ceci vient confirmer que le nombre de jours n’a jamais doublé; le double de 44 est 88, et non pas 68.  Viennent ensuite les explications, à savoir que « Il semble que tous ces épisodes soient attribuables à une forte concentration de fines particules polluantes, dont la majorité est émise par des poêles et des foyers au bois. La météo serait aussi responsable puisque la pluie fait en sorte que les particules sont projetées au sol; donc l’air est moins pollué. »  Dans ces deux phrases, mises bout à bout, on vient installer une confusion suffisante pour permettre au lecteur de finalement s’accrocher au seul titre de la manchette.  Puis on complète le texte avec la phrase suivante; « Lorsque l’été est pluvieux, comme en 2007, on compte moins de jours où la qualité de l’air est mauvaise. »  Elle vient couronner le tout, et ajouter à la confusion.  Si l’on ne se questionne pas sur la provenance de l’information, on serait porté à finalement ne retenir que le titre, puisque le reste demande plus de réflexion, afin de tout décoder, et en venir à croire que oui, l’air fut nocif deux fois plus souvent en 2008 qu’en 2007.

Prenons le temps de décoder, maintenant.  Remettons le texte du court article, afin d’en refaire le tour.

Ce n’est pas qu’une impression; le nombre de journées où l’air est nocif à Montréal a augmenté de plus de 50 pour cent en 2008.

La Ville a recensé 68 jours où l’air était de mauvaise qualité l’an dernier, alors qu’il y en avait eu seulement 44 en 2007.

Il semble que tous ces épisodes soient attribuables à une forte concentration de fines particules polluantes, dont la majorité est émise par des poêles et des foyers au bois. La météo serait aussi responsable puisque la pluie fait en sorte que les particules sont projetées au sol; donc l’air est moins pollué.

Lorsque l’été est pluvieux, comme en 2007, on compte moins de jours où la qualité de l’air est mauvaise.

D’abord, en affirmant que « ce n’est pas qu’une impression« , on vient presque dire au lecteur qu’il est carrément déconnecté de la réalité, s’il n’a remarqué aucune différence notable, entre 2007 et 2008, et que tout le monde a effectivement eu l’impression que l’air était plus nocif en 2008.  Cette affirmation met le lecteur en situation de doute sur lui-même, et sur ses propres connaissances, et va l’amener à croire qu’il va apprendre des révélations énormes, alors qu’en fait, le diffuseur a simplement créée la confusion nécessaire pour amener le lecteur à poursuivre sa lecture.  En affirmant ensuite que l’augmentation fut « de plus de 50 pour cent« , on ajoute le deuxième élément de confusion; 50 pour cent, c’est la moitié, soit une division par deux, alors que le titre parle du double, c’est à dire une multiplication par deux.  Ensuite, le diffuseur vient ajouter les chiffres, qui viennent confirmer qu’il s’agit bien de plus de 50 pour cent, sachant trop bien que le lecteur ne prendra pas le temps de contre-vérifier le calcul.  D’ailleurs, les chiffres sont eux-mêmes confondants; le double de 44 étant 88, le fait que le nombre de journées d’air plus nocif soit de 68 ajoute lui-même à la confusion, puisque si l’on ne retient que le dernier chiffre du nombre, deux fois 4 font 8.  Dès ce moment, le lecteur un peu plus sceptique ne se questionnera plus sur le calcul.  La cause invoquée, soit la « forte concentration de fines particules polluantes, dont la majorité est émise par des poêles et des foyers au bois« , ramène sur le tapis la nouvelle réglementation adoptée par la ville de Montréal, il y a quelques mois, sur le chauffage au bois, confirmant ici au lecteur qu’il peut dormir sur ses deux oreilles, parce que la ville a fait ce qu’elle devait faire, et ainsi, n’est désormais coupable de rien.  Avec le début de la phrase suivante, qui dit que « La météo serait aussi responsable (…)« , le lecteur persiste à croire qu’il n’y est pour rien, dans la situation, alors que si on prend le temps de bien lire, nous comprendrons que la météo n’a rien à voir avec l’augmentation du nombre de journées d’air nocif, au contraire, puisque la pluie vient clouer au sol lesdites particules polluantes, au lieu de les laisser dans l’air.  On vient achever le lecteur en disant que « Lorsque l’été est pluvieux, comme en 2007, on compte moins de jours où la qualité de l’air est mauvaise. »  Or, quand on y réfléchit bien, on parle de l’été pluvieux de 2007; vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui chauffent au bois… pendant l’été?  De plus, le fait de ne pas avoir les chiffres de 2006, dans le court article, empêche le lecteur de situer l’année 2007 parmi les pires années, ou encore parmi les moins pires, à cause de l’effet de la pluie.

Tout cela pour dire que cette information, diffusée sur LCN, et sur le site Canoë, est à prendre avec un gros grain de sel.  Par contre, les enviro-nazis n’hésiteront pas à prendre ce court entrefilet afin de confirmer que le désastre est à nos portes.

FTQ-Construction: Tiens donc!

La lecture d’un texte d’opinion, signé de la main de Éric Duhaime, chercheur-associé à l’Institut Fraser, et intitulé “Les scandales de la FTQ, de 1974 à nos jours – Liberté de choix et transparence s’imposent”, nous amène à croire que plus ça change, plus c’est pareil, dans le monde syndical.

L’auteur fait mention des événements survenus sur le chantier de LG-2, à la baie James, le 21 mars 1974, un véritable saccage qui occasionnera une perte de 33 millions$, ce qui, à l’époque, constituait une véritable fortune.  Ce sont d’ailleurs ces événements qui avaient donné naissance à la commission Cliche, vue par le site web « Bilan du siècle », de l’Université de Sherbrooke, en ces mots:

Le gouvernement libéral de Robert Bourassa annonce la création d’une Commission d’enquête sur l’exercice de la liberté syndicale dans l’industrie de la construction. Elle porte le nom de celui qui la présidera, le juge Robert Cliche .

La Commission Cliche est mise sur pied après le saccage du chantier de la Baie James par une poignée de fiers-à-bras du Conseil des métiers de la construction. Les dommages se sont élevés à 30 millions de dollars et ont forcé une interruption des travaux pendant plusieurs semaines. Le juge Robert Cliche préside cette commission au sein de laquelle on retrouve aussi Brian Mulroney et Guy Chevrette. Elle révèle que le saccage du chantier de la baie James origine de la volonté du Conseil des métiers de la construction de détenir un monopole sur les grands chantiers en instaurant un véritable régime de terreur. La lutte entre les centrales syndicales pour obtenir l’adhésion des membres est alors chose courante sur les chantiers de construction, mais le saccage de la baie James a forcé le gouvernement libéral de Robert Bourassa à réagir. Dans son rapport, qui paraît en juin 1975, la Commission démontrera que quatre syndicats (sur 23) du Conseil des métiers de la construction ont implanté les moeurs de la pègre (voies de faits, chantages, sabotages, incendies, etc) sur les chantiers. À la suite des révélations de la commission sur le noyautage de certaines centrales par des éléments criminels, la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) mettra en tutelle le Conseil des métiers de la construction et annoncera le départ de son directeur général, André Desjardins. Le gouvernement en profitera également pour passer une série de lois qui encadrent sévèrement les syndicats. La crédibilité de la FTQ dans l’opinion publique en restera entachée pendant plusieurs années.”

Pour le bénéfice de votre information, André Desjardins, surnommé “Dédé”, fut abattu le jeudi 27 avril 2000, à Saint-Léonard.  Une manchette du site LCN, dans le temps, rapportait que la veille, il avait été vu prenant le petit-déjeuner avec Maurice “Mom” Boucher, ce qui permit de croire qu’il entretenait toujours des liens avec le monde criminel.

Éric Duhaime relève également certaines similitudes entre l’affaire de 1974 et celle qui implique aujourd’hui l’ancien directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis, dont les liens avec des membres du crime organisé, et des enquêtes de la Sûreté du Québec (SQ).  L’auteur complète sa lettre d’opinion en insistant sur la nécessité, pour le gouvernement, d’imposer des normes de transparence aux centrales syndicales, et de permettre la liberté d’adhésion à un syndicat pour les travailleurs de la construction, une liberté d’ailleurs garantie par l’article 2d de la Constitution canadienne, toujours selon Duhaime.

Cette lettre d’opinion vient simplement rappeler à ceux qui me croient « vendu au patronat » que je ne suis pas tout à fait à côté de la piste, quand je fais des liens entre les centrales syndicales et les « pratiques mafieuses ».  Si, dans le cas de la FTQ-Construction, des liens réels furent prouvés par la commission Cliche, dans les années 1970, et font l’objet d’enquêtes présentement, certaines pratiques peuvent également exister dans d’autres syndicats, pratiques qui demeurent toutefois à être prouvées.  Je suis de ceux qui croient que dans ce milieu, comme ailleurs, si à la base, ces organisations sont majoritairement composées de personnes de bonne volonté, il arrive souvent que « l’occasion fait le larron ».

Ponts en décrépitude: Deux autres exemples

Lors de ma visite en Montérégie, et en Estrie, samedi (5 avril) dernier, je suis tombé pratiquement par hasard sur une paire de ponts qui nécessiteraient bien un réaménagement des protections, pour l’un, et de sérieuses rénovations pour l’autre. Ils sont tous les deux situés à Cowansville. Je vous montrerai celui qui traverse le lac Davignon, sur la rue Hillcrest, mais d’abord celui-ci, au-dessus de la rivière Yamaska Sud-Est, sur les routes 104 et 139, qui sont en multiplex, à cet endroit.

Si vous avez l’impression que le pont, situé à peu près au milieu de la route, sur la photo, fait une bizarre saillie vers la gauche, rassurez-vous; ce n’est pas une impression. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle il a été construit comme ça, mais ce pont a été construit à trois voies sur une route qui n’en compte que deux. Avait-on prévu que cette section de la route 104/139 devienne une autoroute?

Vu sous cet angle, c’est beaucoup plus évident. À droite, au loin, l’autre pont, que nous visiterons de plus près, tantôt.

Voici quelques photos en rafale, montrant les parapets métalliques du pont de la rivière Yamaska Sud-Est. Si le métal semble subsister, on ne peut en dire autant du béton.

Ici, on voit bien les tiges d’armature à même le béton effrité.

Au niveau d’un joint de dilatation, cette fois, encore du béton effrité.

Encore du béton qui s’est désagrégé jusqu’aux tiges d’armature.

Cette fois, de l’autre côté du pont, du côté amont de la rivière Yamaska Sud-Est. Même type de problème.

À peu près au milieu du pont, un réflecteur rouge, dont le centre vise directement le ciel. Est-ce pour que le pont soit repéré par les avions? À moins que ce soit par… les OVNI! Il y en a un aussi du côté aval.

Je persiste à croire que si un véhicule frappe l’un ou l’autre de ces parapets, il y a de grandes chances qu’il se retrouve dans la rivière Yamaska Sud-Est.

Voici maintenant une autre pose sur laquelle nous voyons le pont de la rue Hillcrest, qui traverse le lac Davignon. Je me dois de vous préciser que, fidèle à mes habitudes, je me suis fait prendre par le coucher du soleil, et que j’ai dû ajuster la luminosité, sur les photos. Alors ne soyez pas surpris si le résultat est quelque peu bizarre.

Comme on peut le voir ici, les garde-fous métalliques ne retiendront pas grand chose. Imaginez un enfant, avec un vélo, par exemple.

Les couleurs sont bizarres, sur cette photo, merci à l’ajustement de la luminosité. J’essaie de vous montrer que le poteau de bois n’est même pas planté dans le sol, mais seulement appuyé sur celui-ci. Pas très solide, en cas d’impact.

Sur cet appui, du côté sud du pont, le béton montre d’importantes fissures.

L’autre appui, du côté sud, est moins inquiétant, heureusement. Par contre, il montre bien que les garde-fous métalliques ne retiendraient pas grand chose.

Voici un assemblage de grade-fous totalement inutile; pas suffisamment solide pour retenir un véhicule, et trop mal assemblé pour empêcher un enfant d’y passer. Celui-ci est du côté est,…

…mais l’installation du côté ouest n’est guère mieux.

Les parapets du pont de la route 104/139 sont exposés à des impacts violents, du fait que le pont est situé sur une route nationale, où la limite de vitesse est fixée à 90 km/h, et si les parapets ne sont pas la principale faiblesse du pont, ils en sont néanmoins des plus fragiles. Quant au pont de la rue Hillcrest, dont les parapets sont plus solides, la limite de vitesse de 50 km/h permet à des jeunes enfants de l’utiliser, ce qui est loin d’être sécuritaire, compte tenu des grandes ouvertures béantes dans l’installation des garde-fous. Bref, ces ponts nécessitent beaucoup d’attention. Quant à savoir si des correctifs leur seront apportés bientôt, c’est une autre paire de manches.

Automobile: La norme californienne entraînera un choix réduit pour les consommateurs

Un article de la Presse Canadienne stipule que suite à l’adoption de la norme environnementale californienne par le Québec, dès 2011, celui-ci serait défavorisé, en ce sens que cela entraînerait une réduction du nombre de modèles disponibles pour les consommateurs.  Le président de Chrysler Canada, Reid Bigland, prédit également que les véhicules disponibles seront plus chers, ce que corroborent déjà les dirigeants de General Motors du Canada, de Toyota Canada, et de Honda Canada.

C’est effectivement facile pour un gouvernement de fixer une norme, qu’elle soit environnementale ou autre.  La faire respecter est une autre paire de manches.  La norme californienne fixe la consommation moyenne de la flotte de véhicules disponibles chez un concessionnaire à 43 milles au gallon, milles et gallons américains, évidemment.  Cet objectif semble d’ores et déjà inatteignable, selon les personnes interrogées par la Presse canadienne.  La norme fédérale, autant canadienne qu’américaine, est d’arriver à une consommation moyenne de 35 milles au gallon pour l’année 2020.  Évidemment, les environnementalistes sautent déjà de joie quant à l’adoption de la norme californienne par plusieurs autres provinces et états dans les mois à venir.  Mais leur joie sera de courte durée.

Vous me voyez venir; je vous donne en mille un autre exemple de « ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas ».  Si le Québec, de par le fait qu’il a adopté la norme de la Californie, voit la gamme des modèles disponibles réduite chez les concessionnaires locaux, que feront les consommateurs qui voudront obtenir le modèle convoité, mais non-disponible chez-eux?  Ils iront l’acheter ailleurs!  Tout comme de nombreux consommateurs l’ont fait lorsque le dollar canadien a atteint la parité avec le dollar US, et que les concessionnaires n’avaient pas encore ajusté leurs prix en fonction de la force de notre devise.  Ils ont traversé la frontière, et ont acheté leur nouvelle bagnole aux USA!  Bref, il y a toujours une façon de contourner une norme, et celle-là sera contournée elle aussi, quoi qu’en disent les environnementalistes.

D’un autre côté, vous croyez que les manufacturiers automobiles vont vraiment se forcer pour faire plaisir aux québécois?  Le Canada au complet ne représente qu’environ 2% du marché mondial, et le Québec à peu près le quart de cette proportion.  Vous y croyez toujours, maintenant?  Les fabricants ne vont pas chambouler leurs gammes de modèles pour seulement un demi de un pour cent du marché.  Ils se contenteront de réduire le nombre de modèles disponibles.  Devant cela, les moins nantis vont se résigner à acheter des modèles de bas de gamme, alors que les plus riches achèteront les modèles qu’ils désirent sur d’autres marchés.

En définitive, les gouvernements veulent une économie forte, mais font tout pour la détruire.  Mais n’est-ce pas là le principal talent des gouvernements; anéantir les efforts des citoyens?