Après avoir tenté de vous montrer le chantier du pont de la rivière Rouge, la dernière étape de ma visite du 1er août dernier fut le long du chemin Falloon, une petite route qui grimpe à même la montagne. Et contrairement à l’autre petit chemin montagneux que je vous ai montré, celui-là connaît beaucoup plus de chambardement.
Lorsque l’on descend la montagne, en direction de la route 148, on constate que l’on est encore en plein travaux, ici. Un feu de circulation ne laissait passer les véhicules que dans un sens à la fois. L’espèce de truc, que l’on voit, à droite,…
…est fabriqué de dizaines de semelles de pneus, attachées ensemble pour former une sorte de couverture, avec laquelle on recouvre le roc que l’on fait exploser, à la dynamite, et ce afin de réduire au minimum les risques de cailloux qui s’envolent au loin. Heureusement, il n’y avait pas de dynamitage, lors de mon passage.
Je me suis arrêté sous le viaduc, et j’ai regardé vers le nord. On voit que l’on est à encastrer le chemin Falloon dans le roc.
Grâce au zoom, on peut voir que c’est la compagnie L. A. Hébert Limitée, qui s’occupe de cette partie de l’A-50. On voit de plus en plus souvent cette entreprise dans des tâches de terrassement de base, de dynamitage et de construction de structures, comme des ponts et viaducs. On les voit, entre autres, sur les chantiers de l’A-30, sur la rive-sud de Montréal.
Revenons en direction sud, pour constater que la courbe sera plutôt prononcée, à la sortie du viaduc.
On a placé un grillage, sur la paroi rocheuse restante, alors que des tuyaux permettront le drainage du sol, autour de la pile du viaduc.
Toujours vers le sud, on voit une partie du massif à être dynamité.
Des marqueurs, déposés ça et là, sur le roc, indiquent la profondeur de la coupe à effectuer, afin de préparer le dynamitage. Est-il nécessaire de spécifier de ne jamais déplacer ces marqueurs, car cela peut retarder les travaux, et éventuellement mettre en danger les travailleurs, ainsi que les résidents du coin, et leurs biens.
C’est une vue d’ensemble, en direction nord, depuis le début de la zone de travaux, alors qu’en me tournant un peu vers la droite,…
…on se rend compte de ce qui reste à dynamiter, afin de donner au chemin Falloon sa largeur finale.
C’est certain que l’on ne laisserait pas tout le chantier comme ça, s’il était situé en ville, ou dans un secteur plus densément peuplé; tout serait totalement bouclé, et surveillé par des agents de sécurité. Le chemin Falloon est une petite route de montagne, où il ne passe que quelques véhicules à l’occasion; il en est passé qu’un ou deux pendant la demi-heure où j’étais sur place. D’ailleurs, des instructions claires, concernant le dynamitage, sont affichées dès l’intersection de la route 148, et aussi, probablement, au nord du chantier, alors les passants savent à quoi ils s’exposent.
Ce site vous montre à quel point les chantiers situés à l’ouest de la rivière Rouge sont beaucoup moins avancés que ceux situés à l’est ce celle-ci. Évidemment, comme les photos furent prises le 1er août dernier, les choses ont sûrement beaucoup changé depuis. Faut-il rappeler que cette partie du chantier global de l’A-50 fait partie du tronçon qui devrait laisser passer la circulation à l’automne de 2010, c’est à dire dans environ un an. Il reste donc beaucoup de pain sur la planche, pour en arriver à un résultat final.










D’abord, sur l’autoroute 30, à la hauteur de Contrecoeur et de Saint-Roch-de-Richelieu, on va procéder à une réfection complète de la surface de roulement, qui est composée de dalles de béton. On sait que dans les années 1970 et 1980, plusieurs routes, mais surtout des autoroutes, en région, furent construites de dalles de béton, et les résultats, a savoir le confort de roulement, fut souvent désastreux, à long, mais aussi à moyen et à court terme, contrairement aux chaussées de béton actuellement construites, dans les grands centres urbains, qui sont beaucoup plus résistantes. Dans le cas qui nous concerne, l’entrepreneur devra réparer les dalles de béton, et recouvrir le tout d’une couche d’enrobé bitumineux. Oui, oui, de l’asphalte. Un truc qui m’a étonné, c’est que dans l’appel d’offres, on parle de « pose d’enrobés (au pluriel) bitumineux avec un véhicule de transfert ». Je présume qu’il s’agit d’un genre de camion comme celui que l’on voit sur
Quant à l’autre appel d’offres qui a attiré mon attention, il s’agit de la réfection de l’autoroute 40, en direction ouest, entre le pont Charles-de Gaulle, et le boulevard Henri-Bourassa, à la pointe nord-est de l’île de Montréal. Cette section de l’A-40 fut la première à être refaite, à la fin des années 1990, et fut refaite en asphalte, alors que la même section, en direction est, fut refaite l’année suivante, mais en béton. La section visée par cet appel d’offres est franchement due pour une réfection, des ornières s’étant creusées sur les voies de circulation, et en particulier dans la voie du centre. Par contre, il n’y avait que le devis, sur la liste de consultation, et une erreur de lien amenait vers la page de commande des abonnements, ce qui fait que je ne peux pas vous dire, ici et maintenant, s’il s’agira d’une réfection en asphalte, ou en béton. Pour ma part, je préfère grandement les chaussées de béton, qui résistent beaucoup plus à l’orniérage que les chaussées d’asphalte, et ce même si la surface de roulement est plus bruyante, compte tenu du type de pneus qui équipent le véhicule que l’on conduit.