Route 104: Ça ferait une belle autoroute, ça, non?

Lors de ma recherche des vestiges de l’autoroute 6, en Montérégie, j’ai emprunté la route 104, route plus ou moins parallèle à une éventuelle A-6. Sauf qu’en certains endroits, la disposition des lieux porte à croire que la route 104 elle-même pourrait devenir une superbe autoroute. Jugez-en par vous-même.

En regardant vers le nord, au niveau de la rue Saint-Grégoire, à Farnham, on voit bien le terrain réservé pour une seconde chaussée. Les feux de circulation, au loin, à droite, sont situés à l’intersection de la route 104 et de la piste cyclable La Montérégiade, qui passe à la hauteur de la chaussée de l’A-6, devenue piste d’atterrissage, du moins pour l’instant.

Au même endroit, mais une vue vers le sud, cette fois. À droite, la clôture délimitant l’emprise de la route 104, et au centre, le sentier de motoneige, qui s’enfonce entre les arbres. La route 104 est tout juste à quelques mètres, à gauche de l’image.

La distance entre la clôture et la route 104, ici au niveau de la rue Jacques-Cartier Sud, toujours à Farnham, montre qu’il y a tout l’espace pour une deuxième chaussée, et même pour un échangeur de type diamant. Cette vue est à l’ouest de l’intersection,…

…alors que cette vue à l’est de celle-ci. Comme on le constate encore ici, beaucoup, beaucoup d’espace. Le terrain réservé à une deuxième chaussée diminue en largeur au niveau du chemin du Golf, à environ 3 kilomètres à l’est du centre-ville de Farnham. Par la suite, il n’y a plus de clôture de délimitation d’emprise, et la 104 devient une route normale. Par contre, si l’on va plus loin,…

…vous ne trouvez pas que les poteaux de bois, en plein centre de la photo, sont plutôt bien alignés, et suivent la même courbe de celle des lampadaires, plus à gauche? Nous sommes toujours le long de la route 104, mais cette fois à l’intersection de la rue Miner, à Cowansville. Celle-ci partage son emprise avec la route 139 sur 11 kilomètres, et prend le nom de boulevard Jean-Jacques-Bertrand.

Ici, à l’intersection de la rue de Sherbrooke, toujours à Cowansville, nous retrouvons la clôture de délimitation de l’emprise, à droite. Si l’on se déplace de quelques mètres,…

…on est à même de constater que la rue de Sherbrooke pourrait être le site d’un échangeur de type diamant, parce qu’il y a tout l’espace nécessaire à son aménagement ici, entre la clôture, à gauche, et la rue de Salaberry, plus à droite.

Encore à Cowansville, cette fois un peu à l’est de l’intersection de la rue Church, on voit même une ébauche de terrassement d’une deuxième chaussée.

C’est ma recherche de traces de l’A-6 qui m’ont permis de trouver ces indices que, finalement, la route 104 aurait très bien pu devenir, à tout le moins en partie, la fameuse autoroute 6. Les terrains sont là, prêts à recevoir la seconde chaussée, et par endroits, des échangeurs de type diamant. Est-ce à croire que l’A-6 serait toujours dans les portfolios du MTQ? À ce que l’on voit sur place, ce serait bien possible. Évidemment, personne ne voudra le confirmer. Mais il subsiste toutefois une question; quand? Personne n’a de réponse absolue non plus. Avec tous les retards sur le réseau routier, autant dans son développement que dans son entretien, y compris les dizaines de structures à dalle épaisse à remplacer, il serait surprenant que l’on aille de l’avant avec un tel projet pour l’instant. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour, peut-être,…

Ponts en décrépitude: Deux autres exemples

Lors de ma visite en Montérégie, et en Estrie, samedi (5 avril) dernier, je suis tombé pratiquement par hasard sur une paire de ponts qui nécessiteraient bien un réaménagement des protections, pour l’un, et de sérieuses rénovations pour l’autre. Ils sont tous les deux situés à Cowansville. Je vous montrerai celui qui traverse le lac Davignon, sur la rue Hillcrest, mais d’abord celui-ci, au-dessus de la rivière Yamaska Sud-Est, sur les routes 104 et 139, qui sont en multiplex, à cet endroit.

Si vous avez l’impression que le pont, situé à peu près au milieu de la route, sur la photo, fait une bizarre saillie vers la gauche, rassurez-vous; ce n’est pas une impression. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle il a été construit comme ça, mais ce pont a été construit à trois voies sur une route qui n’en compte que deux. Avait-on prévu que cette section de la route 104/139 devienne une autoroute?

Vu sous cet angle, c’est beaucoup plus évident. À droite, au loin, l’autre pont, que nous visiterons de plus près, tantôt.

Voici quelques photos en rafale, montrant les parapets métalliques du pont de la rivière Yamaska Sud-Est. Si le métal semble subsister, on ne peut en dire autant du béton.

Ici, on voit bien les tiges d’armature à même le béton effrité.

Au niveau d’un joint de dilatation, cette fois, encore du béton effrité.

Encore du béton qui s’est désagrégé jusqu’aux tiges d’armature.

Cette fois, de l’autre côté du pont, du côté amont de la rivière Yamaska Sud-Est. Même type de problème.

À peu près au milieu du pont, un réflecteur rouge, dont le centre vise directement le ciel. Est-ce pour que le pont soit repéré par les avions? À moins que ce soit par… les OVNI! Il y en a un aussi du côté aval.

Je persiste à croire que si un véhicule frappe l’un ou l’autre de ces parapets, il y a de grandes chances qu’il se retrouve dans la rivière Yamaska Sud-Est.

Voici maintenant une autre pose sur laquelle nous voyons le pont de la rue Hillcrest, qui traverse le lac Davignon. Je me dois de vous préciser que, fidèle à mes habitudes, je me suis fait prendre par le coucher du soleil, et que j’ai dû ajuster la luminosité, sur les photos. Alors ne soyez pas surpris si le résultat est quelque peu bizarre.

Comme on peut le voir ici, les garde-fous métalliques ne retiendront pas grand chose. Imaginez un enfant, avec un vélo, par exemple.

Les couleurs sont bizarres, sur cette photo, merci à l’ajustement de la luminosité. J’essaie de vous montrer que le poteau de bois n’est même pas planté dans le sol, mais seulement appuyé sur celui-ci. Pas très solide, en cas d’impact.

Sur cet appui, du côté sud du pont, le béton montre d’importantes fissures.

L’autre appui, du côté sud, est moins inquiétant, heureusement. Par contre, il montre bien que les garde-fous métalliques ne retiendraient pas grand chose.

Voici un assemblage de grade-fous totalement inutile; pas suffisamment solide pour retenir un véhicule, et trop mal assemblé pour empêcher un enfant d’y passer. Celui-ci est du côté est,…

…mais l’installation du côté ouest n’est guère mieux.

Les parapets du pont de la route 104/139 sont exposés à des impacts violents, du fait que le pont est situé sur une route nationale, où la limite de vitesse est fixée à 90 km/h, et si les parapets ne sont pas la principale faiblesse du pont, ils en sont néanmoins des plus fragiles. Quant au pont de la rue Hillcrest, dont les parapets sont plus solides, la limite de vitesse de 50 km/h permet à des jeunes enfants de l’utiliser, ce qui est loin d’être sécuritaire, compte tenu des grandes ouvertures béantes dans l’installation des garde-fous. Bref, ces ponts nécessitent beaucoup d’attention. Quant à savoir si des correctifs leur seront apportés bientôt, c’est une autre paire de manches.

Réforme du processus électoral: Pourquoi chaque citoyen n’aurait-il pas son propre député, tant qu’à y être?

Un article du Journal de Montréal, signé Jean-Michel Nahas, m’a bien fait sourire, ce matin.  Sous le titre « Réforme du processus électoral: Une nouvelle case à cocher?« , le journaliste rapporte que les représentants de trois organismes de militants pour la démocratie (dont, curieusement, seulement deux sont nommés dans le texte) ont mis plus d’une heure et demie à tenter de clarifier les bases de leur réforme aux représentants des médias.  Imaginez à la population, maintenant!  Leur concept proposerait un double vote, dont « Le premier vote va à la personne de votre choix et le second au parti de votre choix« , selon Louise Paquet, du Collectif féminisme et démocratie.  Le permier vote irait directement au candidat, dans chacune des 77 circonscriptions que compterait leur version de la carte électorale, alors que le deuxième vote serait comptabilisé à travers le Québec, pour élire 50 autres députés, par le biais d’une répartition.  Tant qu’à y être, pourquoi les québécois ne devraient-ils pas avoir chacun son propre député?  Connerie pour connerie, vous savez,…

Le but avoué de ces groupes de pression est, bien entendu, de faire élire des représentants dont personne ne veut, sauf eux.  Ils n’ont pas compris que leur solution ne fera rien d’autre que de diminuer encore le taux de participation aux élections.  Déjà que la formule actuelle, archi-simple, laisse plus de 30% des citoyens inscrits sur la liste électorale totalement indifférents, au point de ne pas sortir de chez eux pour aller voter, imaginez maintenant un système où vous pouvez voter pour deux formation différentes.  Ce serait à coup sûr la fin des gouvernements majoritaires au Québec.  De plus, dans leur stratégie, ils oublient que les supporteurs des « vieux partis » voteront aussi deux fois, ce qui ne changera pas grand chose aux résultats, en bout de ligne, sauf en ce qui a trait au budget du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), qui lui, risque de grimper en flèche, compte tenu du doublement du processus.  Ceux qui ont déjà travaillé dans un bureau électoral (dont votre humble serviteur) en savent quelque chose; le personnel électoral est, en très grande majorité, des gens qui font cela pour passer le temps.  Il y en a toujours quelques-uns qui sont « pas vites sur la switch ».  Imaginez les soirées interminables de double-comptage des bulletins de vote.

Pourtant, le parti québécois, qui est arrivé à la fin des années 1960, a réussi à prendre le pouvoir en 1976, avec le système actuel.  L’action démocratique est passée bien près de former le gouvernement, lors de la dernière élection générale, et ce moins de 25 ans après sa fondation.  À mes yeux, le problème ne se situe pas dans le système de scrutin, mais plutôt dans le sérieux des programmes des tiers-partis.  Québec suicidaire,… euhhh, je veux dire Québec solidaire, et le parti vert, n’ont qu’à se donner un programme complet, suffisamment sérieux, et les gens leur feront confiance.  Si c’est ce qu’ils désirent, bien entendu.  Ce n’est pas en transformant le bulletin de vote en rapport d’impôt que les électeurs seront davantage tentés d’aller voter, mais en leur donnant un sentiment d’appartenance envers la chose politique, le sentiment qu’ils peuvent changer quelque chose.

Bref, c’est en simplifiant les choses, pas en les compliquant, que les électeurs se sentiront davantage impliqués.

A-35: Le parent pauvre du réseau routier supérieur

Samedi dernier (29 mars), après mes photos de la Métropolitaine, j’ai eu envie d’un tour de voiture, mais un peu en dehors de l’île de Montréal. Je me suis donc rendu du côté de Saint-Jean-sur-Richelieu, où j’ai pu croquer quelques poses de l’autoroute 35, aussi appelée Autoroute de la Vallée-des-Forts, en hommage non pas aux « gros bras » du coin, mais plutôt aux nombreux forts qui furent construits le long de la rivière Richelieu, et qui ont servi à nous défendre contre les américains, à une époque où nous n’étions pas très amis, eux et nous. Une petite visite de cette autoroute nous fait bien comprendre le sens du mot « décrépitude ».

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On voit bien, ici, l’action du temps sur le béton. Il s’agit de murets installés pour soutenir le terre-plein central, à l’échangeur du boulevard Saint-Luc, soit la sortie 11. On voit très bien l’armature d’acier, et les résidus de béton, au sol, qui donnent l’effet d’un simple tas de gravier.

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Sur l’A-35, direction sud, la sortie 11-E, qui mène à la route 233, en passant par le « viaduc à trou ». Vous vous souvenez, ce viaduc, qui a fait l’objet d’un reportage à TVA, et sur lequel j’avais écrit un billet. J’y reviendrai.

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Un autre bout de muret, encore plus effrité que celui de la première pose. Celui-ci est la seule séparation entre les deux chaussées de l’autoroute. Il ne reste qu’un peu de béton au centre de cette section de muret, alors qu’aux deux extrémités, il n’y a que l’armature, toute nue.

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Revoici donc notre fameux viaduc à trou. Évidemment, le trou n’y est plus. Mais il semble que le rapiéçage est plutôt grand, pour un trou de 30 centimètres par 35. En fait, de tels rapiéçages sont effectués régulièrement sur la plupart des structures surélevées du grand Montréal, et probablement ailleurs, au Québec. J’explique, approximativement, bien sûr, parce que je ne suis pas ingénieur, la procédure suivie pour réaliser ces rapiéçages dans cet autre billet.

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Probablement un « naufragé » des travaux de rapiéçage du « viaduc à trou », oublié sous la neige des dernières tempêtes. Un panneau qui indiquait la fin de la zone de travaux. À moins qu’il ne veuille nous aviser de la « fin » prochaine du viaduc lui-même?

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De l’autre côté du Richelieu, toujours en direction sud, près du viaduc du boulevard d’Iberville, on voit le terrassement de ce qui semble être une bretelle de sortie,…

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…et ici, celui d’une bretelle d’entrée. Dans les deux cas, il y a même un peu de gravier qui subsiste. Je ne sais pas à quoi servaient ces bretelles, mais une vue aérienne, avec le logiciel Google Maps, nous permet de voir que ces bretelles existent dans les deux directions, et sont relativement courtes. De plus, l’espace occupé, de chaque côté de l’autoroute, ne permet pas de croire qu’il s’agissait d’un poste de pesée pour camions lourds. Peut-être s’agissait-il d’anciennes haltes routières, et que le terrain ait été utilisé à d’autres fins, ne laissant que les bretelles. Mystère…

Dans la liste des projets routiers faisant partie du vaste plan de 2,7 milliards$ du MTQ pour l’année budgétaire 2008-2009, il est question de la construction de l’autoroute 35, entre la frontière américaine et Saint-Jean-sur-Richelieu. On peut y lire qu’une somme de 38,5 millions$, dont environ la moitié provenant du gouvernement fédéral, serait investie au cours de l’année. Une autre somme, d’environ 2 M$, sera investie pour de l’asphaltage, entre le chemin de fer et le chemin de la Grande-Ligne, à Saint-Jean-sur-Richelieu même. Espérons que dans l’enveloppe des travaux de reconstruction des viaducs du boulevard Saint-Luc, il y aura quelques montants pour refaire les murs de séparation des chaussées. Sinon, il ne restera plus que les armatures rouillées des anciens murets.

Pas besoin d’examiner très longtemps pour conclure que l’A-35 serait due pour une rénovation complète. Elle mériterait bien une nouvelle couche d’asphalte sur la quasi-totalité de sa longueur actuelle. La plupart de ses échangeurs datent d’une autre époque, et devraient être totalement repensés, y compris celui du « viaduc à trou », et surtout celui de l’A-10, conçu de façon à ce que tous les utilisateurs mettent leur petit « trente-sous » dans les paniers des anciens postes de péage. Bref, comme diraient les agents d’immeubles, cette autoroute a « beaucoup de potentiel ».

A-40: Épisode 2 – Le côté sombre de l’autoroute Métropolitaine

La dernière fois que je vous ai montré l’autoroute Métropolitaine d’en-dessous, c’était entre le début de la voie surélevée, à l’est du boulevard Provencher, et le boulevard Saint-Michel. Je vous avais dit que j’y retournerais, pour la suite. Or, samedi dernier (29 mars), il faisait beau, et j’en ai profité.

Il y aura moins de photos, cette fois. Du béton qui s’effrite, et des tiges d’armature à nu, il y en avait déjà beaucoup dans l’autre série de photos, celle qui accompagnait mon premier billet sur ce sujet. On en verra un peu, bien sûr, mais il faut se souvenir que sous cette section, entre les boulevards Saint-Michel et Papineau, il y en a tout autant. Par contre, j’ai essayé de trouver des trucs que je n’avais pas illustré lors de ma première visite; des dommages plus apparents, qui font plus peur, etc. Et vous savez quoi? J’en ai trouvé!

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Ici, c’est la bretelle de l’A-40 est vers le boulevard Saint-Michel, en face de la 8e Avenue. Il ne reste presque plus de béton de surface.

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Autre vue de la même bretelle.

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Un détail des dommages au béton, cette fois au point d’ancrage de la partie surélevée de la même bretelle. Le béton est effrité si profondément que l’on pourrait agripper les tiges d’armature à pleines mains.

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Un autre pilier double endommagé. Celui-ci a la particularité d’avoir vu son béton déjà remplacé, par le passé. On voit bien la différence entre le béton original, à droite sur le pilier de droite, et le béton ajouté, à travers lequel perce la rouille des tiges.

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Les sections situées entre le boulevard Saint-Michel et la rue d’Iberville, sous la Métropolitaine, sont louées par la compagnie de remorquage Météor, qui les utilisent à titre de fourrière, ce qui cause bien des ennuis à l’administration de l’arrondissement, qui s’oppose à ce type d’utilisation de l’espace, ainsi qu’à la compagnie Météor elle-même, parce que la publication d’articles dans les médias a provoqué une surenchère au niveau des terrains à vendre, dans le secteur. Comme ces sections sont clôturées et que, pour des raisons évidentes, l’accès y est très contrôlé, je n’ai pas pris de poses directement sous ces sections. Par contre, j’ai vu quelques panneaux amusants, dont celui-ci, au coin du boulevard Crémazie et de la 1e Avenue. À moins que ce soit la 1st Avenue.

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À voir cette photo, on ne dirait pas trop, mais vu en « live », le plateau, qui sert de support à la bretelle d’entrée de l’A-40 ouest, donne l’impression qu’il penche!

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Un autre panneau amusant, cette fois à l’intersection de la rue Molson. Pour la petite histoire, notons que lors de l’adoption de la loi 101, par le gouvernement péquiste de René Lévesque, il a fallu franciser tous les panneaux routiers, dont ceux, évidemment, de la ville de Montréal. Or, à cette époque, la ville n’avait pas remplacé ses panneaux, compte tenu des coûts, mais avait fait comme un peu partout, c’est à dire camoufler les termes écrits en anglais, et les remplacer par leurs équivalents en français, en utilisant soit des autocollants, soit de la peinture, ou les deux.

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Ici, au kilomètre 74,5 de l’autoroute Métropolitaine, un truc bizarre. Des bouts de grillage furent installés, mais il n’y a pas de rue qui passe en-dessous. C’est tout près de la bretelle de sortie de l’A-40 est, vers la rue d’Iberville.

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Un autre pilier double au béton effrité, mais cette fois, on voit la lumière de part en part. Il est près du passage du boulevard Jarry, en direction est.

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Gros plan du même pilier double. Dans le cercle, un crochet, fixé au béton, qui fut installé pour retenir en place la tige d’armature. Certains piliers sont remplis de ces crochets.

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Dans le cercle, on voit les deux blocs de béton qui ferment l’accès à la section 22, sous la Métropolitaine. Ceux de la section 21 ont été déplacés.

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On dirait que les deux sections de cette poutre de soutènement, située près du passage fermé de la rue de Bordeaux, ne sont pas égales. Pas très rassurant.

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La solution saline qui coule des voies de circulation n’aide pas beaucoup le visuel, mais on peut constater que les deux chaussées de l’A-40 sont isolées l’une de l’autre par du styromousse bleu.

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Une autre preuve que l’entretien de l’autoroute Métropolitaine est déficient. La conduite électrique est séparée, laissant le cablage exposé aux intempéries.

Avec cette série de photos, j’ai parcouru environ la moitié de la section surélevée la plus à l’est. Il me restera donc à visiter l’autre moitié de cette section, soit du boulevard Papineau jusqu’à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, puis l’autre section, beaucoup plus courte, qui débute à l’avenue Sainte-Croix, à ville Saint-Laurent, ou au chemin Lucerne, à ville Mont-Royal, selon le côté de l’A-40 où l’on se trouve, et qui s’étend jusqu’à l’ouest de l’échangeur Côte-de-Liesse. De quoi prendre encore beaucoup de photos, et publier de nombreux billets.