Concurrence en santé: Je ne suis pas le seul, à y penser!

Il y a déjà longtemps que je dis que le système de santé public n’est plus à la hauteur des attentes des québécois, et que des patients meurent sur des listes d’attente, faute de soins adéquats dans les délais requis.  Mais voilà que d’autres personnes le constatent, et pas les moindres; les médecins eux-mêmes.  En effet, la prochaine présidente de l’Association médicale canadienne, la docteure Anne Doig, fait le même constat que moi, cette fois à la grandeur du pays; selon un article de la Presse canadienne, repris ce samedi par le site Canoë, elle soutient que le système de santé est malade et que les médecins se doivent d’élaborer un plan pour le soigner.

Mais ce qui vient davantage me chercher, dans cet article, c’est le témoignage du président actuel de cette même association, le docteur Robert Ouellet, qui a laissé filtrer ses réflexions.  Le docteur Ouellet a effectué un voyage en Europe, en janvier dernier, et fera état de ses réflexions, plus en profondeur, lors du conseil général de l’association, qui se tient à Saskatoon, jusqu’à mercredi.  Dans ce qu’il a raconté à la journaliste Jennifer Graham, de la PC, il laisse entendre qu’il est possible de faire disparaître les listes d’attente, et ce tout en maintenant l’universalité du système public.  Il faut toutefois que la concurrence soit la bienvenue, et non pas crainte.  En bref, le médecin estime que le privé a un rôle à jouer, celui de délivreur de soins, et ce à l’intérieur même du système public, ce qui n’a rien à voir avec le système de santé américain.

Il s’agit là d’un système que j’ai déjà expliqué dans le passé, à savoir que les soins comme tel soient fournis par le privé, alors que le système public agit comme gestionnaire de la police d’assurance.  Je vous donne un exemple, basé sur ce qui se passe dans le domaine de l’assurance-automobile.  Vous avez une voiture, et un bon jour, BANG!  Votre voiture est endommagée dans un accident.  Vous appelez votre assureur, qui vous envoie un estimateur, qui évaluera les dommages, et fera rapport à votre assureur.  Une fois que celui-ci a reçu le rapport, il communique avec vous, afin de vous informer que vous pouvez faire réparer votre voiture chez le carrossier de votre choix, en fonction de la valeur des dommages.  Or, les ateliers de carrosserie appartiennent-ils à votre assureur?  La réponse est non.  Les carrossiers sont des entrepreneurs indépendants, quoique certains soient réunis sous diverses bannières nationales, et sont en concurrence, les uns contre les autres.  Le fait qu’ils soient en concurrence vous permet donc de choisir le carrossier qui vous convient, en fonction de vos propres critères de sélection.

Il s’agirait de faire la même chose dans le domaine de la santé.  La personne qui subit un accident, ou une maladie, se rend à une clinique (cela peut être un CLSC, un établissement privé, ou la salle d’urgence d’un hôpital public, si on décide de les maintenir) afin de recevoir un diagnostic, qui sera soumis à l’assureur, en l’occurrence, la RAMQ.  Évidemment, s’il y a urgence de procéder sur-le-champ, le personnel médical pourra le faire, mais dans les autres cas, une fois que l’assureur a reçu le diagnostic, il permet au patient de recevoir les soins requis où il le veut, que ce soit dans le système public, ou dans un établissement privé, et la RAMQ assume les coûts.  Tout ce processus ne prendrait que quelques jours, ce qui n’est rien du tout, comparativement au système actuel, alors que des patients doivent attendre plusieurs mois, sinon quelques années, avoir de pouvoir obtenir des traitements.  Autrement dit, les hôpitaux n’auraient plus à être la propriété de l’assureur; ceux-ci pourraient se concurrencer entre eux, et le patient en sortirait gagnant, parce qu’il n’aurait pas à attendre.  Pourquoi cela?  Parce qu’en mettant les hôpitaux en concurrence, ceux-ci seraient payés en fonction du nombre de patients traités, et non pas selon un budget annuel global, qui se retrouve rapidement dépensé, comme c’est le cas actuellement.  De cette façon, il est évident que les hôpitaux feront des pieds et des mains pour traiter le plus de patients possible.  Bref, il faudrait payer les hôpitaux à l’acte, et non pas seulement les médecins.

C’est bien certain que les centrales syndicales ne seront pas d’accord; une telle façon de faire va définitivement attaquer leur petit confort, et obliger certains dirigeants à descendre de leur tour d’ivoire.  Mais ce sera là le prix que les centrales devront payer, pour avoir tenté d’endormir la population en déclarant que le système actuel était le meilleur, alors que ce n’est manifestement pas vrai.

Michael Jackson: « Gelé comme une balle »?

Ceux qui me connaissent bien, en lisant ceci, doivent se demander « Mais qu’est-ce que fait Richard3 dans les potins artistiques, c’est loin d’être sa ligne ».  Effectivement, j’avoue me sentir en terrain étranger, limite hostile, en osant parler de ce sujet; de un, ça ne s’est pas passé au Québec, de deux, nous sommes aux antipodes de la politique, de trois, c’est un sujet délicat dans le sens qu’aux yeux d’un fan, il s’agit plus d’une question de foi inébranlable que de conviction profonde.  Bref, tout est en place pour que je ne sois pas très à l’aise.  Mais je vais en parler quand même; je prends une chance.

Depuis le décès du roi de la pop, il y a un mois, à peu près tout a été dit; de la vie trop exigeante pour sa santé, et en particulier la préparation pour les 50 spectacles, prévus à l’automne, et célébrant son grand retour, jusqu’à un enlèvement par des extra-terrestres (d’accord, j’exagère), en passant par le crime de jalousie, toutes les raisons imaginables ont été évoquées pour tenter d’expliquer le départ soudain de Michael Jackson.  Mais ce matin, on apprend que selon les policiers, le plus connu des membres des Jackson 5 était toxicomane.  C’est LCN, dans un entrefilet reproduit sur le site Canoë, qui avance cette théorie des policiers chargés de l’enquête sur la mort de Michael Jackson.  Entre autres, les médias ont fait beaucoup de tapage au sujet de son médecin personnel, le docteur Conrad Murray.  Beaucoup de monde était prêt à déclarer celui-ci coupable d’homicide involontaire, sinon de meurtre, quand il a avoué aux enquêteurs qu’il a administré du propofol au chanteur, un puissant anesthésique général, utilisé seulement en intraveineuse, et habituellement sous supervision d’une équipe médicale complète.  La police tente maintenant, selon ce que raconte l’article de LCN, de trouver des « prescriptions à un toxicomane ».

Si l’on prend le temps de revenir sur le plancher des vaches, et que l’on se donne la peine de réfléchir sur la question de l’intoxication des artistes en général, et de ceux du domaine musical en particulier, on se rendra rapidement compte que le cas de Michael Jackson est loin d’être une primeur.  Combien de chanteurs célèbres sont morts d’overdose, que ce soit de drogues illicites, ou de médicaments prescrits.  Ces artistes développent ce que l’on appelle communément le « syndrome de Pinocchio », c’est à dire qu’ils refusent de vieillir.  C’est d’ailleurs le cas de nombreux groupes rock qui sévissaient dans les années 1970-80; ils reforment leur groupe, et partent sur de grandes tournées, comme dans le bon vieux temps (1).  Si certains de ces artistes ont plutôt gardé la forme de façon naturelle, soit par un style de vie sain, et un programme de maintien de la forme physique approprié, beaucoup d’autres veulent garder le rythme de vie trépidant qu’ils maintenaient du temps de leur apogée, et se laissent tenter par des « additifs » pas toujours recommandés.  C’est comme si le propriétaire d’une voiture modifiée, avec un système à l’oxyde nitrique (NoS), qui permet de courtes poussées de très forte puissance, mélangeait ce produit directement à l’essence, pour que la puissance soit constante; tôt ou tard, la mécanique va finir par lâcher, et les dommages seront irréversibles.

C’est ce qui est arrivé, selon moi, à Michael Jackson; il avait un médecin personnel, à qui il donnait ses ordres, et qu’il payait à prix fort.  Souvent, dans ce cas, le médecin met de côté son serment d’Hippocrate, et se soumet, en quelque sorte, aux ordres de celui qui le paie.  Et comme le « patient » n’est plus là pour témoigner, il devient très difficile de savoir si c’est le médecin qui y allait trop fort, dans l’ignorance, par l’artiste, des effets secondaires des « traitements », ou si c’est l’artiste qui était trop exigeant, et ce malgré les nombreuses contre-indications du médecin.  Il y aura là de quoi tenir les enquêteurs occupés pendant plusieurs mois, sinon quelques années, et la presse à potins trouvera de quoi noircir ses pages pendant au moins une génération.

(1) Ne le dites à personne, mais je serai au stade olympique, la semaine prochaine, pour le spectacle de AC/DC.

Industrie du sondage: Léger Marketing perd de la crédibilité

Depuis quelques temps déjà, Jean-Marc Léger, de la firme Léger Marketing, signe une chronique hebdomadaire, dans le Journal de Montréal, dans laquelle il aborde un sujet, s’appuyant sur un sondage, que sa firme a spécialement fait, plus souvent qu’autrement, pour illustrer sa chronique.  Mais dans sa chronique d’aujourd’hui, Jean-Marc Léger se laisse aller solide.  Entre les 16 et 19 juin derniers, il a fait réaliser un sondage, auprès de 1001 québécois, dans lequel il demandait deux questions, à savoir « Célébrez-vous la Fête nationale du Québec, le 24 juin? », puis « Célébrez-vous la fête du Canada, le 1er juillet? »  Mais les seuls résultats qu’il publie sont le nombre de personnes qui ont répondu « Oui » à l’une ou l’autre de ces deux questions.  Regardons d’abord les données du sondage, publiées dans la chronique.

À la première question, 48% des personnes interrogées ont répondu que oui, elles allaient célébrer la fête nationale des québécois.  Sur la base de la langue, ce fut 56% des francophones, et 18% des non-francophones, qui ont répondu positivement à la question.  Si l’on regarde les résultats du sondage à la deuxième question, ce sont 32% des québécois, en général, qui célébreront la fête du Canada, soit 24% des francophones et 59% des non-francophones.

Ce qui m’a jeté par terre, c’est plutôt le texte de la chronique de Léger lui-même, que les résultats du sondage.  Devant de tels chiffres, je suis tenté de dire que le sondage révèle, comme si nous ne le savions pas déjà, que le Québec vit les deux grandes solitudes, les francophones d’un côté, les non-francophones de l’autre.  Les « nous » d’un bord, les « eux » de l’autre.  Léger, lui, s’enflamme beaucoup plus que cela, au point de dire que les racines péquistes de son paternel, ministre sous René Lévesque, ont sorti trop fort pour parler d’objectivité.  Voyez par vous-même; « Mais il y a un hic (et pas un hic de bière). Malgré l’ouverture faite par les francophones aux autres groupes ethniques, peu d’entre eux viennent fêter avec nous. »  Nous avons tous été témoins de ladite ouverture faite par les francophones, avec l’affaire des deux groupes anglophones, qui devaient se produire dans un parc de quartier Rosemont, dans le cadre de « L’autre Saint-Jean », affaire qui battait justement son plein pendant la réalisation du sondage; avec une telle façon de voir la participation de groupes anglophones dans un spectacle de la fête nationale, Jean-Marc Léger n’a pas la même définition que moi du mot « ouverture ».  De telles rebuffades inciteront sûrement les non-francophones, en particulier les anglophones, à rester chez-eux.  D’ailleurs, juste à la lecture de cette phrase, tirée du texte de Léger, on constate fortement la présence du « nous, et du « eux », le sondeur devenant ainsi juge et partie, ce qui n’est pas acceptable, dans la réalisation d’un sondage, partant du principe que pour être vraiment représentatif, un sondage se doit d’être objectif, autant dans ses questions que dans l’interprétation que l’on en fait.  En passant, le fameux spectacle de Rosemont, qui mettait en vedette « Lake of Stew », et « Bloodshot Bill », s’est bien déroulé, certains manifestants dansant même sous les riffs de ce dernier.

Dans sa chronique, Jean-Marc Léger en rajoute; « Alors, qu’on arrête de nous traiter de racistes ou de fascistes. Ce ne sont pas les francophones qui ne sont pas ouverts aux autres cultures, mais bien plus les autres cultures qui ne s’ouvrent pas à la culture francophone. »  À la lecture de ce passage, il est évident que le texte de Léger était déjà écrit avant d’obtenir les résultats de son sondage.  Le monsieur, manifestement, n’aime pas se faire dire que les francophones sont encore refermés sur eux-mêmes, ce qui laisse croire qu’il était probablement opposé à la prestation des groupes anglophones à Rosemont.  L’ouverture, entre les deux solitudes, pourrait s’amplifier beaucoup plus rapidement, si ce n’était de ces « purs et durs », comme Léger lui-même semble l’être, même s’il ne l’affirme pas directement, qui parviennent toujours à s’accaparer une place de choix dans les médias.  Le problème, à mes yeux, c’est qu’une bonne part des francophones n’acceptent rien de moins, des autres, que ce que Lord Durham voulait faire avec nous.  Autrement dit, si les québécois avaient, selon eux, le droit de continuer à vivre en français sous l’occupation britannique, il faudrait peut-être laisser les autres communautés, à commencer par les anglophones, vivre dans la langue qu’ils veulent bien utiliser.

Il est clair que les immigrants seront d’abord portés à fêter le Canada en premier; toute la paperasse qu’ils ont dû remplir pour arriver ici, et éventuellement devenir citoyen de ce pays, portait le mot « Canada ».  Pour eux, le Québec n’est qu’une partie du Canada, comme le Penjab en Inde, ou la Catalogne en Espagne.  De plus, comme beaucoup d’immigrants ont quitté leur pays pour prendre un nouveau départ, dans la vie, ils n’auront pas tendance à s’immiscer trop profondément dans les débats politiques et constitutionnels d’ici, de peur de se retrouver dans des problèmes semblables à ceux qu’ils ont fui.  Mais comme beaucoup d’autres, Jean-Marc Léger ne semble pas le voir de cet oeil.  Cet élément, ajouté aux autres, enlève donc de la crédibilité à sa firme.

Bataille des Plaines: Sarkozy avait totalement raison!

Radio-Canada nous apprend que suite à tout le déchirage de chemises des souverainistes, concernant la reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham, et du risque d’affrontements violents qui pourraient y survenir, le président de la Commission des champs de bataille nationaux, André Juneau, a finalement décidé de faire marche arrière, et d’abandonner le projet de reconstitution de la bataille de 1759, entre les hommes de Montcalm et soldats de Wolfe.

On avait beau dire que de telles reconstitution se déroulaient partout ailleurs, dans le monde, et que personne ne s’en offusquait outre mesure, les « séparatisses » n’ont rien voulu savoir.  La ministre fédérale Josée Verner avait beau se dire profondément dégoûtée du comportement de certains porte-parole des opposants à la reconstitution, ceux-ci en rajoutaient, et menaçaient ouvertement de saboter toute l’opération, n’hésitant pas à faire usage de la violence.  Si cela ne représente pas du « sectarisme », et du « détestement de l’autre », dans le sens exprimé par Nicolas Sarkozy, lors de la décoration de Jean Charest, à l’Élysée, la semaine dernière, alors qu’est-ce que c’est, dites-moi?

Devant un tel comportement, approuvé par le parti québécois, et le bloc québécois, de par leur inaction à se dissocier de ces mouvements d’opposants, le président de la CCBN avait-il le choix?  Je me demande, par contre, s’il serait possible de porter des accusations, contre ces individus qui appelaient au soulèvements violents, ne serait-ce que pour avoir troublé la paix publique?  Même si de telles accusations se traduisent habituellement par des peines du genre « 50$ d’amende, et deux ans de paix », le fait de se retrouver avec un dossier criminel, et tout ce qui en découle, les aurait peut-être ramené à de meilleurs sentiments.

J’imagine qu’à l’heure où vous lisez ces lignes, les « séparatisses » doivent déjà célébrer leur « victoire ».  Et j’ai l’impression qu’ils l’étireront jusqu’aux prochaines élections fédérales.  Ils seront fiers de casser les oreilles de tout le monde en disant qu’ils ont « vaincu l’envahisseur anglais », une fois de plus.  Ils ne se souviennent malheureusement pas du fait que les « gentils français », qui nous ont laissé tomber en faveur de quelques kilomètres de plages, testaient l’affûtage de leurs épées sur les bras des « sauvages ».  Et après, ils viendront tenter de nous convaincre que les québécois ne sont pas remplis de « sectarisme », et de « détestement de l’autre ».  Bien sûr.

J’espère qu’un jour, la population va finir par se réveiller.

A-25: 2- Rue Arthur-Léveillé, et boulevard Maurice-Duplessis

Le chantier de l’A-25, entre Montréal et Laval, avance bien.  On peut constater, sur le terrain, que l’on est passé aux choses sérieuses.  Voici un deuxième extrait de la dernière pile de photos, qui illustre les intersections de l’actuel boulevard Louis-Hippolyte-Lafontaine, avec le boulevard Maurice-Duplessis, mais d’abord, avec la rue Arthur-Léveillé.

Pour prendre cette pose, de l’intersection de l’actuel boulevard L.-H.-Lafontaine et de la rue Arthur-Léveillé, qui donne vers un vieux parc industriel de Rivière-des-Prairies, j’ai les deux pieds sur l’ancien boulevard L.-H.-Lafontaine.  Eh oui, cette intersection a été légèrement déplacée vers l’ouest, afin de compléter le viaduc du CN.

On peut constater, ici, que le boulevard temporaire passe dans l’ouverture, sous le viaduc, où sera complétée la chaussée de l’A-25 sud.  Dans l’autre ouverture, à droite, on voit les poutres de soutènement du viaduc temporaire du CN.

Même endroit, mais moins de zoom.  Les piquets, à droite, indiquent les endroits où il faudra retirer le sol, afin de permettre le passage de la voie de desserte vers le sud.

En me retournant de 180 degrés, je peux vous montrer que le chantier de l’A-25 progresse.

En non, vous n’avez pas la berlue.  Dans une opération qui a probablement dû être effectuée tard, un vendredi après-midi, veille d’un week-end de trois jours, le chronomètre, qui indique le nombre de secondes restantes pour traverser la rue, a bel et bien été installé à l’envers!

La base d’opérations du chantier du viaduc du CN, qui a été déménagée, suite à l’avancement des travaux.  Elle est maintenant située sur l’ancienne emprise du boulevard L.-H.-Lafontaine.

Voici l’intersection des boulevards L.-H.-Lafontaine et Maurice-Duplessis.  Je suis à l’endroit où sera construit le viaduc du boulevard M.-Duplessis, au-dessus de l’A-25, et je vise vers l’est.

Pendant la construction du viaduc M.-Duplessis, la circulation se fera sur ce chemin temporaire, juste au sud du chantier.

La tranchée, dans laquelle sera construite l’A-25, est déjà bien excavée.  Vous la voyez, ici, depuis le boulevard M.-Duplessis,…

…puis, cette fois, depuis le boulevard L.-H.-Lafontaine, au nord du boulevard M.-Duplessis.  On voit bien les traces des divers dynamitages, qui ont été effectués, pour atteindre cette profondeur.

L’intersection des deux boulevards, cette fois vue depuis le boulevard L.-H.-Lafontaine, en visant vers le sud.

Ce panneau avise les gens de la procédure suivie lors des dynamitages.

Les prochains billets montreront l’évolution du chantier, au niveau des boulevards Perras et Gouin, à Montréal, ainsi qu’à la hauteur du boulevard Lévesque, à Laval.  Je devrais les mettre en ligne très bientôt.