A-40: Épisode 5 – Le côté sombre de l’autoroute Métropolitaine

Eh bien voici l’épisode final, en ce qui concerne les dessous de l’autoroute Métropolitaine, soit le secteur entre la rue Saint-Hubert, et un peu à l’ouest du boulevard Saint-Laurent.  Il y a bien une autre section, qui s’étend sur environ deux kilomètres, entre les échangeurs Décarie et Côte-de-Liesse, mais j’en ai comme soupé de vous repasser toujours les mêmes choses, comme vous pourrez les voir ici, encore une fois.

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On voit ici le raccord de la sortie Papineau, bien dégoulinant, en cette journée pluvieuse.

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Un bout de grillage, sur le coin de la rampe de la sortie Papineau, installé d’une façon qui fait penser à un rembourrage improvisé, pour éviter de se cogner contre un coin trop proéminent.

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Encore un joint de béton effrité, avec du styromousse qui en ressort.

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Non, il ne s’agit pas de vandales, mais plutôt d’un type – ils étaient deux – qui ramasse les déchets, par terre, afin de maintenir l’endroit propre.  Excellente initiative.

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Ça n’est pas au point de dire que la Métropolitaine va s’écraser par terre, mais force est d’admettre que les piliers s’enfoncent dans le sol.

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Comme on peut le voir, même le Fonds de solidarité de la FTQ loue des espaces de stationnement, sous la Métropolitaine.  Il faut mentionner que les deux tours à bureaux de la centrale syndicale sont à quelques dizaines de mètres de là, sur le boulevard Crémazie.

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Un autre pilier effrité, quelque part entre les rues Basile-Routhier et Lajeunesse.

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Un autre, au coin de la rue Lajeunesse, qui a plus mauvaise mine, encore.

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Encore du béton effrité, dans le joint, entre deux dalles.

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Et quelques bouts de grillage, cette fois au-dessus de l’avenue Casgrain.

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Même dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent, le béton des piliers s’est effrité.  Mais il y a quelque chose de coincé, le long du tuyau.  Voyons voir de plus près.

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Il y a bien quelque chose, dans cette bouteille, mais ne me demandez surtout pas de le boire.

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Encore un joint de dalles effrité, cette fois dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent.

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Le « plafond » est beaucoup plus bas, ici.  C’est normal.  Nous sommes à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, et au fond, c’est la fin de la partie surélevée de l’autoroute Métropolitaine.

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Même si cet endroit est en légère pente, cela n’empêche pas la formation de stalactites, depuis le joint central, entre les deux chaussées.

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Et derrière ces grilles, il y a quoi?  Des déchets, lancés là par, euhhh… par n’importe qui, finalement.

Et voilà.  Il aura fallu cinq épisodes, répartis sur presque un an (le premier date du 22 mars 2008), pour vous montrer que l’autoroute Métropolitaine est dans un sale état.  Il y a plusieurs années, en 2000, en fait, quand le ministre des transports du temps, Guy Chevrette, avait présenté le projet d’autoroute, pour remplacer la rue Notre-Dame, dans l’est, le site web du MTQ disait que cette nouvelle autoroute servirait de solution de rechange, lors de la reconstruction de la Métropolitaine, qui devait commencer en… 2005!  Or, nous sommes en 2009, et les travaux de la réfection de Notre-Dame débutent à peine.  Et encore là, on ne parle même plus d’une autoroute!  C’est donc dire que la reconstruction de l’A-40 est dûe depuis longtemps, et qu’on tentera de lui faire tenir le coup pour encore quelques années.  J’espère seulement que d’ici-là, aucune section surélevée de cette voie rapide, qui n’a plus de rapide que le nom, ne nous tombe sur la tête.

Bataille des Plaines: Sarkozy avait totalement raison!

Radio-Canada nous apprend que suite à tout le déchirage de chemises des souverainistes, concernant la reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham, et du risque d’affrontements violents qui pourraient y survenir, le président de la Commission des champs de bataille nationaux, André Juneau, a finalement décidé de faire marche arrière, et d’abandonner le projet de reconstitution de la bataille de 1759, entre les hommes de Montcalm et soldats de Wolfe.

On avait beau dire que de telles reconstitution se déroulaient partout ailleurs, dans le monde, et que personne ne s’en offusquait outre mesure, les « séparatisses » n’ont rien voulu savoir.  La ministre fédérale Josée Verner avait beau se dire profondément dégoûtée du comportement de certains porte-parole des opposants à la reconstitution, ceux-ci en rajoutaient, et menaçaient ouvertement de saboter toute l’opération, n’hésitant pas à faire usage de la violence.  Si cela ne représente pas du « sectarisme », et du « détestement de l’autre », dans le sens exprimé par Nicolas Sarkozy, lors de la décoration de Jean Charest, à l’Élysée, la semaine dernière, alors qu’est-ce que c’est, dites-moi?

Devant un tel comportement, approuvé par le parti québécois, et le bloc québécois, de par leur inaction à se dissocier de ces mouvements d’opposants, le président de la CCBN avait-il le choix?  Je me demande, par contre, s’il serait possible de porter des accusations, contre ces individus qui appelaient au soulèvements violents, ne serait-ce que pour avoir troublé la paix publique?  Même si de telles accusations se traduisent habituellement par des peines du genre « 50$ d’amende, et deux ans de paix », le fait de se retrouver avec un dossier criminel, et tout ce qui en découle, les aurait peut-être ramené à de meilleurs sentiments.

J’imagine qu’à l’heure où vous lisez ces lignes, les « séparatisses » doivent déjà célébrer leur « victoire ».  Et j’ai l’impression qu’ils l’étireront jusqu’aux prochaines élections fédérales.  Ils seront fiers de casser les oreilles de tout le monde en disant qu’ils ont « vaincu l’envahisseur anglais », une fois de plus.  Ils ne se souviennent malheureusement pas du fait que les « gentils français », qui nous ont laissé tomber en faveur de quelques kilomètres de plages, testaient l’affûtage de leurs épées sur les bras des « sauvages ».  Et après, ils viendront tenter de nous convaincre que les québécois ne sont pas remplis de « sectarisme », et de « détestement de l’autre ».  Bien sûr.

J’espère qu’un jour, la population va finir par se réveiller.

Parc des Laurentides: Vivement le doublement des voies!

Comme c’est le cas à chaque hiver, la Réserve faunique des Laurentides est le théâtre d’accidents violents, souvent mortels.  Ce fut encore le cas, ce mardi, en après-midi, au kilomètre 168, selon ce que rapporte la Presse Canadienne, dans une dépêche qui fut reprise par le site web Canoë.

Cette fois, la collision frontale a fait deux victimes, un homme de 18 ans, de la Montérégie, et une femme de 20 ans, de l’Outaouais, qui prenaient place dans une voiture, qui roulait vers le sud, et qui, pour une raison que l’on ignore, s’est retrouvée sur la voie en sens opposé, pour heurter de plein fouet une minifourgonnette occupée par quatre personnes, soit un homme, une femme et deux enfants, dont une fillette de 7 ans, dont on a craint pour la vie, mais qui est maintenant hors de danger.

Les noms des victimes n’étaient pas révélés, dans la dépêche, mais je compatise, bien sûr, avec les proches des victimes de l’accident, comme c’est d’ailleurs le cas pour toutes les victimes d’accidents.  Mais sur un plan plus politique, j’espère que ces morts ne seront qu’une motivation de plus, pour le MTQ, pour pousser davantage la machine, et compléter au plus tôt le doublement de la route 175, dans ce qu’on appelle communément le Parc des Laurentides.  La route 175, au kilomètre 168, soit juste au nord de l’intersection de la route 169, n’est pas encore doublée, et ne devrait l’être qu’en 2010; le cas échéant, les deux jeunes n’auraient probablement été victimes que d’une sortie de route, sans trop de conséquences.  Mais ces deux automobilistes, tout comme ceux de la minifourgonnette, qui roulait vers le Saguenay, n’ont pas eu cette chance.  Les quatre occupants de la minifourgonnette ont été blessés, et les deux jeunes, qui prenaient place dans la voiture, sont morts.

Ce sont de tels événements qui m’amènent à continuer à écrire ce blogue, et à faire des pressions sur le MTQ, malgré que j’ai bien peu de moyens, pour ce faire, afin de procéder au doublement de certaines autoroutes, au Québec, en plus de la route 175, parce que ces routes sont trop souvent le théâtre d’accidents tragiques.

Montréal: Sortez vos patins!

J’ai écrit quelques billets, à plus ou moins pareille date, l’an dernier, alors que cet humble blogue en était à ses premiers balbutiements, sur la situation globale, en ce qui a trait au déneigement des rues, sur le territoire de la ville de Montréal.  Il semble que la situation se répète, encore une fois; rues bordées de tas de neige, trottoirs impraticables, chaussées glacées dans les rues résidentielles,…  Bref, rien pour nous faire apprécier l’hiver.

Je ne suis pas le seul à constater que ça va mal, en ville; Geneviève Girard a signé un article, dans le Journal de Montréal de ce dimanche, article repris par le site Canoë, sur la situation qui prévaut, actuellement.  Elle va même jusqu’à dire que le responsable des services aux citoyens, Marcel Tremblay, n’était « pas disponible pour commenter », et ce depuis deux jours.  Ben là, c’était Noël pour lui aussi, je présume.  Enfin, j’espère que c’est pour cette raison, que les journalistes peinent à le joindre; si lui, la moitié « fonctionnaire » des Tremblay Brothers, se retrouve en burn-out, à cause de la situation actuelle, sur qui pourra-t-on compter?  Il nous faudra retrouver ce cher Steve Flanagan, si précieux, lors de la crise du verglas de 1998.

Voyez-vous, je présume que c’est le côté négatif d’avoir la fête de Noël qui précède un week-end; les cols bleus se retrouvent avec « quatre jours off », ce qui ralentit les opérations de déneigement.  On se retrouve alors avec des effectifs restreints, qui tentent de voir au plus urgent; la Sainte-Catherine, au centre-ville, par exemple.  Par contre, cette situation est-elle préférable à celle où l’on prend sur le fait un opérateur de tracteur à trottoirs avec sa « petite frette » au volant?  Au moins, souhaitons que les 6°C de cette journée douce (du moins en avant-midi; Environnement Canada a émis un avertissement de vents violents, pouvant atteindre les 100 km/h, pour le Montréal métropolitain, et Laval, et un refroidissement des températures, par la suite) permettront aux quelques abrasifs de faire leur travail, avant le retour du point de congélation.  Encore faut-il qu’il y ait des abrasifs!  Nous sommes dimanche, quand même.

Alors montréalais, prenez votre mal en patience, le temps doux reviendra!  Quelque part en mars, ou avril, vous verrez fondre toute cette glace accumulée, sur les trottoirs, et en juin, à la lueur des premiers feux d’artifices, vous n’y penserez même plus!  Et en attendant, pourquoi croyez-vous que je me suis acheté un 4×4, sinon pour mieux me stationner, dans les rues de Montréal?

Voiture électrique: Est-ce encore des blagues?

Sur le site web Canoë, ce soir, je suis tombé sur un article, en provenance de la Presse canadienne, et titré « La voiture électrique rechargeable s’en vient vite« .  L’article cite le président et chef de la direction d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, qui s’adressaient aux participants du 4e sommet Québec-New York, qui se tenait à Montréal, ce lundi.

La conférence du PDG d’Hydro-Québec portait, on s’en doute bien, sur les projets hydro-électriques qu’il a dans ses cartons, pour les années à venir.  Mais il n’a pu résister à l’envie de parler de la voiture électrique, et surtout de son principal atout, la batterie.  Vandal dit qu’il a une grande confiance en la batterie à base de phosphate de fer et de lithium, dont H-Q détient les brevets exclusifs pour l’Europe, et l’Amérique du Nord.

J’espère, toutefois, que si l’on parle de voiture électrique, il s’agira vraiment… d’une voiture.

Le dévoilement de la ZENN (Zero Emission No Noise), construite à Saint-Jérôme, et interdite au Québec, du moins jusqu’à l’avènement d’un projet pilote du MTQ, en branle depuis l’été dernier, avait provoqué beaucoup de verbiage, surtout de la part des écolos.  Sauf qu’à mes yeux, la ZENN, tout comme l’autre truc bizarre, le Nemo, un genre de petit camion, assemblé à Sainte-Thérèse, ne sont pas des voitures, mais rien d’autre que des voiturettes de terrain de golf, que l’on a revêtu d’une carrosserie en plastique, parce que ces véhicules ne sont probablement pas assez puissants pour déplacer des carrosseries en métal.  Ce n’est pas pour rien que ces véhicules ne sont permis que sur les voies où la limite de vitesse est de 50 km/h.

Quand on me parlera d’un véhicule qui peut faire la distance Montréal-Québec, sur l’A-20, sans restriction, et qui sera rechargé en aussi peu de temps qu’il n’en faut pour faire, avec une vraie voiture, un plein d’essence, à ce moment-là seulement, je commencerai à m’y intéresser plus sérieusement.

Le plus drôle de l’histoire, c’est que si Thierry Vandal expose son enthousiasme, devant les plus récentes découvertes, dans ce domaine, il semble oublier qu’il y a une quinzaine d’années, environ, le groupe de traction Couture, du nom de son principal chercheur, faisait des expériences sur une voiture quasi-électrique (parce qu’une génératrice, montée sur un petit moteur à essence, rechargeait les batteries pendant qu’elle roulait), dont la carrosserie était rien d’autre qu’une Chrysler Intrepid de première génération.  Un peu, beaucoup plus spacieux qu’une ZENN, n’est-ce pas?

Or, tout cela a disparu; le prototype, les travaux et les résultats de recherche, les brevets que détenait H-Q, etc., volatilisés!  Même le professeur Pierre Couture ne veut plus rien savoir de personne!  Que s’est-il vraiment passé, dans ce laboratoire?  À moins que ce soit dans le building d’H-Q, que certaines décisions se seraient prises.  Est-ce que les espoirs, exprimés par Thierry Vandal, aujourd’hui, seront voués à connaître le même sort?

Bref, avant de trop pavoiser, j’aimerais voir les preuves, s’il vous plaît.