Maskinongé: J’ai – encore – joué dans l’eau!

J’avoue, ce fut plus fort que moi. J’y suis retourné!

Mardi dernier (29 avril), j’ai terminé ma journée de travail à 11h00. Et l’envie m’a repris de retourner voir la situation, à Maskinongé. J’ai bien sûr apporté mon appareil-photo, afin de vous en faire profiter. Cette fois, j’ai également pris quelques poses dans la municipalité voisine de Saint-Barthélémy.

Nous sommes sur le rang du Fleuve, à Saint-Barthélémy. À gauche, c’est le chenal du Nord du lac Saint-Pierre, dans les îles de Sorel. Et le panneau signale la possible présence, sur la chaussée, de… canards.

Depuis un pont temporaire, on peut voir l’extrémité ouest du rang du Fleuve. Je voulais tenter ma chance d’aller plus loin, avec ma bagnole, mais le tronc d’arbre, en travers de la route, m’a fait changer d’idée.

Ici, on voit bien ce que l’on appelle localement « la marée ». C’est composé de tout ce que l’eau peut transporter; paille des champs, petites branches, ou encore le tronc d’arbre de l’autre photo, tout cela est transporté par l’eau, et demeure échoué sur place quand l’eau se retire. De là l’expression « la mer de Mai vient chercher sa marée », sur le phénomène des mers de Mai, que je vous expliquais lors de ma première visite.

Nous sommes au quai de tourisme de Saint-Barthélémy. Cet endroit permet aux plaisanciers de mettre leur bateau à l’eau gratuitement. Sauf que pour l’instant, c’est le quai qui est à l’eau.

Toujours sur le rang du Fleuve, en roulant vers l’est, des panneaux temporaires indiquent le « danger » que peut constituer la présence d’eau sur la chaussée.

Celui-là ne laisse planer aucun doute.

Nous y voilà. Nous venons de quitter Saint-Barthélémy, et le chemin devient la route du Nord, du côté de Maskinongé. Lors de ma première visite, il n’y avait de l’eau que sur le tablier du pont. Juste après le pont, à droite, commence le chemin de la Langue-de-Terre. Je suis désolé, mais ma bagnole est trop basse pour me lancer là-dedans. Donc, retour vers Saint-Barthélémy.

Au lieu de prendre l’autoroute 40, pour atteindre Maskinongé, j’ai plutôt pris la voie de service sud, pour me rendre à l’observatoire des oiseaux migrateurs, que voici. Cet endroit est fréquenté par les amateurs de nature, qui viennent y regarder la migration printanière des canards, des bernaches et des oies. Lors de mon passage, malgré que l’eau soit toujours au rendez-vous, les migrateurs ont pratiquement tous déjà quitté vers le nord, attirés par les températures chaudes des semaines précédentes.

Ça, le reste de l’année, c’est une terre agricole. Mais avouez qu’à cause de la crue printanière, elle cache bien son jeu.

La grange, au loin, nous laisse un meilleur indice, cette fois.

Les terres, des deux côtés de l’autoroute 40, mais principalement au sud de celle-ci, ont été aménagées de façon à retenir l’eau des crues, afin de faciliter la migration des oiseaux. Une fois la migration terminée, et le niveau des eaux de la région revenu vers la normale, un système de pompes assèche les terres au niveau nécessaire pour l’agriculture.

Cette photo fut prise à l’extrémité est de l’observatoire, mais en regardant vers le nord-ouest. Le camion-remorque passe sur l’autoroute 40, vers l’est.

Bon, cette fois, c’est la voie de service qui est barrée! Voyons voir de plus près.

Je vois, dit l’aveugle! C’est le ponceau qui est défoncé. Sûrement un dégât de la crue, à moins que ce soit un problème latent qui vient tout juste de se montrer au grand jour. Cette photo permet de voir la composition de la route; une dizaine de centimètres de gravier, et du sable. C’est tout. Et ç’a tenu le coup pendant plus de 30 ans!

Autre vue des dégâts. Mais je dois être honnête, et vous dire que je n’aurais pas pu me rendre à Maskinongé par la voie de service de toute façon. Celle-ci se termine environ un demi-kilomètre plus loin, à la limite municipale de Maskinongé. Donc, encore demi-tour, afin de prendre l’A-40 vers l’est, et sortir à Maskinongé.

Selon les plans originaux, les deux voies de service (nord et sud, ajoutées en rouge sur la carte) de l’A-40 devaient se rendre à Maskinongé, et des courbes ont été aménagées à cet effet (aussi ajoutées en rouge sur la carte), mais elles furent jugées de peu d’utilité, puisque les terres agricoles y sont parallèles à l’autoroute, alors qu’elles sont perpendiculaires à celle-ci, du côté de Saint-Barthélémy.

Carte originale © MapArt (Atlas routier du Québec, édition 2005)

Il faut dire qu’à l’époque de la construction de l’A-40, il y a eu beaucoup de discussions, à savoir de quel côté de la rivière Maskinongé serait construit l’échangeur, chacun tenant à l’avoir de son côté de la rivière. Finalement, l’échangeur fut aménagé du côté est de la rivière, et les gens du côté ouest n’ont eu ni le pont du côté sud de l’autoroute, ni les voies de services leur permettant d’accéder à l’échangeur de Saint-Barthélémy, les deux ajoutés en vert clair sur la carte. Ils durent se contenter du vieux pont, situé du côté nord de l’autoroute, qui fut lui-même l’ancien pont du village de Maskinongé, au cours du XIXe Siècle, et déménagé sur son site actuel en 1927. Nous verrons plus loin des photos de ce pont, maintenant dans un état lamentable.

Ici, nous sommes sur le rang de la Rivière Sud-Est, à Maskinongé, à l’endroit où le pont du côté sud de l’A-40 toucherait terre, s’il avait été construit. On voit le courant dans l’eau qui traverse la chaussée.

En me retournant d’environ 120 degrés, par rapport à la photo précédente, voilà ce que l’on voit. Compte tenu de la dénivellation du terrain, cela crée une petite chute.

Voici un gros plan du « torrent » de la photo précédente.

Ici, la chute est plus prononcée. Cet endroit est un point de chute naturel lorsque survient une crue des eaux, parce que l’eau se déverse dans ce qui était le lit de la « petite rivière » Maskinongé, qui serpente un secteur que l’on appelle « Le domaine ». Le lit de la petite rivière est longé par le chemin de l’Île-aux-Grues, qui se rend vers le fond de la baie de Maskinongé, territoire reconnu – et revendiqué par plusieurs – de chasse à la sauvagine.

Les herbes sauvages retiennent parfois « la marée », que l’on a vu sur les premières photos, ce qui crée un effet de barrage. Par contre, il serait très dangereux de tenter de se rendre vers les maisons; les tourbillons, dans l’eau, de l’autre côté des herbages, illustrent que c’est la rivière Maskinongé, particulièrement profonde et quasi-torrentielle, en cette période de l’année, qui vous attend.

Une autre vue de l’effet de barrage.

Cette fois, c’est le courant de la rivière Maskinongé qui pousse l’eau par dessus la chaussée, créant un effet de chute.

La « chute », vue d’un peu plus près.

Ici, on voit les deux effets à la fois. À gauche, l’effet de barrage, et à droite de la route, la chute de l’eau. Vous l’aurez deviné, la rivière Maskinongé se trouve à gauche, sur la photo.

Nous sommes du côté sud du chemin du Domaine, face au viaduc qui mène au rang de la Rivière Sud-Est, qui lui nous conduit au village de Maskinongé, environ 7 kilomètres plus au nord. Vous ne le croirez peut-être pas, mais il s’agit d’une cabane à sucre.

Et voici le moyen pour se rendre à la cabane.

Voici donc le pont dont nous parlions tantôt, situé du côté nord de l’A-40, et qui fait le lien entre les rangs de la Rivière, Sud-Est et Sud-Ouest. La partie la plus à droite, sur la photo, est une extension qui fut ajoutée en 1927, lors de la reconstruction de l’ancien pont du village, fait de poutres triangulées. Celui-ci est fermé à toute circulation jusqu’à nouvel ordre, et rien qu’à voir la courbe, dans la poutre de soutien du bas, aucune explication supplémentaire n’est nécessaire.

Un zoom de la photo précédente. On voit bien la poutre verticale qui s’est rompue.

Suite à la rupture de la poutre, une inspection complète a été commandée. De là le sablage des raccords d’assemblage des poutres, et les inscriptions sur la structure.

Selon des résidents de l’endroit, des discussions auraient cours entre la municipalité et le MTQ qui, comme on le sait, vient de reprendre à sa charge l’entretien des ponts situés dans les municipalités de moins de 100,000 habitants, afin de déterminer si l’on réparera cette vieille structure plus que centenaire, ou si l’on construira un tout nouveau pont. Alors jetons un nouveau regard – peut-être le dernier – sur l’actuel pont P-04330.

Compte tenu des explications que je donnais dans ce billet, la situation qui prévaut à Maskinongé est plus longue qu’à l’habitude. Normalement, après deux semaines, l’eau se retire presque complètement, et reprend son niveau normal, en attendant les fameuses « mers de Mai ». Par contre, cette année, je ne serais pas surpris que les deux phénomènes se soient chevauchés, ou encore qu’ils soient survenus en même temps; les températures douces de la mi-avril ont certainement aidé les couverts de glace de certains lacs à descendre vers le fond, ce qui pourrait expliquer que la crue de cette année soit aussi soutenue. C’est dans les prochaines semaines que l’on pourra déterminer les causes exactes du prolongement des crues de 2008, selon le temps que mettra le niveau de l’eau à revenir à la normale.

A-25: Ça avance. Un peu…

Je vous les ai promis depuis presque une semaine, alors les voici. Mes dernières poses du chantier de l’autoroute 25, que j’ai prises samedi dernier (19 avril).

Nous voyons ici, du côté de Montréal, une partie des piliers qui supporteront le viaduc ferroviaire du CN. Pour construire l’autre partie, il faudra creuser à même le boulevard L.-H.-Lafontaine actuel. À voir la largeur des assises, le viaduc devrait permettre le passage de deux voies ferrées distinctes.

Vue du viaduc temporaire du chemin de fer du CN, la tranchée qui fut creusée, et au fond de laquelle passera temporairement le boulevard L.-H.-Lafontaine, pendant que l’on creusera l’autre côté, afin de compléter le viaduc.

Cette fois depuis le début de la tranchée, nous voyons les piliers complétés, et le viaduc temporaire du CN.

L’autre côté du boulevard temporaire, là où il se raccorde au boulevard actuel, soit entre le boulevard Perras et la rue Arthur-Léveillé. Selon ce que j’ai vu, le lien avec cette dernière rue sera maintenu, pour l’instant.

Transportons-nous maintenant à l’intersection du boulevard Perras. L’emprise de l’A-25 a été complètement déboisée avant le début de la période d’interdiction, décrétée par le MTQ, période pendant laquelle les opérations forestières sont interdites afin de protéger la faune.

Au loin, les grues qui sont installées sur le site d’un pilier du pont, près du boulevard Lévesque, à Laval. Vue depuis le boulevard Perras, à Montréal.

Le déboisement complété, cette fois au niveau du boulevard Gouin.

La machinerie au repos, et les arbres abattus, prêts à être chargés.

Une autre vue du chantier du pilier de Laval, cette fois vu d’un peu plus près, soit depuis le boulevard Gouin.

Un peu partout, tout autour du chantier, vous verrez ce genre d’affiche, qui signale clairement que l’accès au chantier est interdit. Celle-ci, toutefois, située sur le boulevard Gouin, a reçu quelques ajouts. Voyons cela de plus près…

Il s’agit de dessins d’enfants, qui ont été ajoutés sur l’affiche d’accès interdit. Il y a même les initiales des « artistes » qui font passer leurs messages, eux aussi de façon claire. Quoique dans le cas de celui-ci, c’est un peu bizarre, comme message.

Ce message-là, par contre, est on ne peut plus clair. Pour ma part, quand je regarde ces deux dessins, je doute fort que ce soit les enfants eux-mêmes qui aient pris de telles initiatives. Il y a sûrement des adultes « bien intentionnés » qui leur ont mis ces idées dans la tête, et qui n’ont, bien sûr, pas donné tous les détails.

Du côté de Laval, cette fois, sur le site du chantier du premier pilier à se trouver dans le lit de la rivière des Prairies, les affiches sont beaucoup plus sérieuses. La compagnie Kiewit-Parsons, membre du consortium Concession A25, prend très au sérieux la qualité de ses travaux, du moins si l’on en juge les diverses affiches posées sur les installations de la compagnie.

Celle-là est plutôt évidente.

Je me souviens avoir vu une bannière comme celle-ci sur un autre chantier de Kiewit. C’était lors de la reconstruction d’un viaduc, sur l’A-10, en Montérégie.

Depuis la piste cyclable – légèrement détournée – du boulevard Lévesque, à Laval, on voit bien la jetée de pierre qui fut aménagée afin de construire le premier pilier du lit de la rivière des Prairies. Malgré que cette photo ait été prise un samedi, on voit plusieurs travailleurs sur le chantier.

Voici l’affiche que l’on peut voir lorsque l’on arrive à la hauteur du chantier, sur le boulevard Lévesque, peu avant l’intersection du boulevard Roger-Lortie.

À travers les arbres, cette fois, une autre vue du chantier du pilier.

Cette semaine, j’ai écrit au consortium Concession A25 afin d’obtenir certains droits de visite du chantier, à des moments devant être établis à l’avance, le tout dans le but de vous montrer les derniers développements de ces travaux d’envergure. J’attends une réponse de leur part au courant de la semaine prochaine, ceux-ci affirmant répondre aux requêtes dans les deux jours ouvrables suivants. Évidemment, je ne m’attends pas à une « passe illimitée », parce que la sécurité est très importante sur ces lieux, comme sur tous les chantiers, d’ailleurs, mais j’aimerais bien voir le consortium faire preuve d’une certaine ouverture face à ma demande. L’avenir nous le dira.

Le site web de Concession A25 contient beaucoup de renseignements, entre autres sur le système de péage qui sera appliqué, ainsi que l’échéancier des travaux. Une visite de ce site s’impose à tous ceux qui s’intéressent à ce futur pont.

Route 104: Ça ferait une belle autoroute, ça, non?

Lors de ma recherche des vestiges de l’autoroute 6, en Montérégie, j’ai emprunté la route 104, route plus ou moins parallèle à une éventuelle A-6. Sauf qu’en certains endroits, la disposition des lieux porte à croire que la route 104 elle-même pourrait devenir une superbe autoroute. Jugez-en par vous-même.

En regardant vers le nord, au niveau de la rue Saint-Grégoire, à Farnham, on voit bien le terrain réservé pour une seconde chaussée. Les feux de circulation, au loin, à droite, sont situés à l’intersection de la route 104 et de la piste cyclable La Montérégiade, qui passe à la hauteur de la chaussée de l’A-6, devenue piste d’atterrissage, du moins pour l’instant.

Au même endroit, mais une vue vers le sud, cette fois. À droite, la clôture délimitant l’emprise de la route 104, et au centre, le sentier de motoneige, qui s’enfonce entre les arbres. La route 104 est tout juste à quelques mètres, à gauche de l’image.

La distance entre la clôture et la route 104, ici au niveau de la rue Jacques-Cartier Sud, toujours à Farnham, montre qu’il y a tout l’espace pour une deuxième chaussée, et même pour un échangeur de type diamant. Cette vue est à l’ouest de l’intersection,…

…alors que cette vue à l’est de celle-ci. Comme on le constate encore ici, beaucoup, beaucoup d’espace. Le terrain réservé à une deuxième chaussée diminue en largeur au niveau du chemin du Golf, à environ 3 kilomètres à l’est du centre-ville de Farnham. Par la suite, il n’y a plus de clôture de délimitation d’emprise, et la 104 devient une route normale. Par contre, si l’on va plus loin,…

…vous ne trouvez pas que les poteaux de bois, en plein centre de la photo, sont plutôt bien alignés, et suivent la même courbe de celle des lampadaires, plus à gauche? Nous sommes toujours le long de la route 104, mais cette fois à l’intersection de la rue Miner, à Cowansville. Celle-ci partage son emprise avec la route 139 sur 11 kilomètres, et prend le nom de boulevard Jean-Jacques-Bertrand.

Ici, à l’intersection de la rue de Sherbrooke, toujours à Cowansville, nous retrouvons la clôture de délimitation de l’emprise, à droite. Si l’on se déplace de quelques mètres,…

…on est à même de constater que la rue de Sherbrooke pourrait être le site d’un échangeur de type diamant, parce qu’il y a tout l’espace nécessaire à son aménagement ici, entre la clôture, à gauche, et la rue de Salaberry, plus à droite.

Encore à Cowansville, cette fois un peu à l’est de l’intersection de la rue Church, on voit même une ébauche de terrassement d’une deuxième chaussée.

C’est ma recherche de traces de l’A-6 qui m’ont permis de trouver ces indices que, finalement, la route 104 aurait très bien pu devenir, à tout le moins en partie, la fameuse autoroute 6. Les terrains sont là, prêts à recevoir la seconde chaussée, et par endroits, des échangeurs de type diamant. Est-ce à croire que l’A-6 serait toujours dans les portfolios du MTQ? À ce que l’on voit sur place, ce serait bien possible. Évidemment, personne ne voudra le confirmer. Mais il subsiste toutefois une question; quand? Personne n’a de réponse absolue non plus. Avec tous les retards sur le réseau routier, autant dans son développement que dans son entretien, y compris les dizaines de structures à dalle épaisse à remplacer, il serait surprenant que l’on aille de l’avant avec un tel projet pour l’instant. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour, peut-être,…

Environnement: Une autre étude qui dit que les pro-CO2 ont tout faux!

Un article publié sur le site Canoë, signé Virginie Roy, cite Futura-Sciences, dans lequel des scientifiques prétendent que le réchauffement climatique n’est qu’une fausse impression, et que l’on tendrait plutôt, en réalité, vers une ère glaciaire.  Madame Roy cite deux scientifiques, à savoir Robert Toggweiler, du Geophysiscal Fluid Dynamics Laboratory de l’Université de Princeton, et Joellen Russell, professeur assistant en biochimie dynamique de l’Université d’Arizona.  Ceux-ci disent que les modèles actuels, qui tentent de démontrer que les eaux de fonte polaire réchauffent les océans et gênent la remontée vers le nord des eaux chaudes équatoriales, auraient tout faux.

Même que Joellen Russell dit « Nous n’avions pas remarqué ce qui était pourtant devant nos yeux. Ce n’est pas la fonte des glaces, mais plutôt la circulation des vents qui pousse les courants marins depuis les zones tropicales en direction du nord. Jusqu’à présent, les modèles climatiques n’ont pas correctement intégré les effets du vent sur la circulation océanique, donc les chercheurs ont compensé l’erreur en surestimant l’importance du rôle de l’Homme dans la fonte de la glace polaire. »  Si l’on se fie à ces chercheurs, les Al Gore de ce monde ont réussi à culpabiliser toute la population mondiale avec… du vent!

Depuis le temps que je dis que la thèse du CO2 n’est rien d’autre que du lobbyisme, on commence enfin à dévoiler des études qui le prouvent.  L’article de Virginie Roy en cite plusieurs.  Même que depuis que certains pro-environnement tentent de vendre publiquement l’idée de déclencher des cataclysmes pour « refroidir » la planète, à grands coups de milliards de dollars, mes dires deviennent évidents.  Le meilleur régulateur climatique de la planète est pour l’instant, et demeurera pour l’éternité, la planète elle-même.  Mais il faudra réussir à convaincre les chefs de gouvernement de cette vérité claire et nette, et ça, ce ne sera pas du gâteau, car le lobby des environnementalistes est maintenant très puissant.  J’ai l’impression de me répéter, mais je vais le dire à nouveau:

IL NE FAUT PAS TENTER D’ADAPTER LA PLANÈTE AUX HUMAINS; IL NOUS FAUT, COMME ÊTRES HUMAINS, NOUS ADAPTER À LA PLANÈTE.

A-955: L’autoroute qui n’en sera jamais une

Voici donc la dernière série de photos que j’ai prises le samedi, 23 février dernier. C’est la dernière, mais pas la moindre; si je disais que le tronçon de l’A-30 de Bécancour était un tronçon oublié, celui que vous verrez ici ne prendra probablement jamais la forme d’une vraie autoroute. Cette voie devait, en principe, relier la région de Sherbrooke directement au pont Laviolette, mais pour l’instant, et probablement pour toujours, elle n’est qu’une voie qui sert à raccorder Victoriaville à l’A-20 vers l’ouest, au même titre que la route 162, vers l’est. Il s’agit de l’A-955.

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Vous y croyez, vous? Une autoroute avec une voie pour les motoneiges!

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Et voici la voie rapide pour les motoneiges; le sentier Trans-Québec 65.

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Un autre truc que vous ne verrez probablement jamais sur une autoroute. Un arrêt obligatoire, dans toutes les directions. Quoique cela existe ailleurs, à savoir sur le tronçon de l’A-30, qui contourne la ville de Salaberry-de-Valleyfield, et qui deviendra l’A-530, à la fin des travaux de prolongement de l’A-30 vers Vaudreuil-Dorion. Ici, c’est l’intersection de l’A-955 et de la route 122.

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Tout de suite après l’intersection de la route 122, on signale que l’A-955 se terminera par une intersection en T, dans 1 kilomètre.

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Et voilà, ça ne va pas plus loin. L’A-955 se termine ici, à l’intersection de la rue Principale, à Saint-Albert. Mais dans les faits, devait-elle se continuer plus loin? Voyons voir…

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Voici les fondations, bien visibles malgré la neige abondante de cet hiver qui n’en finit plus de finir, de la suite de l’A-955. Cette photo fut prise tout juste derrière les panneaux de la photo précédente. Ces fondations ne mesurent que quelques mètres, mais montrent bien que l’objectif, à l’époque, était de poursuivre la route vers Warwick.

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Voici le détail des fondations, à savoir le fossé de gauche, dans lequel il commence à pousser de jeunes arbres,…

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…et celui de droite, encore bien dégagé.

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Voici ce qui a probablement mis fin aux espoirs de prolongement de l’autoroute. Vous voyez la fin de l’A-955, cette fois prise de l’autre côté de la rivière Nicolet, depuis le petit rang 7, à Saint-Albert. Les deux flèches indiquent les deux poteaux qui soutiennent le feu clignotant, à l’intersection de la rue Principale. Les arbres sont ceux dont vous voyez la cime sur les quatre photos précédentes, et sont à même la falaise de la rive nord de la rivière Nicolet. En effet, à cet endroit, la rive nord de la Nicolet montre un escarpement d’une dizaine de mètres, ce qui aurait demandé un pont aux dimensions plutôt imposantes, de par sa hauteur, et aussi de par sa pente, puisque sur la rive sud, la falaise est inexistante.

C’est la nécessité de telles infrastructures qui ont mis fin, dans les années 1970, à plusieurs projets autoroutiers au Québec. Les ouvrages d’art, comme les ponts et viaducs, sont toujours les principales pièces de résistance de la construction d’un lien, qu’il soit routier ou ferroviaire. C’est l’une des principales raisons pour laquelle le réseau autoroutier québécois est – et sera pour encore longtemps – une oeuvre inachevée. Si certains projets, comme celui du nouveau tronçon de l’A-25, entre Montréal et Laval, dont les travaux ont débuté, ou encore celui de l’A-440 vers l’Île-Bizard et Kirkland, récemment évoqué par le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, sont nécessaires pour améliorer la fluidité de la circulation, ou pour pallier à des infrastructures en piteux état, le projet de l’A-955, qui devait en principe être l’A-55 entre l’A-20 et Richmond, ne sera probablement jamais achevé.

Dans un monde où les gouvernements fonctionnent par priorités budgétaires, et où les travaux routiers coûtent de plus en plus chers, ce tronçon d’autoroute ne sera probablement jamais une priorité. Surtout que d’une part, le tronçon actuel de l’A-55, soit l’ancienne A-51, qui va de Drummondville à Richmond, puis à Sherbrooke, effectue le lien de façon remarquable, et d’autre part, la région immédiate d’Asbestos, qui devait être desservi par l’A-55 originale, n’a jamais connu le développement prévu par rapport à l’exploitation de l’amiante. Le dernier espoir industriel de cette région, Magnola, a vécu le temps d’un soupir, puis a fermé ses portes, victime de coûts de production trop élevés pour faire face à la concurrence mondiale.

Tout cela pour dire que l’autoroute 955 n’en sera probablement jamais une.